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Accueil / France Culture

L'art de l'entretien radiophonique    Page 19 sur 19

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Philaunet 


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181
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''On l'a bien compris'' - Lun 06 Mar 2023, 13:05

De la précipitation dans l'émission abordée déjà trois fois dans ce forum, (1, 2 & 3), À la vie à la mort avec André Comte-Sponville et Claude Grange [Jeudi 2 mars 2023]. Ça se sent au bégaiement du présentateur : il pense déjà à envoyer la chronique de Charles Dantzig, vite, vite ! [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/23875-02.03.2023-ITEMA_23304175-2023C49162S0061-21.mp3" debut="33:37" fin="34:23"]
L'échange a-t-il été "très fort" ? Qu'est-ce que cela signifie ? Pas grand-chose. Les deux invités ont pu exprimer leurs thèses et leurs expériences, malgré les interruptions intempestives de "Notes vocales" publicitaires.

Quel impact a, sur la parole des présents et sur celle de l'animateur, le fait d'être filmé durant toute l'émission ? Positif ? Négatif ? Et la disposition des intervenants dans le studio ? Voir la vidéo en fin de page. À quel public est-elle destinée ?
Entre décembre 2022 et mars 2023 se tient la Convention Citoyenne sur la fin de vie, l'occasion d'une réflexion sur les conditions actuelles des soins donnés aux personnes mourantes et sur les enjeux de l'arrêt du parcours thérapeutique. Claude Grange et André Comte-Sponville se sont tous les deux intéressés ces questions par le prisme de leur discipline : la médecine et la philosophie.

Philaunet 

Philaunet
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182
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Quand on n'est pas doué.. - Lun 26 Juin 2023, 21:50

Sait-on si Xavier Mauduit quitte la station en septembre pour rejoindre une marque de publicité pour produits de beauté ?

Ses interventions lues et ses transitions d'une nullité désolante pourraient être remplacées par les compétences d'un véritable producteur de radio ? Quand on pense qu'on a eu un Le Goff aux Lundis de l'histoire et qu'on en est arrivé à un Mauduit au narcissisme décomplexé s'admirant sur les vignettes publicitaires de l'émission ! Quelle chute !

Son intro pour Raphaël et ses élèves, à Chantilly [Mardi 26 mai 2020] :  [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/10076-26.05.2020-ITEMA_22347479-0-1779455909.mp3" debut="00:00" fin="01:45"] On appréciera le fond sonore...

Comme c'est drôle et puis comme c'est intéressant pour l'auditeur !  [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/10076-26.05.2020-ITEMA_22347479-0-1779455909.mp3" debut="03:23" fin="03:52"]

Le pauvre Mathieu Deldicque Docteur en histoire de l’art, Conservateur du patrimoine au musée Condé, est fâcheusement servi avec un tel vis-à-vis !

Attention relance d'une originalité folle : [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/10076-26.05.2020-ITEMA_22347479-0-1779455909.mp3" debut="05:07" fin="05:47"]

Un dernier pour la route (attendre la fin pour la transition) ; le Duc d'Aumale rassemble une collection par M. Deldicque : [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/10076-26.05.2020-ITEMA_22347479-0-1779455909.mp3" debut="10:50" fin="12:04"]
Nous voici avec une crème fouettée à la chantilly… chantilly comme une manière de faire. Ainsi, Le cuisinier économe en 1821 propose un fromage à la Chantilly et même un potage à la Chantilly, en réalité une purée de lentille avec des croutons frits ! L’attention portée l’art culinaire se développe au 19e siècle, quand est inventée la gastronomie, l’art du goût, l’art de parler de la bonne chère.

Un an après la parution du cuisinier économe, en 1822 donc, naît le prince Henri d’Orléans, duc d’Aumale, qui hérite à l’âge de 8 ans du magnifique domaine de Chantilly, au Nord de Paris… Son goût le porte à collectionner non pas les recettes de cuisines, mais les œuvres d’art… et, puisqu’il est riche, il n’est pas économe ! Il recherche des œuvres du peintre Raphaël, considéré, au 19e siècle, comme le summum des artistes. La collection est toujours là, dans son domaine légué à l’Institut de France… Alors, que vaut le Raphaël à la Chantilly ? La recette donne envie !

Philaunet 

Philaunet
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183
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Rire sottement pour ambiancer - Dim 29 Sep 2024, 12:37

Mais qu'est-ce qui est drôle ici pour ricaner en parlant "des pays nordiques" ? [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/10076-23.09.2024-ITEMA_23869549-2024C36128S0267-21.mp3" debut="07:00" fin="07:20"]

Le cours de l'Histoire, Série « Scandinavie ancienne, le temps des vikings » Épisode 1/4 : Premiers peuples scandinaves, il se passe quelque chose au Nord le lundi 23 septembre 2024.

Pouffer et glousser à chaque occasion (en général pour masquer la faiblesse de la relance ou son inexistence), est-ce faire preuve d'une présence intelligente comme modérateur radiophonique ?

Et puis, on y reviendra, ce ping-pong à trois joueurs est-il le rythme adapté à l'écoute permettant de s'approprier le savoir ? Non. Trop d'interruptions et de ruptures de logique. Le fil directeur n'est pas visible, chaque bribe est sa raison d'être. Rappelle la succession rapide des images dans les bandes-annonces de films.

Philaunet 

Philaunet
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Les émissions d'histoire - Sam 16 Nov 2024, 10:33

Curly(https://regardfc.1fr1.net/t176-radio-classique#40012) a écrit: (...)
Ferrand ne casse pas trois pattes à un canard, mais il faut en plus faire attention. Extrait de la fiche Wiki, sur laquelle nous glisserons sur son engagement politique pour nous concentrer sur l'Histoire, bien que les deux soient parfois liés. (...)
Merci, bon à savoir. Mais sur le numéro en question Philippe Le Bel (1268-1314) y a-t-il à redire sur les faits et sur la forme ? Le récit ressemble à un bon résumé d'article d'Historia lu au micro.

D'un point de vue radiophonique, comparons l'introduction de Mauduit sur le Bel ("Nous sommes sur un souverain") avec ses bribes de citations martelées de boum boum, ses présentations d'invités [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/10076-30.09.2024-ITEMA_23877089-2024C36128S0274-21.mp3" debut="00:00" fin="01:56"] et le récit de Ferrand.

Puis le lancement de l'émission de France Culture : bégaiements et hésitations d'un intervenant, euheutements de l'autre, tout ce parasitage et cette dilution qui sont l'effet du direct, lequel, selon S. Treiner, donne un sentiment de proximité aux auditeurs, mais en réalité est surtout moins cher... : [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/10076-30.09.2024-ITEMA_23877089-2024C36128S0274-21.mp3" debut="01:56" fin="04:42"]

Il existe beaucoup de vidéos sur YouTube offrant des conseils pour éviter les euh et les bégaiements, mais les intervenants  "savants" ne s'abaisseront pas à aller les consulter et à mettre en œuvre leurs recommandations. Et France Culture ne préparera évidemment  jamais ses invités à la parole radiophonique.

L'occasion est ici donnée de revenir aux émissions d'histoire qui ont marqué la radio : celles de Patrice Gélinet "L'Histoire en direct" (France Culture) et "2000 ans d'Histoire" (France Inter) et de Jean Lebrun (possible de discuter de son narcissisme) : La Marche de l'histoire ou certains numéros des Nouveaux Chemins de la Connaissance conçus par des producteurs dits tournants (Gérard Gromer, Jacques Munier et, plus loin, Jacqueline Kelen).

On n'oubliera pas les débuts de la Fabrique de l'histoire, notamment ses documentaires. Mais, depuis Les Lundis de l'histoire jusqu'au Cours de l'histoire d'aujourd'hui, France Culture n'a pas su renouveler le concept de l'émission, il s'est même dégradé : davantage d'invités aujourd'hui (aux LLDH, il y en avait plusieurs, mais c'étaient plus ou moins toujours les mêmes spécialistes, qui pouvaient d'ailleurs prendre la place du présentateur, comme Chartier ou Perrot), davantage de confettis de paroles et toujours moins de ligne claire. Résultat : aucun flux suivi, mais de l'éparpillement de considérations qui ne marquent pas la mémoire. L'important pour la station est de passer pour savante (et décontractée !) afin d'impressionner l'audience. Mais demandons le lendemain aux auditeurs ce qu'ils ont retenu de l'heure d'écoute...

Aujourd’hui, la meilleure émission d'histoire à France Culture est sans conteste "Concordances des temps" de Jean-Noël Jeanneney. Ce qui ne veut pas dire que l'on ne pourrait pas faire mieux, par exemple en confiant un récit de 30 minutes à un historien aux qualités éprouvées de conteur ou réaliser une évocation historique en y insérant de longs extraits de textes interprétés par des acteurs (cf. Jean Négroni en 1971) au lieu du sempiternel jeu des questions-réponses devenu la règle de toutes les émissions de la station.

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Re: L'art de l'entretien radiophonique -

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