Forum des auditeurs passionnés et critiques de France Culture

Aujourd’hui, Fabrice à Waterloo découvre que tous les hommes popolitiques, vraiment tous, sont ambitieux, avides de pouvoirs même s’ils disent le contraire. C'est pas poooossiiiiible !!!!!
Les jeux de mots et les métaphores filées sont fournis par Jacques Mailhot & Maurice Horghes, c’est L’Oreille en Coin, le come back inattendu. Qu’est-ce qu’on rigole à France Popo !

Top générique



Top rigolades :

"Ce fut l'hiver dans les urnes aux européennes (8% des voix). C'est maintenant la congélation qui frappe le parti Les Républicains." Ah ah ah ah
"Chacun s'accorde sur la loyauté de Christian Jacob - c'est en tout cas la version gentille." Ah?

"Un ectoplasme", diront les plus cruels ? Peut-être, mais attention aux ectoplasmes.  Ah ah ah
Voilà donc pourquoi il faut se méfier, en politique, des "bonnes poires".  Ah ah

"Gérard Larcher s'active. Le président du Sénat a entamé une grande consultation. Celui qui est vétérinaire dans le civil tente d'amadouer le bestiaire des Républicains."  Ah ah ah ah ah

"Quant à Nicolas Sarkozy... Ah Nicolas Sarkozy, c'est presque une chorégraphie rituelle."  Ah ah
"Mais l'ancien président est d'abord aux prises avec la justice." Ah ah ah
"Alors si Nicolas Sarkozy symbolise un "recours", pour l'heure, c'est d'abord un recours... judiciaire. » Ah ah ah ah ah c'est trop ah ah ah

Sous vos applaudissements mesdames et messieurs.

Le début de ce texte, qui a donc été sauvagement tronçonné je le rappelle, se trouve dans le fil des Nuits.

... la pathétique rubrique Clash & Buzz de The Voice, dont le déroulé ridicule et scolaire est entièrement basé sur un ramassis de bêtises recueillies avec amour sur les réseaux sociaux, prétexte à l'éloge d'un.e écrivain.e qui a de la valeur d'abord parce que femme. De la grande analyse littéraire.
Ah oui, analyse profonde il y a, mais même pas de quoi remplir une fiche bristol pour réviser le Bac l'année prochaine. De toute façon pour cette année c'est fichu.
Je cite The Voice :
"Une femme de lettres qui n’a eu de cesse de parier sur les passerelles entre les territoires, les cultures, les religions et les générations, au-delà des rivalités et des conflits."
C'est noté ? Eh bien The Voice a pompé comme d'hab' sans citer sa source, qui est l'auteur.e elle-même. Fallait le faire.
Attention, voici un extrait d'un entretien Téléramesque, et c'est Andrée Chédid qui parle :
"Toujours, j'ai eu ce besoin de bâtir des passerelles entre le passé et le présent ; entre les générations, de Lucy, notre ancêtre, à une femme d'aujourd'hui ; entre les cultures, celle de l'Orient et celle de l'Occident ; entre des personnes de conditions différentes, un intello et un voyou ; entre un homme et une femme. Entre la vie et la mort."

Voilà, il n'y a rien à ajouter, si ce n'est à nouveau signaler cet autre antidote à la bêtise, le premier étant dans la première partie, Les marches de sable (06-01-1983) d'Andrée Chédid, adapté par Patrick Liegibel, musique originale de Jean-Louis Florentz,
avec Pierre Dux et Bérangère Dautun, Dominique Arden, Anne Kréis, Marie-Christine Darah, Emmanuelle Riva, Catherine Sellers, Anne Robin...

L'atome humeuristique de Popo 1er est parti incomplet à l'imprimerie Popo, le voici en intégralité.

« Je ne sais pas si vous savez mais comme d’habitude, j’ai pas d’idée. Absolument, et allez au diable vous qui dans votre estime nous mettez haut. On a failli ne pas avoir grand-chose à se mettre sous la dent, parce que comme on suit le conducteur de BFM pour choisir nos sujets, on se retrouve aujourd’hui avec la canicule, comme eux…
Alors je reprends tous les topoï de BFM mais je me la joue second degré pour que ça se voit pas trop que je pompe sur eux pour avoir autant d’auditeurs que Jean-Jacques Bourdin. La canicule, c’est comme une bonne série tv, on vous fait le prequel, mais on dit préquelle en québequois . Ça c’est pour le second degré, avec deux degrés, on va pas crever de chaud, on va plutôt mettre la combi d’hiver. Alors préquelle ça veut dire « avant que ça arrive », j’espère que les débiles mentaux que sont mes amis auditeurs auront ainsi compris.
Qu’est-ce qu’ils font comme reportage à BFM en ce moment ? Ah oui, la ruée vers les climatiseurs. Vous pouvez aussi démonter le Thermomix que je vous ai fait acheter, récupérer les lames pour les faire tourner dans votre salon.
Alors la question qui se pose : c’est pourquoi un climatiseur ?
Ma double réponse à moi : 1- pour faire du frais dedans. On en apprend des trucs avec moi ! Mais c’est du second degré bande de nouilles !
2- pour faire du chaud dehors parce que dedans chez vous ça va, mais dehors vous renvoyez quoi, nouilles à l’huile ?
Résultat, vos clim’ elles vont participer au réchauffement climatique, bande de nouilles au beurre !
Vite les pages roses de Madame Larousse pour compléter : « Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets de la canicule dont ils chérissent les causes de l’air conditionné. » Bossuet
Eh les débiles à l’huile et au beurre, j’ai un peu modifié, j’ai aplani le Bossuet, pour que vous compreniez bien le deuxième degré, du coup il fait vraiment frisqué.
Les moins cons d’entre vous vont se dire que ça se voit un peu que je vous prends vraiment pour des nouilles, que c’est l’été il fait chaud. Mon foutage de gueule parfois on voit un peu trop les ficelles, que dis-je les fils, les cordes, les câbles, les poutres !
La chaleur ceci, la chaleur cela, et, tiens, la chaleur stigmatisante, vous la connaissiez celle-là, bande de tortellinis à la bolognaise au deuxième degré ?

J’arrive au cœur du sujet, la température « ressentie », concept qui, bande de lasagnes pas fraîches (2ème degré) permet d’enduire mon appel du 24 juin d’huile solaire. « Ressentie » : mais roulés en boules en plein soleil enroulés dans un duvet de plumes d’oies, vous la ressentez comment la canicule, hein, bande de spaghettis brûlés au deuxième degré ?
Génial ce concept ! J’ai de quoi tirer deux minutes d’antenne ! Pour passer ensuite à un débat sur la hausse de l'immobilier et sur le déclin de la France. Rien qu’à l’énoncé de ces sujets, ça m’excite déjà, et vous allez entendre ce que vous allez entendre, le chapiteau du cirque Popo est climatisé !
Je reviens à la température ressentie, parce que c’est intéressant sur le plan sociologique ! Bien sûr ! A quand une étude sociologique de la bêtise à France Popo ? La bêtise, un sujet sans fin, inépuisable, d’ailleurs j’arrête pas.
Alors le ressenti permet de basculer dans la subjectivité ! On peut rajouter « ressenti » à ce que vous voulez et ça devient subjectif ! Par exemple ce mamate, quel est le degré de connerie ressentie sur France Popo ? Caniculaire ! Sur France Popo, c’est canicule toute l’année ! On climatise même en hiver, ça chauffe trop !  
J’ai presque fini et il me manque une référence au deuxième degré, avec un jeu de mots désopilant. Aujourd’hui rions avec Nietzsche le supermétéoman, qui dénoncerait cette dictature du ressenti, oui parce que toutes les luttes sont bonnes à mener, tant qu’elles mènent à un jeu de mots là tout de suite, priorité au direct, mais au second degré. Nietzsche, vous êtes dans notre studio en exclusivité pour France Popo. Ecoutez bien chers amis auditeurs tous les bandeaux  breaking news qui s’affichent en bas de votre poste.
Alors Friedrich, vous me permettez de vous appeler Friedrich, de toute façon vous n’avez pas le choix c’est fait, décontractez-vous on est entre nouilles, que pensez-vous du concept de « ressenti »? Je rappelle que vous êtes l’auteur notamment du « Gai savoir », de « Ainsi parlait Zarathoustra » et de « Par-delà le bien et le mal » et que vous décédâtes en 1900, soit 14 ans avant la Première Guerre Mondiale, je le rappelle pour les rigatonis en salade qui nous écoutent.

- Ma réponse sera une question. Saviez-vous qu’Aretha Franklin avait été mariée à Sean Connery ? Et qu’en fait elle s’appelait…

- Oui oui c’est bien merci plus le temps, je rappelle aux capelettis farçis qui nous écoutent que Fabrice à Waterloo dans son atome popolitique découvrira ce mamate que les gens au pouvoir essaient de mettre les emmerdes sous le tapis pour nous faire croire qu’il y en a pas eu, que The Voice continuera son catalogue de femmes artistes avec plein de copier-coller, et que Grand-père Concluze découvrira que la Mayenne c’est verdoyant parce qu’il y a pas Paris dedans, que les vaches on les mange mortes, du coup faut les abattre, et que de pierres placides qu’elles étaient elles redeviennent pierres. De là à dire que l’homme naît poussière pour le redevenir, il n’y a qu’un pâ-te alimentaire. Ah ah pâte alimentaire ! »

L’intervention de la direction agitée nous apprend entre deux bafouillis que l’objectif, c’est l’audience, ce qui entre un peu en contradiction avec l’article de novembre dernier, article élogieux puisque signé d’un des partenaires réguliers des émissions pleines de vide de France Popo, Libé’, où on nous criait aux grands dieux que l'audience, que nenni, bah, pas de ça chez nous.
Et attendez, atteindre 4 % « sans nous dévoyer » ! Ils en ont fait même le titre de l'entretien, qui se suit très bien uniquement si l'on a pris une bonne dose d'Atarax auparavant, ou autre chose dont il va être question ci-après et qui détend pas mal aussi.
Elle nous prend pour des cons, ou il faudrait que quelqu’un lui souffle à l’oreille discretos que c’est déjà fait pour le dévoiement, y a plus de problème, le racolage putassier on y baigne en plein.
Le journaliste du Figaro commence par dire que France Culture est une radio « difficile », c’est-à-dire intello. Le clicheton habituel. La direction agitée s’en défend : Il Est Sept Heures Guillaume Erner est plein d’esprit, d’humour, il y a plein de « fantaisie » sur France Popo. C’est vrai, à condition d’avoir fumé au préalable un bon oinje de cannabis interdit par la loi.

Ceci nous amène à ce mamate : liste des sujets abordés.

- Le réveil (?) culturel (??) : BD de super héros, ça faisait super longtemps.
- Le billet de Popo 1er : la canicule, je renvoie pour plus de précision au message d'hier.
On continue à ne pas se dévoyer avec :
- les voitures électriques
- la dépénalisation du cannabis. C’est le grand dossier de la mamate.
- l’atome popolitique de Fabrice à Waterloo : Yannick Jadot. Môssieur Jadot se permet d’avoir le melon parce qu’il a fait un beau score aux européennes. Tu veux quoi Fabrice ? Il fait un gros score et il va se planquer au fin fond de la salle de bain de la villa Pamplemousse et fermer sa gueule ?
Y aurait-il un lien caché avec le dossier de la mamate ?
Que de questions !
- l’atome culturel de The Voice : le pôvre Michael Jackson
- l’atome de Pépé Cluclu : Monsieur Concluze veut devenir sénateur. Normal pour un papy.

Et c’est ainsi que France Popo remplit dignement sa mission : atteindre au plus vite les 4 % chez les amis de Médiamétrie.

Après tout ça, un bon oinje, ça vous dit ? Je suis généreux, je fais tourner si vous voulez.

Aujourd'hui nous allons directement commencer par l'inénarrable Fabrice Fit The Battle Of Waterloo* qui chaque jour découvre que dans le monde il y a des gens qui vivent. Certains même ne vivent pas comme lui :  Dieu qu'ils sont bêtes !
Fabrice se fout littéralement des chaudes et insistantes recommandations cherchant à nous protéger contre la vague, que dis-je, le raz de marée de chaleur. Mais peut-être est-ce parce qu'elles émanent du gouvernement... Elles viendraient d'une ONG, ce serait super responsable.

Il faut boire régulièrement de l'eau et ne pas rester en plein soleil : que c'est débile ! Mais Fabrice, jamais il ne le fera, alors si lui n'y pense même pas, pourquoi nous le signaler ? Peut-être, j'insiste bien, peut-être, est-ce parce qu'il existe des gens, des vrais qui respirent et tout et tout, qui travaillent dehors dans la journée, je sais pas moi, des ouvriers par exemple, et pour qui ce rappel est peut-être, j'insiste, peut-être, plus important que pour le gens, le vrai, qui travaille dans un bureau climatisé à, je sais pas moi, par exemple, Radio France Popo...

Il faut prendre des nouvelles des personnes âgées que l'on connaît : mais ta mamie Louisette elle est pas la seule personne âgée de toute la France, Fabrice. Sais-tu qu'il existe des personnes âgées, des vraies, avec un cœur, un cerveau et tout et tout, qui vivent isolées, et qui ne font pas tellement attention aux effets de la chaleur ? Sais-tu qu'en 2003 il y eut des victimes, c'est-à-dire des gens, toujours des vrais, qui se sont arrêtés de respirer à cause de la chaleur ? Bref, sais-tu Fabrice que tu n'es pas tout seul au monde ?
Si quand tu prends le train on te demande de "ne pas essayer d'ouvrir les portes et de ne pas descendre sur les voies lorsque le train est en marche", c'est que peut-être, j'insiste toujours, peut-être y a-t-il eu des accidents...
Et si tu donnes pas de règles, Fafa, peut-être, je dis bien peut-être, qu'il va y avoir plus de gens qui ne vont pas les respecter.
Là Fab' tu m'obliges à enfoncer des portes zouvertes, c'est vraiment pas gentil de ta part.

Continuons quand même. La pensée profonde du jour : "Voilà donc à quoi ressemble notre quotidien ces temps-ci. La chaleur nous accable presque autant que ces messages infantilisants à répétition." Fin de citation.

Infantilisants comme ceux-ci par exemple, tous pris sur le site de France Popo ?
"Pourquoi faut-il relire ''Les choses'' de Perec ? Pourquoi faut-il lire Claude Lévi Strauss aujourd'hui ? Pourquoi faut-il lire les grands textes arabes ? Pourquoi faut-il lire Simone Weil aujourd'hui ? Pourquoi il faut toujours défendre Darwin ? Pourquoi il faut lire Proudhon aujourd'hui ? Pourquoi faut-il une culture numérique ? Pourquoi il faut lire Rousseau aujourd'hui ? Pourquoi il faut dire...non ! Pourquoi faut-il de temps en temps relire ses classiques ? Pourquoi faut-il retraduire Ovide ? Faut-il réinventer l'architecture ? Faut-il être moderne ? Faut-il tuer Polytechnique ? Faut-il refonder l'Europe ? Faut-il désacraliser Freud ?" (Etc...)

Pourquoi faut-il toujours dire qu'il faut dire pourquoi ?  

C'est saoulant, hein Fab' ? Alors avant de critiquer pour mieux exister, tu devrais balayer devant ta poporte.
Fabrice continue par dire que l'État surréagit toujours aux chaleurs zextrêmes comme aux froidures zivernales. Et alors Fab', déjà, pourquoi vous zarrêtez pas d'en parler sur France Popo ?  La surréaction, tu t'enfonces bien dedans, tu t'y loves, tu t'y baignes, tu en fais un atome popolitique, un  de plus, d'une grande utilité publique.
Il est pas contre la prévention, Fabrice, mais trop c'est trop ! Encore faudrait-il qu'il nous zexplique bien dans le détail à partir de quand il estime que c'est trop. Quels sont parmi les messages zinformatifs ceux qu'il considère comme de trop ?
Il s'en fout Fabrice, il fait son beurre en tapant sur le pouvoir, comme ça, pour se défouler, pour donner l'impression qu'il existe, bref, pour se la péter grave.
Allez, on vous résume la fin : l'État fait que dalle contre le réchauffement climatique. Voilà.
Et tu sais pourquoi Fabrice ? Parce que ça coûte rien de dire aux gens, aux vrais, d'uriner dans sa douche, alors que la fermeture d'une ligne de train pour nous inonder de gros camions qui polluent, ça fait économiser des pépettes.
Fabrice, tu n'existerais pas on comprendrerait rien au monde de dedans lequel on se meut comme des bestiaux, grâce à toi nous devenons des zêtres pensants, tu nous ouvres des portes vers des réflexions dont au sujet de lesquelles nous n'avions pas pensé. Merci chef !


Fabrice Fit The Battle Of Waterloo nous laisse peu de place pour aborder l'atome  conclusionnel qui nous vend un livre avec que des photos dedans : Papy Clu est déçu, mais en fait content ! (Cf un psy, n'importe lequel)
Une citation pour finir, le détail, pas le temps,
"C’est à priori le type même de l’ouvrage qui m’agace : plus humaniste que brutaliste, avec des gens devant les immeubles.
Je déteste les photographies d’êtres humains..."
Comme dirait un psy, "C'est très intéressant, continuez ...mais hors antenne"

*
*

Comme c'est la dernière de l'année, dans la mamate, tout le monde s'est donné à fond, c'est-à-dire à 4%.

Pour finir en beauté, d'abord le réveil (?) cuculturel (??). De la BD, oui, encore, c'est pas très très varié, mais bon.
A la lecture des citations, l'invitée semble aborder plusieurs aspects de sa vie, oui, encore une autofiction. Mais quelle citation trône en gros titre sur la page ? 
"Les films pornos ce n'est pas que pour les hommes."
Un réveil avec orgasme cuculturel, érection matinale tendue vers 4% d'audimamate. 

L'humeur de Il Est Sept Heures Guillaume Erner : Le bilan de l'année, et il est pas joli joli. Durant sa pause sieste devant BFM TV, la référence en matière de référence pour mieux tendre vers les 4%...
BFM TV, c'est comme les comptines à la crèche pour Popo 1er, ça aide à s'endormir.
... ne voilà-t-y pas que le Master apprend que ce serait presque la fin du monde, là tout de suite cette aprèm' !
Et quelle déception que ce presque ! Car pour Popo Number One, toute cette année n'est qu'un échec. On a failli tous crever plein de fois, mais nous sommes encore là. Ce foutu astéroïde, il a même pas fait un strike avec la Terre, rien. L'apocalypse, elle tarde à venir, c'est insupportable. Du coup, avec un peu de chance, Master Popo va devoir revenir en septembre, alors que dans son agenda y avait marqué au jour du 28 juin : "Fin du monde, mort de l'Humanité, pas de rentrée radio en septembre 19, ouaiiiiiis !"

Le dossier du jour :
Aaaah de la graaaaande littérature ! Proust ! Qui pour Popo 1er est avant tout le gars qui a eu le Goncourt en 1919, soit il y a 1O0 ans. La littérature avec France Popo, c'est avant tout combien ça s'est vendu, plein de chiffres, et est-ce que ça a bien clashé et buzzé. 
La page du site présente une magnifique photo, Marcel Proust "prenant un apéritif avec des connaissances." La vache de précisions ! Regardez-la un peu. Et cherchez le Marcel.   



Quoi ? Vous le trouvez pas ? Mais c'est une blague de France Popo qui adore les farces et la fantaisie ! C'est de la folie pure !
Le big barbu, le quatrième en partant de la gauche, c'est Friedrich Engels ! La blague ! 
Pour que les choses soient claires : nous sommes au Congrès International de Zurich, en août 1893. Il fait chaud, il fait beau, c'est l'heure de l'apéro. De gauche à droite : Dr. Simon, Frieda Simon, Clara Zetkin, Friedrich Engels, Julie Bebel, August Bebel, Ernest Schaffer, Regine Bernstein, Eduard Bernstein.
Tordant n'est-il pas ? Bon ça reste des révolutionnaires à tendances féministes, c'est le principal.
On nous gâte, on nous pourrit, aujourd'hui. Boaf, la photo faisait Belle Époque, les mesdames et les messieurs ils ont l'air chic, allez hop, c'est emballé.  
C'est le numéro de clowns du Cirque Popo, une sacrée rigolade.

Il est là on l'applaudit, voici Fabrice à Waterloo ! Et que nous apprend-il aujourd'hui ? Des élus LR ont partagé un repas avec Marion Maréchal. Il aurait pu donner le menu, mais non, il ramène tout à la popolitique. Des élus de droite copiner avec l'extrême, Fabrice est persuadé que c'est une première, c'est unique, c'est du jamais vu, c'est incroyable. 
On dédiaboliserait le Diable  ? Serait-ce possible ? Et les régionales de 1998, tu connais Fabrice ? 
La droite en pleine panade, là c'est du pas frais du matin, Fabriçounet, alors t'arrêtes de nous sortir du moisi emballé dans du papier cadeau.
Chaque jour, tu réinventes le fil à couper le beurre en nous faisant croire que t'as gagné le concours Lépine de l'analyse popolitique.

L'atome Clash & Buzzzz de The Voice. Plagiat, procès et droits d'auteur. Encore du popognon.
"Si les Beatles n'avaient pas existé, la face du monde et de la Pop en eût été changé"
Le point positif, la conjugaison. C'est pas tous les jours, mais là on dit chapeau bas. Réjouissons-nous, The Voice a négocié sans accident une concordance des temps. 
Pour le contenu : sans les Beatles, Emmanuel Macron n'aurait même pas été élu, il y aurait pas eu le réchauffement climatique ni le mouvement MeToo, il n'y aurait pas eu la libération de Mandela, Emmaüs, la guerre en Syrie, Fukushima, le téléphone portable, internet, la fête de la musique, bref, tout, le bon, le pas bon, le moyennement bon, tout !
Avec les Beatles, on a droit à une tartine de Johnny Halliday, et une comparaison méthodique (chiante ?) entre une BD et un film. J'arrête c'est trop excitant et il reste le plus meilleur d'entre tous. 


L'occupation
Comédie pathétique en un prologue et trois scènes.

Prologue
Si Popo 1er peine parfois à franchir le point Godwin, Le Grrrrand O'Relyan, lui, se couche en boule dans le point dès le titre. 
L'Auteur, dans un premier temps, se permet de ne pas trop juger cette période. Vous vous rendez compte, les Français de cette époque ont subi la double peine :
- les nazis
- Aurélien Bellanger n'était pas né
Fin du prologue

Scène 1 : Lever de rideau dans la voiture 14 du TGV en direction de Nantes. Les personnages, l'Auteur, une bonne sœur et un groupe de métalleux en route pour le Hellfest de Clisson. Un éblouissement, les métalleux sont des gens tout ce qu'il y a de plus sympathiques. Il a un petit côté Fabrice à Waterloo, Aurélien.
Scène 2 : La forêt de Fontainebleau, début juin. C'est pour pouvoir y aller que le Maître acheta une tuture. On peut dire que c'est le nœud de l'intrigue, l'auditeur est littéralement happé par le côté hautement dramatique de la situation.
M. Bellanger revit l'Occupation. Dans les bois, scène idyllique d'une famille s'ébattant gaiement, c'est beau, il manque juste la 6ème de Beethov'. L'auditeur pleure toutes les larmes de son corps. C'est juste beau.
La famille Ricoré se retrouve progressivement envahie par des touristes teutons. Y en a partout, on est plus chez nous.
Fin de la reconstitution historique.
Scène 3 : Une piscine à Aix. Une piscine d'un hôtel de luxe. Les personnages, l'Auteur et des touristes américains.
Les amerloques se la jouent débarquement en Normandie in the piscine, l'attaque en Irak et en Afghanistan. Se rendent-ils comptent qu'ils ont l'honneur de pisser dans la même eau que le Maître ? Pauvres gens.
Aurélien Bellanger face à ces zozos se rend parfaitement compte de ce qu'ont pu vivre les Afghans et les Irakiens au moment des attaques américaines. C'est comme s'il les avait vécues. 
Il brandit son Apple Watch en hurlant de toutes ses forces : "Eh Men, I am like you, I love bling bling, you are my sunshine, my only sunshine you make me happy when skies are gray !"
Aurélien Bellanger est vaincu. Donc il enlève sa montre et la dépose aux pieds des touristes amerloques. Il est l'herbe qui ne repousse plus après le passage d'Attila. Ni la canicule ni le jardinier de l'hôtel n'y changeront quoi que ce soit. C'est la bérézina.
Repli stratégique vers le sauna. La misère. 
Mais M. Bellanger est un gens bon. Il est miséricordieux. Dans le sauna, un couple vérifiait si toute la tuyauterie fonctionnait.
L'Auteur, dans sa grande bonté, enfourne sa rancœur dans son maillot, et s'éclipse comme la Lune.

L'auditeur, pour la seconde fois, pleure toutes les larmes de son corps. Rideau.


Merci au grand O'Relyan B. Laundger et à tous ses avatars de nous avoir bien fait rire tout au long de ces deux années. Une troisième ? Allez, Papy Clu, reviens une troisième année ! Un an de concluze, c'est comme les guerres mondiales, il en faut trois !

En hommage à "La Mésopotamie à 14h c'est intéressant mais bon", phrase signée du grrrand O'Relyan victime du double syndrome de melonite aiguë et de beaufitude aggravée, voici la première face d'un enregistrement de Munir Bachir. 
Il paraît que ceux qui l'ont écoutée à 14h ont été victimes d'une malédiction : ils se sont transformés en des créatures étranges venues d'ailleurs, en popos ! Leurs noms ? Popo 1er, M'sieur Clu, The Voice, Fabrice à Waterloo, Libredansatête, Jacky le Fatigué, Madame Philmag, Denise Fabre, Carrément Dieu (ex-Presque Dieu) et une multitude de popos qui ont une particularité : du haut de leur Grandeur, ils nous aident à bien penser le monde en nous indiquant la porte déjà ouverte qui ouvre sur la Route de la Pensée. Ne leur dites pas que la porte est déjà ouverte, ils ne le supporteraient pas et nous menaceraient de leur arme suprêmement mortelle, le Thermomixator !

Alors faites gaffe ! Si j'étais vous, pas à 14 heures !





                                                                                    THAT'S ALL, FOLKS !

Curly a écrit:THAT’S ALL, FOLKS !

Ah misère, et voilà que vous nous faites espérer que la matinale 2019-2020 ressemble exactement à celle de la défunte saison, rien que pour le plaisir de vous lire dans les heures qui suivent chaque diffusion. C'est peut-être, asteure, la seule raison pour laquelle j'écoute la matinale, pour ne pas manquer les alluses à la concluse, et constater à quel point Popo 1er et Fabrice dépassent souvent l'hilarante parodie qui leur est faite ici. Un plaisir quotidien issu d'une bien navrante quotidienne. Ah, et quel conseil d'écoute peut-on suggérer à Fabrice et Popo pour leurs mois de vacances (que la France entière prend avec eux?). Peut-être ceci, un début de playlist ?