Mardis du Cinéma - Orson Welles et Shakespeare (03/11/1992)
par Pascale Lismonde
avec François Thomas, Jean-Pierre Berthomé, et Richard Marienstras
réalisation Claude Giovannetti
Passage en revue de manière chronologique des différentes œuvres de Welles d’après Shakespeare, qu’elles soient pour le théâtre, la radio, et surtout pour le cinéma. Sa version de Jules César (1938) mise en scène pour le théâtre et en onde pour la radio mettait en relation l'empereur et l'arrivée et l'actualité la plus fraîche, puisque la Rome de César ressemble beaucoup à l'Italie fasciste. Welles déclare dans l'entretien vouloir être avant tout fidèle au texte, et que c'est l'acteur qui est important, non le metteur en scène. A voir ses réalisations, il est possible de douter de sa sincérité.
Toute une partie de l’émission est un « making of » de l’entretien réalisé par Richard Marienstras avec Welles au milieu des années 70. Pour le reste, l’on peut discuter les différents jugements portés par R. Marienstras sur Macbeth, Othello et Chimes at Midnight. Impossible de dire lequel des trois vaut plus que l’autre, cela semble sans grand intérêt. Jean-Pierre Berthomé et François Thomas expliquent les options prises par Welles dans ses adaptations.
Deux émissions sur et avec Roger Caillois, avec essentiellement des lectures de ses textes.
La première...
Morceaux choisis - Roger Caillois (08/02/1964)
par Jean Paget
lectures par René-Jacques Chauffard, Claude Martin, René Farabet ("Art poétique", "Le rocher de Sisyphe", "L’incertitude qui vient des rêves", "Ponce-Pilate")
réalisation Georges Gravier
… présente quelques textes à chaque fois introduits par un court entretien entre Jean Paget et l’auteur.
Le dernier texte lu porte sur les pierres, ce qui s’enchaîne parfaitement avec la seconde émission...
Les irradiants - Roger Caillois (08/01/1972)
par André Almuro
lectures par Roger Caillois, Jean Bollery, Ali Kirane, Pierre Frilay, André Cazalas et Sacha Pitoëff
réalisation Arlette Dave
… construite exclusivement à partir d'extraits de « Pierres » (1966), et qui, plus qu’une simple lecture, est une véritable création radiophonique mêlant de manière indistincte textes et musiques.
Beaucoup d’effets qui paraissent bien précieux : réverbérations, voix se noyant progressivement dans la musique concrète, ou acteurs à la voix parfois bien apprêtée.
Cent ans de spiritualité dans les lettres françaises - Georges Bernanos (25/12/1952 Chaîne Nationale)
par Stanislas Fumet
réalisation Alain Trutat
avec Jean Meyer, Pierre Leproux et Henri Rollan
Une émission littéraire avant tout, qui met de côté les aspects plus obscurs, discutables, de Bernanos. Un « Cent ans de spiritualité... » particulier. Sans doute que la mort récente (1948) de l’auteur n’y est pas pour rien, et qu’elle explique la ferveur qui habite le texte d’ouverture, lu par un Stanislas Fumet enflammé par son sujet.
Après cette introduction passionnée, au lieu de quelques morceaux choisis, comme c’est le cas d’ordinaire dans cette série, un seul et long passage de « Sous le soleil de Satan » est lu, ou plutôt interprété par les trois acteurs mentionnés au générique rejoints plus tard par Stanislas Fumet.
par Pascale Lismonde
avec François Thomas, Jean-Pierre Berthomé, et Richard Marienstras
réalisation Claude Giovannetti
Passage en revue de manière chronologique des différentes œuvres de Welles d’après Shakespeare, qu’elles soient pour le théâtre, la radio, et surtout pour le cinéma. Sa version de Jules César (1938) mise en scène pour le théâtre et en onde pour la radio mettait en relation l'empereur et l'arrivée et l'actualité la plus fraîche, puisque la Rome de César ressemble beaucoup à l'Italie fasciste. Welles déclare dans l'entretien vouloir être avant tout fidèle au texte, et que c'est l'acteur qui est important, non le metteur en scène. A voir ses réalisations, il est possible de douter de sa sincérité.
Toute une partie de l’émission est un « making of » de l’entretien réalisé par Richard Marienstras avec Welles au milieu des années 70. Pour le reste, l’on peut discuter les différents jugements portés par R. Marienstras sur Macbeth, Othello et Chimes at Midnight. Impossible de dire lequel des trois vaut plus que l’autre, cela semble sans grand intérêt. Jean-Pierre Berthomé et François Thomas expliquent les options prises par Welles dans ses adaptations.
Deux émissions sur et avec Roger Caillois, avec essentiellement des lectures de ses textes.
La première...
Morceaux choisis - Roger Caillois (08/02/1964)
par Jean Paget
lectures par René-Jacques Chauffard, Claude Martin, René Farabet ("Art poétique", "Le rocher de Sisyphe", "L’incertitude qui vient des rêves", "Ponce-Pilate")
réalisation Georges Gravier
… présente quelques textes à chaque fois introduits par un court entretien entre Jean Paget et l’auteur.
Le dernier texte lu porte sur les pierres, ce qui s’enchaîne parfaitement avec la seconde émission...
Les irradiants - Roger Caillois (08/01/1972)
par André Almuro
lectures par Roger Caillois, Jean Bollery, Ali Kirane, Pierre Frilay, André Cazalas et Sacha Pitoëff
réalisation Arlette Dave
… construite exclusivement à partir d'extraits de « Pierres » (1966), et qui, plus qu’une simple lecture, est une véritable création radiophonique mêlant de manière indistincte textes et musiques.
Beaucoup d’effets qui paraissent bien précieux : réverbérations, voix se noyant progressivement dans la musique concrète, ou acteurs à la voix parfois bien apprêtée.
Cent ans de spiritualité dans les lettres françaises - Georges Bernanos (25/12/1952 Chaîne Nationale)
par Stanislas Fumet
réalisation Alain Trutat
avec Jean Meyer, Pierre Leproux et Henri Rollan
Une émission littéraire avant tout, qui met de côté les aspects plus obscurs, discutables, de Bernanos. Un « Cent ans de spiritualité... » particulier. Sans doute que la mort récente (1948) de l’auteur n’y est pas pour rien, et qu’elle explique la ferveur qui habite le texte d’ouverture, lu par un Stanislas Fumet enflammé par son sujet.
Après cette introduction passionnée, au lieu de quelques morceaux choisis, comme c’est le cas d’ordinaire dans cette série, un seul et long passage de « Sous le soleil de Satan » est lu, ou plutôt interprété par les trois acteurs mentionnés au générique rejoints plus tard par Stanislas Fumet.