Il y a plus dangereux que de téléphoner en conduisant : il y a écouter France Culture.
D'abord, éviter le coup de frein en entendant annoncer l'émission de demain avec
Hillary Clinton, « ancienne Secrétaire d'État américain » [sic].
Puis, résister à l'évanouissement en entendant la chronique d'une nullité sans pareille de Mara Goyet sur
Pierre Bellemare : fond inepte, forme soporifique malgré les accents toniques ridicules sur les syllabes initiales, voix monocorde.
Dans le fil des matins sous le titre
Radio-Corbeau,
Nessie a écrit: On remarque une rubrique qui aurait pu être intéressante : Mara Goyet parlera des faits divers. Mais on sent d'emblée la débutante au micro. On ne pourra pas lui en faire reproche, mais enfin si les 35 chroniques ont été déjà mise en boite au studio, il est trop tard pour que ça murisse, et c'est dommage : comme essayiste critique de la société, Mara Goyet ne manquait pas de punch.
Débutante, Mara Goyet ? Vous aviez cité cette dame dans une contribution du samedi 08 décembre 2012 dans le fil
Répliques au cours d'un échange vigoureux (posts 234-248 du fil) sur le numérique et l'école. Vous ne la mentionniez qu'en passant, était-elle la caution d'Alain Finkielkraut dans son combat contre Michel Serres ?
Croyez-vous qu'elle ait répété longuement sa lecture avant de la dire le matin (elle dit bonjour à l'animateur, est-ce du direct ou envoie-t-on l'enregistrement en sa présence ?) ? A-t-elle pris des cours de diction ("ô acquis" ? "en acquis" ? grmblgrmbl "acquis" ?: [son mp3="http://franceculture.fr/sites/default/files/sons/2014/07/s28/NET_FC_534a04ef-51ca-48c6-b862-954b2ee510dd.mp3" debut="02:55" fin="03:03
"] et de prononciation ("ingrédient" dit "ingreudient") ?
Enfin, si quelqu'un vous voit pleurer dans votre automobile ou dans un moyen de transport en commun, faites-lui comprendre de ne surtout pas écouter
Arts Plastiques (2/5) : Claudine Drai, cela pourrait mener à un carambolage ou à une prise en charge par le Samu d'un cas de dépression subite.
Que fait Jérôme Clément sur cette antenne ? Et sa copine pleureuse**, galeriste « dans le 20e » (dans le 20e quoi et d'où ?), bouleversée par le papier ? Insupportable. La vacuité estivale a commencé.
**Je préfère encore écouter les pleureuses de Carélie (
ACR de René Farabet du 01 11 1998, "Le chemin des larmes", exceptionnel)