France Curture continue de faire de la radio d’actu lorgnant de plus en plus vers béhèfem et coupant de plus en plus les ponts qui mènent vers une radio culturelle de création ouverte sur le monde…
Remarquons qu’hier il était annoncé en grande pompe une mamate entièrement consacrée à l’inceste, prélude à une foultitude d’émissions sur le sujet…
Mais patatra ! Breaking news !
Pas de panique, on garde l’inceste au chaud pour juste après, et on profite du brûlant pour tartiner du commentaire à chaud sans aucun recul ni contenu, commentaires dont le but réel est de siphonner les auditeurs des autres chaînes généralistes ou d’actu…
Téléramouche, lui, a réduit sa vision de la radio à des reportages alignant les témoignages poignants sur le modèle des « Pieds sur terre », dits aussi « Les patasses in the mouise », ou à des émissions de confessions intimes et de fictions neuneus pompant les recettes les plus éculées de la tévé….
Les podcasts de la semaine :
Confrontons cette magnifique sélection dont la dernière perle est
à une autre sélection, celle des vraies perles venues surtout des Nuits de France Culture en 2020.
Le fait que ce soient des émissions datant surtout d’avant les années 2000 signifie qu’en 2021, France Culture mise sur de la radio essentiellement non culturelle, jetable, sans contenu ni saveur particulière, originalité frisant le néant, moulinant les sujets sociétaux déjà moulinés partout ailleurs.
Mettre en avant une Didine qui tartine sur son incapacité à lire Proust et sa capacité à écouter en boucle le générique de Mimi Cracra, c’est mieux que de donner la parole à un lecteur de Proust : le dénigrement des œuvres d’art, cela permet de déculpabiliser les auditeurs qui n’ont pas lu Proust et qui grâce à Didine ne risquent pas de s’y plonger. Cet éloge de l’ignorance s’apparente au populisme tant dénoncé sur cette antenne.
La rencontre râtée de Didine avec Proust pour résumer : on s'en tamponne le coquillard.
Revenons aux perles diffusées par France Culture en 2020. La totalité d’entre elles ont donné lieu à une présentation plus ou moins détaillée ici même. Certaines émissions sont absentes de cette sélection car déjà diffusées une ou plusieurs fois ces dernières années.
Voici donc les podcasts de l'année 2020, dans le désordre le plus total.
Avis à ceux qui voudraient compléter cette liste.
Les palmes de François Pérache, réalisation Cédric Aussir - 2020
La double vie de Théophraste Longuet de Gaston Leroux, adaptation Jean Rougeul, réalisation Jean-Jacques Vierne - 1975
Atelier de Création Radiophonique – Bonjour masque ! Carnaval de Venise par Jacqueline Harpet et Giovanna Minelli, réalisation Monique Burguière - 1980
Atelier de Création Radiophonique – 1984...Dallas, Texas par Luc Bongrand et Kaye Mortley, réalisation Yvette Tuchband - 1983
Le bon plaisir de Claude Chabrol par Jean-Pierre Pagliano, réalisation Michel Gache - 1987
Le phar... de José Pivin - 1972
Atelier de Création Radiophonique - AudioPerec par Georges Perec, réalisation Janine Antoine - 1972
Le Capitaine Fracasse d'après Théophile Gautier, adaptation Serge Martel, réalisation Évelyne Frémy - 1991
120, rue de la Gare d'après Léo Malet, adaptation Serge Martel et Pierre Dupriez, réalisation Jean-Jacques Vierne - 1982
Un homme une ville, Dostoïevski à Saint Pétersbourg par Jean Montalbetti, réalisation Jean-Claude Loiseau - 1979
La mort d'Ivan Ilitch d'après Tolstoï, adaptation Georges Govy, réalisation Évelyne Frémy - 1969
Le crime d'Orcival d'après Émile Gaboriau, adaptation Henri Weitzmann, réalisation Jeanne Rollin-Weisz - 1984
Eviradnus de Victor Hugo par Alain Cuny, réalisation Alain Barroux - 1957
Claude Gueux d'après Victor Hugo, adaptation Richard Puydorat, réalisation Alain Barroux - 1967
Violante ou la mondanité de Marcel Proust lu par Micheline Boudet, réalisation Philippe Guinard - 1972
Nuits Magnétiques – Music Hall par Roland Auguet, réalisation Michel Abgrall - 1978
Le grillon du foyer d'après Dickens, adaptation Pierre Gripari, réalisation Georges Peyrou - 1967
L'agent d'assurance d'après Dickens, adaptation Michel Averlant, réalisation Pierre Billard - 1961
Le possédé, adaptation Nadine Lefébure, réalisation Henri Soubeyran - 1968
Remarquons qu’hier il était annoncé en grande pompe une mamate entièrement consacrée à l’inceste, prélude à une foultitude d’émissions sur le sujet…
Mais patatra ! Breaking news !
Pas de panique, on garde l’inceste au chaud pour juste après, et on profite du brûlant pour tartiner du commentaire à chaud sans aucun recul ni contenu, commentaires dont le but réel est de siphonner les auditeurs des autres chaînes généralistes ou d’actu…
Téléramouche, lui, a réduit sa vision de la radio à des reportages alignant les témoignages poignants sur le modèle des « Pieds sur terre », dits aussi « Les patasses in the mouise », ou à des émissions de confessions intimes et de fictions neuneus pompant les recettes les plus éculées de la tévé….
Les podcasts de la semaine :
Confrontons cette magnifique sélection dont la dernière perle est
à une autre sélection, celle des vraies perles venues surtout des Nuits de France Culture en 2020.
Le fait que ce soient des émissions datant surtout d’avant les années 2000 signifie qu’en 2021, France Culture mise sur de la radio essentiellement non culturelle, jetable, sans contenu ni saveur particulière, originalité frisant le néant, moulinant les sujets sociétaux déjà moulinés partout ailleurs.
Mettre en avant une Didine qui tartine sur son incapacité à lire Proust et sa capacité à écouter en boucle le générique de Mimi Cracra, c’est mieux que de donner la parole à un lecteur de Proust : le dénigrement des œuvres d’art, cela permet de déculpabiliser les auditeurs qui n’ont pas lu Proust et qui grâce à Didine ne risquent pas de s’y plonger. Cet éloge de l’ignorance s’apparente au populisme tant dénoncé sur cette antenne.
La rencontre râtée de Didine avec Proust pour résumer : on s'en tamponne le coquillard.
Revenons aux perles diffusées par France Culture en 2020. La totalité d’entre elles ont donné lieu à une présentation plus ou moins détaillée ici même. Certaines émissions sont absentes de cette sélection car déjà diffusées une ou plusieurs fois ces dernières années.
Voici donc les podcasts de l'année 2020, dans le désordre le plus total.
Avis à ceux qui voudraient compléter cette liste.
Les palmes de François Pérache, réalisation Cédric Aussir - 2020
La double vie de Théophraste Longuet de Gaston Leroux, adaptation Jean Rougeul, réalisation Jean-Jacques Vierne - 1975
Atelier de Création Radiophonique – Bonjour masque ! Carnaval de Venise par Jacqueline Harpet et Giovanna Minelli, réalisation Monique Burguière - 1980
Atelier de Création Radiophonique – 1984...Dallas, Texas par Luc Bongrand et Kaye Mortley, réalisation Yvette Tuchband - 1983
Le bon plaisir de Claude Chabrol par Jean-Pierre Pagliano, réalisation Michel Gache - 1987
Le phar... de José Pivin - 1972
Atelier de Création Radiophonique - AudioPerec par Georges Perec, réalisation Janine Antoine - 1972
Le Capitaine Fracasse d'après Théophile Gautier, adaptation Serge Martel, réalisation Évelyne Frémy - 1991
120, rue de la Gare d'après Léo Malet, adaptation Serge Martel et Pierre Dupriez, réalisation Jean-Jacques Vierne - 1982
Un homme une ville, Dostoïevski à Saint Pétersbourg par Jean Montalbetti, réalisation Jean-Claude Loiseau - 1979
La mort d'Ivan Ilitch d'après Tolstoï, adaptation Georges Govy, réalisation Évelyne Frémy - 1969
Le crime d'Orcival d'après Émile Gaboriau, adaptation Henri Weitzmann, réalisation Jeanne Rollin-Weisz - 1984
Eviradnus de Victor Hugo par Alain Cuny, réalisation Alain Barroux - 1957
Claude Gueux d'après Victor Hugo, adaptation Richard Puydorat, réalisation Alain Barroux - 1967
Violante ou la mondanité de Marcel Proust lu par Micheline Boudet, réalisation Philippe Guinard - 1972
Nuits Magnétiques – Music Hall par Roland Auguet, réalisation Michel Abgrall - 1978
Le grillon du foyer d'après Dickens, adaptation Pierre Gripari, réalisation Georges Peyrou - 1967
L'agent d'assurance d'après Dickens, adaptation Michel Averlant, réalisation Pierre Billard - 1961
Le possédé, adaptation Nadine Lefébure, réalisation Henri Soubeyran - 1968