Dans "Les Nuits de Regards sur France Culture", archives de notre forum, la contribution ci-dessous qui ne date que d'un an. À défaut de posts de nouveaux contributeurs, revenons au meilleur de ce qui fut fait en matière de constat sur la chaîne et que l'on s'évertue avec une bien moindre verve à prolonger aujourd'hui.
Nessie(https://regardfc.1fr1.net/t43p70-ce-forum-et-les-responsables-de-france-culture#28228) a écrit:
Fontaine(https://regardfc.1fr1.net/t43p60-ce-forum-et-les-responsables-de-france-culture#28145) a écrit:Participer à ce forum donne parfois le sentiment de pisser dans un Stradivarius, aucun répondant, électroencéphalogramme plat. Que se passe-t-il vous avez la trouille du résultat des élections ou bien considérez-vous que l'Inculturelle Station est tombée aux abîmes ?
Ta dernière hypothèse est la bonne : globalement cette radio me dégoûte. Le mot n'est pas trop fort. A chaque nouvelle tentative d'écoute je vois se répéter invariablement le même scénario : avant la fin de la première minute le surgissement de l'un ou l'autre thème obligé, puisé au catalogue de la maison, me rappelle qu'après maintenant presque 20 ans d'un acharné travail de mise aux normes idéologiques la version radiophonique d'un condensé de L'obs, de Libé et de Téléramages est au point. L'inévitable mention des mots-clés du chic idéologique, la non moins inévitable sur-présence des mêmes quinze ou vingt sociologues bourdieusiens et politologues de Terra Nova, montrent comme la radio culturelle achève sa mue en agence dévolue à la com' d'un parti par ailleurs moribond, quelle ironie !
Je pourrais y ajouter la terrifiante niaiserie dont témoignent ces voix jeunes, le sentiment d'imposture médiatique qui se dégage de l'animation des plus énergiques parmi les militants qui jouent aux journalistes (sans posséder le métier beaucoup plus que les journalistes politiques de la télé, c'est à dire pas du tout). J'y ajouterai encore un effet pervers redoublé : à force de snober France Ex-Culture, quand il me revient le souvenir ou l'envie de chercher un peu de radio supportable dans les rares créneaux qui ne sont pas encore complètement pourris par la niaiserie jeuniste et l'enthousiaste participation au paradigme maison, j'ai vite fait de m'enliser dans les deux seuls programmes qui peuvent m'aider à farfouiller aux archives récentes : aussi bien I-Tunes que le déplorable site de France Culture m'apparaissent comme des pièges ergonomiques redoutables en même temps que voraciques consommateurs des maigres ressources de mon ordinateur de prolétaire. Résultat : une demi-journée de boulot pour inspecter quelques semaines de programme après une courte diète, et pendant ce temps-là toutes les autres applications de ma bécane sont bloquées notamment pas question de passer en forum pour y déverser un peu de bile. Le bilan n'est pas médiocre, il est calamiteux. Il est à l'image de cette radio, dans l'état où l'ont mise ses 5 derniers directeurs.
Ma dernière tentative d'écoute en direct, il y a un peu moins d'une heure, m'a décidé à revenir en forum pour y déposer un billet critique, mais tel l'auditeur de Buridan, j'hésite entre plusieurs pages : vais-je placer ma critique dans le fil de l'émission considérée, ou bien en fil "L'ânerie du jour ?". C'est qu'au niveau où elle se traine maintenant, cette radio, il nous est impossible de parler simplement radio : nos critiques ne sont plus qu'un journal de la bétise. France In-Culture s'est tellement effondré sous le poids de la niaise vanité qui anime ses animateurs, qu'on n'y entend plus la radio mais seulement le bruit sourd de la connerie humaine.
Comme mon ordinateur patine quelque peu (pas encore remis du dernier blocage que lui a fait subir ma folle tentative d'inventorier quelques semaines de 'Conversation scientifique') je ne suis même pas certain d'avoir la patience nécessaire pour produire un deuxième billet aujourd'hui. Pourtant, vu le niveau de connerie sondé il y a une heure dans le studio d'Etienne Klein, c'est pas l'envie qui m'en manque...
Philaunet
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Sanyi(https://regardfc.1fr1.net/t701p10-pourquoi-encore-ecouter-france-culture#25388) a écrit:Par delà les critiques que l'on peut opposer à F.C. et, surtout, le tournant détestable qui a été pris il y a quelques années sans que je puisse dire à quel moment précis
En 1999, pour ce qui concerne la station comme instrument d'influence idéologique.
cette radio représentait malgré tout une sorte d'Oasis où reprendre son équilibre. (...) Je viens de me rappeler à la faveur d'une annonce sur la publicité désormais applicable au service public, pourquoi, il y a très longtemps j'avais décidé de m'y réfugier : il n'y avait aucune publicité commerciale. Ce message pour vous dire que je suis désemparé.
Ce n'est pas l'ex-médiateur qui aurait pu vous rasséréner, il défendait l'inclusion de la publicité commerciale dans les podcasts de France Culture (sans parler de la publicité déguisée pour des produits et événements affublés du nom de manifestations culturelles). Ç'avait été une décision de Mathieu Gallet, ex-PDG de Radio France, dont le journaliste de France Info a été un soutien inconditionnel lors de son éviction. Le léchage de bottes (voir les dialogues d'une extrême complaisance avec Sandrine Treiner) était une de ses spécialités. Une autre était d'engueuler les auditeurs critiques.
Philaunet
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Disalvo(https://regardfc.1fr1.net/t56p30-l-economie-en-question-2005-2017-entendez-vous-l-eco-2017#31627) a écrit: (...) Préambule, je n'écoute quasiment plus France Culture.
J'en suis au même point et ce n'est pas grave.
Parfois, poussé par la curiosité j'ouvre une application pour voir ce qui est diffusé en direct et le titre de l'émission en cours suffit 9 fois sur 10 à me détourner. J'hésite parfois entre m'esclaffer ou pousser un soupir d'exaspération.
Ceci dit, en traînant dans une bouquinerie la semaine dernière je suis tombé sur des ouvrages d'Eric Poindron. En poussant la curiosité sur internet je vois qu'il vient de faire un saut chez Etienne Klein dans la Conversation Scientifique. Plaisant bavardage sur un thème pas vraiment actuel donc rafraîchissant: les cabinets de curiosités.
Figurez-vous que votre recommandation vient en renfort du même conseil d'écoute du savant contributeur Anselme qui s'est lancé il y a quelque temps dans un jeûne de longue durée de France Culture pour les mêmes raisons que vous. Votre suggestion est donc un must (anglicisme obsolète, apparemment).
En remontant un peu plus loin Eric Poindron apparaît également dans un épisode de la compagnie des auteurs consacré à Stevenson (30 juin 2016). Pas désagréable. (...)
À qui le dites-vous ! Le 08 juillet 2016 :
Philaunet(https://regardfc.1fr1.net/t747p10-la-compagnie-des-auteurs#26277) a écrit:Une belle maîtrise de l'entretien, une évidente préparation et un intérêt non dissimulé, voilà les qualités de Mathieu Garrigou-Lagrange (outre son beau timbre de voix) dans le dernier numéro de la Compagnie des auteurs consacré à Robert-Louis Stevenson : "En première partie, nous voyageons dans les Cévennes, sur les traces du roman Voyage avec un âne dans les Cévennes, premier récit de voyage de R.L. Stevenson publié en 1879, qui l'initiera à la marche et qui fera date au point de devenir une randonnée célèbre, intitulé Le Chemin de Stevenson avec Eric Poindron, écrivain, auteur de Belles étoiles, avec Stevenson dans les Cévennes, Flammarion (2001), il vient d’écrire la préface de l’ouvrage 76 Clochards Célestes ou presque aux éditions Curiosa & Caerera"
J'ai beaucoup aimé le propos d'Eric Poindron même s'il surévalue quelque peu la qualité littéraire du récit de voyage du jeune écrivain. Il a réellement approfondi le sujet littéraire et humain et ne joue pas au vain imitateur. Sont ajoutées des réflexions intéressantes sur l'art du récit de voyage, notamment sur l'écart ou non entre la réalité vécue et le récit. (...)
Philaunet
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Messages : 11686 Appréciation : 15801 Appréciation par les lecteurs : 3992 Date d'inscription : 27/01/2012 Liste des messages
J'emprunte évidemment à Mathieu Bénézet le titre de "Reconnaissance à".
Ailleurs dans ce forum, dans un échange avec Nessie qui appelait à une dissolution de France Culture, je plaidais pour quelques créateurs de l'époque et pour ceux, forcément, à venir. Car le vivier d'intelligence et de compétences est riche et pour peu qu'un éclair de lucidité touche la direction de FC ou que celle-ci, en bonne stratège, tente de mieux faire passer la pilule de l'engagement et de l'obsession thématique en confiant des émissions authentiquement culturelles à des gens doués (à moins qu'elle n'y soit obligée sous pression), nous sommes gratifiés d'émissions auxquelles on ne peut réagir qu'avec gratitude.
et surtout Jérôme Sandlarz qui a réalisé une interview pleine de tact et nourrie d'un savoir que l'on sent encyclopédique dans son domaine pour une série d'À voix nue, Maxime Le Forestier (2/5) et aussi un numéro tout en finesse réalisé aux petits oignons d'Une vie, une œuvreGeorges Moustaki, un air de liberté (1934-2013) du 22.12.2018 (bref compte rendu à venir).
Un art de l'entretien qui rappelle les beaux échanges dus autrefois à Catherine Soullard ou à Francesca Piolot ou encore à Renée Elkaïm-Bollinger. La relève côté voix féminines se fait d'ailleurs attendre.
Curly
Messages : 2586 Appréciation : 7155 Appréciation par les lecteurs : 4579 Date d'inscription : 11/11/2018 Liste des messages
A quoi sert France Culture ? La question croustillante mérite d’être posée. (J’ai réussi à faire un Erner/Bellanger remix.)
Allons voir le plus consulté n°1 du samedi 27 avril, et qui arrive en 3 dimanche. On dirait les résultats des courses. C’est donc le billet politique de Frédéric Says, consacré à un dézingage total de la conférence de presse du chef de l’État. Allons-y voir. Mais d’un coup, une idée. L’édito politique de Thomas Legrand ne serait-il point consacré au même sujet ? Allons-y voir itou.
Comme dirait Popo, que nous dit le Franceculture ? Allonzo. « … a tenu une conférence de presse. Nous y étions. » Il y était. Comme, en gros, tous les autres journalistes politiques. Suit la description de l’estrade. Et des hypothèses sur le déroulé de ladite conférence. Du contenu, du costaud, du solide, mais c’est loin d’être fini. Après, on compte les mouches. Compter les mouches = «... ce n'est pas l'abondance des conférences de presse qui a marqué ce début de quinquennat. Jusqu'ici, il y en avait eu précisément : zéro. C'est la première en 719 jours de présidence. Hier soir, les échanges de questions-réponses ont duré 1h26, pas plus. Rapporté à la durée du mandat jusqu'ici, cela donne donc... 7 secondes de conférence de presse par jour de pouvoir. On admettra que ce n'est pas Byzance. »
Du contenu, du costaud, du solide, mais c’est loin d’être fini. Suit une réflexion sur le nombre de micros réservé aux journalistes, afin que ceux-ci, tenez-vous bien c’est du costaud, puissent poser des questions. Fréderic Says, c’est Fabrice à Waterloo. Puis, le résumé de la conférence : il ne s’est rien passé. Suit une énumération de tous les sujets qui n’ont pas été abordés. Du contenu, du costaud, etc … Fabrice a retenu une question, une question costaude, parmi celles qui ont été posées « Monsieur le Président, soyons clairs : serez-vous candidat en 2022 ? » C’est pas fini. Au lieu de nous donner la réponse du chef de l’État, car avouons qu’elle devait être riche en révélations de premier ordre, Del Dongo revient encore sur toutes les questions non posées, et pour lesquelles nous n’aurons pas de réponse. L’utilisation des armes françaises au Yemen ? Quel suspense, nous ne connaîtrons pas la réponse. Quel dommage. Et, pour finir, car il faut bien finir, un résumé de l’ensemble des questions posées au chef de l’État, c’est à dire : « Avez-vous changé, monsieur le président, avez-vous souffert, avez-vous des regrets, comment allez-vous ? »
Du contenu, du costaud, etc …
Maintenant, allons voir du côté de France Inter et de Thomas Legrand. Même événement. L’éditorialiste devait y être, mais il ne le mentionne pas, Legrand, c’est pas le premier kéké venu. Et puis l’auditeur n’en a strictement rien à faire. La conférence ? «C’est un vrai mea culpa personnel, sur son attitude et sa gouvernance, sur sa perception de la France et des Français, notamment la situation sociale des retraités. Mea culpa sans doute sincère… il a bien vu l’échec qu’avait provoqué sa façon d’exercer la fonction jusque-là. Le président dit avoir perçu ‘l’épaisseur des vies des Français’... les Français voient-ils en retour une épaisseur présidentielle, après ces confessions ? C’était l’un des enjeux d’hier soir. Sur la gouvernance, c’est le retour des corps intermédiaires, élus locaux, associations ... dans le discours au moins. Sur le fond, il n’y a pas de changement d’axe. Il y a des ralentissements, des abandons (l’objectif de supprimer 120.000 postes de fonctionnaires) et des accélérations. » Avec une comparaison, pour mise en perspective, avec le tournant de la rigueur en 1982. Ensuite, les éléments de langage : « Enfin, on a pu remarquer hier quelques emprunts :‘l’humain d’abord’ à LFI et à Marine Le Pen :‘on ne peut pas être de parfaits nomades’» Et enfin, l’écologie : « Sur le fond, déception de ceux qui, dans la majorité, attendaient un virage écologiste... L’attitude du président sur ces sujets est assez étrange... Parce qu’au fond, si l’on détaille bien son propos, il y aurait de quoi donner un peu d’espoir aux écologistes. Le conseil de défense écologique, la conférence citoyenne tirée au sort qui dès juin pourra se pencher sur des questions environnementales et faire des propositions qui, dit le président, iront sans filtres à l’Assemblée ou même pourraient être soumises à référendum, voilà potentiellement un formidable instrument d’accélération écologiste. La suppression des grands corps de l’État aussi ! Ce sont, pour l’instant, des freins à toute audace dans le domaine de l’environnement. Voilà qui devrait réjouir les écologistes. Mais ces mesures qui touchent des leviers de la politique ne peuvent être crédibles (et efficaces) que si elles sont portées avec un minimum de conviction. Or le président les a évoquées avec l’entrain d’une annonce de taux de TVA. Quand il parle d’écologie, il semble aussi pénétré que quand Nicolas Demorand donne des résultats de foot ! Au total, le président change sa gouvernance et ses attitudes personnelles, il ne change pas vraiment de politique... »
Mais il en parlait pas de tout ça, Fabrice ! Il comptait les secondes ou quoi ? Ah oui c'est vrai, il comptait les secondes.
Conclusion : A quoi sert France Culture ? Attention, c’est une question fermée.
Fontaine
Messages : 371 Appréciation : 378 Appréciation par les lecteurs : 11 Date d'inscription : 12/12/2012 Localisation : Philadelphie Liste des messages
La photo du billet politique par Frédéric Says intitulé « soyons clairs, monsieur le président attire mon attention. Le photographe est de Ludovic Marin -AFP. Le miroir convexe donne une représentation large de la salle des fêtes en donnant l'effet d'un objectif fisheye. Outre un Judas,il est possible d'y voir l’œil de HAL 9000, l'ordinateur de 2001 l'odyssée de l'espace qui dans la version française s'exprimait avec la voix profonde de François Chaumette.
L'Histoire est-elle programmée pour : débrancher HAL débrancher le Président débrancher les journalistes débrancher France Culture (fermer l'ouverture) débrancher les auditeurs débrancher le Grand Tout
sur un air de valse...
(IBM - 1)
Curly
Messages : 2586 Appréciation : 7155 Appréciation par les lecteurs : 4579 Date d'inscription : 11/11/2018 Liste des messages
La journée sur France Popo, c’est une journée comme les autres, mais vraiment comme les autres, c’est-à-dire que c’est la même que la veille et soyez sûrs que demain sera identique à aujourd’hui. Écouter France Popo tous les jours, c’est se retrouver dans la peau de Phil Connors. Phil Connors est un présentateur météo imbuvable qui se retrouve coincé et dans l’espace et dans le temps, condamné à revivre le jour de la marmotte à Punxsutawney. Notre ami Phil se réveille chaque matin dans son lit douillet, même après s’être suicidé au volant d’un camion volé dont il a laissé la conduite à la fameuse marmotte, volée elle aussi. Cela ressemble à une digression. Mais comme je n’ai pas grand-chose à dire, cela permet de meubler. France Popo, c’est Un jour sans fin. Vous ouvrez le poste, et Il-est-sept-heures-docteur-Erner vous refait le coup du point Godwin, là, d’entrée, sans détour. Hitler, direct, parce que zut quoi, c’est Un jour sans fin. Après hop hop hop, les gilets jaunes pendant deux heures. Un confetti popolitique ? Hop hop hop, il y a des candidats à des élections, alors on les compte. Conclusion, il y a le choix. Un confetti culturel ? Et hop ! « Peut-on encore regarder la Terre en face ? » Évitons toute réponse sarcastique, et complétons par une citation, pas trop longue car je ne tiens pas à rendormir mon lecteur (ben oui je n’en ai qu’un, et alors ?), vous êtes prêt ? On s’accroche « Le langage du cinéma intervient alors pour agir sur l’espace-temps qui nous rend si sourd et si aveugle. » Et hop hop hop ! On se réveille ! Oh noooooooooo (…) oooooooooooon ! Il reste la Concluze ! Ce sera bref, au programme, jeux vidéos. Un jour sans fin, j’avais prévenu. Une citation ? Non. Ras le bol. Phil Connors en a marre, il va fracasser sa radio (cf Un jour sans fin). On continue ? Philosophie avec internet + popolitique. Tablinette à moulinette avec des « poly-invités » labellisés France Popo. Les plus consultés ? Hop hop hop ! The Avengers, les gilets jaunes, les pares brises, le Ramadan et la popolitique, tiens, Proust à la tablinette ? Phil a écouté les cinq premières minutes, pas plus, après c’est comme les gâteaux trop sucrés, hop, poubelle ! On continue : ah tiens cela faisait longtemps, « De quoi Truc est-il le signe ? », re-noooooooo( …) oooooon ! Puis en fin de liste, vie de l’entreprise et management. Miam miam. Vivement demain. La journée sur France Popo, c’est une journée comme les autres, mais vraiment comme les autres, c’est-à-dire que c’est la même que la veille et soyez sûrs que demain sera identique à aujourd’hui. Écouter France Popo tous les jours, c’est se retrouver dans la peau de Phil Connors. Phil Connors est un présentateur météo imbuvable qui se retrouve coincé et dans l’espace et dans le temps, condamné à revivre le jour de la marmotte à Punxsutawney. Notre ami Phil se réveille chaque matin dans son lit douillet, même après s’être suicidé au volant d’un camion volé dont il a laissé la conduite à la fameuse marmotte, volée elle aussi. Cela ressemble à une digression. Mais comme je n’ai pas grand-chose à dire, cela permet de meubler. France Popo, c’est Un jour sans fin. Vous ouvrez le poste, et Il-est-sept-heures-docteur-Erner vous refait le coup du point Godwin, là, d’entrée, sans détour. Hitler, direct, parce que zut quoi, c’est Un jour sans fin. Après hop hop hop, les gilets jaunes pendant deux heures. Un confetti popolitique ? Hop hop hop, il y a des candidats à des élections, alors on les compte. Conclusion, il y a le choix. Un confetti culturel ? Et hop ! « Peut-on encore regarder la Terre en face ? » Évitons toute réponse sarcastique, et complétons par une citation, pas trop longue car je ne tiens pas à rendormir mon lecteur (ben oui je n’en ai qu’un, et alors ?), vous êtes prêt ? On s’accroche « Le langage du cinéma intervient alors pour agir sur l’espace-temps qui nous rend si sourd et si aveugle. » Et hop hop hop ! On se réveille ! Oh noooooooooo (…) oooooooooooon ! Il reste la Concluze ! Ce sera bref, au programme, jeux vidéos. Un jour sans fin, j’avais prévenu. Une citation ? Non. Ras le bol. Phil Connors en a marre, il va fracasser sa radio (cf Un jour sans fin). On continue ? Philosophie avec internet + popolitique. Tablinette à moulinette avec des « poly-invités » labellisés France Popo. Les plus consultés ? Hop hop hop ! The Avengers, les gilets jaunes, les pares brises, le Ramadan et la popolitique, tiens, Proust à la tablinette ? Phil a écouté les cinq premières minutes, pas plus, après c’est comme les gâteaux trop sucrés, hop, poubelle ! On continue : ah tiens cela faisait longtemps, « De quoi Truc est-il le signe ? », re-noooooooo( …) oooooon ! Puis en fin de liste, vie de l’entreprise et management. Miam miam. Vivement demain. La journée sur France Popo, c’est une journée comme les autres, mais vraiment comme les autres, c’est-à-dire que c’est la même que la veille et soyez sûrs que demain sera identique à aujourd’hui. Écouter France Popo tous les jours, c’est se retrouver dans la peau de Phil Connors. Phil Connors est un présentateur météo imbuvable qui se retrouve coincé et dans l’espace et dans le temps, condamné à revivre le jour de la marmotte à Punxsutawney. Notre ami Phil se réveille chaque matin dans son lit douillet, même après s’être suicidé au volant d’un camion volé dont il a laissé la conduite à la fameuse marmotte, volée elle aussi. Cela ressemble à une digression. Mais comme je n’ai pas grand-chose à dire, cela permet de meubler. France Popo, c’est Un jour sans fin. Vous ouvrez le poste, et Il-est-sept-heures-docteur-Erner vous refait le coup du point Godwin, là, d’entrée, sans détour. Hitler, direct, parce que zut quoi, c’est Un jour sans fin. Après hop hop hop, les gilets jaunes pendant deux heures. Un confetti popolitique ? Hop hop hop, il y a des candidats à des élections, alors on les compte. Conclusion, il y a le choix. Un confetti culturel ? Et hop ! « Peut-on encore regarder la Terre en face ? » Évitons toute réponse sarcastique, et complétons par une citation, pas trop longue car je ne tiens pas à rendormir mon lecteur (ben oui je n’en ai qu’un, et alors ?), vous êtes prêt ? On s’accroche « Le langage du cinéma intervient alors pour agir sur l’espace-temps qui nous rend si sourd et si aveugle. » Et hop hop hop ! On se réveille ! Oh noooooooooo (…) oooooooooooon ! Il reste la Concluze ! Ce sera bref, au programme, jeux vidéos. Un jour sans fin, j’avais prévenu. Une citation ? Non. Ras le bol. Phil Connors en a marre, il va fracasser sa radio (cf Un jour sans fin). On continue ? Philosophie avec internet + popolitique. Tablinette à moulinette avec des « poly-invités » labellisés France Popo. Les plus consultés ? 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Notre ami Phil se réveille chaque matin dans son lit douillet, même après s’être suicidé au volant d’un camion volé dont il a laissé la conduite à la fameuse marmotte, volée elle aussi. Cela ressemble à une digression. Mais comme je n’ai pas grand-chose à dire, cela permet de meubler. France Popo, c’est Un jour sans fin. Vous ouvrez le poste, et Il-est-sept-heures-docteur-Erner vous refait le coup du point Godwin, là, d’entrée, sans détour. Hitler, direct, parce que zut quoi, c’est Un jour sans fin. Après hop hop hop, les gilets jaunes pendant deux heures. Un confetti popolitique ? Hop hop hop, il y a des candidats à des élections, alors on les compte. Conclusion, il y a le choix. Un confetti culturel ? Et hop ! « Peut-on encore regarder la Terre en face ? » Évitons toute réponse sarcastique, et complétons par une citation, pas trop longue car je ne tiens pas à rendormir mon lecteur (ben oui je n’en ai qu’un, et alors ?), vous êtes prêt ? On s’accroche « Le langage du cinéma intervient alors pour agir sur l’espace-temps qui nous rend si sourd et si aveugle. » Et hop hop hop ! On se réveille ! Oh noooooooooo (…) oooooooooooon ! Il reste la Concluze ! Ce sera bref, au programme, jeux vidéos. Un jour sans fin, j’avais prévenu. Une citation ? Non. Ras le bol. Phil Connors en a marre, il va fracasser sa radio (cf Un jour sans fin). On continue ? Philosophie avec internet + popolitique. Tablinette à moulinette avec des « poly-invités » labellisés France Popo. Les plus consultés ? Hop hop hop ! The Avengers, les gilets jaunes, les pares brises, le Ramadan et la popolitique, tiens, Proust à la tablinette ? Phil a écouté les cinq premières minutes, pas plus, après c’est comme les gâteaux trop sucrés, hop, poubelle ! On continue : ah tiens cela faisait longtemps, « De quoi Truc est-il le signe ? », re-noooooooo( …) oooooon ! Puis en fin de liste, vie de l’entreprise et management. Miam miam. Vivement demain, ad lib.
Dernière édition par Curly le Dim 17 Jan 2021, 21:13, édité 1 fois
Philaunet
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Curly(https://regardfc.1fr1.net/t852p150-le-programme-de-nuit-ilot-de-culture-ii#33050) a écrit: (...) Les émissions actuelles, bégaiements pleins de vides, vont n'en doutons pas constituer des archives de premier ordre.
Il restera : quelques bons numéros de Concordances des temps, de Carbone 14, de Personnages en personne, de Chrétiens d'Orient, d'À voix nue et des Fictions. On y ajoutera peut-être quelques Répliques et Une vie une œuvre. Peu de choses finalement.
Quelles que soient les conditions de diffusion, ce feuilleton constituera certainement le seul événement radiophonique écoutable, et réécoutable, de la semaine. (...)
Avec les autres émissions citées plus haut, c'est maigre, en effet, mais il y a également France Musique et les étrangères, francophones ou non. Quant aux jeunes auditeurs du futur, ils n'écouteront pas le prêt-à-jeter radiophonique d'aujourd'hui, ils auront des contenus sonores de qualité créés par des studios indépendants en abonnements payants et la technique aura assez évolué pour permettre l’écoute dans sa langue (avec la voix de son choix) d'émissions étrangères...
Philaunet
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Passons sur le non-abaissement du niveau de France Lucture au niveau d'un tabloïd avec des titres comme : Feux de l'été, feu de l'amour ! ou Proust essayiste : fantaisiste ! réaliste !! essayiste !!!. Tiens, j'avais oublié les présentations de Céline, " Médecin le jour, écrivain la nuit, Céline ausculte les corps et travaille la matière des mots." et celle-ci, "Dans le monde d’après 1945, en exil au Danemark, puis dans la solitude de Meudon, Céline construit sa légende."
Enfin, comme écrit plus haut, passons, oui, passons, allez hop au pif, les cinquante ans des premiers pas de l'Homme sur la Lune. Célébrations un peu partout, c'est le petit pas dans le grand pas, mais pas sur France Truclure, non non non, L'espace, à quoi bon ? Bin oui, pourquoi tout ce pognon claqué alors que la Terre s'effrite encore plus chaque jour ? Présentation : "Ai-je besoin de vous les traduire, ces paroles parmi les plus célèbres du siècle dernier ? « C’est un petit pas pour l'homme, un pas de géant pour l’humanité ». Le granule qui mouline, il voulait nous les traduire en quelle.s langue.s, ces paroles déjà traduites ? Vous avez compris que nous avons droit à un débat clivant pour/contre digne d'une chaîne info en continu, produit par un connaisseur, puisqu'ancien brasseur de vide intersidéral sur une chaîne info en continu. Un connaisseur, un spécialiste. The right man in the right place.
D'autres idées pour d'autres granules : ''Les commémorations du Débarquement en Normandie : à quoi bon ?'' Oui, à quoi bon, puisque le fascisme est à nouveau à notre porte, voire déjà in the room ? ou alors ''Pourquoi respirer alors que nous allons mourir ?'' Finalement, tout ça pour ça.
Le moral à zéro ? Un peu de musique alors. Voyons voir, un chanteur sud africain niveau Top 50. On va insister sur son engagement contre l'Apartheid, alors qu'en fait, c'est Top Nostalgie 80's.
Autant rendre hommage à Dr. John, disparu début juin, qui n'a pas eu droit à la moindre seconde sur France Turlucre. Mais il était pas dans le Top 50 des ventes bande de moules !
Philaunet
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Pourquoi ? Ou pour quoi ? Pour les émissions que la direction n'arrive pas à supprimer pour les remplacer par des séquences sociopolitiques, folle vie des idées qui tournent en rond.
Ces émissions, il y en a peu : celles du dimanche matin et celle, Carbone 14, qui fait l'objet d'une convention entre la station et un organisme scientifique public, l'INRAP. Il y a aussi les traditionnelles Nuits (= les anciennes émissions choisies par Philippe Garbit et son équipe).
En réponse à des auditeurs s'indignant de la présence d'émissions à vocation religieuse (ou athée) le dimanche matin, la directrice Sandrine Treiner a répondu ou fait répondre que la cahier des charges imposait ce programme, mais qu'elle ne renonçait pas à faire évoluer cette disposition. Vu ce qui passe à 11h le dimanche ou le samedi matin avant 9h, on imagine bien avec quoi et avec quels prétendants qui piaffent d'impatience de s'approprier des cases pour faire leur auto-promotion et dispenser la bonne parole sociopolitique.
