Atelier de Création Radiophonique - Fragments Roger Blin Par René Farabet et Ida Guilbo - Réalisation Marie-Ange Garrandeau
1 - 27/01/1985Extraits d’entretiens avec Roger Blin par Jean Amrouche, Jean Paget, Harold Portnoy, Marguerite Taos-Amrouche, Roger Vrigny, Philippe Esnault et Leif Olsson - Extraits d'œuvres théâtrales, de films et de musiques - Lectures de "Roger Blin / souvenirs et propos recueillis" de Lynda Bellity Peskine par Hermine Karagheuz
2 – 03/02/1985 - Blin - Beckett
Extraits d’entretiens avec Roger Blin par Jean Paget, Harold Portnoy et Leif Olsson -Extraits des pièces de Samuel Beckett : "En attendant Godot", "Fin de partie" "Tous ceux qui tombent", "Acte sans paroles", "La dernière bande", "Esquisse radiophonique", "Oh ! les beaux jours", "Bing", "Cendres" et "Compagnie" - Avec les voix de Madeleine Renaud et Delphine Seyrig - Lectures de "Roger Blin / souvenirs et propos recueillis" de Lynda Bellity Peskine par Hermine Karagheuz
L'ACR rend un hommage copieux, un an après sa disparition, à Roger Blin, acteur, metteur en scène et homme de radio.
Montage d'extraits d'émissions de radio, pièces de théâtre, entretiens, et lectures de lettres ou de textes autobiographiques.
La première partie balaie toute la vie de Roger Blin, la seconde est un montage d'extraits de pièces de Beckett, de la création de Godot aux ACR de la fin des années 70/début 80 (Bing, Compagnie)
Devenu acteur pour surmonter une difficulté d'élocution, il collabore en tant qu'assistant avec Artaud, mais aussi avec le réalisateur Pierre Chenal. Il rejoindra aussi le Groupe Octobre des frères Prévert.
Il débute dans la mise en scène avec une pièce de Strindberg. Un échec public qui va néanmoins attirer dans la salle Samuel Beckett. Le premier ACR est ensuite consacré à Beckett, mais aussi à Arthur Adamov et Jean Genet.
Ça qui est merveilleux, c'est d'entendre un metteur en scène expliquer que son ambition est de servir au mieux le texte de l'auteur...
On peut encore entendre ailleurs en intégralité les pièces maîtresses suivantes, en attendant une nouvelle diffusion des autres.
Métro fantôme de Jacques Prévert (05-11-1951)
et
Oh les beaux jours de Beckett (16-02-1964)
Une série sur l'histoire de la psychanalyse :
"
La révolution psychanalytique" par Marthe Robert en 28 parties d'environ 1/2 heure chacune, réalisée par Raoul Auclair (un épisode par José Pivin)
Toute la série est écrite, et sacrément bien écrite. Marthe Robert a envisagé, elle l'explique elle-même dans l'introduction, l’œuvre de Freud comme une œuvre littéraire, et cela se sent. Synthèse, qui évite certains détails un peu crus (nous sommes à la radio nationale en 1963..., cf épisode "Deux textes de 1905"), mais synthèse magnifiquement écrite et construite, qui met bout à bout des extraits de la correspondance de Freud et de ses proches, et des extraits de textes de Freud. Le texte de Marthe Robert sert de lien, résumant certains textes.
Différents lecteurs, et quels lecteurs, alternent, la constante étant Michel Bouquet dans le rôle de Freud.
Cela se suit comme un grand feuilleton historique. Marthe Robert répond dans la première partie aux objections d'un auditeur, joué par Jean-Pierre Lituac.
Pas de commentaires psychanalisants, Marthe Robert s'en tient à l'histoire, effectuant un montage minutieux de textes et lettres des protagonistes, présentant Freud, sa famille et ses disciples presque comme des personnages de romans. Le fait que les seuls intervenants soient des acteurs n'y est pas pour rien. Les découvertes, les théories, mais aussi la vie sentimentale, les amitiés, les conflits : il y a effectivement matière.
01 et 08/12/1962 : 1 -Introduction, et 2 - Origine et enfance de Freud
15 et 22/12 : 3 - Études et vocation de Sigmund Freud, et 4 - Les débuts de la carrière médicale de Sigmund Freud
12 et 19/01/1963 : 5 -Freud et Charcot, et 6 - Fiançailles et mariage de Sigmund Freud
26/01 et le 02/02 : 7 - L’hystérie, et 8 - La naissance de la psychanalyse
01 et 08/12 : 9 - La science des rêves, et 10 - Deux rêves de Freud
02 et 09/03 : 11 - Le rêve et la réalité, et 12 - Freud et la science
16 et 23/03 : 13 - Naissance du mouvement, et 14 - Psychopathologie de la vie quotidienne
30/03 et 06/04 : 15 - La théorie de la sexualité, et 16 - Deux œuvres de 1905
20 et 27/04 : 17 - La fin de l’isolement, et 18 - Le voyage en Amérique
02 et 11/05 : 19 - Les dissensions, et 20 - Les exposés cliniques
18 et 25/03 : 21 - Freud et la littérature, et 22 - Freud et l’art
08 et 15/06 : 23 - Totem et tabou, et 24 - Les années de guerre
22/06 et 06/07 : 25 - Eros et la mort, et 26 - Nouvelles crises
13 et 20/07 : 27 - La gloire, et 28 - Moïse et l'exil
Avec Michel Bouquet (Freud), Pierre Leproux, Jean-Pierre Lituac, Maurice Nasil, Jean Topart, Roland Ménard, Jean Muselli, René Farabet, Jacques Degor, Renée Garcia, Jean Négroni, Pierre Olivier, Alain Mottet, Roger Bret, Jacques Bretonnière, Armel Issartel, Robert Favart et Jean Françaix, Philippe Drancy, André Saint-Marc, Robert Marcy, Roger Favart, Jean-Louis-Calvet, Claude Martin et Pascal Mazzotti
Le texte de l'émission a ensuite été publié.
Ne manquons pas de signaler une nouvelle diffusion de :
Les Bas-fonds de Paris (1981) d'Aristide Bruant - Adaptation Jean-Jacques Steen - Réalisation Claude-Roland Manuel,
déjà évoqué
ici ou
là à l'occasion de la précédente diffusion fin 2018.
Entretiens avec Paul Léautaud (1950/1951) avec Robert Mallet - Réalisation Georges Godebert
Repris régulièrement dans les nuits, ces entretiens sont un duo/duel entre Robert Mallet et Paul Léautaud, qui se prennent au jeu du chat et de la souris, le chat n'étant pas toujours celui que l'on pense.
Nuits magnétiques -
Jack London dans la ruée vers l'or (22/02/1985) par Jean-Pierre Milovanoff et Mehdi El Hadj - Réalisation : Marie-Dominique Bougaud
Francis Lacassin raconte la vie de Jack London dans le Klondike avec les chercheurs d'or, d'où il a ramené, à défaut d'or, de quoi écrire de nombreuses nouvelles et quelques romans.
Geneviève Huttin, suite à
un précedent message :
Cavalier qui penche, écrit et lu par l'auteur (23/07/2011) - Réalisation de Jacques Taroni
Dans la même veine que "19 rue des Basses-Varennes" et "Née en 51", le texte est cette fois-ci lu par l'auteur seul, et en extérieur semble-t-il puisqu'on entend des pépiements d'oiseaux en fond sonore.
Fernand Deligny par Françoise Estèbe et Jean Couturier, voir
plus haut.