Une fois épuisé le quota d'« incroyable » mis à la disposition des producteurs en 2016 (quand il sera passé de mode en somme), il n'est pas impossible qu'un petit nouveau prenne la relève ; je veux parler de l'« extrêmement ». Extrêmement ceci, extrêmement cela.
Dans la deuxième partie de Projection privée du 25 juin 2016, Michel Ciment recevait l'enthousiaste Carole Aurouet (pour son livre Desnos et le cinéma), qui ne fait pas dans la demi-mesure. En dix minutes, tout s'emballe.
53'45'' : (...) la critique de Desnos, c'est vraiment une critique qui est à l'image de l'homme, sans tiédeur, extrêmement sanguine, extrêmement virulente avec des partis pris très, très, très prononcés. Je trouve que c'est assez aussi oxygénant et bienvenu de relire ces textes de Desnos. Il en a écrit quand même énormément, parce qu'entre 1923 et 1930, donc en sept ans, il y a plus de 80 textes sur le cinéma.
55'15'' : (...) Donc voilà, des goûts extrêmement tranchés, un spectateur extrêmement décidé encore une fois, sanguin. (...) Un panel extrêmement large, extrêmement riche.
Pêle-mêle, nous entendons aussi de la même :
- c'était quelque chose de vraiment souhaité.
- à l'image des couvertures qui sont très colorées, très vivantes.
- Il aime dans le cinéma français en revanche, énormément René Clair et énormément Louis Feuillade et notamment évidemment Fantômas.
- Il a écrit vingt ciné-textes, ce qui n'est pas rien. (...) Il y en a quatre qui sont publiés de son vivant, et qui cherchent à renouveler le merveilleux, qui sont très novateurs, qui cherchent à utiliser de manière nouvelle ce nouveau moyen d'expression.
C'est logiquement que Michel Ciment, surnageant dans ces eaux montantes, finit par lâcher : Merci beaucoup Carole Aurouet. Je rappelle le titre de votre livre Desnos et le cinéma, mais aussi cette très passionnante nouvelle collection : Le cinéma des poètes (...).
Dans la deuxième partie de Projection privée du 25 juin 2016, Michel Ciment recevait l'enthousiaste Carole Aurouet (pour son livre Desnos et le cinéma), qui ne fait pas dans la demi-mesure. En dix minutes, tout s'emballe.
53'45'' : (...) la critique de Desnos, c'est vraiment une critique qui est à l'image de l'homme, sans tiédeur, extrêmement sanguine, extrêmement virulente avec des partis pris très, très, très prononcés. Je trouve que c'est assez aussi oxygénant et bienvenu de relire ces textes de Desnos. Il en a écrit quand même énormément, parce qu'entre 1923 et 1930, donc en sept ans, il y a plus de 80 textes sur le cinéma.
55'15'' : (...) Donc voilà, des goûts extrêmement tranchés, un spectateur extrêmement décidé encore une fois, sanguin. (...) Un panel extrêmement large, extrêmement riche.
Pêle-mêle, nous entendons aussi de la même :
- c'était quelque chose de vraiment souhaité.
- à l'image des couvertures qui sont très colorées, très vivantes.
- Il aime dans le cinéma français en revanche, énormément René Clair et énormément Louis Feuillade et notamment évidemment Fantômas.
- Il a écrit vingt ciné-textes, ce qui n'est pas rien. (...) Il y en a quatre qui sont publiés de son vivant, et qui cherchent à renouveler le merveilleux, qui sont très novateurs, qui cherchent à utiliser de manière nouvelle ce nouveau moyen d'expression.
C'est logiquement que Michel Ciment, surnageant dans ces eaux montantes, finit par lâcher : Merci beaucoup Carole Aurouet. Je rappelle le titre de votre livre Desnos et le cinéma, mais aussi cette très passionnante nouvelle collection : Le cinéma des poètes (...).