Forumactif

Forum des auditeurs passionnés et critiques de France Culture

france culturelongpont demainGoogle

Le forum des auditeurs critiques de France Culture

 

-39%
Le deal à ne pas rater :
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON AVR-X2800H, Enceinte ...
1190 € 1950 €
Voir le deal
Le Deal du moment : -40%
-40% sur le Pack Gaming Mario PDP Manette filaire + ...
Voir le deal
29.99 €

Vous n'êtes pas connecté. Connectez-vous ou enregistrez-vous

Aller à la page : Précédent  1 ... 10 ... 17, 18, 19 ... 32 ... 47  Suivant

Accueil / France Culture

La Grande table - Tirons la nappe !    Page 18 sur 47

Bas de page ↓   

Philaunet En ligne


Admin

176
Répondre en citant  
526, c'est « très peu » - Mer 21 Oct 2015, 19:28

La Grande Table a une première partie. C'est celle de la publicité ou de la promotion d'un artiste invité à parler en bien de son travail. Des musiciens y sont régulièrement invités. Caroline Broué ne connaît rien à la musique, mais jamais elle ne laisse sa place à un connaisseur du domaine.

Pour en rester au descriptif de Rencontre avec le pianiste Alexandre Tharaud pour son nouvau disque, nous lisons ceci qui reprend presque, mais pas exactement, les mots du pianiste en début d'entretien : « Ces variations ont connu très peu de versions, dont les plus célèbres restent les deux versions de Glenn Gould » [son mp3="http://franceculture.fr/sites/default/files/sons/2015/10/s43/NET_FC_24c25382-6836-41a3-b944-5350afe50cda.mp3" debut="03:07" fin="03:24"]

Une semaine plus tôt, Matthieu Conquet dans sa chronique Bach, Goldberg trente variations par Alexandre Tharaud écrit et dit ceci : « C’est une pluie de Goldberg qui tombe ces dernières semaines après l’enregistrement d’Igor Levit et les rééditions de Glenn Gould, qui viennent s’ajouter aux 526 interprétations différentes recensées par un site japonais très méticuleux et complet ».

526 interprétations d'une oeuvre, si c'est « très peu », que signifie « beaucoup » ? Tharaud voulait sans dire peu d'interprétations de pianistes de renom international, car en effet la liste recense un certain nombre d'interprètes japonais qui n'ont pas dû souvent quitter leur pays...

En passant : Igor Levit est cité ci-dessus. Il se trouve que dans une bonne demi-heure, la SWR 2 propose une émission sœur de la Tribune des Critiques de France Musique : Musik kommentiert. Au programme : Ludwig van Beethoven: 33 Variationen über einen Walzer von Anton Diabelli C-Dur op. 120 Igor Levit (Klavier). Pour ceux qui ne connaissent pas encore cette œuvre, ou qui n'en ont qu'une seule interprétation qui n'est pas la suivante, je conseille vivement celle de Laurent Cabasso. En attendant, peut-être, celle d'Igor Levit. On ne s'en lasse pas.



Dernière édition par Philaunet le Jeu 10 Aoû 2017, 09:29, édité 5 fois

Philaunet En ligne

Philaunet
Admin

177
Répondre en citant  
Broué fin - Ven 23 Oct 2015, 23:37

Puisque France Culture avait délégué à Caroline Broué la mission d'évoquer le centième anniversaire de la  naissance d' Arthur Miller dans la première partie de sa Grande Table avec l'invitation faire à Charles Berling de parler de la pièce qu'il interprète Vu du pont, pourquoi ne pas aller y voir ? En fait, la question serait mieux posée ainsi : pourquoi aller y voir ? Caroline Broué commence sur les chapeaux de roue avec des accents toniques sur les premières syllabes des mots, puis lance la rengaine du nom de l'invité toutes les deux minutes et poursuit de son ton qui se veut inspiré en maniant hyperbole sur hyperbole : « la fragilité absolue » , « la détermination totale » et enfin se lance dans la « querelle du genre » et l'homosexualité.  Gavé en moins d'un quart d'heure, je laisse à d'autres auditeurs le soin de voir à quelle sauce interprétative Broué va manger les immigrants italiens illégaux des années 30 aux Etats-Unis dans cette pièce de 1955. Le rapprochement avec des Afghans débarquant en Allemagne en 2015 va certainement lui paraître d'une « absolue » pertinence.

Le temps d'écouter les émissions et adaptations radiophoniques britanniques (cinq heures quand même) et je reviendrai voir ce qui se passe sur notre antenne dite culturelle plutôt portée sur le football, le rugby, les souffrances sociales et le commentaire politique que sur les arts et le savoir.

Philaunet En ligne

Philaunet
Admin

178
Répondre en citant  
Gaga y a... - Lun 09 Nov 2015, 14:09

... à La Grande Table où était invité aujourd'hui Bruno Latour (professeur à Sciences Po, forcément...) pour son livre Face à Gaïa. On ne parlera pas, par charité tout autant que par manque de temps, de Dominique Bourg, professeur à l'Université de Lausanne *.

Donc, en plus des incantations  "y a qu'à, y a qu'à" (ce n'est pas du rugby, mais ils y croient tout autant), on a maintenant "Gaïa, Gaïa !".

Comme d'habitude, « ça » manquait passablement de contradictoire à ce numéro intitulé Les enjeux climatiques 3/3 : Qui est Gaïa?.

Beaucoup de fadaises entendues et de satisfaction de soi exprimée.

Il faut dire qu'avec une introduction du sujet ainsi, il ne faut s'attendre à rien de bon : « Pourquoi reprendre le concept de "Gaïa" pour désigner un certain comportement de ce qu'on appelle la nature, mais qu'on ne peut pas penser selon Latour comme indépendante des activités humaines et unifiée? ». Je comprends de moins en moins le français de France Culture, pour ma part.

Extrait : [son mp3="http://s3-eu-west-1.amazonaws.com/cruiser-production/static/culture/sons/2015/11/s46/NET_FC_eb859259-e88c-4961-ba6f-f07313c8a69d.mp3" debut="12:35" fin="14:37"]

* Je ne résiste pas à la tentation de mentionner la citation d'un propos tenu par celui-ci dans l'émission et reproduit sur la page, il reprend quasiment mot pour mot ce qu'a dit son ami et collègue : « Dominique Bourg  : "Le climat rend fou, il amène des gens à adopter des positions paradoxales. Mais maheureusement [sic] la folie la plus importante aujourd'hui est plutôt celle de l'indifférence. Cela à des raisons anthorpologiques [sic] : le climat vient par des représentations très abstraites qu'on n'arrive pas à connecter avec des sensations."».

« Le climat vient par des représentations très abstraites », Ah le beau français que voilà, et la clarté de l'expression !



Dernière édition par Philaunet le Dim 19 Juin 2016, 15:59, édité 1 fois

Nessie 

Nessie

179
Répondre en citant  
Des nouvelles du saupoudrage cultuwell - Mar 01 Déc 2015, 14:19

Une fois ouverte une sacrée foutue bonne quantité de courrier d'auditeurs mécontents, à la direction du programme, il fut subitement réalisé que la liquidation des émissions de musique, une idée lumineuse de Poivre d'A, était en fait une idée idiote. De là un sérieux labourage de méninges pour tenter de ré-équilibrer le programme. Et voila pourquoi depuis la rentrée, la Grande table s'achève par un "choix musical" c'est-à-dire une suggestion qu'on aura pris soin de demander à l'invité du jour. Résultat : une minute de musique + une minute de justification. Et comme la seconde me semble tout sauf exempte de l'habituelle imprégnation idéologique qui caractérise la chaîne et ses invités, quelque chose me dit que le corpus de ces interventions quotidiennes pourrait bien nous donner une image mesurable du degré de pourrissement idéologique de la maison, là où le billet tout aussi quotidien d'Erner ne pourra servir d'indice que de son engagement et de sa vanité personnels. En tous cas, chaque jour cette rustine musicale sonne comme un cataplasme culturel collé sur un casque de motard, et surtout c'est chaque jour un hors-sujet de 2 minutes prises à la discussion-débat. Remarquez, vu la qualité dudit débat, ça n'est pas une bien grande perte.

Mais voici le meilleur : quand ça ne marche pas, le temps de parole est tout de même gaspillé par Caroline Broué qui s'emberlificote les pinceaux en expliquant que ça ne marche pas et que la console s'est plantée. Mais "que les auditeurs se rassurent", prend-elle soin d'envoyer à l'adresse du public certainement menacé d'apoplexie (croit-elle ?), "nous n'avons rien contre Jean-Sébastien Bach" à grand renfort de rire con.
[son mp3="http://s3-eu-west-1.amazonaws.com/cruiser-production/static/culture/sons/2015/12/s49/NET_FC_60dda5cc-c6fe-417a-86e4-93b7c875e80b.mp3" debut="33:20" fin="36:35"]
Ainsi va la gestion des erreurs sur France Culture où cet incident, minable d'amateurisme à tous les niveaux (une panne ou un plantage ce n'est pas un drame, mais en faire un tel fromage, c'est tout simplement ridicule) vient aujourd'hui clôturer une corrida où tout le monde a essayé de se payer l'invité, coupable de crime lèse-République. Ils s'y sont mis à 3 : Mercier, Broué, et Serge Audier qui jouait le Fassin du jour. L'homme avait une thèse : la dévaluation d'un mot, en l'occurrence le mot 'République' coupable de vide conceptuel . "Et alors, qu'est-ce que ça peut vous faire ?" lui demande Arnaud Mercier qui aurait dû recevoir comme réponse : "Ben si c'est pour me poser cette question que vous me faites venir, fallait pas m'inviter".

Enfin c'est toujours aussi terriblement nul, la Grande Table. Chaque jour en deux tranches et pour chacune j'en écoute toujours au moins une minute, soit en direct soit en podcast. Dans les 3/4 des cas je liquide l'émission sans prolonger l'essai jusqu'à la fin d'une deuxième minute. Parmi le quart restant, je réussis à épargner quelques numéros dans un de mes dossiers-bis ('horreur radiophonique sur FC' & 'FC = agence idéologique').

Mais l'honnêteté m'oblige à signaler un tiercé de rescapés depuis 2 mois :
- Le 28 octobre avec André Markovicz, des propos sur la traduction en littérature.
- Le 13 novembre avec Frédéric Joly pour une biographie de Musil, par chance j'ai pris l'écoute après la 10e minutes car avant, franchement, c'est pas terrible ; enfin une fois retirés les bavardages de Michaël Foessel ainsi que les incidentes stupides de Caroline Broué, ma foi, ça s'écoute.
- Pour mémoire et par protection, on peut signaler l'hommage à René Girard qui avait tout de même quelque chose de confondant surtout par la naïveté des deux invités : d'abord le collaborateur de 40 ans d'amitié avec Girard, le psychiatre Jean-Michel Oughourlian et ses propos extrêmement simplistes en matière de SHS ; ensuite le Mordillat du jour : André Orléans dont Broué précise d'emblée qu'il ne connait pas le sujet, c'est donc parfait comme invité pour un hommage, ne cherchez pas à comprendre c'est ainsi qu'on prépare une émission sur FC. Mais comme dans ce yaourt il y avait des vrais morceaux de Girard sous forme d'archive, disons que ça peut faire illusion.



Dernière édition par Nessie le Jeu 03 Déc 2015, 08:05, édité 1 fois


_________________
A l'intention de ceux qui prennent mon pseudonyme pour un bouclier : mon identité n'est ni affichée ni dissimulée.
Pour la trouver il suffit de suivre le fil de mon profil.

Philaunet En ligne

Philaunet
Admin

180
Répondre en citant  
La console s'est plantée (et Broué aussi) - Mer 02 Déc 2015, 21:17

À propos de la minute de musique chez Broué
Nessie a écrit: (...) Mais voici le meilleur : quand ça ne marche pas, le temps de parole est tout de même gaspillé par Caroline Broué qui s'emberlificote les pinceaux en expliquant que ça ne marche pas et que la console s'est plantée. Mais 'que les auditeurs se rassurent' prend-elle soin d'envoyer à l'adresse de son public qui (croit-elle ?) est amené au bord de l'apoplexie, 'nous n'avons rien contre Jean-Sébastien Bach' à grand renfort de rire con.
[son mp3="http://franceculture.fr/sites/default/files/sons/2015/12/s49/NET_FC_60dda5cc-c6fe-417a-86e4-93b7c875e80b.mp3" debut="33:20" fin="36:35"]
Ainsi va la gestion des erreurs sur France Culture où cet incident, minable d'amateurisme à tous les niveaux (une panne ou un plantage c'est pas un drame, mais le fromage qu'elle en fait c'est la honte) vient aujourd'hui clôturer une corrida où tout le monde a essayé de se payer l'invité, coupable de crime lèse-République.(...)

À France Culture, à l'heure de grande écoute chez la journaliste phare de la chaîne, ça se passe comme ça : on dit un titre dans une des deux ou trois langues étrangères scolaires sans s'être renseigné sur la prononciation et on ajoute « pardon pour l'accent ». Ainsi le titre de la cantate "Nun komm, der Heiden Heiland" (dont Caroline Broué aurait pu donner le titre en français, Viens maintenant, Sauveur des païens), BWV 61, est-il bêtement écorché.

Mais le meilleur est le voilateur d'invité qui justifie le choix de ce  « morceau de musique » (il n'a pas dit song de playlist, ouf) parce qu'il le transporte et lui fait ouvrir les yeux et l'intelligence (rien moins).  Il aurait pu dire que c'était une cantate pour le premier dimanche de l'Avent (kesako Avent ?), était-ce d'ailleurs délibéré ? Et que les paroles ou le texte illustraient ceci ou cela. Mais non. Après deux « voilà » on n' a rien, ce qui est en général le cas pour tout voilateur qui se respecte.

Je note aussi que Caroline Broué parle comme un charretier (charretière ?) : « la console s'est plantée, ça marcheu pâ » et qu'elle annonce Jean-Sébastien Bach (vous savez le chanteur dans le top des charts à télécharger sur votre smartphone) et non une cantate (kesako une cantate ?). De toute façon, une minute d'une cantate qui en dure 20 , à quoi ça rime ? Franchement.

[son mp3="http://s3-eu-west-1.amazonaws.com/cruiser-production/static/culture/sons/2015/12/s49/NET_FC_60dda5cc-c6fe-417a-86e4-93b7c875e80b.mp3" debut="33:20" fin="33:58"]

Bach - BWV 61 - 1 - Nun komm, der Heiden Heiland, le chœur d'ouverture. Pour ainsi dire le 2e hymne national non officiel des Allemands, le premier étant aussi une cantate de Bach "Ein feste Burg ist unser Gott".

Voir aussi la RTBF du 16 12 2012 Au choeur de Bach



Dernière édition par Philaunet le Dim 19 Juin 2016, 16:12, édité 1 fois

Alain Machefert 


181
Répondre en citant  
Re: La Grande table - Tirons la nappe ! - Mer 02 Déc 2015, 23:33

Philaunet a écrit:De toute façon, une minute d'une cantate qui en dure 20 , à quoi ça rime ?

A rien. Panne bienvenue en fait.
Ou alors ils auraient pu passer l'intégrale de la cantate en lieu et place de cette émission où je n'ai rien compris.

Nessie 

Nessie

182
Répondre en citant  
Re: La Grande table - Tirons la nappe ! - Jeu 03 Déc 2015, 08:49

Alain Machefert a écrit:
Philaunet a écrit:De toute façon, une minute d'une cantate qui en dure 20 , à quoi ça rime ?

A rien. Panne bienvenue en fait.
Ou alors ils auraient pu passer l'intégrale de la cantate en lieu et place de cette émission où je n'ai rien compris.

Panne bienvenue : hé, si l'on écoute de nouveau les premières secondes de la pastille sonore proposée quelques messages plus haut, il semble bien que Caroline Broué partage inconsciemment cet avis, puisqu'elle dit "pour la bonne et simple raison que manifestement notre console s'est plantée" (ce qui est -reconnaissons-le- un tout petit peu plus précis que "problème technique").

Eh oui. "Bonne et simple raison". Faut-il prendre au pied de la lettre cette qualification : la console se plante, rien là que de bonne et simple péripétie.

"Bonne et simple raison" : c'est un cliché de l'oral, un automatisme. Un signe de plus que sur France Culture on parle sans réfléchir, mais peut-être qu'on ne peut pas faire autrement ? Pour certains ça serait tout simplement un exploit, que de réfléchir à ce qu'on dit alors qu'on l'oeil rivé sur les écrans de l'AFP et autres twitter. Quant aux autres, eh bien.... réfléchir à ce qu'on dit ? Disons que ça nécessite un équipement personnel minimal. En l'occurrence : manquant.


_________________
A l'intention de ceux qui prennent mon pseudonyme pour un bouclier : mon identité n'est ni affichée ni dissimulée.
Pour la trouver il suffit de suivre le fil de mon profil.

Philaunet En ligne

Philaunet
Admin

183
Répondre en citant  
Musiques de l'Avent pour Caroline Broué - Sam 05 Déc 2015, 13:42

À l'occasion d'une réécoute d'une émission de France Musique, suite du post 181 : François-Xavier Szymczak, producteur souvent mentionné dans le fil France Musique a dit ce qu'il faut savoir de la cantate  Nun komm, der Heiden Heiland de Jean Sébastien Bach et de son origine dans le Veni redemptor gentius. C'était le 30 novembre 2008 dans le Jardin des dieux, sous le titre « Musiques de l'Avent ».

France Musique a apparemment fait disparaître les descriptifs de cette émission de son site et on ne les trouve pas en ligne. Aussi, pour Caroline Broué, son invité et d'autres éventuellement, ci-dessous le texte de présentation de François-Xavier Scymczak (j'omets les pièces musicales).

Musiques de l'Avent - Pour les Chrétiens fidèles au cycle temporal, le quatrième dimanche avant Noël marque le début de l’année liturgique. C’est le temps de l’Avent, du latin adventus signifiant la venue, l’arrivée, et qui donna adviento en espagnol, advento en portugais, adventti en finnois, adwent en polonais, aðventa en islandais, aidmheit en gaélique, adventas en lituanien, avvento en italien et surtout advent en allemand, anglais, danois, slovène, tchèque, norvégien, estonien, néerlandais, hongrois, catalan, turc, suédois… Fixé au VIIème siècle par le pape Grégoire Ier, ce temps de l’Avent est celui de l’espoir, de l’attente pour de nombreux fidèles qui matérialisent ce décompte par un calendrier pouvant être rempli de friandises, mais qui peut aussi décorer des façades de bâtiments publics, comme certains hôtels de ville en Allemagne.
Depuis des siècles, de nombreux compositeurs ont célébré cette période lors de laquelle se sont imposées quelques prières rituelles comme le Veni Redemptor gentium (« Viens, Rédempteur des païens ») de l’évêque Saint Ambroise de Milan, hymne adaptée en allemand par Martin Luther sous le titre "Nun komm, der Heiden Heiland", l’un des chorals les plus populaires du protestantisme, notamment utilisé par Jean-Sébastien Bach. Autre prière incontournable de l’Avent, Alma Redemptoris Mater (« Sainte Mère du Rédempteur ») écrit au XIème siècle et que mettront en musique Ockeghem, Lassus, Palestrina, Marc-Antoine Charpentier ou encore Tomás Luis de Victoria. Chacun des quatre dimanches de l’Avent est illuminé d’une bougie symbolique, la première représentant le pardon accordé à Adam et Eve. Un extrait de La Création de Haydn nous rappellera cet épisode légendaire.

fred de rouen 


184
Répondre en citant  
Liebig ou Leipzig, histoire de brouet - Sam 05 Déc 2015, 16:38

Cher Philaunet,
Caroline Broué n'a pas le temps d'écouter France Musique, ni de lire vos messages. Entre deux gloussements niais, sa vie se passe à se limer les crocs, et à pousser son narcissisme jusqu'à nous servir, chaque midi, son patronyme, sur un coin de toile cirée crasseuse.
France Musique nous proposait aussi cela, en décembre 2013 : Bach : Cantate BWV 659 Sacrées musiques le dimanche 8 décembre 2013. Benjamin François annonce cependant la Cantate BWV 62.

Philaunet En ligne

Philaunet
Admin

185
Répondre en citant  
Spécialité de France Culture : tourner en rond - Ven 11 Déc 2015, 13:47

France Culture ou le remplissage de temps d'antenne par le vide de la pensée. Le commentaire vain sur  Le climat : entre gouvernance et gouvernement *.

France Culture a trop d'argent (voir tous les gens payés à produire des textes, des interviews et des programmes inutiles) et trop de temps d'antenne (voir toutes les émissions redondantes, les discours identiques, Delorme, Broué, Gardette, etc).

Une fusion avec une autre chaîne s'impose en virant tous les doublons et tous les décrypteurs auto-déclarés de France Culture.

* Pour l'historienne des sciences Amy Dahan, un tel texte, s'il montre au moins une volonté de la plupart des pays de s'intéresser au climat, reste insuffisant s'il ne remet pas en question nos économies et nos façons de vivre. Une certaine hypocrisie règne selon elle tant qu'on ne pose pas les bonnes questions, celle des énergies fossiles, des inégalités mondiales, des systèmes économiques. Or l'idée de "gouvernance"  semble favoriser une gestion apolitique de l'environnement, sans orientation précise, dé-territorialisée, tandis qu'un véritable "gouvernement du climat" supposerait une vision politique et sociale du monde dans lequel nous vivons et voulons vivre.

Philaunet En ligne

Philaunet
Admin

186
Répondre en citant  
Re: La Grande table - Tirons la nappe ! - Jeu 31 Déc 2015, 13:16

2015 : quel est l'état psychologique de notre société? *

Un sous-Répliques...

À suivre

*Invité(s) :
Miguel Benasayag, philosophe, psychanalyste
Michel Schneider, ecrivain, énarque, haut fonctionnaire et psychanalyste français

Contenu sponsorisé 


187
Répondre en citant  
Re: La Grande table - Tirons la nappe ! -

La Grande table - Tirons la nappe !     Page 18 sur 47

Haut de page ↑   

Aller à la page : Précédent  1 ... 10 ... 17, 18, 19 ... 32 ... 47  Suivant

Accueil / France Culture

Permission de ce forum:
Vous pouvez répondre aux sujets dans ce forum