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Accueil / France Culture

L'art de l'entretien radiophonique    Page 13 sur 19

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Philaunet 


Admin

126
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Marteler et beugler : Broué - Jeu 10 Mar 2016, 13:03

Il faut encore une fois ce midi entendre Caroline Broué surarticuler tout ce qu'elle dit et beugler dans le micro pour sentir toute la pertinence du constat ci-dessous tiré du fil Le programme de nuit, îlot de culture dans France (in)Culture - post 966 :
Jean-Luuc(https://regardfc.1fr1.net/t131p950-le-programme-de-nuit-ilot-de-culture-dans-france-inculture#24922) a écrit:Les Nuits rediffusaient le 25 janvier 2016 un entretien de Noël Simsolo avec Antoine Bonfanti - Mémoires du siècle : Antoine Bonfati ingénieur du son au cinéma (1ère diffusion : 20 août 1997).  (...)
Un propos lucide et intelligent dont j'isole ici une deuxième fois la substantifique moelle : Et en même temps, la façon dont les commentateurs parlent maintenant en tapant sur tous les mots, en donnant une importance très forte à tous les mots, au lieu d'avoir un débit où c'est l'auditeur qui doit choisir la force de son mot, on lui imprime des mots dans la tête.

Caroline Broué est probablement la meilleure représentante de ces mots martelés (...)

Jean-Luuc 


127
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Re: L'art de l'entretien radiophonique - Jeu 10 Mar 2016, 23:50

Philaunet(https://regardfc.1fr1.net/t155p100-l-art-de-l-entretien-radiophonique#24715) a écrit:

À France Culture, beaucoup s'essaient à la voix enjôleuse. La station qui est devenue essentiellement une radio d'ambiance a embauché des jeunes femmes dont la plupart cultivent prosodie, prononciation et articulation à la mode dans les fameuses comédies sociales à la française. Une certaine manière de parler (et de rire ou de glousser) tend à réduire l'attention que l'auditeur pourrait porter au discours. Ce n'est pas propre aux femmes, mais ça l'est davantage qu'aux hommes (voir le ton employé par Martin Quenehen à 19h pour dire ânerie sur ânerie).

La voix sucrée de fillette de Marie Richeux associée à des sujets dit sérieux n'est pas pour rien dans le succès de la jeune femme auprès de certains auditeurs. (...)

Ce constat est très juste, mais que comprendre exactement derrière les mots : radio d'ambiance, prononciation, articulation à la mode, une certaine manière de parler, le ton employé par untel (à l'inverse, on peut imaginer sans l'écouter une voix sucrée) ? Peut-on décomposer l'architecture de ces voix dont nous n'appréhendons que la façade ? L'entreprise est délicate.

Alors que Philaunet désignait par exemple des articulations à la mode chez un bon nombre de jeunes femmes au micro de France Culture, je me suis aperçu côté hommes qu'une voix traînante à la fin de certaines phrases était le point commun d'au moins trois d'entre eux : Martin Quenehen, Christophe Ono-Dit-Biot et leur maître à tous deux : Thomas Baumgartner.

Si l'on comparait la voix à une ligne composée d'une multitude de points, le « grain » serait l'un de ses points surgi hors d'elle. Au lieu d'être pressés-collés-fondus les uns dans les autres, les points-grains de nos trois quarantenaires (respectivement 38, 41 et 38 ans) se découvrent à l'oreille de l'auditeur et rappellent le timbre de la voix parlée au sortir du sommeil, celle qui n'a pas encore prononcé un mot. Débit ralenti + voix à la traîne = style ?

Par manque de souffle, la voix semble se rompre, mais non, elle repart de plus belle après une inspiration, généralement fouettée, histoire de cadencer la chose. La voix pleine avec un débit constant se fait rare chez ces trois producteurs. Comme vallonnée, elle ménage plutôt des alternances accélération/décélération pour distraire l'auditeur et se donner un air chantant, une sorte de petite prosodie dont parlait Philaunet. Quelques exemples ci-dessous, j'espère qu'ils vous paraitront probants :

Martin Quenehen : [son mp3="http://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/14485-25.02.2016-ITEMA_20922056-1.mp3" debut="18:07" fin="18:41"]

Christophe Ono-Dit-Biot : [son mp3="http://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/13956-20.02.2016-ITEMA_20918187-0.mp3" debut="27:08" fin="27:51"]

Thomas Baumgartner : [son mp3="http://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/11985-20.02.2016-ITEMA_20918090-0.mp3" debut="00:28" fin="00:38"]

C'est sûr, ce n'est pas la voix de Jean Daive.

masterkey 

masterkey
Admin

128
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Re: L'art de l'entretien radiophonique - Ven 11 Mar 2016, 08:08

Une analyse des voix très justement écrite, merci !

http://www.regardfc.com

Nessie 

Nessie

129
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Re: L'art de l'entretien radiophonique - Ven 11 Mar 2016, 09:40

C'est très intéressant et ça mérite d'être poursuivi, peut-être en explorant les actes de service de trois producteurs. Je crois qu'on pourrait remplacer les 9 secondes de Baumgartner par un autre extrait, mais quoi qu'il en soit, en lisant la description qui précédait, j'avais déjà Baumgartner dans l'oreille.

Des trois, c'est Quénéhen qui m'a surpris, car je ne le connaissais pas en situation d'entretien, mais plutôt dans ses interminables chapôs toujours farcis d'effets de manche assez lourd et claironnés encore lourdement. Dans l'échange en dialogue, je découvre un autre Quenéhen, moins pénible quoique probablement pas moins comédien.

Reste Christophe Au-bon-idiot dont le timbre asexué me dérange et me pousse habituellement à passer sur une autre fréquence moins mollassonne, par exemple fréquence gay. Dans l'extrait présenté, j'entends une forme nouvelle de la comédie des apparences telle qu'elle se vit à France Culture, où l'on passe son temps à simuler la vie intellectuelle et ici en l'occurrence la vie littéraire.

Des trois, le moins simulateur est probablement Baumgartner, quand bien même il n'est visiblement pas à son aise sur cette radio qu'il quittera probablement un jour pour se consacrer exclusivement à ArteRadio, peut-être à l'occasion d'une nouvelle poussée de croissance dans cette maison bien plus honorable que France (in)Culture.


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A l'intention de ceux qui prennent mon pseudonyme pour un bouclier : mon identité n'est ni affichée ni dissimulée.
Pour la trouver il suffit de suivre le fil de mon profil.

masterkey 

masterkey
Admin

130
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Re: L'art de l'entretien radiophonique - Ven 11 Mar 2016, 10:53

Ca fait un petit nombre de messages que ce fil reçoit et qui auraient davantage leur place dans Des voix  et des ondes, mais les deux sujets sont assez voisins pour que des croisements s'y produisent.

A part ça, pour rester dans le domaine vocal, il y a une voix dont le changement m'a plu hier, c'est celle qui a servi la revue musicale (décriée ici mais si j'ai bien compris, plus à cause d'Erner que du chroniqueur). Le très radionovesque Conquet s'est fait remplacer par Philippe Gumplowicz, déjà signalé pour son passage lors d'une semaine jazzophile à la marche de l'histoire  de Jean Lebrun (Erner l'appelle "..vitch", Lebrun "...vits"), et plus anciennement par Nessie pour un "Sur les docks" inhabituellement réussi.

On peut penser ce qu'on veut des choix musicaux proposés, mais la chronique de Philippe Gumplowicz a été particulièrement bien envoyée, servie certes par une plume pleine de punch, mais aussi par une voix élégante et sombre,  où le cheveux sur la langue joue comme d'un rasoir et en ajoute à la finesse du mot,  où même les ratés passent bien. Contrairement à beaucoup, je trouve pourtant que Mathieu Conquet, malgré ses défauts et les nombreux clichés dont il use, ne démérite pas et fait ce qu'il peut avec les limites imposées par l'exercice, ses choix sont riches et variés, je crois que ses connaissances sont moins superficielles qu'on ne le dit parfois ici, et il n'est pas l'un de ceux qui tirent la matinale vers le bas (à l'époque Voinchet il résistait au moins un peu à la démonstration d'ignorance dont l'animateur tirait fierté).

Mais le timbre et les mots de Gumplowicz sont un alliage d'un autre niveau, et j'en redemanderais si c'était possible. C'était le seul point valable de cette matinée confiée aux historiens - exercice pourtant original, je me demande quelle en sera la prochaine déclinaison -.

http://www.regardfc.com

Philaunet 

Philaunet
Admin

131
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S'imposer et non écouter - Dim 20 Mar 2016, 22:51

On connaît le hennissement bruyant de Caroline Broué pour combler le vide de la discussion ou la gêne, on connaît sa manière de parler fort ou plutôt de crier, ici l'on a un nouvel exemple de cette absence de tact qui touche les personnes qui ont la grosse tête, et à France Culture elle n'est pas la seule en son genre.

Dans l'émission exemplaire de la mauvaise manière d'arbitrer un débat à propos de La réforme de l’orthographe : un enjeu national ?, Jacques Drillon ne goûte pas le plaisir qu'a Caroline Broué à répéter le mot "verbicruciste" pour le qualifier (mot relevé par Rowan dans son  post Un grand jour pour Caroline Broué... et précisé plus loin suite à la discussion en forum dans le  post 205) :
[son mp3="http://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/12360-18.02.2016-ITEMA_20916309-1.mp3" debut="18:19" fin="18:41"]
On retrouve cette agressivité couverte par un rire et une logorrhée chez Laure Adler, Adèle van Reeth et quelques autres productrices de France Culture.

La productrice à France Culture a toujours raison : elle n'est pas au service d'autrui pour accueillir sa parole, elle est là pour imposer ses idées et le cas échéant pour se battre. Où sont les Francesca Piolot et Isidori, Colette Fellous, Renée Elkaïm-Bollinger, Catherine Soullard ?

Philaunet 

Philaunet
Admin

132
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« En lisant sur vous pour préparer cette émission » (J. Clément) - Mar 17 Mai 2016, 13:48

Lire que Jérôme Clément allait s'entretenir avec la pianiste Anne Queffelec dans la série À voix nue, "sobrement" intitulée Anne Queffelec ou l'âme de la musique incarnée par une femme, était un motif d'inquiétude : allait-on de nouveau entendre les questions creuses, interrompant l'interlocuteur et mâtinées de flatteries du type de celles déjà entendues dans d'autres entretiens* réalisés par le non-intervieweur mais ex-président d'Arte ?

Oui.

* Voir en 2014 Au Fil de l'écoute, posts 269 et 270

Nessie 

Nessie

133
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Re: L'art de l'entretien radiophonique - Mar 07 Juin 2016, 09:00

Dans un autre fil où l'on commente les nouvelles de la maison-mère, Philaunet(https://regardfc.1fr1.net/t73p50-la-direction-de-radio-france-quelle-ligne-quels-choix#25991) a écrit:
Jean-Luuc(https://regardfc.1fr1.net/t73p50-la-direction-de-radio-france-quelle-ligne-quels-choix#25988) a écrit:Laure Adler a été sommée de faire un choix. Ci-dessous, l'article de telerama.fr : Entre France Inter et France Culture a choisi... :

(...) La première a choisi : elle délaisse Culture et son Hors Champs (du lundi au vendredi à 22h15), pour se consacrer à France Inter où elle anime Permis de penser depuis septembre, le samedi à 13h20. A la rentrée, on devrait l'entendre les soirs de semaine à 20 heures, en lieu et place de Kathleen Evin.
Merci de nous annoncer cette bonne nouvelle ! Enfin ! Enfin !

"On" devrait l'entendre ? Qui "on", pas nous en tous les cas. "Permis de penser", une des antiphrases les plus appropriées pour définir cette émission où Laure Adler nourrit une impitoyable et caricaturale bienpensance (voir les réactions d'auditeurs sur le site de France Inter). Voir aussi un billet du 15 12 2015 Le cri du coeur de Laure Adler.

Je partage aussi bien la joie de la délivrance ci-dessous que l'inquiétude concernant le remplacement (mais qui peut faire pire, peut-être une assistante des Nouveaux Chemins ?)
Yann Sancatorze(https://regardfc.1fr1.net/t73p50-la-direction-de-radio-france-quelle-ligne-quels-choix#25990) a écrit:Laure Adler quittant FC, voilà qui est assez historique pour exhumer les meilleures bouteilles de champagne et improviser un tir de feux d'artifice depuis la Tour Eiffel accompagné par l'orchestre national de Radio France. Elle pourrait aussi faire preuve de dignité et cesser d'occuper les ondes du groupe. J'allais dire "laisser la place à une jeune personne de talent", mais elle s'est assurée, à France Culture, en son temps que la relève serait inculte, non formée et militante. (...)
Moins optimiste que vous deux. Certes nous n'aurons plus à endurer l'animation bas-de-gamme de celle qui passe régulièrement de la passionaria à la zombifiée pien-pensante, certes le projet de l'émission hors-champs était piétiné dans les grandes largeurs depuis quasi le début -disons depuis la deuxième saison- toutefois, je crains que ne disparaisse avec elle le concept même de l'émission d'entretien quotidien doté d'une ampleur respectable.

On constate maintenant qu'un entretien de 5 à 10 minutes inséré dans le journal est qualifié par Caroline Broué de 'Grand entretien' c'est à dire qu'une telle durée suffit à saturer les capacités de concentration du public et les capacités de travail du journaliste . Il y a encore 10 ans, l'expression de 'Grand entretien'  était utilisée par Veinstein pour signaler un numéro de 'Surpris par la nuit', pensez : 88 minutes jusqu'à septembre 2006, puis 73  minutes. On s'achemine maintenant vers une position d'éminence attribuée à un Tewfik Hakem, ce qui nous aurait fait hurler de rire il y a 10 ans et qu'on va bientôt juger mérité en 2017, vu les bonnes surprises qu'il nous réserve de temps à autres dans "Un autre jour est possible".

A moins qu'à son tour, cette émission en tant que tranche culturelle quotidienne ne se retrouve dans le colimateur de Sandrine Treiner qui la jugera trop élitiste ? J'ai l'air de déconner comme ça et effectivement je déconne, mais serait-ce tellement plus aberrant que ce à quoi on assiste depuis 15 ans sur la grille de France Culture ?


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Philaunet 

Philaunet
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134
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Couper la parole aux érudits, grande spécialité de France Culture - Dim 26 Juin 2016, 10:48

L'art de couper la parole du savant Denis Morrier par Tewfik Hakem. Ce dernier, pour assurer une transition avec le sujet "Léo Ferré" qui suit, lance le musicologue et l'interrompt immédiatement [son mp3="http://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/11971-23.06.2016-ITEMA_21017272-0.mp3" debut="13:33" fin="13:58"]

Quand se débarrassera-t-on de tous ces grossiers personnages de la station qui prennent leurs airs de faux-cul pour faire taire les personnes intelligentes, lesquelles sont uniquement invitées pour que leurs noms apparaissent dans le bilan "culturel" annuel ?

Que Jean-Luuc "se rassure", l'entretien avec la directrice de France Culture (elle est reconduite ? C'est "incroyable" !), qu'il nous propose de lire aujourd'hui, ne signe pas la fin des deux fois 12 minutes de l'enrhumé permanent qui halète au micro comme un coureur épuisé.

Philaunet 

Philaunet
Admin

135
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Être avant tout au service de l'auditeur et le montrer - Lun 05 Sep 2016, 19:10

masterkey(https://regardfc.1fr1.net/t163p560-au-fil-de-l-ecoute#26701) a écrit: (...) J'ai aussi écouté Les discussions du Soir de René Frydman sur le transhumanisme avec Luc Ferry qui suinte toujours autant l'autosatisfaction, mais RF a nettement mieux conduit l'entretien que ne l'avait fait Finkielkraut il y a quelque temps, équilibrant l'ego surenflé de son invité avec le sien propre et au passage une meilleure connaissance de la chose. (...)
Merci pour cette première impression ( un fil pour "Les Discussions du soir" ?) sur La révolution transhumaniste est-elle réellement en marche ? (1).

Je ne l'ai pas écoutée en entier, le propos de Luc Ferry a déjà été  diffusé sur l'antenne. J'ai écouté le début par curiosité et n'ai pas été surpris de retrouver René Frydman fidèle à lui-même (pourquoi changer, n'est-ce pas ?).

Parler devant un micro avec un interlocuteur poursuit, je crois, un objectif : parler à un public invisible, pris dans sa globalité, ou mieux pris comme de multiples individus attentifs.

Ce n'est pas évident pour tout le monde, notamment pour les néo-producteurs, mais pas seulement pour eux, remarquez.

À preuve ces remarques en passant de René Frydman : [son mp3="http://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/16274-30.08.2016-ITEMA_21061856-0.mp3" debut="00:40" fin="00:49"] "Tous les deux" ? Et où est l'auditeur dans ce "Tous les deux"  ? Il ne lui viendrait pas à l'esprit de dire "Nous allons nous entretenir pour éclairer nos auditeurs sur..."

[son mp3="http://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/16274-30.08.2016-ITEMA_21061856-0.mp3" debut="05:55" fin="06:03"] "tellement nous avons de choses à nous dire" ? Très bien, restez donc en petit comité à discuter ! Non, pas "à nous dire", mais "à évoquer pour l'auditeur" (par exemple).

C'est à ce genre de détails involontaires que l'on voit comment un "producteur" envisage un entretien radiophonique, notamment René Frydman (on l'a vu dans nombre de ses "Révolutions médicales") : une discussion à son propre profit. S'effacer et se faire le serviteur de l'auditeur n'est pas exactement sa manière d'envisager son rôle. Mais peut-être ne lui a-t-on rien dit à ce sujet ?

Producteur de radio est un métier. Un minimum de formation initiale et permanente devrait être requis pour l'exercer. Qu'en est-il de cette formation à France Culture ?  

Philaunet 

Philaunet
Admin

136
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On a découvert la nouvelle analyste de la politique américaine... - Ven 09 Sep 2016, 21:38

L'art de s'adresser à un étranger avec une question tarabiscotée qui laisse l'interlocuteur coi. Combien de langues étrangères Marie Richeux parle-t-elle couramment ? Que sait-elle de la réception d'un énoncé long et tortueux dans une langue étrangère ?  Ici, je parie qu'Abha Dawesar n'a pas compris le mot "coulisses" (elle utilise le mot "complot" en pensant qu'il correspond à "plot" en anglais alors qu'elle veut parler d'intrigue, ce qui signe un niveau de langue intermédiaire). Parler à une personne de langue maternelle non-française est un art (parmi d'autres) que ne possède pas Marie Richeux. [son mp3="http://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/13954-09.09.2016-ITEMA_21071464-1.mp3" debut="41:31" fin="42:54"]

Les Nouvelles vagues du 09 septembre 2016 "Carte blanche cinéma à Abha Dawesar : les élections américaines".

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Re: L'art de l'entretien radiophonique -

L'art de l'entretien radiophonique     Page 13 sur 19

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