Forum des auditeurs passionnés et critiques de France Culture

Le grand feuilleton de l'été, produit par Le Bâtonnet Iglo.

Résumé de l'épisode précédent
Le Bâtonnet essaie de faire chialer simultanément l'auditeur et tous les habitants de la base Dumont D'Urville en Anrtartrik. Bilan de l'opération : tout le monde se marre bien, surtout les pétrels et les skuas.

Épisode 14  Les feux de la glace

Aujourd'hui, nous allons venir une nouvelle fois en aide au Capitaine Agla (cela avait déjà été fait ici), parce que décidément, quand ça veut pas, ça veut pas. Le gros problème de l'épisode du jour, c'est qu'on entend en bruit de fond que c'est vraiment la fiesta dans la base. Aïe aïe aïe...
Allez, on va corriger ça comme il faut, et sortez tous vos mouchoirs pour de bon, vous allez vraiment pleurer à un point tel que pensez à vous hydrater avant.

Mode d'emploi : C'est un peu plus compliqué que l'autre fois, mais pas d'inquiétude, vous allez pas rire du tout.

1- Sur la vidéo ci-dessous, régler le son presque au minimum, puis mettre en lecture.


2- Arrivé à 5 secondes de lecture, enclencher la pastille suivante, et c'est gagné !
[son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/17397-22.08.2019-ITEMA_22129470-0.mp3" debut="00:06" fin="03:10"]

Aujourd'hui, l'Anachronique est consacrée à la grotte de Lascaux. Cette chronique de réécriture de l'histoire sous une forme plaisante à destination des adolescents qui écoutent FC à 7H10 le matin est à l'image de l'évolution de beaucoup de programmes de la station. La sauce fait passer le merlan. Rien de neuf ni d'intéressant, mais une surabondance de formules qui se veulent choc, et une saturation d'illustration sonore.
"Le Louvre de la préhistoire": expression qui n'a pas le moindre sens. La "Sictine de la préhistoire" est un peu moins fausse mais tout aussi idiote, sauf pour attirer les touristes.
Des enfants l'ont découvert?: Bruits d'enfants.
Ils avaient un chien? Aboiement de chien.
Leur instituteur s'appelait Laval? Rien à voir avec le président du conseil de l'époque, nous précise-t-on puisque chaque auditeur se posait la question, bien sûr.
etc. Beaucoup de bruit pour zéro information, les interventions des spécialistes étant réduites à quelques mots. Et les artistes interrogés, comme Soulages, enfoncent des portes ouvertes. Le point sur l'archéologie de la peinture pariétale? Rien.
Enfin pour terminer cette grande interrogation: est-ce l'homme quia fait l'art ou l'art qui a fait l'homme. Beau sujet pour le bac, et question provocatrice comme on aime à FC le matin, qui ne répond en rien à Lascaux, au mystère de la raison de ces peintures pariétales et demanderait au minimum de préciser la définition de l'art évoqué ici. Et ces "fresques" (des dessins en fait, est-ce de l'art ou, ou quoi?

La gaffe : cette semaine, contrairement à ce qui avait été écrit mercredi, c’est plus Robocop à la mamatinale, c’est le retour en douceur de Guillaume Popo 1er Erner. En douceur = il crie pas encore, il fait le tour de chauffe.
Autre complément à cet autre message : Pour Dickens, on peut ajouter à « Oliver Twist » « David Copperfield »…

Mais on perd du temps car voici le dernier épisode des aventures du King de la Banquise.
Résumé de l'épisode précédent : C’est presque fini.

Dernier et ultime épisode, qui s'intitule                                    Dernier et ultime épisode


C’est le matin du grand départ, et toute la compagnie a festoyé tutta la notte bianca.
Le Bâtonnet du Docu sort les violons : là où résonnaient les rires et les chants, ce n’est plus que calme et presque vide. Le nouveau boss du district y tamponne les passeports. Quelle scène, mais quelle scène !
Dans un lieu désertique, mais français, on tamponne des passeports. Là où la main de l’Homme met les pieds, le tampon est roi, il est signe de civilisation. Vive le tampon !
Les sacs sont entassés, prêts à embarquer. Des sacs ? Mais y avait pas aussi des malles ? Bon bref, sortons les violons de l’étui.
Dans la phrase suivante, comptez les lieux communs. Remarque : beaucoup de rires en bruit de fond.
« Il est temps de se mettre en route, il faut bien s’y résoudre, cette expérience unique de vie touche à sa fin. Il y a bien des liens qui resteront, des liens qui se dénoueront, mais jamais, plus jamais ce groupe ne se retrouvera comme il s’est trouvé au cours de ces douze derniers mois…
- ALLEZ MEC !!!!!!!
…en bas de la base, à bord de l’Astrolabe, y a les hivernants qui restent, la TA 69, qui tentent de ramener un peu de bonne humeur… même pour moi qui n’ai passé qu’une semaine à Dumont d’Urville, il est si difficile de se dire adieu. » Rires en bruit de fond je rappelle.
Bruits de bisous et de tapes sur les épaules ou dans le dos, ou les deux.
Le dialogue qui suit prouve exactement l’inverse : il est facile de se dire au revoir. (« Adieu », c’était pour le méli-mélo du Capitaine Merlu.) Là aussi, rires en bruit de fond.
« Saluuut !
- Allez tchuss man !
- M’sieur Adrien ?
- Ouais c’est moi !
- Panier !
- Panier !
- Panier !
- A voté !!!
- C’est bon !
- Bon r’tour au pays !
- Salut Captain Iglo ! A la prochaine !
- A bientôt !
- C’était cool !
- Pareil ! Profite bien !
- Ouais ça va l’faire !
- Prêts à embarquer ? Vous avez tout ce qu’il vous faut ? A voté ! »
Tuuuut ! Tuuuut !
Et c’est parti ! Quelle ambiance !
Sur le bateau maintenant, la tristesse envahit les rentrants qui sortent.
« C’est une goutte de champagne pour la fin ?, demande le Cap’ en voyant devant lui une goutte de champagne pour la fin.
- Ooooh oooh !
- Uuuuuuuuh ! »
Bruit du bouchon qui pète. Rire général. La tristesse atteint son acmé.
Un commentaire explicatif ET empreint d’une émotion palpable :
« Bon bin voilà on a ouvert le champagne, on s’casse ! »
Tuuuuuuuuuuuut
Retour au Cap’  pour un dialogue dense et conclusif.
« DONC ! Hélène … chef de district de la TA 68…
- Heuuuuuuuuu c’était une belle aventure. On est plus à une époque où on va vivre des aventures, des terres de découvertes, tout ce genre de choses. Donc c’était une aventure humaine…pffff… c’était bien c’que j’en attendais. Je savais que ce serait à la fois la force et la faiblesse de cette année-là, c’était l’humain, générateur deuh grandes joies, de grandes déceptions. Comment ça s’est passé, c’est un petit peu difficile faudrait qu’j’arrive à m’débarrasser d’la peau du dista pour ça. Et effectivement le rôle du chef de district c’est plutôt d’être le papa, c’est lui qui va donner l’cadre… et puis le médecin plus la maman, l’écoute attentiiiiveuuuh les moments où ça va moins bien, où ça va mieux ekcétéra… Eff(rire)ectivement j’ai dû passer à côté d’quelque choseuh ah ah ah  parce que il semblerait en tout cas que j’étais plutôt une maman. Me suis retrouvé avec des sentiments et des instincts maternels tu ne peux pas imaginer.
- Si y a un morceau d’musique qui eh à chaque fois que vous l’entendrez maintenant pendant tout le reste de votre vie, associé à cette euh expérience, ce serait l’quel ?
- (En chantant) Le temps est bon le ciel est bleu j’ai deux amis qui sont aussi mes amoureux…
(En chantant pas) C’est des moments d’complicité (à partir de là le Boss fait monter la grande chanson de la fin) qui se révèlent dans dans cette musique-là. Après il faudrait que tu tires toute la pelote euh ouais… (rire)
- Mais la pelote personne ne la tirera jamais à part vous, à part le groupe…
- Oui c’est possîîbleuh, mais c’est ça qui fait la magie aussi.
(Chanson à donf)
- Vous retournerez en Artrartrique ?
-Euuuuh est-ce qu’il faut espérer retourner en Antarrtric en sachant qu’on a peu d’chance que ça arrive, je suis pas sûr. J’pense aussi que c’est uuuuun continent qui est tellement marquant que j’aurais pas forcément besoin d’y r’tourner de sitôt pour queuhhh toutes les l’çons que j’ai pu y apprendre et toutes les images que j’ai engrangées j’pense qu’elles vont pourvoir alimenter ma vie entière… J’oublierai pas… »

Résumé de tout ce dialogue : c’est une expérience humaine qu’on oublie pas. Quand on pense que le Bâtonnet Iglo, il a explosé son bilan carbone pour ramener ça, on peut se dire que l'humanité est foutue, on va tous crever.



                                                                              HAPPY END

Super Fail, un nouveau mini podcastounet Nattes & Tifs, uniquement disponible ici.

Parce que réussir à échouer, c’est pas comme faire un sandwich jambon/beurre.

Aujourd’hui, comment bien rater son jeu de mots, avec notre invité exceptionnel, Guillaume Erner, dit Popo 1er, Grand Chef de la Mamate in the France Cutrucucucure, professeur émérite à la Faculté du Cirque Popo à Sciences Popo Paris Londres New-York Bamako.

« Bonjour, ma démonstration sera simple parce que j’ai pas le temps, je passe à l’antenne dans quelques heures.
Je vous la joue exemple et explication. Vous allez voir, contrairement à ce qu’indique le slogan de cette émission Nattes & Tifs complètement stupide, un jeu de mots raté, c’est le jambon/beurre de l’esprit.
Exemple : « Jadis, on disait dans le sport que l’important c’était de participer. Oui mais ça c’est du participe passé, maintenant l’important c’est de faire croire que l’on a participé… »
Explication du ratage :
Dans un premier temps, que nous appellerons Temps 1 pour simplifier :
- 1ère phrase : le verbe « participer » est à l’infinitif. Notez bien, c’est très important parce que justement il faut l’oublier après, tout en s’en souvenant. Sinon, votre jambon/beurre, il est sans pain.
Dans un deuxième temps, que nous appellerons Temps 2 pour simplifier :
- 2ème phrase : « participer », c’est « du participe passé ». Oui, c’est ainsi que l’on participait (imparfait) dans le passé (d’où l’imparfait). Or, non, "participer" c’est de l’infinitif, 1er groupe, ou verbe en -er, voir 1.
Dans un troisième temps, que nous appellerons Temps 2bis pour simplifier :
- Fin de la 2ème phrase : « aujourd’hui », il faut « faire croire que l’on a participé ». Or, là c’est bon pour le participe passé, mais c’est trop tard, il eût fallu que ce fût « participer » qui fût au participe.

Et si vous avez bien tout suivi, c’est complètement raté, y compris ma démonstration.

Cela s’appelle faire de l’esprit à 6h59 du mamate pour faire croire à des gens pas bien réveillés, que Popo 1er c’est le Big Boss du French Spirit. »

Merci beaucoup Guillaume Popo 1er Erner, je rappelle que l’on peut vous entendre crier l’heure et les titres de l’actu sur lesquels il faut bien se pencher pour s’interroger dans le bon sens, celui des aiguilles d’une montre, tous les matins sur France Tructerurure de 7h à 9h, suite à la disparition de l’horloge parlante.

A bientôt pour un nouveau Super Fail, où je crois que notre invité sera encore le même, décidément, quel succès dans le fail !

C’était une émission Nattes & Tifs, bonsoir, ou bonjour, ou bonne nuit, ou bon appétit (gonflant ces Nattes & Tifs).

L'atome culturel atomisé par The Voice :
C'est la rentrée, c'est Clash & Buzzzz, et déjà, c'est tout simplement grandiose, les mots me manquent.
Pour résumer, The Voice découvre que la fiction, c'est pas comme la réalité, mais ça y ressemble. C'est troublant. Fin.
Dans le lien de l'atome il est écrit "la transition culturelle". Oui, transition il y a, transition vers ce qui suit.
Les citations sont des captures d'écran, car il faut le capturer pour le croire tellement la transition culturelle est violente.

L'accent circonflexe sur "du" ? Broutille que cela, mais, pour prouver que ce n'est pas une coquille, une seconde capture est nécessaire.




Admirons ici la reprise de dossiers de presse et d'articles branchouilles, qui permet à The Voice de remplir ses deux minutes quotidiennes. Admirons le terme "révisionnisme" du titre pour dire que la fiction transforme la réalité. Oui, admirons le choix de ce mot pour définir une notion d'une banalité confondante. "Révisionnisme", ça fait bien clash & buzzzz.
Le scénariste du film de John Huston, c'est John Milius, qui est aussi le scénariste du Coppola. Dans un élan d'enthousiasme ou d'autre chose qu'il ne vaut mieux pas creuser, le lien logique a été rompu, les digues ont cédé, tout s'est mélangé.


La fiction = une vérité alternative. On tourne en rond certes, mais caser "alternative", c'est caser un mot à la mode, un mot qu'on peut mettre à toutes les sauces.
Ci-dessous, il n'y a aucune faute. C'est une démonstration brillante que Tarantino, c'est de la merde.


Un dernier passage, une réussite totale. On a le
- ça dit quelque chose de l'époque
- des possibles sont encore possibles
- un truc qu'il "faudra".


Bref, le vide absolu de la pensée, qui rumine sans fin les mêmes clichés, quel que soit le sujet abordé.
Si l'on suit les canons de la pensée de France Crutrre, Tarantino est le plus grand cinéaste de tous les temps : beaucoup de bruits et d'agitation dans un vide absolu. Un cinéma de Q.I. d'huître pour les Q.I. d'huître.

Assurément, les

nouvelles anales du cool

nous disent quelque chose de l'époque.

Aujourd’hui c’est la réouverture d’un débat qui a déchiré le monde de la culture cette année, monde de la culture car nous sommes sur France Cutu.
Intellectuels et politiques : qu’ont-ils encore à se dire ?
Avec un Grand Chef Popo.

Profitons de cet intitulé pour inventorier les occurrences de cette construction, qui permet ma foi de bien interroger le monde d’aujourd’hui. Vous le savez tous, les popos cloisonnent tout, et les intellectuels, les grands sages de notre société, ont la clé non seulement du savoir, mais ils ont toutes les solutions à nos problèmes, si l’on écoute bien France Popo. Alors si l’on décloisonnait un peu ce serait bien, et de démocratie, nous tomberions dans la popocratie, et de la popocratie nous tomberions dans l’intellocratie, et de l’intellocratie nous tomberions dans un monde sans folie. Un monde ? Un paradis !

Digression il y eut, il était question d’occurrences de construction syntaxique, que l’on pourrait appeler des « moules à gaufres » dans lesquels vous mettez ce que vous voulez quand vous avez pas d’idée, donc souvent, comme nous allons voir. (N.B « vous » = les journalistes)
Donc, partons du « ont-ils encore  ? » « encore », ça veut dire que le sujet a été labouré partout dans tous les sens et qu’on va voir s’il reste pas « encore » des petits bouts qui restent. Non, il reste rien, mais on répète tout. Le « encore » sert à attirer l’auditeur dans les mailles du filet.  
Catalogue : Tous les titres sont brevetés France Rturtute.
- Les intellectuels ont-ils encore du pouvoir ?
- Les partis ont-ils encore des valeurs ?
- Les mots ont-ils encore un sens ? (???????)
- Platon, Confucius : qu’ont-ils encore à nous dire ?
- Jaurès, Clémenceau : qu’ont-ils encore à nous dire ?
Oui parce que tout le passé interroge le présent, dialogue encore avec lui, c’est une notion clé, si vous avez compris ça, c’est que l’écoute de France Trutru vous est inutile. Mais c’est pas fini.
- Les conseils européens ont-ils encore une utilité ?
- Sapiens-Néandertals : qu’ont-ils encore à nous dire ? (Vous voyez ?)
- Les français ont-ils encore le moyen d’épargner ?
- Molière, Shakespeare : qu’ont-ils encore à nous dire ?
- Les migrants ont-ils encore leur chance en Europe ?
- Gaza : les refuges humanitaires ont-ils encore un sens ?
-  Les communistes ont-ils encore leur mot à dire ?
- Marx, Keynes, Ricardo : qu’ont-ils encore à nous dire ?
- Les préjugés sexistes ont-ils encore la vie dure ?
- Les chrétiens ont-ils encore quelque chose à nous dire ?
- De quoi les services de renseignement ont-ils encore besoin ?
- Les Israéliens ont-ils encore la main au Proche Orient ?
- Nos votes ont-ils encore du pouvoir ?

Stop. Il faut qu’il reste de la place pour la suite.
La suite,
L’atome Clash & Buzzz de The Voice.
Cet année, ça s’appelle, « la théorie ». Une théorie, c’est un « ensemble organisé d’idées ». Non, ce n’est pas une blague.



Un bien fait est bien un bienfait.

« La Mostra de Venise s’est ouverte nimbée de polémiques, mais peut-il encore en être autrement? »
Non, parce que c’est ça la théorie. Une théorie passionnante.
La question qui s’pose c’est : Mais on s’en fout !
C’est pas une question ? On s’en fout !
Au programme, pas de cinéma (vous rêvez ou quoi ?) mais parité, MeToo et viols.
« Certains ou certaines ne manqueront pas de se plaindre de cette ère nouvelle où (on) ne parle plus de cinéma »
Mais pourquoi ne pas en parler ? Y a une omerta anti-cinoche ? On est pas en démocratie ? Qu’est-ce qui empêche The Voice d’en parler ? Elle n’est pas libre de le faire ? Elle n’est pas born to be free ? Free as the wind ?
« ...ma théorie c’est qu’il ne peut plus en être autrement pour l’instant, et ce n’est pas forcément un mal. »
Pratique. A pas l’choix, The Voice, elle est coinçouille par la société tyrannique d’aujourd’hui qui empêche de parler de ce dont on voudrait bien parler mais qu’en fait on peut pas, pour différentes raisons qu’ils serait douloureux de développer plus avant.
« ma théorie » = « mon opinion » ici, mais la différence entre les deux, on s’en fout !
« au sein même de La Mostra deux voix divergent désormais » Alala, que nous eussions aimé un jeu de mots ici ! Quel dommage !




« donner aux femmes la place qui leur est dû. » Juste pour signaler qu’on a donné au chapeau chinois la place qui lui est due. Pas d’bol, il en fallait pas avec l’accord au féminin (auxiliaire être, accord avec le sujet).

L’information de première que voulait nous offrir l’autrice de l’Atome théorique, c’est que la présidente du jury n’assistera pas à la projection officielle du dernier Polanski.
Une question s’pose à nouveau, la même que tout à l’heure.


L’atome transition par le Granule :
Atome Clash & Buzzz bis.
Retour sur Greta Thunberg avec un jeu de mots qui ne fonctionne pas, « Persona non greta », puisqu’en réalité elle est plutôt bien accueillie partout, et les polémiques clash & buzz ont donald joué en sa faveur. (J’en avais marre de Plutôt)
Le contenu de cet atome ? La jeune fille a été attaquée sur son physique et sa maladie. C’est pas bien.
Nous sommes tous d’accord là-dessus. Mais tartiner deux minutes sur un tweet, c’est dans la logique clash & buzzzzzz.
Elle est mal barrée la transition écologique.

L’atome popolitique, avec Fabrice à Waterloo :
Fab’ trouve que Cédric Villani, c’est potentiellement un nouveau Macron, sur Paris seulement. Du coup, c’est pas pareil, mais y a des points communs quand même.
En gros, il nous dit qu’il reprend la même tactique que Macron avec Hollande, mais que comme c’est Paris, c’est aussi mal barré pour la transition mathématiques que pour l'écologique.
Merci Fab’ pour t’être décarcassé à trouver un sujet pour aujourd’hui.
Par comparaison, l’édito de Thomas Legrand sur France Inter, même jour, même sujet :
«... les municipales dans les grandes villes vont être un révélateur de ce qu’est vraiment LREM. Quelle est la colonne vertébrale de ce mouvement dans un cadre démocratique (les municipalités) où il ne s’agit pas de se contenter d’appuyer la politique d’Emmanuel Macron. 
Paris est l’endroit en France qui a le plus voté Macron en 2017. LREM y a aussi remporté un franc succès aux européennes. Mais, traduction limpide de l’évolution du macronisme... LREM a fait ses plus gros scores dans les arrondissements de droite aux européennes, alors qu’elle avait cartonné plutôt auprès de l’électorat de gauche en 2017. 
Le vote Macron s’est déplacé. »
Bon, d’une part, Fab’, t’as encore des progrès à faire pour devenir calife à la place du calife, et d’autre part, une question, une réponse : à quoi sert France Trrretrucu si on a pareil juste à côté ? A rien.

Êtes-vous un parent hélicoptère nous demande Guillaume Il est Popo1er Sept Heures Erner.
Il nous pose tellement de questions dont on a strictement rien à, que ça donne même pas envie de finir cette phrase.
Un parent hélico est un papounet ou mamounet qui couve encore son gosse alors que le babynouchet est déjà sorti de son œuf depuis Mathusalem.
La question qui s'pose c'est : et alors ? WTF ?
- C'est la rentrée, on reste dans la marronnade de marronniers, même si on a rien à dire il faut rester dans les sujets béhèfèmisés.
- C'est une occasion de briller de par son esprit et son humour de mââââlade.
"Les parents hélicoptères veulent tout contrôler : les mains, les devoirs, les amis, le cannabis que leurs enfants fument, non ça ce n’est pas vrai."
C'est délicieux. Quelle bonne idée de préciser que c'est pas vrai, que c'est une blague tordante. Et en même temps ... les intoxications au cannabis chez les enfants ont triplé en quatre ans. Mais quand même, ah ah ah.

Et la chute, Dieu qu'elle est drôle :
" ...vous vous demandez peut-être pourquoi on parle d’un parent hélicoptère et pas d’un parent avion ? Simplement parce que dans un hélicoptère, il n’y a pas de siège éjectable."
Qu'est-ce qu'on s'en pose des questions avec le cirque Popo  ! Et en même temps... connaissez vous le Kamov Ka-50 ? Vous voyez que Metoo je peux poser des questions. Alors c'est fou, figurez-vous que c'est un hélico qui existe encore même que j'ai lu l'article sur wikitruc, eh bien je vous laisse deviner l'une de ses particularités géniales. Il paraît que les boulons explosifs libèrent les pales afin de pas finir en steak tartare.


Dénuées de siège éjectable, les blagues spirituelles de France Popo s'écrasent comme du guano sur la tête du Capitaine Haddock.