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Lectures du jour, du soir et de la nuit    Page 8 sur 11

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Dussollier lit Céline : Ignaz Philipp Semmelweis (1818-1865) - Sam 23 Sep 2023, 07:46

Un chef d’œuvre de lecture littéraire : ‘Semmelweis’ de Louis-Ferdinand Céline choisi et lu par André Dussollier [Lecture du soir le mercredi 15 avril 2020]

Lectures du jour, du soir et de la nuit - Page 8 Scree720
Acteur de cinéma, comédien de théâtre et ancien sociétaire de la Comédie-Française, André Dussollier lit de chez lui pour France Culture. Pour cette première lecture, il a choisi un des plus grands textes de Louis-Ferdinand Céline : Semmelweis (aux Éditions Gallimard).
"Louis-Ferdinand Céline, alors âgé de trente ans, fit de l’histoire de ce médecin le sujet de sa thèse, qu’il soutint devant la Faculté de médecine en 1924. A presque deux siècles de distance, il est surprenant de voir jusqu’où l’histoire peut se répéter, quand la science médicale est confrontée aux intuitions des uns et au nécessaire contrôle du corps médical tout entier.  La science tâtonne, s’interroge, cherche, avance et malgré les âpres combats qui opposent les médecins entre eux, finira avec le temps, par vaincre la maladie pour le bien de l’humanité. C’est l’histoire de ce médecin hongrois né en 1818 à Budapest d’un père épicier et d’une mère infatigable, tôt mariée, qui mit au monde huit enfants, que Louis-Ferdinand Céline raconte à travers ces pages que j’ai choisi de lire pour France Culture".
André Dussollier
 
A propos de l'oeuvre
Louis-Ferdinand Destouches fait des études de médecine après son baccalauréat et soutient sa thèse en 1924. Il est donc médecin avant de devenir l'écrivain que l'on connaîtra en 1932, sous le pseudonyme de Louis-Ferdinand Céline, lors de la publication de son premier roman Voyage au bout de la nuit.  Sa thèse de médecine, il la consacre à la vie et à l'œuvre de Philippe Ignace Semmelweis (1818-1865), médecin obstétricien hongrois qui fit une découverte exceptionnelle sur la fièvre puerpérale dont mourait nombre de femmes après leur accouchement. Les jeunes internes étudiants en médecine qui pratiquaient ces accouchements ne se lavaient pas les mains après avoir procédé à des autopsies. Cette découverte essentielle, Semmelweis tenta de l'imposer au corps médical, sans succès. Génie bizarre au caractère brutal, il braqua ses confrères qu'il alla jusqu'à traiter d'assassins. Il perdit son poste et, totalement incompris par ses pairs, il finit par mourir interné dans un asile de Vienne dans des circonstances obscures. Il ne fut réhabilité qu'à la fin du XIXème siècle, après que Pasteur, Koch ou encore Yersin eurent validé son intuition. La thèse que lui a consacré[e] le jeune Dr Louis-Ferdinand Destouches parut après sa soutenance en 1924. En 1936, à la suite du succès littéraire de ses deux premiers romans, elle fut publiée par les éditions Denoël sous le nom de Louis-Ferdinand Céline et titrée 'Semmelweis'.
Sur le sujet, voir les liens donnés par France Culture :
Semmelweis, le médecin qui tenta d'imposer le lavage de mains par Hélène Combis - Publié le lundi 16 mars 2020.
Ignace Semmelweis, le médecin qui voulait qu'on se lave les mains [Discussions du soir - Mardi 13 septembre 2016].

******************

Le 29 juillet 2021, Bayern 2 diffusait : Ignaz Philipp Semmelweis - der Retter der Mütter (Ignaz Philipp Semmelweis, le « sauveur des mères ») [Autor: Lukas Grasberger / Regie: Sabine Kienhöfer] et accompagnait le documentaire de sa transcription intégrale.

Lectures du jour, du soir et de la nuit - Page 8 Scree718

Ignaz Semmelweis est considéré comme le "sauveur des mères". Grâce à une méthode simple et efficace, le gynécologue viennois a réussi à endiguer la redoutable fièvre puerpérale au milieu du 19e siècle : Semmelweis ordonna dans son service d'obstétrique la désinfection des mains à l'aide de chlore et de chaux. Les cas de septicémie puerpérale chez les parturientes ont alors considérablement diminué. Les obstétriciens n'infectaient plus guère les futures mères avec des bactéries, comme c'était le cas auparavant. Ces succès n'ont pas apporté la gloire à Ignaz Semmelweis - ils l'ont précipité dans la ruine. Avec ses découvertes, Semmelweis s'est heurté à la résistance de l'establishment médical. Les représentants de la doctrine dominante rejetèrent ses théories sur l'origine de la fièvre puerpérale. Ignace Semmelweis s'engagea dans des combats avec les autorités scientifiques de son époque - et perdit. Après des crises de colère, il a été interné dans un hôpital psychiatrique, où il est mort dans des circonstances inexpliquées. Aujourd'hui, Semmelweis n'est pas seulement reconnu comme l'inventeur de l'hygiène des mains, mais aussi comme un pionnier de la médecine fondée sur les preuves.

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

Ignaz Semmelweis gilt als „Retter der Mütter“. Mit einer einfachen wie wirkungsvollen Methode gelang es dem Wiener Frauenarzt Mitte des 19. Jahrhunderts, das gefürchtete Kindbettfieber einzudämmen: Semmelweis ordnete in seiner Geburtshilfe-Abteilung die Handdesinfektion mit Hilfe von Chlorkalk an. Die Fälle von Puerperalsepsis bei Gebärenden sanken daraufhin drastisch. Die Geburtshelfer infizierten die werdenden Mütter kaum mehr - wie zuvor - mit Bakterien. Die Erfolge brachten Ignaz Semmelweis nicht etwa Ruhm - sie stürzten ihn ins Verderben. Mit seinen Erkenntnissen stieß Semmelweis auf Widerstand im medizinischen Establishment. Vertreter der herrschenden Lehrmeinung lehnten seine Theorien zur Entstehung des Kindbettfiebers ab. Ignaz Semmelweis verstrickte sich in Kämpfe mit den wissenschaftlichen Autoritäten seiner Zeit - und verlor. Nach Tobsuchtsanfällen wurde er in eine Nervenklinik eingeliefert, wo er unter ungeklärten Umständen starb. Heute wird Semmelweis nicht nur als Erfinder der Handhygiene anerkannt, sondern auch als Pionier der evidenzbasierten Medizin gewürdigt.

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''La nouvelle élégie'' de Yasunari Kawabata, lecture Giani Esposito (1974) - Lun 25 Sep 2023, 22:35

Curly(https://regardfc.1fr1.net/t539p60-lectures-du-jour-du-soir-et-de-la-nuit#38951) a écrit: (...) 2- « Bonnes nouvelles, grands comédiens » de Patrice Galbeau.
Les lectures sont toujours excellentes.

1974

La nouvelle élégie de Yasunari Kawabata, par Giani Esposito (07-08-1974), réalisation Bronislaw Horowicz (...).
Giani Esposito dit en introduction que le monologue féminin ayant été écrit par un auteur masculin il s'est autorisé à incarner la narratrice. La sensibilité dont il fait preuve dans l'interprétation d'une femme trompée qui parle à son amant décédé est remarquable. Cette lecture est une pépite et un ultime legs de l'acteur décédé le 1er janvier 1974 à l'âge de 43 ans, avant la diffusion de l'enregistrement. Notons que tout ce que touche le réalisateur Bronislaw Horowicz (1910-2005) est d'or.

Wikipedia Giani Esposito

Lectures du jour, du soir et de la nuit - Page 8 Scree724

Le Sémaphore : Yasunari Kawabata (1899-1972) : Une vie, une œuvre (2010 / France Culture).

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''Le champ des enfants bleus'' de Tennessee Williams lu par Renée Faure (1973) - Mar 26 Sep 2023, 11:46

Curly(https://regardfc.1fr1.net/t539p60-lectures-du-jour-du-soir-et-de-la-nuit#38951) a écrit: (...) 2- « Bonnes nouvelles, grands comédiens » de Patrice Galbeau.
Les lectures sont toujours excellentes.
Renée Faure a choisi pas moins de quatre textes de Tennessee Williams. Trois d'entre eux  sont d'une violence extrême (viol, vie et derniers moments d'un condamné à mort, cannibalisme). Le sommet est atteint avec « Le masseur noir ». (...)

1973

Le champ des enfants bleus de Tennessee Williams, par Renée Faure (30-08-1973), réalisation Philippe Guinard (...)
La "magie" de la lecture donne un puissant relief au récit de T. Williams et lui confère une aura mémorable. Renée Faure (1918-2005) est une comédienne de haute volée. Encore une lecture pour le coffre-fort !

Les mémorables : Tennessee Williams 1911–1983
Une autre nouvelle, "Le Champ des enfants bleus" (The Field of Blue Children, 1937), évoque elle aussi les années d’université, époque des fraternités d’étudiants, des cercles de poésie et des amitiés passionnées.

"Le Champ des enfants bleus", premier texte publié sous le nom de Tennessee Williams en 1939 dans Story Magazine, raconte l’histoire de deux étudiants : Myra et Homer. Myra est fiancée au plus beau garçon de l’université, Homer est timide et solitaire. Il est amoureux de Myra mais n’ose pas lui parler. Intriguée, elle fait le premier pas. Il lui donne à lire les poèmes qu’il compose, il veut être écrivain. Elle aussi, à l’occasion, griffonne quelques lignes dans son journal.  (...)

Summary The Field of Blue Children by Tennessee Williams eNotes May 6, 2015.

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''La nuit où l'on prit un iguane'' de Tennessee Williams, lecture Renée Faure (1972) - Mer 27 Sep 2023, 14:49

Curly(https://regardfc.1fr1.net/t539p60-lectures-du-jour-du-soir-et-de-la-nuit#38951) a écrit: (...) 2- « Bonnes nouvelles, grands comédiens » de Patrice Galbeau.
Les lectures sont toujours excellentes.
Renée Faure a choisi pas moins de quatre textes de Tennessee Williams. Trois d'entre eux  sont d'une violence extrême (viol, vie et derniers moments d'un condamné à mort, cannibalisme). Le sommet est atteint avec « Le masseur noir ».
(...)
La nuit où l'on prit un iguane de Tennessee Williams, par Renée Faure (26-09-1972), réalisation Philippe Guinard
Tout l'art de Renée Faure (et quel art !) est nécessaire pour insuffler de la vie à ce récit qui peut paraître poussif. Pourquoi aussi avoir choisi en français un titre différent de celui de la pièce, adaptation de la nouvelle ? "The night of the iguana" est ainsi le titre du récit comme celui de la pièce dans la sphère anglophone. La nouvelle semble d'ailleurs avoir été engloutie sous sa réécriture théâtrale au point qu'elle n'est quasiment jamais citée. Une sorte de Ur-Werk de la pièce dont la notoriété est due à son adaptation au cinéma par John Huston.

The Short Stories of Tennessee Williams, by Robert Boucheron July 19, 2016
“The Night of the Iguana,” written 1946-48, was expanded to become the play The Night of the Iguana, staged in New York in 1961. It then became a movie in 1964.

Williams reworked his material, sometimes beyond recognition. The story “The Night of the Iguana,” is set in the Costa Verde hotel near Acapulco, as is the play. The story has three characters: Miss Jelkes, an amateur painter, forces herself on two male writers. The play adds several characters, brings the patrona onstage as Maxine, and shifts the focus to her relationship with a new character, the Episcopal priest and tour guide Shannon. The poor iguana is still there, tied to a post, but the drama is larger and more complex.

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Bonnes nouvelles, grands comédiens, Romain Gary par Madeleine Robinson (1973) - Jeu 28 Sep 2023, 13:03

Dommage que ne soit pas disponible dans les deux listes répertoriant les numéros de la série Bonnes nouvelles, grands comédiens [en lien ci-dessous, la première liste répétée ici : Bonnes nouvelles, grands comédiens (Patrice Galbeau, 1970/84)), le récit dramatique de Romain Gary interprété avec une grande sensibilité par Madeleine Robinson : Madeleine ROBINSON lit un texte de Romain GARY intitulé "La plus vieille histoire du monde" 25/04/1973 [Inathèque].
Philaunet(https://regardfc.1fr1.net/t452p110-la-fiction-a-france-culture#19418) a écrit:
Nessie a écrit: (...)  France Culture vous propose une semaine de, de, de .... ne cherchez plus, c'est un cadeau inattendu : 5 numéros de la série de Patrice Galbeau dont on a parfois un numéro dans les Nuits de FC. Bonnes nouvelles et grands comédiens.

- Lundi : Madeleine Robinson lit Romain Gary
- Mardi : Gianni Esposito lit Panaït Istrati
- Mercredi : Jean Piat lit Elie Wiesel
- Jeudi : Jean Martin lit Scott Fitzgerald
- Vendredi : Geneviève Casile lit Tchékhov
(...)
Si vous n'avez pas la chair de poule en écoutant "La plus vieille histoire du monde" de Romain Gary dans l'interprétation de Madeleine Robinson, c'est que... Non, ce n'est pas possible. Madeleine Robinson dit cette histoire avec un tel art. Où l'incarnation orale d'un texte fait pour être lu donne tout sa puissance à l'intention de l'auteur, ici Romain Gary,  qui connaissait bien son sujet.

Attention : le son original est très grave, il faut nettement remonter les aigus pour une écoute confortable (à moins que ce ne soit pas le son, mais l'oreille qui « dysfonctionne »...)
Mémoire et mythologie dans l’œuvre de Romain Gary, Christophe Pérez in Le Temps de la mémoire II : soi et les autres  | Danielle Bohler, Gérard Peylet, p. 107-116 : paragraphes 8 à 14 (après écoute ou lecture).

***********************

Liste 2 :
Curly(https://regardfc.1fr1.net/t539p60-lectures-du-jour-du-soir-et-de-la-nuit#38951) a écrit: (...)
2- « Bonnes nouvelles, grands comédiens » de Patrice Galbeau.
Les lectures sont toujours excellentes.
Renée Faure a choisi pas moins de quatre textes de Tennessee Williams. Trois d'entre eux  sont d'une violence extrême (viol, vie et derniers moments d'un condamné à mort, cannibalisme). Le sommet est atteint avec « Le masseur noir ».
Voici les dix-huit numéros qui s'ajoutent à ceux du billet du 2 juillet.

1970

La fête du très cher maître, La girafe,  Rencontre de Slawomir Mrozek, par Raymond Gérôme (17-08-1970), réalisation Arlette Dave

1971

La statue mutilée de Tennessee Williams, par Renée Faure (02-12-1971), réalisation Philippe Guinard

1972

En bas sur le canot de J.D. Salinger, par Juliette Gréco (31-03-1972) réalisation Évelyne Fémy

Le cosaque de l'amour d'Albert Vidalie, par Jean Topart et Véra de Reynaud (12-07-1972) réalisation Guy Delaunay

La nuit où l'on prit un iguane de Tennessee Williams, par Renée Faure (26-09-1972), réalisation Philippe Guinard

Les vaches de la nuit de Christine de Rivoyre, par Nicole Courcel (12-10-1972), réalisation Marcel Sicard

En villégiature, Une nature énigmatique, & Requiem d'Anton Tchekhov, par Geneviève Casile (02-11-1972)

1973

Histoire de mon pigeonnier d’Isaac Babel, par Danièle Lebrun (27-04-1973) réalisation Bronislaw Horowicz

La dame au petit chien d'Anton Tchekhov, par Geneviève Casile (30-04-1973), réalisation Jacques Reynier

Le masseur noir de Tennessee Williams, par Renée Faure (04-05-1973), réalisation Philippe Guinard

Les eaux claires de ma source de Timité Bassori, par Bachir Touré (06-08-1973)

La longue fuite et le début de La fêlure de Francis Scott Fitzgerald, par Jean Martin (08-08-1973)

Le ruban moucheté d'Arthur Conan Doyle, par Raymond Rouleau (16-08-1973)

Le troisième ingrédient de O. Henry, par Louis Seigner (17-08-1973)

Le champ des enfants bleus de Tennessee Williams, par Renée Faure (30-08-1973), réalisation Philippe Guinard

Les fourmis de Boris Vian, par François Chaumette (04-09-1973) réalisation Guy Delaunay

1974

La nouvelle élégie de Yasunari Kawabata, par Giani Esposito (07-08-1974), réalisation Bronislaw Horowicz

1981

Le signe et Les confessions d’une femme de Guy de Maupassant, par Martine Sarcey (13-04-1981), réalisation Guy Delaunay

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''Le cosaque de l'amour'' d'Albert Vidalie (1972) - Sam 30 Sep 2023, 20:19

Curly(https://regardfc.1fr1.net/t539p60-lectures-du-jour-du-soir-et-de-la-nuit#38951) a écrit: (...)
2- « Bonnes nouvelles, grands comédiens » de Patrice Galbeau.
Les lectures sont toujours excellentes. (...)
1972

Le cosaque de l'amour d'Albert Vidalie, par Jean Topart et Véra de Reynaud (12-07-1972) réalisation Guy Delaunay. (...)
Une grande consolation à l'état de décrépitude de notre radio culturelle depuis plusieurs années, et particulièrement depuis deux ou trois ans (militantisme sans frein et rediffusions de bavardages sur l'actualité), c'est de pouvoir écouter en ligne des lectures telle que celle-ci. L'histoire, émouvante, et la remarquable interprétation de Jean Topart (Véra de Reynaud n'a que quelques lignes) présentent tous les caractères d'un trésor radiophonique à inscrire au patrimoine. La radio culturelle, c'était il y a cinquante ans, et par bonheur nous en héritons. L'existence du média sous-culturel dont le nom dévoyé est une coquille vide est ainsi moins pénible à observer.

Précision : tous les récits en rediffusion sont à prendre à une minute dix du fichier pour éviter les affreuses présentations d'une jeune employée. Il faut aussi arrêter immédiatement à la fin pour ne pas se prendre la voix d'adolescente ignare dans les oreilles.

********************

Le Monde Albert Vidalie est mort Publié le 21 juin 1971
Albert Vidalie, romancier et auteur dramatique, est mort dans la nuit du 18 au 19 juin d'une crise cardiaque, à l'hôpital Cochin. Vidalie était âgé de cinquante-huit ans.
(...)
La télévision et la chanson
Albert Vidalie était également un homme de radio et de télévision. Dès 1950 il adaptait pour la radio de grands romans : les Raisins de la colère, Stalingrad. Il a écrit des œuvres originales sur des personnages pour qui il éprouvait une grande admiration : Vincent Van Gogh, François Villon entre autres. Il venait d'achever un feuilleton télévisé sur Mandrin, et il avait écrit le scénario de Jérôme Coignet, l'épopée napoléonienne vue à travers la vie d'un grognard.
Babelio : Albert Vidalie,  Hussards de la sorgue Denoël (29/12/1981)
Résumé :
Il a ce don exceptionnel aujourd’hui : il sait raconter des histoires. Son style est dru, savoureux, direct, et s’il arrive que ses personnages nous échappent c’est parce qu’ils achèvent leur existence dans les demeures de la poésie.
Voici quatorze nouvelles d’Albert Vidalie. Quatorze histoires éclectiques, qui ont pour thèmes principaux : la guerre et les après-guerre, la solitude, le couple.
Pour Vidalie, une histoire de guerre, c’est avant tout une histoire humaine. Qu’il s’agisse des Hussards de la Sorgue ou d’Un cosaque de l’amour, nous ne verrons pas ses personnages sur les champs de bataille, mais après la curée, lorsque le véritable combat commence. Pour chacun des héros de ces nouvelles, il s’agit en fait d’une bataille à gagner même si l’enjeu paraît parfois mineur, même si le cœur doit en être à jamais déchiré.
Vidalie est un pudique. Sa voix tremble d’émotion et de tendresse mais il porte toujours son humour à la boutonnière, et c’est sur un mode apparemment badin qu’il nous conte ici de bouleversantes histoires d’amour.

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''La Sève de l'arbre'' de Mildred Clingerman (1975) - Lun 02 Oct 2023, 14:28

Curly(https://regardfc.1fr1.net/t852p420-le-programme-de-nuit-ilot-de-culture-ii#38259) a écrit:Depuis la rentrée 2022, les Nuits de France Culture passent à la vitesse supérieure pour être synchrones avec les programmes obsessionnels du jour. Obsessionnels parce qu’au bout de la trois millième émission sur les injustices sociales, les crises et catastrophes de toutes sortes, on peut sans crainte user de cet adjectif riche en savoirzéconnaissances.

Les voix jeunes et obsédées par les mêmes sujets imposent silence à l’art de manière générale, y compris, et surtout, radiophonique, pour balancer de l’Histoire, de l’économie, de la sociologie, de la psychanalyse à n’en plus finir.
Alors certaines d’entre elles sont sauvées du naufrage parce qu’elle sont des résidus de la période Philippe Garbit qui tournent encore un peu. D'autres émissions d’avant l’an 2000 reprennent les obsessions des émissions du jour, mais avec plus de moyens, plus de talent, plus de professionnalisme. Elles avaient leur place dans une grille nettement plus diversifiée qu’actuellement.

Trois exemples : (...) Histoires fantastiques, une série en 10 parties d'Hélène Auffret, réalisée par Arlette Dave, avec (...)

5- La sève de l’arbre de Mildred Clingerman (10/10/1975) avec Ginette Pigeon, Michel Puterflam et Michele Patre
Dans cette série d'« Histoires fantastiques », l'épisode 5/10 "La Sève de l'arbre" de Mildred Clingerman mérite vraiment l'écoute : pour l'art de la lectrice Ginette Pigeon, pour la réalisation (atmosphère sonore réussie) et pour la curiosité de l'intrigue décrite dans le descriptif (par Anne de Biran ?) lors de la rediffusion du samedi 29 octobre 2022 (l'Inathèque ne donne pas d'informations sur l’histoire). On notera également la qualité de l'introduction donnée en 1975 par Hélène Auffret, véritable professeur de littérature. Quand on entend les présentations d'aujourd'hui, on ne peut que se prendre la tête à deux mains...
Une honnête mère de famille américaine choisit un sapin de Noël. L'effleurement de son avant-bras par le patron de la boutique lui procure un étrange sentiment de "déjà vu"... Une nouvelle sur la possession physique et la dépossession de soi.

Dans le registre de la littérature fantastique, il y a une figure récurrente, presque un sous-genre en soi, dans l’idée du transfert d’identité. Une perspective d’angoisse et d’horreur pour des âmes tourmentées. La dépossession du corps venant parachever un long processus d’affaiblissement psychique. Dans ce récit de Mildred Clingerman paru en 1957, "La sève de l'arbre", le transfert des âmes est rendu possible par un rapport ambigu du personnage principal à son corps et à sa sensualité. Absente à elle-même, elle développe à son insu une attente et une disponibilité pour une vie autre, même si cette hypothèse, bien sûr, est à double tranchant...
Une série proposée par Antoine Dhulster.
• Par Hélène Auffret
• Réalisation Arlette Dave
• Lecture par Ginette Pigeon, Michel Puterflam et Michele Patre
• Histoires fantastiques 5/10 : La Sève de l'arbre (1ère diffusion : 10/10/1975)
• Edition Web Anne de Biran
• Archive Ina Radio France

Wikipédia : Mildred Clingerman. Si France Culture avait quelque ouverture, elle explorerait l’œuvre de cet écrivain.

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''La foule'' de Ray Bradbury (1975) - Mar 03 Oct 2023, 13:08

Curly(https://regardfc.1fr1.net/t852p420-le-programme-de-nuit-ilot-de-culture-ii#38259) a écrit:Depuis la rentrée 2022, les Nuits de France Culture passent à la vitesse supérieure pour être synchrones avec les programmes obsessionnels du jour. Obsessionnels parce qu’au bout de la trois millième émission sur les injustices sociales, les crises et catastrophes de toutes sortes, on peut sans crainte user de cet adjectif riche en savoirzéconnaissances.

Les voix jeunes et obsédées par les mêmes sujets imposent silence à l’art de manière générale, y compris, et surtout, radiophonique, pour balancer de l’Histoire, de l’économie, de la sociologie, de la psychanalyse à n’en plus finir.
Alors certaines d’entre elles sont sauvées du naufrage parce qu’elle sont des résidus de la période Philippe Garbit qui tournent encore un peu. (...)
Histoires fantastiques, une série en 10 parties d'Hélène Auffret, réalisée par Arlette Dave, avec (...)

3- La foule de Ray Bradbury (08/10/1975) avec Philippe Moreau, Benoît Allemane, Marcel Charvey et Yves Bureau
Fantastique dans tous les sens du terme, ce récit adapté pour la radio. Et quelle réalisation ! Bruitages, voix, construction : "La Foule" de Ray Bradbury  Rediffusion du jeudi 27 octobre 2022 dans les NuitsFC.

Le descriptif de France Culture est ci-dessous, il reproduit une interprétation que l'on peut juger discutable, car celle-ci écarte le projet purement artistique de Ray Bradbury (1920-2012). On tirera peut-être plus grand bénéfice de lire les Cliffsnotes pour le résumé et Bradburymedia qui résume et analyse l'adaptation réalisée pour une série télé. On y comprend l'évolution de Ray Bradbury en plus de 40 ans, la nouvelle est parue en effet dans le recueil "Weird tales" en 1943  et l'intrigue, écrite par l'auteur pour le tournage, date de 1985.
Ayant perdu le contrôle de son véhicule, Mr Spallner est victime d'une sortie de route. Aussitôt la foule s'agglutine autour de lui. Bien plus que l'accident lui-même, c'est le contact avec cette masse "mauvaise, erronée, et injuste" qui le traumatise...Par l'auteur des "Chroniques Martiennes".

Selon Hélène Auffret le fantastique du début et du milieu du XXe siècle mettrait en scène l’aliénation de l’individu. Dans ce récit l’agent aliénant se trouve être la foule. Entité monstrueuse, envahissante, omniprésente et incontournable des grandes villes modernes. Entité qui avait d’ailleurs déjà inspiré quantité de publications aux esprits les plus brillants depuis le XIXe siècle : Gustave le Bon s’était penché en 1895 sur la Psychologie des foules. Encore quelques décennies plus tôt en 1840 l’auteur américain Edgar Allan Poe avait publié sa fameuse nouvelle L’Homme des foules.
Avec ce récit publié parmi 19 autres dans Le Pays d'Octobre en 1955, nous sommes sous la plume de Ray Bradbury, un siècle après Edgar Poe, dans les Etats-Unis de la première moitié des années 1940. Et la foule s’impose à la manière d’une bête sournoise, toujours renaissante, à un narrateur victime d’un grave accident de la circulation.
• Par Hélène Auffret
• Réalisation Arlette Dave
• Lecture par Philippe Moreau, Benoît Allemane, Marcel Charvey et Yves Bureau

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Cliffsnotes : Summary and Analysis: The October Country The Crowd.

Lectures du jour, du soir et de la nuit - Page 8 Scree748


Bradburymedia : Ray Bradbury Theater: The Crowd Production Credits Directed by Ralph L. Thomas Cast: Joe Spallner - Nick Mancuso Morgan - R.H.Thomson With David Hughes, Victor Eartmantis.

Lectures du jour, du soir et de la nuit - Page 8 Scree747

Review
(...) Bradbury has again made some substantial changes to his story in this dramatisation. Unusually, however, the changes do not fill out the back story, but instead take the story further than it originally went. The ending is also substantially different.

George Edgar Slusser once characterised Bradbury's early fiction as portraying tales of "the elect", characters who are admitted to some higher state, usually in some kind of bizarre blend of reward and punishment. With this late-in-life adaptation of one of his earliest stories, Bradbury has almost consciously steered away from this by making Spallner not become a member of the crowd. Instead, that strange "honour" is bestowed on the secondary character of Morgan.

In strictly dramatic terms, it works to have Morgan die, as much a victim of Spallner's carelessness and obsessiveness as of the crowd. But how odd that the key resonance of the original story should be removed.

This is the second such instance in Ray Bradbury Theater, "The Playground" being the first - where Underhill in the adaptation is no longer the focus of the magical transformation.

Bradburymedia : The Ray Bradbury Theater (1985-1992)
On adapting his stories, Bradbury said "What I'm doing is respecting my younger self. I've published four hundred short stories that most people haven't read, and I'm using them. If you write things you love, and do it with love, you can't go wrong. It's exciting to translate those stories from the printed page to TV. It brings things out of your subconscious that are new and fresh... We try to relax and do a nice, easy show. It's my idea theater."

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Anton Tchekhov : ''En villégiature, Une nature énigmatique, & Requiem'' lus par Geneviève Casile (1972) - Mar 10 Oct 2023, 15:36

Curly(https://regardfc.1fr1.net/t539p60-lectures-du-jour-du-soir-et-de-la-nuit#38951) a écrit:
2- « Bonnes nouvelles, grands comédiens » de Patrice Galbeau.
Les lectures sont toujours excellentes. (...)
1972

En villégiature, Une nature énigmatique, & Requiem d'Anton Tchekhov, par Geneviève Casile (02-11-1972)
(...)
Après l'affreuse présentation d'une employée des Nuits en juillet 2023 durant la 1ère minute trente du fichier, place à la belle introduction originale de Patrice Galbeau avec Geneviève Casile (très belle carrière ). L'actrice/lectrice, alors âgée de 35 ans, est souveraine. La lecture de "Requiem" est un sommet [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/13915-08.07.2023-ITEMA_23434755-2023C3372E0327-21.mp3" debut="16:44" fin="17:03"]     Ne pas en lire le résumé Wiki avant écoute.

Une demi-heure admirable. Pourquoi rien d'équivalent n'est-il proposé depuis 20 ans à France Culture ? Parce que l'art littéraire est uniquement abordé par le commentaire ? Parce que les potentiels auditeurs sont perçus comme des ânes à qui "on explique" ? Tout charme esthétique, toute magie est évacuée par la radio des féministes matérialistes. À quand le retour des productrices cultivées et sensibles ?

Curly 

Curly

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Le jeu à Mariri - Mer 11 Oct 2023, 15:16

L’aprèm’ sur France Cu, avant le come back de l’actu, dort, niché dans sa promo actu, le bouc cleub, animé par Mariri.
À la fin, si tout l’monde est sage, l’auditeur a droit à un jeu. Attendez, pas un jeu normal, non, un « grand jeu ».
Qu’est-ce donc quoi t’est-ce ?
C’est un « grand jeu » d’une poignée d’minutes, « Le grand jeu des pages muzicales ».
Oh pétard de pétard ! Des pages ! De la muzik ! Juste avant d’se quitter à la fin de les missions !
Ce jeu est top tip, tap tap, et même tup top : vous êtes en voiture ou en train de lire une page d’un livre, si possible un livre qui en contient (des pages), et dès que vous tombez sur une page mentionnant d’la muzik dedans à l'intérieur, vous flashez, vous envoyez à la communauté à Mariri, et elle vous lit c’passage avec une putain d’ambiance sonore que je vous dis que ça, et après la putain d’lecture, vous avez droit, et gauche, à la muzik.
Apparemment, il y a un « vainqueur », ce qui sous-entend vaguement qu’il y a compét’. Et s’il y a compét’, une question : sur quel critère les candidats sont départagés ? Qui départage ? Quoi, ça fait deux questions (maintenant trois) ? Pas grave, la réponse, et même les réponses, tout l’monde s’en tamponne.

J’en ai écouté pluzieurs, et c’est trop beaucoup hallucinant : quel que soit le passage lu, Mariri réussit à nous donner l’illusion que chaque jour elle lit le même passage de l’annuaire du 13 (édition 1998, ma préférée).
Les zauteurs qui sont tombés depuis une semaine sont (et là vous aurez la réponse à votre multiple question dont personne voulait la réponse) :
Cécile Coulon
Mayra Santos-Febres
Pierre Ducrozet
Lisa Urugendo
Annie Ernaux
Leur point commun : ouvrages plus ou moins récents (plutôt plus) promus au moins une fois, voire plein, sur France Cu. Quel hasard ! Quelle coïncidence !
Les muzik aussi, un point commun, que d’la chanson, car dans les livres à Mariri, ça fait que pop.
Les muzik :
Pili Pili sur un croissant au beurre de Gaël Faye
Everyday People de Sly and the Family Stone
Nave sin rumbo de Sylvia Rexach
The hobo song de John Prine
Apache, The Shadows

J’avais envie pour finir de vous faire écouter au moins une lecture, juste pour rigoler. Et puis je me suis dit au-dedans de ma tête que tout compte fait, mon évocation épique vaut bien une écoute parce que :
- j’ai écrit mon billet en cinq minutes
- je ne me suis pas relu
- j’ai réfléchi le moins possible pour me mettre à niveau

Il ne vous reste plus qu’à imaginer que vous écoutez la chose.
Ne me remerciez pas, ce n’est pas un cadeau. Rien qu’imaginer,  c’est déjà allier souffrance auditive et franche poilade. Comme quoi, elle est forte, Mariri.

Philaunet En ligne

Philaunet
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Bonnes nouvelles, grands comédiens - Nicole Courcel lit un texte de Christine de Rivoyre : ''Les vaches de la nuit'' (1972) - Jeu 12 Oct 2023, 08:43

Curly(https://regardfc.1fr1.net/t539p60-lectures-du-jour-du-soir-et-de-la-nuit#38951) a écrit:(...)
2- « Bonnes nouvelles, grands comédiens » de Patrice Galbeau.
Les lectures sont toujours excellentes.
1972
(...)
Les vaches de la nuit de Christine de Rivoyre, par Nicole Courcel (12-10-1972), réalisation Marcel Sicard (...)
On n'oublie pas le ton de Nicole Courcel lisant ce récit d'une femme désespérée par une rupture amoureuse et sauvée par un enfant qui l'emmène voir les vaches la nuit. Son interprétation confirme la conclusion de la chronique de Dominique Besnehard (voir plus bas) :
Nicole Courcel c’était le contraire de la sophistication. Nicole Courcel c’était une efficacité et une justesse de jeu inoubliables. C’était une belle femme de tête, une grande comédienne.

Lectures du jour, du soir et de la nuit - Page 8 Scree793

********************************

France Bleu Landes : la disparition de la romancière Christine de Rivoyre

Lectures du jour, du soir et de la nuit - Page 8 Scree792

(...) Ancienne journaliste au Monde puis directrice littéraire de Marie-Claire, membre du jury Médicis de 1971 à 2017, elle avait reçu le prix Interallié il y a 50 ans pour son roman "Le petit matin", dont l'histoire se situe dans le Sud-Ouest à l'époque de l'Occupation, puis en 1984 le prix Paul-Morand de l'Académie Française pour l'ensemble de son oeuvre. "Ses romans, mettant en scène des femmes libres et indépendantes, accompagnèrent l'évolution sociale et culturelle des années 60 et 70. Son oeuvre demeure profondément marquée par l'expérience de la guerre et par les Landes, terre d'enfance et d'élection, où la romancière avait choisi de vivre", détaille Frédéric Maget, qui dirige également la société des Amis de Colette. (...)

France Inter, La chronique de Dominique Besnehard, Nicole Courcel Dimanche 17 juin 2018.
Il y a deux ans, le 25 juin 2016, disparaissait Nicole Courcel. C’est à cette actrice lumineuse, véritable incarnation de la jeunesse française d’après la Libération, que je rends hommage dans les Vedettes de l’écran.

C’est Jacques Becker qui la découvre et la fait débuter dans son film Antoine et Antoinette en 1946.  
C’est alors le point de départ d’une carrière fructueuse où alternent avec bonheur et succès une quarantaine de films, de nombreuses créations théâtrales et une série de dramatiques, comme on disait au temps de l’ORTF. (...)

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Re: Lectures du jour, du soir et de la nuit -

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