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La pilule du bonheur    Page 7 sur 7

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Curly 


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Théâtre populaire juin 44 (cinq pièces, 1952-1970) - En attendant Godot (1979) - Lun 06 Mar 2023, 19:13

Après un petit tour sur le programme de France Culture du jour, il a été décidé en haut lieu de continuer le tour d'horizon des pièces radiophoniques disponibles sur le site archive.org.

Les pièces sont toutes complètes, et le son n'a subi aucune distorsion calamiteuse. Confort optimal.

Ces morceaux choisis sont souvent des pièces quelque peu oubliées, mais la qualité de la production et, surtout, la distribution, attirent l'attention.

L'émission "Théâtre populaire juin 44" passa sur les ondes entre mars 1948 et décembre 1970.
Entre 1948 et 1964, elle vadrouille sur plusieurs chaînes (Chaîne Parisienne, France II Régionale, France III Nationale...) avant d’atterrir sur France Culture.
Maurice Bertrand, son producteur, signe aussi la présentation des œuvres.
Voici cinq pièces de cette série.

Bolivar de Jules Supervielle (14-05-1970)
réalisation Évelyne Frémy
avec Denis Manuel, Bachir Touré, Maud Rayer, Jacques Degor, Pierre Nègre, André Lesage, Philippe Laudenbach, Olga Nilza, Fanny Marette, Andrée Gire, Marcel Alba, Pierre Ferval, Robert Verany, Annick Bertho, Jacques Maire, Annick Bergoin, Jean-Pierre Helbert.

Ludo de Pierre Scize (11-12-1969)
réalisation Henri Soubeyran
avec Christian Alers,  Régine Blaess, Jean-Roger Caussimon, François Maistre, Andrée Gire, Fanny Marette.
chef opérateur du son Robert Pirelle
collaboration technique Michel Rigal
assistante Colette Chemama
Pierre Scize est aussi l'auteur, avec Jean-Paul Le Chanois, d'une fiction radiophonique bien connue des très nombreux amateurs de pièces radiophoniques : La montre magique (Club d'Essai, Chaîne Nationale, 27-06-1949) une réalisation de Guy Delaunay avec Jean-Louis Barrault, Serge Reggiani, Michel Vitold, Ludmilla Tcherina, Ludmilla Pitoëff, Margo Lion...

Y'avait un prisonnier de Jean Anouilh (Programme Parisien, 16-10-1952)
réalisation Roger Dathys
avec Jacques Dumesnil, Robert Arnoux, Olga Nilza, Bernadette Lange, Dominique Buckhardt, Albert Gercourt, Odette Brianne, Marcel André, Mireille Perrey
prise de son Jean Aurore (?)
bruitages Georges Parsons

L'effet Glapion de Jacques Audiberti (France II Régionale, 15-11-1962)
réalisation Roger Dathys
avec Robert Murzeau, Armand Vallé-Valdy, Jacqueline Gauthier, Anne Laurent, Roger Crouzet
collaboration technique Yann Paranthoën, qui débute alors à la radio et dont le speaker peine à prononcer le nom (= Jean Parantouane)
bruitages Henri Saint Georges

Quoat-Quoat de Jacques Audiberti (Chaîne Parisienne, 20-08-1959)
réalisation Roger Dathys
avec André Reybaz, André Valmy, Georges Cusin, Jeanine Camp, Laure Diana, Armand Vallé-Valdy, Lily Siou, Olga Nilza
collaboration technique Yann Paranthoën
bruitages Henri Saint Georges

                                                                                                                                                                                                             À suivre, bien sûr...

Pour finir montons dans la stratosphère :
En attendant Godot de Samuel Beckett, version 1979, par la Société des Comédiens Français.
Les douze pistes reprennent les deux CD commercialisés dans les années 90 par l'éditeur André Dimanche.
La première piste du premier CD a été basculée après la pièce (piste 13), il s'agit d'une lettre de Beckett sur le théâtre, lue par Roger Blin.
réalisation Georges Gravier
avec Jean-Paul Roussillon (Estragon), Michel Aumont (Vladimir), Georges Riquier (Lucky), Bernadette Le Saché (le garçon), François Chaumette (Pozzo) et pour les didascalies Jean Dalric. Diffusion le 25-02-1979.



Dernière édition par Curly le Mar 07 Mar 2023, 18:02, édité 1 fois

Curly 

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Othello (1970) - Mar 07 Mar 2023, 18:00

Suite de la sélection de pièces radiophoniques disponibles sur le site archive.org.

Cette fois-ci, une seule pièce, qui, comme toutes celles signalées dans cette série qui s'annonce longue, est téléchargeable sur la page du site.

Othello de William Shakespeare
En deux parties :
1- Le mariage à Venise (26-02-1970) durée 1h26
2- La machination de Iago (28-02-1970) durée 1h53

réalisation Georges Godebert
traduction de Christine Lalou
musique originale de János Komivec
chef opérateur du son Jean Jusforgue
enregistrement, mixage et montage Pierre Brau
bruitages et ambiances Jean-Jacques Noël
assistants Alain Masse (?) et Jeanine Cholet (?)
avec Bachir Touré (Othello), Willliam Sabatier (Iago), Ludmilla Mikaël (Desdemone), Loleh Bellon (Emilia), Denis Manuel (Cassio), Bernard Valdeneige (Roderigo), Philippe Moreau (Montano), Louis Arbessier (Brabantio), Maurice Chevit, Raymond Jourdan, Raymond Pélissier (les gentilshommes), Julien Bertheau (le doge de Venise)
et dans la seconde partie : Ginette Pigeon (Bianca), Raymond Pélissier (Gratiano), Gilbert Villon (Lodovico).

                                                                              
                                                                                                                                                                                                                                                                        À suivre...

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''Le rendez-vous de Senlis'' de Jean Anouilh - ''Une journée de travail'' de Truman Capote - Mer 05 Juil 2023, 09:44

Les liens vers les deux émissions se trouvent déjà dans le billet du 9 mars pour 1, et dans celui du 2 juillet pour 2. Ils sont néanmoins redonnés ci-après.

1- Le rendez-vous de Senlis de Jean Anouilh, Le théâtre où l’on s’amuse, 29-09-1956
production Philippe Soupault, réalisation Jean Chouquet
avec Michel Vitold (Georges), Emmanuelle Riva (Isabelle), José Artur (Robert), Nadine Alari (Barbara), Denise Grey (la mère), Jacques Hilling (le père), Rosy Varte (la comédienne), Guy Piérauld (le comédien), Paul Faivre (le maître d’hôtel), Marguerite Pierry (la propriétaire)

Certes diffusée au départ sur le Programme National, cette émission fut reprise plusieurs fois sur France Culture, en 1996 (deux fois, une fois en soirée, une fois dans les Nuits) et en 1997 (deux fois, dans les Nuits).
C’est la toute dernière du « Théâtre où l’on s’amuse », émission qui eut une durée de vie limitée (1954-56), et aussi des hauts et des bas.
Cette pièce de Jean Anouilh créée en 1941 contient des éléments de comédie, imprégnés, comme souvent chez cet auteur, d’amertume, de tristesse.
L’interprétation proposée ici est de tout premier ordre. Michel Vitold reprend le rôle qu’il créa sur les planches, et la distribution est uniformément excellente.
Le point de départ : Un jeune homme, marié à une jeune femme riche qu’il n’aime pas, met en scène un petit spectacle pour une femme qu’il désire aimer cette fois-ci d’un amour plus pur. Pour ce rendez-vous, il engage deux acteurs (Rosy Varte et Guy Piérauld) pour jouer ses parents, et s’invente un meilleur ami, qui ne viendra pas. Dès l’acte II, nous découvrons les vrais parents, ainsi que le meilleur ami (José Artur, pour une fois mis en valeur dans un rôle d’importance). La réalité va s’incruster dans ce mensonge.


2- Bonnes nouvelles, grands comédiens
Une journée de travail de Truman Capote (03-11-1983)
par Jean-Pierre Cassel
réalisation Anne Lemaître

L’acteur interprète (c’est un peu plus qu’une simple lecture) un reportage de Truman Capote, qui décida de passer une journée en compagnie de sa femme de ménage. Dans ce reportage, le pittoresque côtoie le sinistre, et l’on peut se demander si Capote n’a pas quelque peu arrangé son reportage, même si tout cela reste parfaitement crédible.
Les appartements visités témoignent de la misère, pas forcément financière, des vies de leur occupant.
Jean-Pierre Cassel interprète à tour de rôle, sans jamais être ridicule, T. Capote, la femme de ménage... et un perroquet.

Curly 

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Le voyage visionnaire de Dante (L'autre scène ou les vivants et les dieux, 1980/81) - Mer 04 Oct 2023, 16:22

Toujours sur YouTube, et sur la chaîne ECLAIR BRUT, cette série de neuf « Autre scène ou les vivants et les dieux » de Philippe Némo.
La chaîne a mis les neuf numéros bout à bout sur un seul fichier. Durée totale : 11h05.
Cette série rappelle que France Culture fut une radio qui avait une autre ambition que de pondre des chroniques de trois minutes sur l’origine des frites (je vous laisse faire la recherche, c’est un vrai marronnier), les sorties ciné / Netflix du jour, les promos-livres et les discussions de salon vaguement préparées, et présentées comme le nirvana de la radio culturelle.

L’autre scène ou les vivantes et les dieuxLe voyage visionnaire de Dante
par Philippe Némo
réalisations Arlette Dave (1 à 6) et Georges Godebert (7 à 9)

source INAthèque, les citations entre guillemets sont des montages des descriptifs, qui ont parfois été un peu arrangés.
1- 03-03-1980
lectures par François Chaumette et François Beaulieu
avec René Stella
« Les origines et la famille de Dante, ses activités diplomatiques, les problèmes politiques cause de son bannissement. Le contexte dans lequel  « La Divine Comédie » a été écrite ; les textes ont probablement été peu diffusés de son vivant. On ne connaît pas le texte original ; les différentes variantes et traductions ; les énigmes qui subsistent. Les symboles contenus dans l'ouvrage ; les personnages de Virgile et de Béatrice, leur importance »
2- 10-03-1980
lectures François Chaumette, François Beaulieu, et René Stella (en italien)
« René Stella : commentaires sur les chants 3 à 5 de l'Enfer. Les personnages historiques auxquels Dante fait allusion. Les procédés symboliques utilisés dans la description et le style. Lit des extraits en italien »
Giorgio Petrocchi (en italien, traduction simultanée) : la conception ptoléméenne du système solaire qui a influencé Dante. La construction de l'Enfer, du Purgatoire et du Paradis ; les influences diverses dans l’œuvre  
Francesco Mazzon,  l'influence que voulait avoir Dante sur la société de son époque ; la poésie était le meilleur moyen de toucher un grand public. La « Divine Comédie » n'est pas un traité philosophique »
3- 17-03-1980
lectures François Beaulieu, Jean Topart, et René Stella (en italien)
« Francesco Mazzoni commente les passages traitant du jugement des âmes. Les peines choisies par Dante sont des peines traditionnelles déjà citées par des poètes du 13e siècle.
- René Stella : commentaires des chants 6 à 11. Ce texte est aussi une accusation de corruption envers l’Église. Les divers thèmes abordés, en particulier celui de la fortune. »
4- 24-03-1980
lectures Jean Topart, François Chaumette, Anne Doat
« René Stella : analyse et commentaire des chants 11 à 20 de L'Enfer. Le symbole du Minotaure. Les illustrations du livre, faites par Gustave Doré. »
5- 31-03-1980
lectures Nathalie Nerval, Jean Topart, et René Stella (en italien)
« René Stella : commentaires de quelques chants (du 28 de l'Enfer au 2 du Purgatoire). Le passage de l'Enfer au Purgatoire, les divers symboles qui s'y attachent, les notions géographiques utilisées. Les rites d'entrée sont utilisés là ainsi que les arts (Lit quelques passages en italien).
Giorgio Petrocchi : restitue la formation religieuse de Dante, ses études
Francesco Mazzoni : allégorie et théologie »
6- 07-04-1980
lectures Nathalie Nerval et Jean Topart
« René Stella, « La Divine Comédie » le seul texte qui ait eu un vrai succès après la mort de son auteur. Il y a en Italie, dans les campagnes, des gens n'ayant jamais été à l'école et capables de réciter par cœur des vers de cet ouvrage. Commentaires sur les chants 6 à 10 du Purgatoire. Explication de quelques symboles
Giorgio Petrocchi : le système de versification de Dante
Francesco Mazzoni : les différents niveaux de lecture qui ont été définis par Dante lui-même. Les symboles chiffrés qu'il utilise. Le but poursuivi par Dante dans cet ouvrage. Les recherches psychanalytiques »
7- 04-05-1981
lectures Martine Sarcey, François Marie, et Vicenzo Placella (en italien)
«  Philippe Némo : texte de présentation sur la description du Purgatoire. L'expiation des sept péchés capitaux. Le nouveau guide de Dante, le poète latin Stace dont l'âme purifiée sort du Purgatoire.
Vicenzo Placella et Philippe Némo lisent alternativement un commentaire préparé par Vicenzo Placella : l'allégorie des deux fleuves du Paradis terrestre. La procession qui symbolise l’Église, les allégories des Écritures Saintes. L'analogie entre Béatrice et le Christ. Virgile, figure de la sagesse païenne. La première rencontre entre Béatrice et Dante, les reproches qu'elle lui adresse. L'allégorie des vertus cardinales et des vertus théologales. Les symboles du sourire de Béatrice, de l'arbre dépouillé à l'entrée du Paradis terrestre, des animaux et personnages autour du char de l’Église. Le passage de Dante du Purgatoire au Paradis »
8- 01-06-1981
lectures Martine Sarcey, François Marie, et Vicenzo Placella (en italien)
«  Philippe Némo : texte de présentation sur la 3ème partie, « Paradis ». Sa structure en 7 ciels mobiles et l'Empyrée, la répartition des âmes des Bienheureux
Vicenzo Placella et Philippe Némo lisent alternativement un commentaire préparé par Vicenzo Placella : les visions de Dante dans l'Empyrée. Son but difficile de représenter le Paradis avec les moyens du poète, les sommets de poésie atteints. Le peu d'enthousiasme des Romantiques pour le « Paradis » ; sa meilleure interprétation au 20ème siècle. La comparaison faite par Dante entre Saint Paul et lui-même. Son invention du mot "trashumanar" pour exprimer cette vision et ce voyage au Paradis. La dissertation scientifique sur l'origine des taches de la Lune, la probité intellectuelle de Dante, sa rupture avec la métaphysique d’Averroès. L'arrière-plan doctrinal de la « Divine Comédie ». La rencontre au Paradis avec l'âme de Piccarda Donati, puis avec celle de l'Empereur Justinien ; ce qu'elles représentent. La conception politique de l'Empire par Dante. Ses questions théologiques à Béatrice »
9- 15-06-1981
lectures Martine Sarcey, François Marie, François Chaumette, Eric Legrand, et Vicenzo Placella (en italien)
« Vicenzo Placella et Philippe Némo lisent alternativement un commentaire préparé par Vicenzo Placella : sur la fin de la « Divine Comédie ». La « Rose des Bienheureux » dans le Paradis. La traversée des différents Ciels du Paradis où Dante rencontre les âmes de grands représentants de la civilisation médiévale. Saint Thomas D'Aquin, qui fait le panégyrique de Saint François D'Assise. Le trisaïeul de Dante, Cacciaguida, symbole des combattants de la foi, qui lui parle de la Florence d'autrefois. Saint Benoît. La vision du Christ, dans le 8ème Ciel. La conscience qu'avait Dante de la grandeur originale de sa propre poésie. Son vain espoir de revenir d'exil à Florence grâce à la renommée de sa poésie. L'hommage officiel de l’Église, par le pape Paul VI, à Dante, poète chrétien. La progression de la complexité de la langue du poème, suivant l'ascension dans le Paradis. La composition du dernier Chant, la prière de Saint Bernard, la Vierge médiatrice, la vision des mystères de l'Univers ; le mystère de La Trinité, comparé à la quadrature du cercle ; la paix intérieure de Dante »

Reste à vérifier que la série est bien complète. Car en comparant les minutages de l'INA et celui du fichier, il semble qu'il manque une émission...
Le minutage total correspond par contre à celui de la diffusion partielle (émissions 4, 5 et 6 non diffusées) de la série dans les Nuits en 2004. L'INAthèque indique des durées différentes pour ces émissions, qui peuvent aller jusqu'à deux heures, alors que « L'autre scène... » durait environ 1h20.

Curly 

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Lautréamont & Louise Labé par Stanislas Fumet - Pétrarque par Pierre Lartigue - Jeu 05 Oct 2023, 16:36

Retour sur plusieurs billets, avec un petit passage par France Musique.

1- Extrait du billet 1er octobre 2023
 Anthologie... », France III Nationale
réalisations de Georges Gravier
(…)
Ce sont toujours de petits essais sur les auteurs qui présentent des extraits choisis plus ou moins longs suivants les émissions.
Les interprétations sont la plupart du temps excellentes. Dans le cas d’extraits de pièces (Plaute par ex.) les acteurs réussissent à prendre leur élan pour plonger directement dans une intrigue qu’ils prennent en cours de route, et qui est toujours résumée et commentée auparavant.
Les essais peuvent prêter à discussion, et l’auditeur n’est pas obligé d’adhérer totalement aux propos des producteurs pour apprécier l’émission. 
« Cent ans de spiritualité dans les Lettres françaises » peut être considérée comme l’ancêtre des « Anthologies... ». Le principe est exactement le même. L’émission est seulement un peu plus courte.
Lautréamont (Programme National, 15-04-1952)
par Stanislas Fumet, réalisation Alain Trutat
lectures avec Alain Cuny, Denise Bonal, René Arrieu, François Chaumette, Pierre Leproux, Pierre Reynal, et Stanislas Fumet

Une autre « Anthologie française » :
Louise Labé (France III Nationale, 16-11-1960)
par Stanislas Fumet, réalisation Georges Gravier
avec Micheline Boudet, Régine Blaess, Claire Versane, Patrice Galbeau, Jean Martinelli et Jean Topart
Gros complément, une série de 10  « Chemins de la connaissance » : Louise Labé, poétesse du XVIème siècle (30-05 au 10-06-1983) par Régis Labourdette, avec Madeleine Lazard, Enzo Giudici et Chiara Sibona

2- Toujours dans le même billet
Diffusion dans la nuit du 1er au 2 octobre d'un numéro de « Bonnes nouvelles, grands comédiens », de Patrice Galbeau.
Complète la liste établie dans les billets du 2 juillet et du 28 août dernier.
Edwige Feuillère lit cinq textes de René de Obaldia et un de Simone Larivière (30-12-1971) [lien à suivre très prochainement lorsque le site de France Cu aura créé une page pour l'émission + mise à jour du billet du 28]
réalisation Claude Dupont
(…) Pour bourrer la grille et gagner du temps, ce n’est qu’une reprise des Nuits de janvier 2013…
Or, bête oubli, comme les Nuits 2023 reprennent tels quels celles de 2013, cette « Bonne nouvelle... » est tronquée de moitié. Seuls les textes de René de Obaldia sont gardés, la nouvelle de Simone Larivière, d’une dizaine de minutes, demeure manquante.
Le billet du 28 ne sera pas mis à jour, pas seulement pour cette raison (les numéros répertoriés sont complets) : la chaîne n’a toujours pas créé de page. Un oubli facile à interpréter.

3- Extrait du billet du samedi 23 septembre 2023
Une émission (comme bien d’autres) plus possible du tout sur France Musique : « Les imaginaires », et ses déclinaisons (« Cordes sensibles », « La terrasse des audiences »).
(…)
Les imaginaires :
(...)
- Claude Chabrol (22-05-1999)
avec aussi le quatuor Ysaÿe (quatuor d’Ernest Chausson)
- Jacqueline Risset (20-05-2000)
avec aussi au piano Andreï Vieru (Ravel/Debussy)
Ces deux émissions reposent sur un principe qui s’est lourdement développé depuis : l’invité choisit et commente la musique qu’il aime.
Outre l’interprétation en public de certaines pièces, les qualités du producteur font la différence.
L’émission avec J. Risset a tendance à survoler les sujets abordés, ça papillonne, alors que celle avec C. Chabrol est plus consistante parce que l’invité est très à l’aise au micro, et que J-M. Damian a choisi de se focaliser sur l’utilisation de la musique « classique » dans ses films. Plusieurs scènes sont analysées. Bien sûr, cela n’est pas incompatible avec le quatuor de Chausson à la fin.
Aussi, deux petits ajouts pour J. Risset : Andreï Vieru interprète aussi, mollement, la 6ème partita de Bach, que le fichier d'ECLAIR BRUT coupe au milieu pour revenir dix minutes en arrière dans l'émission.

4- Toujours dans le billet du 23
De l'amour (26-03-1994), avec Pierre Lartigue et Jacques Merlet, va franchement dans la légèreté et le badinage (le principe du direct, c’est qu’il peut y avoir dérapage, plus ou moins réussi, normal)…
Retour sur Pierre Lartigue, auteur aussi du « Festin musical » pour l’émission « La musique et les hommes »
cf billet du 16 février 2019
Le festin musical (13-06-1979) , près de 2h30 avec Pierre Lartigue.
L’auditeur se laisse en effet promener à travers des paysages musicaux variés, le Moyen-Âge, Marcel Duchamp etc..., et un texte généreux, évitons les métaphores faciles, qui ne se contente pas d'évoquer seulement le thème de la nourriture dans la musique mais qui considère aussi la musique comme nourriture. Pour ne pas gêner le rythme de la balade, aucune annonce ou désannonce systématique de la musique entendue*, musique qui parfois se mêle à la voix de Pierre Lartigue et qui de toute façon dans la plupart des cas est diffusée de manière fragmentaire.
A noter une grande séquence autour du Don Giovanni de Mozart.  
Aucun générique non plus ni au début ni à la fin ce qui laisse planer le mystère sur les interprètes des musiques écoutées.
*Seules les pièces de Cage et Duchamp ont droit à cet honneur, ainsi que les poires ciccoliniennes de Satie.
Un autre numéro de « La musique et les hommes » écrit par Pierre Lartigue : « Pétrarque et La Fontaine-Vaucluse ou le temps vécu en flammes (19-09-1979) »
production Michel Bernard
avec aussi les voix de Reine Villers et Mariel Moussempes
Pierre Lartigue évoque Pétrarque bien sûr, et, comme dans « Les imaginaires », analyse la sextine, et la canzionere cette fois-ci dans une émission qui s'apparente à l'essai radiophonique.

Curly 

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L'autre scène ou les vivants et les dieux - Aurélia (1980) / Les possédés (1981) - Mar 10 Oct 2023, 18:11

Les Nuits de France Culture sont de plus en plus ailleurs que sur France Culture.
Sur la chaîne YouTube ÉCLAIR BRUT, plusieurs séries complètes des « Chemins de la connaissances », ou de « L’autre scène ou les vivants et les dieux » .
La chaîne par contre passe son tour pour les fictions et autres émissions plus créatives (peu de Nuits magnétiques, un ou deux ACR qui traînent, pas des plus marquants…).

« L'autre scène ou les vivants et les dieux » :
« Aurélia de Gérard de Nerval » (30-06, 14 et 28-07-1980)
Trois émissions d’environ 1h15. Le texte est lu, et analysé par Philippe Némo, qui est aussi le producteur, Yves Gohin et Antonia Fonyi, que l’on retrouve dans plusieurs émissions de la série.
Une émission purement littéraire, c’est-à-dire un genre qui n’existe plus sur France Culture aujourd’hui, comme si l’analyse littéraire n’avait plus sa place sur une radio culturelle, parce que dès que l’on met du contenu, cela devient pour les populistes démagos de France Cu de l'élitisme, pas bon pour le bon peuple, qui ne mérite que le pire de la daube.

Le texte est lu par notamment par François Chaumette et Catherine Sellers (?).
Les passages sont analysés, discutés, parfois relus ensuite. Dans la discussion à trois, aucun bafouillis, rien qu’un discours réfléchi, posé.  (une petite coupure à 1h56mn)
Comparons avec le France Cu d'aujourd'hui : luxe, calme et volupté contre promo, actu et trouillomètre à zéro.

Toujours Nerval, Lecture du soir : Angélique (30-04, 01 et 02-05-1956) avec Roger Blin

À explorer aussi, mais sur une autre chaîne, cette série sur « Les possédés » de Dostoïevski : « Athéisme et nihilisme » (30-11, 07, 14 et 21-12-1981), avec Dominique Arban et Philippe Némo, producteur qui, comme son compère de « L’autre scène » Claude Mettra, est en même temps concepteur de l’émission et participant à part entière.
Les lectures sont signées François Chaumette et Michel Bouquet.

Curly 

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Virgile (Jean Thibaudeau, 1985) - Le roman de Ronsard (Olivier d'Horrer, 1974) - Ven 13 Oct 2023, 16:10

« Virgile », deux émissions de près de 4h40 chacune, diffusées le samedi 31 août et dimanche 1er septembre 1985.
La reprise dans les Nuits en 2010 est disponible sur YouTube.
Disponible aussi, « Le roman de Ronsard »,  « Samedis de France Culture » du 12 octobre 1974. Durée : 2h30.

Les podes & castes nattes & tifs peuvent aller se rhabiller. Les témoignages intimes & donc politiques plus ou moins racoleurs, les fictions sans idées, les énièmes resucées de toujours les mêmes sujets, faudrait quand même signaler que tout cela cherche avant tout à rameuter du peuple en jouant sur le voyeurisme, sur l’absence d’originalité totale, le balisage de chemins déjà balisés mille fois, et resservir encore et toujours les éternels marronniers…
La tribune parue dans Téléramou, dans laquelle les indépendants du pode & caste se plaignent d’absence d’aide à la création de la part du Ministère, est pipée.
Demander que de telles productions aient un statut reconnu « d’œuvre sonore » est gonflé. Soit c’est de l’inconscience, soit du cynisme.
Les podes & castes de France Cu labourent le même terrain.
Comment se fait-il que des émissions, ici de 1974 et de 1985, diffusées évidemment à l'origine en flux, soient plus créatives, plus consistantes, plus audibles que ces bouillies racoleuses et tonitruantes ?

Pourquoi ce sont ces émissions que l’on a envie de conserver pour les réécouter, alors que les téléchargeables nattes & tifs partent directos à la poubelle ?
Le public qui se nourrit aux nattes & tifs est avide de racolage, car le racolage, ça attire toujours. Pour la créativité, faut pas se foutre de nous, il n’y a rien à en tirer.

France Cu, chaque fin de semaine, nous renvoie sur les réseaux sociaux vers les meilleurs plans culture du ouik of ze end (= les machins qui ont fait partout l'actu d'la s'maine dans les pages tutures des mag' d'actu) : prescrire, prescrire, c’est la seule mission de cette radio. Bien sûr, elle ne renvoie jamais à de la radio, elle renvoie à de la chroniquette qui renvoie à de la came tuture à consommer fissa fissa avant celle d’la s’maine prochaine.

Pour remettre les pendules à l’heure :
« Virgile » (1985)
Une émission de Jean Thibaudeau, avec la collaboration de Claude Moatti.
avec la participation de Gabrielle Althen, Jean-Louis Baudry, Marcel Benabou, Jorge-Luis Borges, Jean-Pierre Brisson, Luca Canali, Jean Céard, Michel Chaillou, Richard Connolly, Alain Cuny, Françoise Gaillard, Michel Gautier, Marcello Gigante, Dominique Grandmont, Pierre Grimal, Philippe Heuzé, André Hodeir, Albert Kohn, Jacques Lachaud, Jean-Pierre Lefèvre, Alain Michel, Alberto Moravia, Ettore Paratore, Jacques Perret, Robert Pinget, Francis Ponge, Eduardo Sanguinetti, Raymond Triboulet.
& la voix de T.S. Eliot
interprétation Agnès Delume, Christian Rist et les comédiens du Studio Classique : Pilar Antony, Delphine Boisse, Bruno Chohel, Marie-Catherine Conti, Laurence Combet, Delphine Crubesi, Sabine Haudepin, Isabelle Lusignan, Philippe Lebas, Jacques Mazeran, Noël Rech, Serpentine Tessier, Gisèle Trépanier
et Colette Fellous, Claire Mitsotaki, Kaye Mortley, Michèle Cohen
groupe de réalisation Isabelle Yuel, Bernard Charon, Claude Rossi, Jacques Taroni
Les différentes séquences.
1- 31-08-1985
Une « Idylle » de Théocrite, interprétée par Claire Mitsotakis & sa traduction par Chateaubriand, avec Agnès Delume
« Les bucoliques », présentation de Jacques Perret
« Première bucolique », dans les traductions de Victor Hugo, Clément Marot et Eugène Charrier, avec Christian Rist, Michel Chaillou et Michel Gautier
« Quatrième bucolique », avec Dominique Grandmont, et sa traduction par Victor Hugo, avec Christian Rist
« Causerie de T.S. Elot » (1951, BBC) sur Virgile et le monde chrétien, avec Kaye Mortley
« Les Géorgiques », préface de Jacques Lachaud, traduction de l’abbé Delille & de Victor Hugo
« Orphée et Eurydice » de Gluck
Les différentes traductions françaises de « L’Énéide » depuis le XVIème siècle
« La mort de Didon » tragédie en trois actes d’après Segrais, par le Studio Classique, musique de Purcell
« Les jeux » avec Richard Connolly, « Le Virgile travesti » de Scarron, « Orphée aux Enfers » d’Offenbach
2- 01-09-1985
« Les enfers », avec Eduardo Sanguinetti
« Hommage à Jean Barraqué », avec André Hodeir
« Trois entretiens » : avec Jorge Luis Borges, Alberto Moravia et Francis Ponge
« Les combats », seconde partie de « L’Énéide » avec Ettore Paratore, Alain Michel et Philippe Heuzé
« Un tombeau », avec Jean-Pierre Brisson, Jean Céard, Marcello Gigante, Albert Kohn, Alain Michel, Jacques Perret, Robert Pinget et Eduardo Sanguinetti, musique de Mozart & Charlie Parker

Jean Thibaudeau annonce dans sa présentation une série de cinq « Chemins de la connaissance » sur Virgile, « Vergiliana »,  diffusée plus tard dans le mois, et conçue par la même équipe. Seule la dernière, l’émission du 27 septembre, est disponible.

« Le roman de Ronsard » (12-10-1974)
par Olivier d’Horrer
Une évocation de la vie de Ronsard qui utilise les sources historiques en les romançant quelque peu, d’où le titre.
Récit, lectures de textes, musiques…
avec Jean-Marie Fertey (Ronsard jeune), Pierre Bonzans (le récitant), Françoise Caillaud (la Colombelle), Dominique Mc Avoy (Cassandre), Marie Letourneur (Marie), Monique Thierry (Hélène de Surgères), Philippe Laudenbach (Ronsard en son vieil âge)

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Gens du marais (1989) - Ven 15 Déc 2023, 15:34

Nuits magnétiques - Gens du marais
par Jean-Pierre Milovanoff
réalisation Mehdi El Hadj
Quatrième partie (16-06-1989)
51’42’’ à 72’41’’, avec Élie Richard, 94 ans [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/24591-16.06.1989-ITEMA_23565693-2023C3106E0004-21.mp3 " debut="51:42" fin="72:41"]

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''Anniversaire STENDHAL : Fabrice, un de ces cœurs de fabrique très fine'' (1967) - Mar 06 Fév 2024, 15:50

Une pépite : préface de huit minutes de Thomas Aron, analyse psychologique du personnage de Fabrice dans La Chartreuse de Parme et canevas des lectures à suivre : lectures admirables à différentes voix d'extraits qui font passer l'auditeur de la naissance du personnage à la fin du roman. Tout est remarquable : choix, diction, coordination de l'ensemble, montage.

La destinée de Fabrice Del Dongo, l’anti-héros de "La Chartreuse de Parme" de Stendhal Mardi 6 février 2024 (première diffusion le dimanche 10 juin 2018)
"Semaine Stendhal : Fabrice, un de ces cœurs de fabrique trop fine" : en 1967 cette émission avait convié des comédiens à interpréter des passages de "La Chartreuse de Parme", avec Michel Le Royer, Jacques Toja, Louis Arbessier, Bérengère Dautun et Laurence Mercier (1ère diffusion : 25/05/1967).

« Quel étrange itinéraire, quel itinéraire rétro que celui de Fabrice. Encore adolescent, il a été saisi par le grand vent de l’Histoire, il a couru à Waterloo ; à peine revenu en Italie – il n’a pas encore vingt ans – tout est oublié à jamais. En se projetant en lui, Stendhal en a fait un étrange retraité adolescent de la grandeur ». Dans "En lisant en écrivant", Julien Gracq définissait en ces termes la destinée de Fabrice Del Dongo, l’anti-héros de La Chartreuse de Parme.

En 1967, Roger Pillaudin consacrait au personnage une émission qui, reprenant une phrase du roman, était intitulée "Un de ces cœurs de fabrique trop fine, Fabrice". Naissance du jeune homme,  départ pour Waterloo, dialogues avec la Sanseverina et retrouvailles avec la douce Clélia : on plongeait pour un moment en Stendhalie, dans cette émission réalisée par Jean-Jacques Vierne et diffusée pour la première fois sur France Culture le 25 mai 1967.

Interprétation Michel Le Royer, Jacques Toja, Louis Arbessier, Bérengère Dautun et Laurence Mercier
• Production : Roger Pillaudin - Présentation : Thomas Aron  
• Réalisation : Jean-Jacques Vierne
• Semaine Stendhal : Fabrice, un de ces coeurs de fabrique trop fine - 1ère diffusion : 25/05/1967
• Indexation web : Sandrine England, Documentation Sonore de Radio France
• Archive Ina-Radio France


Inathèque Anniversaire STENDHAL : Fabrice, un de ces cœurs de fabrique très fine.

La pilule du bonheur - Page 7 Scre2182

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''Nicolas Bouvier : à l'écoute de la piste tzigane'' - Sam 27 Avr 2024, 07:56

Nicolas Bouvier : à l'écoute de la piste tzigane L’Expérience le samedi 20 avril 2024.

Peut-on rater un documentaire quand son sujet est "Nicolas Bouvier" ? Ici la réponse est non. Les moyens mis au service de cette heure d'émission sont amples et le soin apporté au montage et à la réalisation est inédit. Ce numéro de l'Expérience, titre ampoulé venu remplacer celui "d'Atelier de Création Radiophonique", montre que les moyens et la passion sont encore là pour produire de la création radiophonique de qualité.
En 1953, l'écrivain-voyageur Nicolas Bouvier a pris la route vers l'Est à la découverte des musiques de traditions populaires. Des Balkans à l'Anatolie, il suit et écoute cette "piste tzigane". Anne Girard Esposito nous mène à la rencontre de cette figure et de ces notes de musique.
Le descriptif nous prévient que le documentaire est "une création sonore avec des fragments en son immersif, à écouter de préférence au casque". Ce conseil est en effet à suivre.
Son immersif : définition Le son immersif – ou audio immersif – se réfère à une technologie sonore qui crée une expérience auditive plus réaliste et tridimensionnelle pour les auditeurs. Elle va au-delà des configurations stéréo ou ambiophoniques traditionnelles en utilisant des techniques avancées de traitement audio et de spatialisation pour donner l’impression que les sons proviennent de directions et de distances spécifiques. Cela crée un sentiment d’immersion, où l’auditeur se sent entouré de sons (...).
On connaît Nicolas Bouvier, écrivain dont le livre "L'usage du monde" est devenu un classique de la littérature de voyage. On connaît moins l'intérêt de l'auteur pour les musiques de traditions populaires, qu'il enregistre et découvre sur le terrain, lancé en voyage sur ce qu'il nommait "la piste tzigane". Ces musiques occupent pourtant des passages entiers de "L'usage du monde" et la thématique foisonne dans les archives de l'auteur, à Genève.
Les entretiens sont bien menés, le choix des intervenants et la sélection de leurs propos est juste. Sensible et sans chichi. Un bémol, la lecture d'extraits : peut mieux faire.
En 1953, Nicolas Bouvier prend la route depuis Genève avec, dans le coffre de sa Fiat Topolino, un prototype de Nagra portatif récemment mis au point par Stefan Kudelski, faisant le projet d'enregistrer des musiques populaires en chemin. En feuilletant les archives qui entourent l'écriture de "L'usage du monde", on sent que cette idée d'enregistrement précède même le projet littéraire. Les bandes du Nagra, longtemps oubliées en bas d'un placard à vêtements dans la demeure suisse de Nicolas Bouvier, n'ont été numérisées et éditées qu'en 1998, à l'initiative de son ami Pierre Starobinski et de son fils Thomas, juste avant sa mort, près de 40 ans après le retour de voyage, et près de 35 ans après la publication de L'usage du monde. (...)
Les illustrations sur la page sont informatives. Pas de selfies narcissiques.

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À découvrir
Le Travail d'Anne Girard Esposito, musicienne et documentariste
La musique Ton Moldan d'Erik Marchand et le Taraf de Caransebes et Marv eo ma mestrez d'Erik Marchand et le Taraf de Caransebes
Bibliographie
• Œuvres complètes de Nicolas Bouvier, éditions Gallimard, Quarto, 2004.
• L'oreille du voyageur, Nicolas Bouvier de Genève à Tokyo sous la direction d'Hervé Guyader, Zoé, 2008.
Disques de musique tzigane, collection personnelle d'Erik Marchand - Thomas Dutter
De 2020, "Toute une vie " Nicolas Bouvier (1929 - 1998). Des routes, des mots et des poussières
Avec :
• Pierre Starobinski, ami de Nicolas Bouvier - dans l'ancien bureau de Nicolas Bouvier à Carouges en Suisse -
• Raphaël Piguet, docteur en littérature à l'université de Princeton - aux archives de la bibliothèque de Genève -
• Franck Vacheron, responsable de l'écomusée du patrimoine industriel à Genève
• Ingrid Thobois, écrivaine - chez elle à Istanbul -
• Erik Marchand, musicien - chez lui à Poullaouen en Bretagne -
Textes de Nicolas Bouvier :
• L'Usage du monde publié aux éditions La Découverte et Zoé
• Poème Cavalier seul tiré de Le dehors et le dedans publié aux éditions Zoé

Lectures :  Marc Lamigeon

Musiques originales : issues des collectages musicaux effectués par Nicolas Bouvier en 1953 (conservation bibliothèque de Genève, archives Bouvier 83)
Musiques additionnelles : issues de Kudsi Erguner, Kayhan Kalhor
et du film Latcho Drom de Tony Gatlif

Archives INA : Pierre Pinaud
Prise de son : Jordan Fuentès
Mixage : Guillaume Ledu
Réalisation : Thomas Dutter

Remerciements
Merci à Thomas Bouvier, Brice Andlauer, Daniel Magetti et Barbara Prout.

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''Duke Ellington de 1959 à 1966'' - Mar 28 Mai 2024, 16:03

Dans les "Nuits de France Culture" du 28 mai 2024 Connaître le jazz - L'oeuvre de Duke Ellington 8/8 : Duke Ellington de 1959 à 1966 (1ère diffusion : 21/09/1966).

Tout est parfait dans cette émission de 1966, le ton, le savoir, la réalisation.

Début du descriptif 2024 (ou 2019 ?) :

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Suite du descriptif de France Culture : "Les thèmes suivants sont présentés et diffusés : Very Blues (1959), Bill Street blues (...)". Le niveau de connaissance en langues et en histoire du jazz de la présentatrice de 2024 qui a fabriqué ce descriptif : affligeant ! Les deux pièces s'intitulent "Weary Blues" et "Beale Street Blues". Weary we are... Et puis nous avons également droit à "Rockin'in rythm" pour "Rockin' in Rhythm" et à un "Africain flowers"...

Weary Blues - Duke Ellington & Johnny Hodges



Beale Street Blues

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