La matinée des autres - Les peuples sibériens (13-12-1983)
par Marie-Hélène Fraissé
avec Anne-Victoire Charrin (assistant à l'INALCO), Roberte Hamayon (directeur d'études à l'Ecole pratique des Hautes Etudes ), Laurence Delaby (ingénieur au CNRS), Boris Chichlo (chargé de cours à l'INALCO) et Marie-Lise Befa (linguiste)
lectures Frédérique Cantrel, Jacques Frantz, Jacqueline Taous et Maurice Travail
réalisation Christine Berlamont
Une Matinée dans la lignée de celles de la fin des années 70/début années 80. Un panorama des différents peuples, leur mode de vie, précédé d’un point de géographie. En ouverture, brève évocation du bagne.
L’émission a vieilli dans l’utilisation de musiques synthétiques typiques de ces années, ce qui finalement est peu de chose quand on sait le désintérêt des programmes de jour actuels pour ce qui n’est pas franco-français, sauf lorsque l’actu la plus brûlante le justifie. Et une fois de plus, il convient de rappeler, que comme l’émission est soigneusement montée, elle permet un confort d’écoute non négligeable. Les propos entrent immédiatement dans le vif du sujet. Adieux bavardages creux, bégaiements, cirages de pompes, rappel du CV des intervenants pendant 5mn, avec le passage obligé sur la bibliographie détaillée qui sonne comme une page de pub.
Nuits magnétiques - Michel Serrault, un oiseau sombre et bariolé (20-12-1985)
par Olivier Kaeppelin
réalisation Marie-France Thivot
L’émission ne dure qu’une heure. Les premières vingt minutes de cette nuit magnétique étaient consacrées à un autre sujet, inconnu à ce jour. Elles sont déclarées manquantes à l’INA.
Olivier Kaepplin est avec le peintre Jean-Claude Latil, grand amateur de l’acteur, dans une salle de cinéma. Ils commentent en temps réel la prestation de Michel Serrault dans un film qui n’est pas nommé. Ils attendent le moment où l’acteur va faire dérailler le film, lui faire prendre une dimension inattendue. Ils guettent ce moment, qui sera ici furtif. Plus tard, O. Kaepplin passera un coup de fil à un autre ami, le peintre Georges Touzenis, après la diffusion tévé d’un film avec M. Serrault pour faire quelques commentaires sur son jeu.
Pendant l’entretien avec l'acteur aussi, l’auditeur guette ces moments où la discussion va balayer les conventions, les banalités. Il y en a quelques-uns, mais peu. Par exemple lorsqu’il explique comment il choisit un film dans lequel il va jouer, ou alors le très bref moment où il perd le fil de son propos. Peut-être fait-il exprès parce qu’il sent qu’il s’enferre dans quelques platitudes…
Concernant sa notion d’interprétation, rien de neuf ici. Sa préoccupation majeure au moment de l'entretien est sa future interprétation du personnage d'Harpagon.
Une particularité de l’émission : aucun film n’est nommé, ni réalisateur. M. Serrault mentionne brièvement Christian de Chalonge, et un ami de O. Kaepplin « Les fantômes du chapelier », c’est tout.
Pour information, le film que vont voir en salle O. Kaepplin et J-C Latil est « On ne meurt que deux fois » de Jacques Deray.
Nouvelles des États-Unis - Les larmes de Ah Kim de Jack London (29-05-1986) Dernière diffusion : 27-02-2017, pas de lien, pas de page, mais disponible à l’écoute, ce qui rend la recherche difficile... A retrouver au choix dans l’aspirateur du Forum ou sur YouTube.
traduction de Louis & François Postif
présentation Marie-Claire Pasquier
lecture Cécile Hamsy, Claude Dereppe et Jean-Bernard Guillard
réalisation Jacques Taroni
Belle mise en onde de cette lecture. De grandes plages de musiques et de sons d’ambiance viennent aérer la lecture à trois voix, un peu comme lorsque Stéphane Pizella dans ses « Nuits du bout du monde » laisse l’auditeur s’imprégner de l’ambiance de son récit en laissant une musique évocatrice prendre le relais pendant quelques minutes.
L’histoire se passe à Hawaï et parle de relations entre une mère possessive et violente, et son fils, un riche commerçant.
par Marie-Hélène Fraissé
avec Anne-Victoire Charrin (assistant à l'INALCO), Roberte Hamayon (directeur d'études à l'Ecole pratique des Hautes Etudes ), Laurence Delaby (ingénieur au CNRS), Boris Chichlo (chargé de cours à l'INALCO) et Marie-Lise Befa (linguiste)
lectures Frédérique Cantrel, Jacques Frantz, Jacqueline Taous et Maurice Travail
réalisation Christine Berlamont
Une Matinée dans la lignée de celles de la fin des années 70/début années 80. Un panorama des différents peuples, leur mode de vie, précédé d’un point de géographie. En ouverture, brève évocation du bagne.
L’émission a vieilli dans l’utilisation de musiques synthétiques typiques de ces années, ce qui finalement est peu de chose quand on sait le désintérêt des programmes de jour actuels pour ce qui n’est pas franco-français, sauf lorsque l’actu la plus brûlante le justifie. Et une fois de plus, il convient de rappeler, que comme l’émission est soigneusement montée, elle permet un confort d’écoute non négligeable. Les propos entrent immédiatement dans le vif du sujet. Adieux bavardages creux, bégaiements, cirages de pompes, rappel du CV des intervenants pendant 5mn, avec le passage obligé sur la bibliographie détaillée qui sonne comme une page de pub.
Nuits magnétiques - Michel Serrault, un oiseau sombre et bariolé (20-12-1985)
par Olivier Kaeppelin
réalisation Marie-France Thivot
L’émission ne dure qu’une heure. Les premières vingt minutes de cette nuit magnétique étaient consacrées à un autre sujet, inconnu à ce jour. Elles sont déclarées manquantes à l’INA.
Olivier Kaepplin est avec le peintre Jean-Claude Latil, grand amateur de l’acteur, dans une salle de cinéma. Ils commentent en temps réel la prestation de Michel Serrault dans un film qui n’est pas nommé. Ils attendent le moment où l’acteur va faire dérailler le film, lui faire prendre une dimension inattendue. Ils guettent ce moment, qui sera ici furtif. Plus tard, O. Kaepplin passera un coup de fil à un autre ami, le peintre Georges Touzenis, après la diffusion tévé d’un film avec M. Serrault pour faire quelques commentaires sur son jeu.
Pendant l’entretien avec l'acteur aussi, l’auditeur guette ces moments où la discussion va balayer les conventions, les banalités. Il y en a quelques-uns, mais peu. Par exemple lorsqu’il explique comment il choisit un film dans lequel il va jouer, ou alors le très bref moment où il perd le fil de son propos. Peut-être fait-il exprès parce qu’il sent qu’il s’enferre dans quelques platitudes…
Concernant sa notion d’interprétation, rien de neuf ici. Sa préoccupation majeure au moment de l'entretien est sa future interprétation du personnage d'Harpagon.
Une particularité de l’émission : aucun film n’est nommé, ni réalisateur. M. Serrault mentionne brièvement Christian de Chalonge, et un ami de O. Kaepplin « Les fantômes du chapelier », c’est tout.
Pour information, le film que vont voir en salle O. Kaepplin et J-C Latil est « On ne meurt que deux fois » de Jacques Deray.
Nouvelles des États-Unis - Les larmes de Ah Kim de Jack London (29-05-1986) Dernière diffusion : 27-02-2017, pas de lien, pas de page, mais disponible à l’écoute, ce qui rend la recherche difficile... A retrouver au choix dans l’aspirateur du Forum ou sur YouTube.
traduction de Louis & François Postif
présentation Marie-Claire Pasquier
lecture Cécile Hamsy, Claude Dereppe et Jean-Bernard Guillard
réalisation Jacques Taroni
Belle mise en onde de cette lecture. De grandes plages de musiques et de sons d’ambiance viennent aérer la lecture à trois voix, un peu comme lorsque Stéphane Pizella dans ses « Nuits du bout du monde » laisse l’auditeur s’imprégner de l’ambiance de son récit en laissant une musique évocatrice prendre le relais pendant quelques minutes.
L’histoire se passe à Hawaï et parle de relations entre une mère possessive et violente, et son fils, un riche commerçant.