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Le programme de nuit, îlot de culture (II)    Page 24 sur 56

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Philaunet 


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Mrinalini Sarabhai, danseuse de bharata natyam (1918-2016) - Jeu 26 Mar 2020, 22:39

Les styles de la danse indienne (1ère diffusion : 10/10/1959 Chaîne Parisienne) Par Pierre Ichac - Avec Philippe Stern  [Conservateur des arts asiatiques] et Mrinalini Sarabhai.

1959, l'actuelle directrice de la station n'était pas née et "la Chaîne Parisienne" n'était donc pas une radio. France Culture n'était pas davantage une radio, selon elle, avant qu'elle n'en prenne la direction pour en faire une station de commentaires d'actualité  et de promotion d'événements et produits dits culturels.

L'émission diffusée dans les Nuits dure 9 minutes et non les 15 indiquées. Les cinq dernières minutes font entendre on ne sait trop quoi d'une variété française avec quelques sonorités indiennes, le goût, quoi. Quant à l'illustration, une photo de 1909, aucun rapport avec la danse.

Il en coûtait deux clics pour arriver à la photo et à la carrière de Mrinalini Sarabhai, l'invitée de l'Association des Amis de l'Orient au Théâtre des Champs-Élysées et au Musée Guimet en 1959.

Wiki Mrinalini Sarabhai
"Mrinalini Vikram Sarabhai, née le 11 mai 1918, morte le 21 janvier 2016, est une danseuse, une chorégraphe et une pédagogue indienne. Auteure de plusieurs publications, elle a surtout fondé et dirigé une académie des arts de la scène, la Darpana Academy of Performing Arts, formant en danse, théâtre, musique et marionnettes, dans la ville d'Ahmedabad. Elle a reçu de nombreux prix et distinctions pour ses contributions artistiques, et a formé des milliers d’élèves au bharata natyam et au kathakali."

L'émission à Paris et les réponses de Mrinalini Sarabhai en français : [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/13915-21.03.2020-ITEMA_22312712-6.mp3"," debut="00:48" fin="10:08"]

Treize ans plus tard, en 1972, selon la date de la vidéo (elle est née en 1918) :

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Jean Giono - Villiers de L'Isle-Adam - Sam 04 Avr 2020, 14:00

Jean Giono :
Joselet - Conte de la veillée, 26-03-1963
lecture, René Lefèvre
réalisation Albert Riéra
Un portrait ensoleillé. Une lecture réussie, dans l’idéal, c’est une lecture qui se fait oublier, où l’acteur semble inventer le texte au fur et à mesure. C’est le cas ici.

Une autre lecture de haut vol, un récit fantastique, un retour d’entre les morts...
Un conte cruel de Villiers de L'Isle-Adam
Véra - Société des Comédiens Français -18-01-1981
lecture Yves Gasc
réalisation Georges Gravier

Un roi sans divertissement - 08-12-1963
adaptation Alain Allioux
réalisation Claude Mourthé
interprétation Raymond Pellegrin, Pierre Bertin, François Chaumette, Bernard Lajarrige, Marcel André, Alexandre Rignault, Margo Lion, Rosy Varte, Lise Delamare, Albert Médina, Sylvie Favre, Jacques Gripel, Bruno Balp, René Clermont, Jean Clarens, Yves Duchateau, Elsa Manet, Jacqueline Moresco, Philippe Mahrer, Jean Péméja, Yves Peneau, Lily Siou, Yvonne Farvel, Anne Wartel et Geneviève Morel
La toute première dramatique de toute l’histoire de France Culture.
Cette adaptation suit de peu celle pour le cinéma, produite par Giono, et précède de beaucoup le feuilleton en 10 épisodes diffusé du 24-02 au 06-03-2020 (adaptation et réalisation Laure Egoroff)
La comparaison entre les deux versions radiophoniques s’imposait d’elle-même.
Version 2020 : ce n’est pas à proprement parler une adaptation, mais un redécoupage du texte. Donc peu de scènes dialoguées, et l’on retrouve les différents narrateurs qui se succèdent, comme dans le roman.
Tout tend, dans la réalisation et dans l’interprétation, vers le tragique, de manière uniforme, sans grand relief. Le bruit de l’allumette ouvre même le générique : c’est lourd.
Les bruitages, la "création sonore", suivent le mouvement en toute logique : bruit du vent en continu, les abeilles bourdonnent bien dans le micro, les pas sur la neige rentrent bien dans les tympans.
C'est un choix délibéré de remplir la totalité de la bande son de bruitages, mais au bout de quelques épisodes ça pèse.
Version 1963 : c’est bien une adaptation, des choix ont été faits. Les narrateurs ont quasi disparus, il n’en reste que de toutes petites traces. Les scènes dialoguées dominent.
L’accompagnement musical est pris dans le répertoire contemporain (Varèse, Messiaen…) et les bruitages sont réduits au minimum nécessaire.
Afin certainement de ne pas choquer les auditeurs, les détails les plus glauques ont été supprimés. Le terme même de « prostituée » est constamment évité grâce à de peu subtiles périphrases.
L’avantage de la version 1963, c’est l’interprétation, riche, variée, qui alterne différentes tonalités, le drame se combinant avec une certaine jovialité désabusée, celle du procureur (Pierre Bertin). Plus de relief, de richesse dans l’interprétation.
L’histoire de l’allumette et de la dynamite arrive environ 10 mn avant la fin seulement.


Le bout de la route - 16-04-1978, Société des Comédiens Français
réalisation Georges Gravier
interprétation Jacques Destoop, René Arrieu, Claude Giraud, Marcel Tristani, Jean-François Rémi, Annie Ducaux, Catherine Salviat, Catherine Hiegel
et Marcel Azzola (accordéon)
Une pièce de théâtre de Jean Giono. Un homme vient trouver refuge dans un village isolé, suite à une rupture amoureuse.
Les acteurs de la Comédie Française jouent avec l’accent. Ce n’est pas un exercice facile. Ils s’en sortent en évitant de le marquer de manière trop ostentatoire.
Étonnant : la pièce a elle aussi été adaptée au cinéma par l’immense Émile Couzinet.

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Mardis du cinéma - Raymond Queneau - Les inconnus de l'Histoire - Dim 19 Avr 2020, 10:58

Trois Mardis du cinéma
La grande illusion de Jean Renoir (02-07-1985)
par Noël Simsolo
avec Jean Collet et Jean Narboni
réalisation Maurice Audran
Peu d’intervenants dans cette émission, qui retrace l’histoire du film, émaillée de plusieurs archives avec Jean Renoir, notamment une datant de 1936, où le réalisateur lève des fonds pour monter son film au congrès du Partie Communiste.
L’émission semble être enregistrée dans les conditions du direct : pas de coupe, pas de montage, pas de bafouillages.

Fritz Lang : Les Contrebandiers de Moonfleet (23-01-1990)
par Noël Simsolo
Ce film de Fritz Lang fut un symbole de ce que l’on a appelé la « politique des auteurs » défendue par les Cahiers du cinéma dans les années 50.
Film que Lang avait toutes les raisons de détester puisque le montage final lui échappa. La dernière scène fut tournée à contrecœur.
L’émission combine analyse du film et souvenirs d’adolescence des participants. Une part de nostalgie donc, et de références un peu datées (Godard, Jacquot, Téchiné…)
Avec par ordre d’apparition : Alain Corneau, Bernard Eisenchitz qui a depuis écrit un ouvrage sur Fritz Lang (Fritz Lang au travail, 2011) qui détaille toute la genèse de Moonfleet, Serge Daney, qui en fut un ardent défenseur, et qui y mêle quelque peu ses préoccupations personnelles, Jean Douchet, auteur de la critique des Cahiers à la sortie du film, et Michel Cazenave, qui sert dans un premier de temps de faire-valoir à Noël Simsolo.

Les comédies de Hawks (24-12-1985)
par Michel Cazenave - Avec Gilbert Guez  et Noël Simsolo
réalisation Mireille Krauss
Un sujet plus vaste, une introduction générale à l’œuvre de Hawks, la comédie débordant sur les autres genres qu’il a abordés. Les interludes avec lectures de textes (Boby Lapointe) tombent comme un cheveu sur la soupe.
Et les lectures de dialogues de films ne sont pas particulièrement convaincantes, ne traduisant absolument pas le rythme effréné des films de Hawks.

Qui êtes-vous Raymond Queneau ?
par André Gillois (26-11-1949)
Principe de la série : une avalanche de questions s'écroule sur l’invité, puis les interviewers reviennent sur les réponses de l’invité.
Raymond Queneau est dans un premier temps quelque peu surpris, il se retient de renvoyer une autre question (C’est quoi ces questions de…?), puis prend le tout avec désinvolture. Les réponses sont lapidaires.
En 1949, Queneau est en train de préparer « Le dimanche de la vie » (1951), et l’écrivain se fond avec son personnage principal, Valentin Brû, dont l’activité principale consiste à sentir le temps passer, à faire le vide en lui.
A l'insu des différents participants, qui n’ont l’air de connaître de l’auteur que ses récents « Exercices de style », apparaît un Queneau plus intime, et ceci malgré les réponses à l’emporte-pièce.

La matinée des autres - La légende de la mort en pays de Bretagne (28-04-1992)
par Catherine Paoletti
avec Roger Richard, Christian Desbordes, Vefa Guenegan, Paul Le Guen, Goulc'han Kervella, Alain Croix et Naïg Rozmor - réalisation Isabelle Yhuel
Reportage en Bretagne : histoires, chants, bref, transmission orale des mythes bretons.
La veillée [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/13915-13.04.2020-ITEMA_22324217-1.mp3 " debut="68:37" fin="75:30"]


Deux Inconnus de l’Histoire par Jean Montalbetti
Bernard Groethuysen
avec Dominique et Jean-Toussaint Desanti, Yvon Belaval...
réalisation Jean-Claude Loiseau
1- 13-01-1984
2- 20-01
3- 27-01
Un philosophe qui n’a pas beaucoup publié, mais qui a beaucoup parlé. Il a fait traduire et publier chez Gallimard, pour qui il travaillait, des auteurs comme Hölderlin ou Kafka.  
Proche de l’extrême gauche, mais pas autant que sa compagne Alix Guillain, il a été aussi un proche de Malraux et Gide.
L’avantage de cette série est que les témoins ont bien connu celui qu’ils appellent familièrement« Groethe ». L’inconvénient est donc le manque de recul par rapport au personnage. Nous baignons allègrement dans l’hagiographie, dans la légende.
Aucun historien, uniquement des personnes qui l’ont connu. Donc presque rien sur sa jeunesse en Allemagne.
Première partie : portrait de Groethuysen.
Seconde : les années 30/40, et notamment ses relations avec Malraux et Gide.
Troisième : le philosophe, avec ses travaux sur le XVIIIème siècle, siècle qu’il affectionnait tout particulièrement.

Alexandre Privat d'Anglemont
1- 11-11-1983
2- 18-11-1983
réalisation Dominique Costa
La vie de bohème à Paris dans la première moitié du XIXème siècle, en compagnie de Claude Pichois.
La première partie : la vie d’Alexandre Privat d’Anglemont.
La seconde : vagabondage dans Paris. Les écrits de Privat d’Anglemont sont un témoignage de premier plan sur la vie parisienne de cette époque. L’occasion de découvrir certains métiers aujourd’hui disparus, et de se promener dans le Paris de 1983.

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Curly

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La magie en Italie du sud - Les routes de l'au-delà & de la soie - Georges Aperghis - Artaud/Philippe Clévenot - Proust/Micheline Boudet - Le ville au cinéma - Dim 03 Mai 2020, 14:45

La matinée des autres - La terre du remords ou la magie en Italie du Sud (22/11/1977)
par Claude Mettra - avec Elemire Zolla (professeur à l'université de Rome), Gianfranco Mingozzi (cinéaste) et Diego Carpitella (professeur d'ethnomusicologie à l'université de Rome) - réalisation Michel Abgrall
Le titre de l’émission est emprunté à Ernesto de Martino, qui a publié dans les années 60 un ouvrage étudiant les rites liés au tarentulisme. Les tarentules et les serpents sont en Italie de sud des êtres surnaturels. Les cérémonies, danses, chants, sont décrites dans l’émission. Les illustrations sonores censées planter une ambiance étrangement inquiétante n’ont pas toujours bien vieillies...

L’autre scène ou les vivants et les dieux - Les routes de l’au-delà
(10/05/1976)
par Claude Mettra et Philippe Némo - avec Claude Mettra et Claude Gaignebet - lectures Maud Rayer et Jean Bollery - réalisation Georges Godebert
Toujours par Claude Mettra, toujours autour des croyances, mais avec une réalisation plus sobre.
Le principe est simple : une conversation, entre Claude Mettra et Claude Gaignebé, illustrée par des extraits de récits (Bible, Dante…) venant appuyer les explications.

La matinée des autres - Les Routes de la soie , entre Piémont et lac de Côme, ou les Fabriques magnifiques (15/10/1996)
par Pascale Lismonde - lectures Evelyne Guimarra et Enrico Di Giovanni - réalisation Josette Colin
Visite des usines de soie dans l’Italie du nord : les interventions intempestives de la productrice empêchent évidemment les intervenants d’intervenir comme ils le pourraient, ce que nous allons un peu retrouver dans cette autre émission,

Le bon plaisir - Georges Aperghis (09/02/1985)
par Brigitte Delannoy - avec Georges Aperghis, Antoine Vitez, Dominique Degli-Esposti, Georges Franju, Jean-Pierre Drouet, Edith Scob, Michael Lonsdale, Vincent Colin, Maurice Fleuret, Martine Viard et Jean-Michel Larqué - réalisation Pamela Doussaud
Un bon plaisir de 3h30, qui se  suit un peu d’une oreille distraite : reportage au cours d’une répétition d’un spectacle d’Aperghis, interprété par Michael Lonsdale, Edith Scob (la compagne d’Aperghis) et le percussionniste Jean-Pierre Drouet. Les extraits sont durs à écouter : la musique d’Aperghis, comme celle de Maurizio Kagel, étant du théâtre musical, de nombreuses pièces, sans l’image, donnent une vision faussée du spectacle.
Un petit exemple plus récent :


Là aussi, l’entretien dans la dernière heure se caractérise par les questions ultra fermées de la productrice, mais c’est aussi dans cette dernière heure que l’oreille se dresse un peu :
- le parallèle foot/musique en compagnie de Jean-Michel Larqué. La séquence est très courte.
- La chanteuse Martine Viard revient aussi sur la création de la pièce d’Aperghis la plus connue, « Récitations », écrite au départ pour la radio, et qui est devenue progressivement un spectacle théâtral.
- L’arrivée fracassante de Georges Franju qui nous raconte le meilleur film d’épouvante qui ait jamais existé  [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/13915-25.04.2020-ITEMA_22329935-3-1779455909.mp3" debut="190:20" fin="198:15"]
Georges Aperghis a aussi composé pour la radio. On le rencontre souvent aux côtés de José Pivin (cf Le château aux mille couloirs).
Détail amusant, l’opéra « L’écharpe rouge », créé récemment au moment de la diffusion de l’émission, n’a pas eu l’air d’enthousiasmer le chauffeur de taxi interviewé, chauffeur de taxi pourtant politiquement à gauche, et de plus amateur des spectacles d’Aperghis…
Ce que l’on peut comprendre à l’écoute des quelques extraits diffusés.
« L’écharpe rouge » n’est pas une nouvelle enquête de Sherlock Holmes, puisque le livret d’une légèreté aérienne est du fin et léger Alain Badiou.

Conférence au vieux Colombier : Histoire vécue d'Artaud-Momo, d'Antonin Artaud, avec Philippe Clévenot (16/09/2001)
réalisation de Blandine Masson
Les délires d’Artaud sont parfois purement gratuits : oppositions systématiques, scatologie à répétition, dont les effets avec le temps se sont émoussés…
Les meilleurs passages sont les délires autour de son retour au temps du Christ, les agressions au couteau…
La réalisation se contente d’enregistrer, en studio, l’excellente interprétation de Philippe Clévenot, qui reprend les hésitations (plusieurs phrases restent en plan), les emportements, les borborygmes (un tout petit peu à la fin) de l’interprète original, sans qu’il y ait imitation.

Une bonne Bonnes nouvelles, grands comédiens - Micheline Boudet dit un texte de Marcel Proust : Violante ou la mondanité (13/04/1972)
par Patrice Galbeau - réalisation Philippe Guinard
Micheline Boudet lit la nouvelle extraite des « Plaisirs et des jours » depuis sa loge de la Comédie Française.

Mardis du cinéma - La ville au cinéma (12/03/1985)
par Colette Fellous - avec Danièle Dubroux, Pascal Bonitzer , Éric Rohmer et Georges Sebbag - réalisation Claude Giovannetti
Le titre est mensonger : c’est plutôt le ville au cinéma dans quelques films récents, comme « Paris, Texas », de Wenders. « L’aurore » de Murnau » est cité par Rohmer à la va-vite.
Les dix premières minutes sont inquiétantes : propos erratiques de Bonitzer sur Godard, puis on comprend que l’on va avoir surtout la ville dans le cinéma de Rohmer, et dans le dernier film de Danièle Dubroux, ancienne critique des Cahiers du cinéma dont les films sont tombés dans un oubli plus que relatif, et dont, plusieurs décennies après, on se demande ce qu’elle vient faire là si ce n’est la promotion de son film.
Le récit de son tournage à Rome, aux prises avec la « mafia du cinéma », reste le seul fait marquant de ses interventions.
Eric Rohmer revient, avec beaucoup de fausse modestie, sur ses conceptions de l’architecture, et son opposition à Le Corbusier. Il préfère, plutôt que détruire certains quartiers pour en construire de nouveaux, voir les différents styles de constructions s’emboîter les uns dans les autres, se superposer.

Enfin quelques nouvelles diffusions de
Entretiens avec Julien Duvivier, par Charles Ford et René Jeanne
1- Parties 1- Avant le cinéma, comme acteur et régisseur, 2-Débuts dans la mise en scène, 3- Ses collaborateurs, ses voyages, ses déceptions, 4- Du muet au parlant (15, 22, 29/04/1957 et 06/05/1957)
2- Partie 5 : De "Poil de carotte" à "Carnet de bal", 6- Sa collaboration avec de grandes vedettes, 7- La guerre : en France et à Hollywood, 8- Refaire "Poil de carotte" (13, 20, 27/05 et 03/06/1957)

Deux pièces de Georges Feydeau,
Monsieur chasse (09/10/1955 Chaîne Nationale)
avec Renée Saint Cyr, Jacques Morel, Véronique Nestin, Madeleine Lambert, Robert Vattier, Maurice Juniot, Pierre Lafel, Guy Bedos, Marcel Vallée et Jean Lemartrou
Présentation André Ransan
Mise en scène de théâtre Jean Darcante

Le dindon (22/10/1952 Chaîne Nationale)
avec Jean Meyer, Louis Seigner, Jacques Charon, Robert Manuel, Robert Hirsch, Marco Behar, François Vibert, Tony Jacquot, Michel Galabru, Jean-Paul Roussillon, Françoise Engel, Gisèle Casadesus et Denise Noël
Mise en scène de Jean Meyer

Jésus la Caille de Francis Carco
, dont il a été brièvement question précédemment.

Philaunet 

Philaunet
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Alexandre Privat d’Anglemont (1815-1859) - Dim 03 Mai 2020, 20:54

Curly(https://regardfc.1fr1.net/t852p230-le-programme-de-nuit-ilot-de-culture-ii#35349) a écrit: (...) Deux Inconnus de l’Histoire par Jean Montalbetti (...) Alexandre Privat d'Anglemont
1- 11-11-1983
2- 18-11-1983
réalisation Dominique Costa
La vie de bohème à Paris dans la première moitié du XIXème siècle, en compagnie de Claude Pichois.
La première partie : la vie d’Alexandre Privat d’Anglemont.
La seconde : vagabondage dans Paris. Les écrits de Privat d’Anglemont sont un témoignage de premier plan sur la vie parisienne de cette époque. L’occasion de découvrir certains métiers aujourd’hui disparus, et de se promener dans le Paris de 1983.
Merci pour ce signalement. Quel bonheur d'entendre ces belles voix radiophoniques, notamment celle de Claude Pichois qui ressemble à celle de Jean-Louis Barrault. Jean Montalbetti, je ne le connaissais pas sous cet angle, a parfois tendance à marcher sur les plates-bandes des invités, dont l'historien Marc Gaillard.

La première partie concernant l'activité littéraire et les fréquentations de la bohème est vraiment intéressante. Il semblerait selon la lecture du texte d'Arsène Houssaye qu'’Alexandre Privat d’Anglemont ait été le prête-nom de Baudelaire pour les premiers poèmes de ce dernier. Dans le second volet, il se qualifie lui-même de prostitué de la littérature (c'est Montalbetti qui qualifie de nègre  le quarteron d'esclave noir qu'est Privat en coupant  l'invité qui parle du sujet).

La deuxième partie progresse en intérêt après un début que seuls les connaisseurs de Paris peuvent apprécier.  La description de certains métiers vaut le coup d'oreille, idem pour les conditions d''hygiène (choléra, phtisie, syphilis, ah, comme c'était mieux avant !).

La profession de berger en chambre (du 5e étage) : [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/13915-02.04.2020-ITEMA_22319079-5.mp3" debut="15:40" fin="17:16"]

L'élevage d'asticots sur des charognes  : [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/13915-02.04.2020-ITEMA_22319079-5.mp3" debut="24:50" fin="26:48"]

Non au gaspillage alimentaire : [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/13915-02.04.2020-ITEMA_22319079-5.mp3" debut="31:06" fin="33:10"]

Dédié aux employées de FC,  la pompe et les porteurs d'eau ainsi que l'Académie de médecine contre le préfet de Paris sur l'eau de la Seine :  [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/13915-02.04.2020-ITEMA_22319079-5.mp3" debut="34:39" fin="36:21"]

Deux heures de radio intelligente, instructive, qui rappellent le niveau de qualité de l'ancienne station culturelle  (nous étions en 1983). Et maintenant ? De tels documentaires existent encore chez nos voisins étrangers. France dite Culture s'est de son côté transformée en chaîne de commentaires d'actualité et de militantisme prônant chaque jour "l'avènement d'un autre monde", celui de l'homme parfait et du pays de Cocagne (celui "d'après", quoi !). Est-ce le rôle de la radio publique ? N'est-ce pas plutôt celui des "Think Tank" comme Terra Nova ou aoc (on pourrait ajouter l'Ehess, le Cevipof et d'autres) ? Problème : France Culture et Terra Nova, c'est blanc bonnet et inversement...

Philaunet 

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Jacques Catteau le guide littéraire idéal pour ''Fiodor Dostoievski à Pétersbourg'' (1979) - Dim 17 Mai 2020, 17:47

Dans ce post de Curly

Le programme de nuit, îlot de culture (II) - Page 24 Scre1069

Oui, c'est exceptionnel. À nos oreilles d'aujourd'hui, car en 1979 on n'imaginait pas un documentaire autrement (voir la qualité des premières "Nuits magnétiques" sous la direction d'Alain Veinstein).

Une visite littéraire de 3h avec le slaviste Jacques Catteau (déjà loué ici) et Jean Montalbetti, le représentant de l'auditeur sur place. S'écoute presque religieusement, comme un espèce intellectuelle éteinte.

Dans le 3e volet Un homme, une ville - Fiodor Dostoievski à Pétersbourg 3/3 : La condition d’une création, ou le prix du génie (1ère diffusion : 19/10/1979) , un passage touchant sur un livre donné par Dostoïevski à sa fille pour qu'elle apprenne le français. Et aussi, les voyages, la peinture : [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/13915-06.02.2020-ITEMA_22275243-1.mp3" debut="24:27" fin="30:15"]

Enchaînée avec la description du Christ de Holbein, la lecture d'un extrait des "Frères Karamazov" par Pierre Santini, le "Grand inquisiteur" : [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/13915-06.02.2020-ITEMA_22275243-1.mp3" debut="30:15" fin="35:27"]

Le programme de nuit, îlot de culture (II) - Page 24 Scre1070

[Holbein's dead Christ delivers a shock "The Guardian" Jonathan Jones, Thu 18 Jun 2009]

Philaunet 

Philaunet
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237
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Micheline Boudet (née en 1926) lisait Marcel Proust en 1972 - Jeu 21 Mai 2020, 14:14

Curly(https://regardfc.1fr1.net/t852p230-le-programme-de-nuit-ilot-de-culture-ii#35429) a écrit: (...) Une bonne Bonnes nouvelles, grands comédiens - Micheline Boudet dit un texte de Marcel Proust : Violante ou la mondanité (13/04/1972)
par Patrice Galbeau - réalisation Philippe Guinard
Micheline Boudet lit la nouvelle extraite des « Plaisirs et des jours » depuis sa loge de la Comédie Française. (...)
Pourquoi diable cette lecture de haut vol est-elle indiquée sur le site
Le programme de nuit, îlot de culture (II) - Page 24 Scre1094
alors qu'elle a été rediffusée le 21 avril dernier ?

Moins de vingt minutes d'une nouvelle riche en thèmes abondamment développés plus tard dans La Recherche. Lecture délectable de Micheline Boudet.

Philaunet 

Philaunet
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238
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''Mikhaïl Boulgakov'' (de 1973) - Mar 26 Mai 2020, 09:45

Exceptionnelle lecture de "Cœur de chien" de Boulgakov dans l'émission recommandée :

Le programme de nuit, îlot de culture (II) - Page 24 Scre1122

Mikhaïl Boulgakov 1/2 Par François Ruggieri.

Les lectures, notamment celle de la lettre à Staline en fin d'émission, sont des morceaux d'anthologie.

L'ensemble constitue, au meilleur niveau, ce qui deviendra plus tard le format d'une heure trente "Une vie, une œuvre" avant que cette émission ne sombre corps et âme sous d'autres noms dans les années 2010-2020.

Les noms des intervenants et des artisans de cette émission sont indiqués dans le second volet Mikhaïl Boulgakov 2/2  :  "Avec Jorge Lavelli, Alexandre Petrovic, Jean Freustie, Jean Rochefort, Julien Guiomar, Maïa Simon et Matthieu Galey - Réalisation Alain Barroux"

*******************

Récapitulatif hebdomadaire : 38 contributions du lundi 18 au dimanche 25 mai 2020 (semaine 21)

Philaunet 

Philaunet
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239
Répondre en citant  
Joë Bousquet (1897-1950) - Jeu 28 Mai 2020, 22:24

Actuellement sur la page du forum :
Le programme de nuit, îlot de culture (II) - Page 24 Scre1134

Et le 24 octobre 2019 :
Curly(https://regardfc.1fr1.net/t852p190-le-programme-de-nuit-ilot-de-culture-ii#34054) a écrit: (...) Deux émissions de Françoise Estèbe et Jean Couturier :
Joë Bousquet, l'inconnaissant
22 & 29/10/1975
avec Alfred Ponsinet, Henriette Bousquet, René Nelli, Ginette Augier, Henriette Patau, Jean Cassou, Elsie et Poisson d'or  - Extraits de textes de Joë Bousquet, lus par Michael Lonsdale
Une fresque de trois heures : en 1975, les participants ont tous bien connu le poète, décédé en 1950. Les voix de sa sœur, ou de ses amours, se mélangent avec celle de René Nelli, qui aborde aussi l’aspect plus littéraire. La diversité des voix entendues, de celle, riche d’un magnifique accent du sud-ouest, de Nelli, ou celle plus désespérée de « Poisson d’or » qui conclut la seconde émission, sans oublier Michael Lonsdale, lecteur de poèmes ou lettres de Bousquet, et le rythme, lent et envoûtant, sans compter la réalisation de Jean Couturier et son usage de musiques synthétiques planantes, font tout le prix de ces deux émissions.
La vie de l’auteur est particulièrement romanesque : casse-cou et grand séducteur, il fut grièvement blessé durant la Première Guerre Mondiale et paralysé jusqu’à sa mort en 1950. Le personnage n’apparaît pas toujours séduisant ou attachant, mais il a manifestement exercé une fascination sur ceux qui l’ont connu : romantisme ténébreux, mysticisme… La vie et la mort pour lui ne font qu’un, et son éloge de l’ignorance donne son titre, un peu précieux, à l’émission. (...)
Un essai radiophonique très 1975 par son rythme et par le nappage de musique au synthétiseur (emploi parfois excessif aux oreilles d'aujourd'hui, Les Nuits magnétiques en useront et abuseront aussi à leur création en 1977). La voix de Michael Lonsdale est un contrepoint essentiel aux paroles des témoins qui égrènent les gestes et les pensées de l'écrivain. On reconnaît dans cet essai la pâte dense d'un France Culture qui cultivait alors la profondeur et le ton nocturne. Françoise Estèbe susurre. Un type de présence respectueuse et discrète qui a disparu des ondes.

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L'Occitanie - L'Arménie - Les Celtes - Les loups - Mowgli - Carnaval - Les clowns - Les bars d'hôtel - La paix du ménage - Le Pôle Nord - Arvo Pärt - Dim 14 Juin 2020, 14:01

Les samedis de France Culture
- L'Occitanie (01/12/1973)
par Henri Bonnier - Avec Michel Roquebert, Robert Lafont et René Nelli - réalisation Georges Gravier
Après une demi heure de rappel historique, c’est une longue discussion de salon où chacun se congratule. Les intervenants ne sont pourtant pas n’importe qui, mais ils sont en roue libre.

- La légende arménienne (09/01/1971) par Eve Griliquez, Ruben Melik et Michel-Rostislav Hofmann
Déroulé de l'émission plus détaillé sur le site de l'INA
Le programme de nuit, îlot de culture (II) - Page 24 Opera625
Et présentation
« Ruben MELIK et Eve GRILIQUEZ présentent un choix de poésies et de chansons arméniennes, ainsi qu'une dramatique intitulée "L'enfant du Mal ou la Possédée". Une partie des chants sont issus des archives personnelles de Michel HOFFMANN. En fil conducteur de l'émission, Eve GRILIQUEZ raconte l'histoire de l'Arménie de l'Antiquité à nos jours. Ruben MELIK et Michel HOFFMANN font régulièrement des commentaires sur la culture et l'art arménien ainsi que sur les évènements politiques qui ont secoué ce peuple. »

Il faut remonter à l’INA, car ce n’est pas en écoutant l’émission que l’on est plus renseigné.
On ne sait pas toujours précisément la musique que l’on écoute, les textes que l’on entend, et l’identité des intervenants.
Le début, poésie et musique, laisse place à des séquences sur l’actualité culturelle, notamment les représentations de l’opéra Anouche d’Armen Tigranian à l’Opéra de Marseille.
On entend dans la dernière demi heure un acte d’une pièce, L’esprit du mal ou la possédée, pas particulièrement marquante, et dont on retient surtout les clichés les plus éculés : le mari ivrogne, la fille à marier…

- Itinéraire celtique (06/11/1976) par Philippe Arrii-Blachette - Avec Jean Markale et Charles Ravier
La musique de Charles Ravier accompagne les propos, essentiellement ceux de Jean Markale (dont les ouvrages sur les celtes ont été très controversés), qui raconte les mœurs des gaulois.
La réalisation (de qui ?) ne manque pas d’inventivité parfois.
Les lectures sont de Marcel Tassinot, Evelyne Istria, Jean Leuvrais, Denis Manuel, et Alain Cuny.


Mes amis les loups

par Nicolas Skrotzky - textes de Farley Mowat - lecture Michel Galabru
avec Rémy Chauvin
1- La notion de territoire (03/06/1975)
2- La famille chez les animaux (10/06)
3- L'alimentation chez les animaux (17/06)
4- Le rôle sanitaire des prédateurs (24/06)
5- Le langage des loups (01/07)
6- L'apprentissage de la chasse chez les animaux (08/07)

Chaque émission est coupée en deux parties : la lecture par Michel Galabru d’extraits de l’ouvrage de Farley Mowat.
Le gouvernement canadien, ayant envisagé d'exterminer les loups, a envoyé en mission d’observation Farley Mowat dans le grand nord canadien.
Les observations ne sont pas dénuées d’un fort anthropocentrisme.
Viennent ensuite les commentaires du biologiste Rémy Chauvin, qui parle des comportements d’autres animaux.

Le livre de la jungle
- Mowgli parmi les loups (25/01/1960) d'après Rudyard Kipling - adaptation Muse Dalbray - réalisation Henri Soubeyran
C’est le premier épisode d’une série de huit, les Nuits ne diffusant à chaque fois que le premier.
Muse Dalbray a adapté énormément de contes, soit pour la radio, soit pour le disque, en compagnie de son mari Tristan Sévère.
L’interprétation est assurée, et bien assurée, par des acteurs que l’on entend souvent dans les dramatiques des années 50/60.
Les cris de Mowgli bébé sont de Linette Lemercier.
Le reste de la distribution : Robert Maufras, Harry Krimer, Jeanne Dorival, Habib Benglia, Henri Nassiet, Tristan Sévère, Marcel Lestang, Yves Peneau, Maurice Nasil, et Muse Dalbray.


Carnaval (11/03/1972) par Claude Mettra
avec Claude Gaignebet, Martine Grimbert, Jean-Dominique Lajoux, Roger Bastide, et Jean Markale
réalisation Évelyne Frémy
Quatre heures interminables sur le Carnaval : l'émission est peu inventive. Claude Gaignebet est quasiment le seul intervenant. Sa diction lente - il fait une pause à chaque mot ou presque - rend l'écoute éprouvante. Et pourtant quel dommage, car ce qu'il raconte est loin d'être dénué d'intérêt.

Les derniers jours heureux – C’est l’ancêtre des Nuits magnétiques.
- Le cirque : les clowns (25-12-1977) par François Coupry
Les clowns expliquent comment ils montent leur numéro, et reviennent aussi sur leur histoire.
En fin d’émission, Annie Fratellini explique à son tour le fonctionnement de l’École Nationale du Cirque, qui venait d’être créée (en 1974).
On peut entendre aussi des enregistrements de numéros, avec des réactions du public parfois clairsemées, ainsi qu'une archive de Grock.

- Les bars d'hôtel (30/01/1978) par Franck Venaille - Avec Olivier Kaepplin, Guy Teisseire, Bernard Delvaille - réalisation Marie-France Nussbaum
Là aussi, nous sommes très proche des Nuits magnétiques.
Franck Venaille se rend dans trois bars d’hôtel. Les trois piliers de bar donnent leurs impressions, en essayant du mieux qu’ils peuvent de sortir des clichés associés à ce lieu. On n’en sort pas vraiment.
Les trois piliers ne sont pas pris au hasard : Olivier Kaepplin est critique d’art, Guy Teisseire critique de cinéma, et Bernard Delvaille poète.

Deux perles :
La paix du ménage (27/04/1968) de Guy de Maupassant - interprétation Claudine Coster (madame de Sallus), Jean-Pierre Cassel, et Jacques Dacqmine - présentation, Henry de Montherlant - Réalisation Jean-Jacques Vierne
Dans cette pièce en deux actes on retrouve le classique trio mari/femme/amant.
Le titre indique bien que le couple marié est en guerre ouverte.

Autant l’interprétation n’a pas vieilli du tout, ce qui n’est pas évident avec une telle pièce, autant la présentation de Montherlant, qui essaie difficilement de défendre la pièce à grands renforts de comparaisons (Marivaux ?), sent la naphtaline. Les trois acteurs défendent bien mieux la pièce que lui.

La matinée des autres - Le mythe du Pôle Nord (27/04/1982)  par Michel Cazenave et Jean Malaurie - réalisation Christiane Mallarmé
Discussion, et surtout récits de Jean Malaurie où il est question du Pôle Nord vu par les différentes civilisations, et les mythes qui lui sont associés, et ensuite du Pôle Nord vu par les peuples qui y habitent.
Pas un gramme de graisse dans cette Matinée des autres : l’émission est bien construite, et Jean Malaurie un conteur hors pair.

Un peu de musique pour finir
avec la nouvelle diffusion de Tabula Rasa d'Arvo Pärt enregistré le 17 novembre 1986 au Théâtre de la Ville.
« par les vingt-huit solistes du Music Projects London, direction Richard Bernas. Piano préparé Gavin Bryars, violons solistes Alexander Balanescu et Elisabeth Perry. »

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Papiers d'Arménie - Lun 15 Juin 2020, 08:12

Curly(https://regardfc.1fr1.net/t852p230-le-programme-de-nuit-ilot-de-culture-ii#35691) a écrit:Les samedis de France Culture
"Les samedis de France Culture", c'était une émission de trois heures. Une telle durée est-elle possible aujourd'hui ? Bien sûr que... non ? Oui ? Non à France Culture qui ne connaît que les formats de 50 minutes à une heure (émiettés la plupart du temps) pour des émissions dites culturelles (adjectif  mal employé) ou de 45 minutes pour des tables rondes sur le commentaire de commentaires de l'actualité sociopolitique.

Alors non ? Pas possible ? Si ! Mais pas à la radio française, évidemment. Trois heures de suite est en effet imaginable à la BBC et même réalisable. Quand ? Oh, il y a fort longtemps : le 13 juin 2020, il y a deux jours : ‘Down By The River’ *.
- La légende arménienne (09/01/1971) par Eve Griliquez, Ruben Melik et Michel-Rostislav Hofmann
Entre la diffusion et aujourd'hui, le descriptif a changé : ce qui était "La légende arménienne" a été rebaptisé "Arménie : éruption d'un peuple", un titre qui a dû faire plaisir à celle qui l'a imaginé et qui lit une introduction des plus irritantes (forcément) : "Que savons-nous de l’Arménie et des Arméniens ?". Rien, évidemment... Ce "nous" personnel est typique de ces néo-présentatrices qui élargissent leur ignorance au public auquel elles s'adressent. "que savons-nous de son histoire, de sa géographie, de sa géologie" Mais rien, on vous dit, rien du tout ! Les Nuits de France Culture  vont nous tirer de notre profonde ignorance. "de sa langue et de sa culture ?" Rien, toujours rien. L'auditeur qui va se mettre à l'écoute de 3h20 sur l'Arménie n'est pas venu pour en savoir plus, mais parce qu'il ne sait même pas que l'Arménie est un pays, sa seule notion est le papier d'Arménie.
Déroulé de l'émission plus détaillé sur le site de l'INA (...) Et présentation
« Ruben MELIK et Eve GRILIQUEZ présentent un choix de poésies et de chansons arméniennes, ainsi qu'une dramatique intitulée "L'enfant du Mal ou la Possédée". Une partie des chants sont issus des archives personnelles de Michel HOFFMANN. En fil conducteur de l'émission, Eve GRILIQUEZ raconte l'histoire de l'Arménie de l'Antiquité à nos jours. Ruben MELIK et Michel HOFFMANN font régulièrement des commentaires sur la culture et l'art arménien ainsi que sur les évènements politiques qui ont secoué ce peuple. »

Il faut remonter à l’INA, car ce n’est pas en écoutant l’émission que l’on est plus renseigné.
On ne sait pas toujours précisément la musique que l’on écoute, les textes que l’on entend, et l’identité des intervenants.
Le début, poésie et musique, laisse place à des séquences sur l’actualité culturelle, notamment les représentations de l’opéra Anouche d’Armen Tigranian à l’Opéra de Marseille.
On entend dans la dernière demi heure un acte d’une pièce, L’esprit du mal ou la possédée, pas particulièrement marquante, et dont on retient surtout les clichés les plus éculés : le mari ivrogne, la fille à marier…(...)
À propos de culture et d'histoire arménienne, on pourra aussi écouter une séquence intégrée à Music Planet du 06 juin 2020 A Road Trip to Armenia [14 min] réalisée par un présentateur de la radio arménienne, Armen Manukyan, depuis Erevan.

*From the squelchy trickle at the source of the Tyne, to the vast expanse of the Severn estuary, follow the writer Laura Barton as she explores the rivers of Britain to discover how they've shaped our stories and lives.
Through the BBC Radio archives, and brand new interviews, she will follow these rivers closely to hear the tales they share.
"

*******************

Récapitulatif hebdomadaire : 41 contributions du lundi 8 au dimanche 14 juin 2020 (semaine 24)

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