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Accueil / France Culture

Une vie une oeuvre / Mardi des auteurs    Page 9 sur 12

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Philaunet 


Admin

81
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Sandor Marai - Ven 22 Mai 2015, 08:32

@ C.M. pour oublier l'accent de Caroline Broué ou les borborygmes de Marc Voinchet :
[son mp3="http://franceculture.fr/sites/default/files/sons/2014/03/s13/NET_FC_ffb652fc-4bd6-49e0-8f08-5244f88f5510.mp3" debut="20:29" fin="20:57"]

Un numéro de très bonne facture consacré à Sándor Márai (1900-1989) le 29 mars 2014.

C'est  Laetitia Le Guay qui produisait l'émission, un nom toujours associé dans ma mémoire à des documentaires de qualité. Qu'a-t-elle donc fait ? Ah, une  page personnelle ? Évidemment, quelqu'un qui  « fait partie du comité artistique du Festival de violoncelle de Beauvais et s’occupe de la programmation des conférences autour des concerts » ne peut pas être de l'espèce des médiocres. Un CV qui incarne le mot culture dans l'acception qui est devenue très rare à France Culture.  

Laetitia Le Guay Brancovan a travaillé à Radio France comme chargée de mission au sein de la Présidence de Radio France (1991-1992) puis comme productrice à France Musique et France Culture (1996-1997), chaîne à laquelle elle collabore toujours pour des documentaires occasionnels.

Nessie 

Nessie

82
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Quel avenir pour 'Une vie une oeuvre' ? - Jeu 18 Juin 2015, 09:34

Une vie une oeuvre continue sa dégringolade au fil des années, avec ici et là une remontée de qualité, remontée épisodique signée Estèbe, Caunac (ou Laetitia Le Guay, comme nous en informe Philaunet ci dessus).

Dans le même temps, on déplore ici ou là que France Culture se sépare de producteurs expérimentés, apr exemple Colette Fellous. D'où ma proposition qu'on lira dans ce fil de propositions : il faudrait rendre à Une vie une oeuvre son esprit culturel, ce qui veut dire tout simplement rendre l'émission à une personne dotée à la fois d'expérience radiophonique, d'une culture personnelle qui ne fut pas façonnée par la télé des années 80, et d'un véritable esprit de service public c'est-à-dire qui s'intéresse à l'auditeur au lieu de (croire) se mettre en valeur en abusant des facilités.

A moins  bien sûr que certain(s) directeur(s) du programme n'aime rien tant que d'avoir sous leurs ordres des personnalités fades, évanescentes, jeunes et incapables de , de .... Lui résister ? Ou bien lui faire de l'ombre ?


_________________
A l'intention de ceux qui prennent mon pseudonyme pour un bouclier : mon identité n'est ni affichée ni dissimulée.
Pour la trouver il suffit de suivre le fil de mon profil.

Philaunet 

Philaunet
Admin

83
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Re: Une vie une oeuvre / Mardi des auteurs - Sam 25 Juil 2015, 09:38

Dans le post précédent, le 18 juin 2015,
Nessie a écrit:Une vie une oeuvre continue sa dégringolade au fil des années, avec ici et là une remontée de qualité, remontée épisodique signée Estèbe, Caunac (ou Laetitia Le Guay, comme nous en informe Philaunet ci dessus).

Dans le même temps, on déplore ici ou là que France Culture se sépare de producteurs expérimentés, apr exemple Colette Fellous. D'où ma proposition qu'on lira dans ce fil de propositions : il faudrait rendre à Une vie une oeuvre son esprit culturel, ce qui veut dire tout simplement rendre l'émission à une personne dotée à la fois d'expérience radiophonique, d'une culture personnelle qui ne fut pas façonnée par la télé des années 80, et d'un véritable esprit de service public c'est-à-dire qui s'intéresse à l'auditeur au lieu de (croire) se mettre en valeur en abusant des facilités.

A moins  bien sûr que certain(s) directeur(s) du programme n'aime rien tant que d'avoir sous leurs ordres des personnalités fades, évanescentes, jeunes et incapables de , de .... Lui résister ? Ou bien lui faire de l'ombre ?

Rien à rajouter, c'est on ne peut plus pertinent. Le post suivant sera aussi composé de citations, sur un sujet analysé avec justesse par Nessie : le charcutage (i.e l'amputation de documentaires d'un tiers de leur durée).

Philaunet 

Philaunet
Admin

84
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Qui élimine et sur quels critères ? - Sam 25 Juil 2015, 10:02

Vérifiant dans un disque dur si j'avais déjà le numéro d'Une vie une oeuvre sur Vélasquez proposé en podcast le 9 mai 2015 (durée 59'26''), je vois que j'ai un numéro d'Une vie une oeuvre à ce nom datant de juin 2006, avec un titre indiquant une durée de 88'37''.

Naïf, je me dis que ce sont deux émissions différentes et qu'à l'occasion de l'exposition un nouveau numéro sur le peintre a été réalisé. Direction le site de FC où je vois sur la page Diego Velázquez, par-delà le langage et y lis « Rediffusion de l'émission du 11/06/2006 ».

Ah...

Même émission amputée de 30 minutes ? Tiens, ça me rappelle une pratique signalée par Nessie : le charcutage (découpe et retaille). Par exemple sur le Documentaire à FC :

Nessie a écrit:On l'a dit dans cet autre post, le charcutage est un défaut endémique à France Culture et notamment à Sur les docks, qui retaille et ampute sans trop de scrupules un bonne douzaine de fois par an des documentaires pris dans le fonds d'archives. (...)

Sujet encore plus précisément étudié dans le fil ACR sous le titre De qui se moque-t-on ? - le Sam 03 Jan 2015, 15:15

Enfin, je m'aperçois que j'aurais dû faire plus attention car cette suppression d'un tiers du contenu du documentaire sur Vélasquez avait déjà été signalée  le 06 avril 2015 dans le fil FC, jours de grève :

Nessie a écrit:Voici le résumé de la diffusion réelle pendant le week-end de Pâques :
Samedi 4 avril -
- Une vie une oeuvre ? La rediffusion du 11 juin 2006 réduite d'un tiers, est annoncée sur le site mais absente en podcast autant qu'en écoute à la demande. Tant mieux. De telles saloperies (le charcutage d'un documentaire d'auteur) nous n'en voulons pas. Et ce genre de coup discrédite un peu plus la grève à Radio France : est-ce de moyens dont la maison a besoin, ou bien est-ce d'une ligne de programme qui respecte la mission initiale ?  



Dernière édition par Philaunet le Dim 07 Fév 2016, 23:01, édité 2 fois

Nessie 

Nessie

85
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Le buffet des salopards - Sam 25 Juil 2015, 11:51

Eh oui Philaunet. L'été est propice à ces saloperies qui nous tombent toujours sur le museau comme un début de bonne nouvelle : samedi dernier en reconnaissant successivement les voix de Catherine Soullard et de Raphaël Sorin on espère une merveille, puis quelques instants plus tard nous voila tout à la fois satisfait et déçu : c'était le Une vie une oeuvre consacré par la première à Dédé Hardellet plus connu sous le nom d'André Hardellet et qui apparait entre autres dans Le banquet des léopards sauf qu'une fois charcuté l'émission, on en tire surtout que France Culture l'été c'est plutôt le banquet des salopards. Enfin, le documentaire ayant été diffusé en entier dans les Nuits en mai 2011 et en juillet 2012, on se l'est mis à gauche depuis une paye. N'empêche.

Oui, n'empêche : pourquoi mutiler ainsi des émissions conçues avec soin, avec intelligence avec passion et finesse ? La réduction du format de 'Une vie une oeuvre' aura été en soi un sale coup fait à tout le monde : à l'auditeur, au producteur (sauf peut-être au minable ambitieux qui prend les rênes de la série), au sujet, au documentaire en général et à tout France Culture en particulier.

Alors, pas question de rediffuser en entier des documentaires de 85 minutes, même en s'échappant de la grille pendant quelques semaines. Il faut maintenir UVUO à ses 58 minutes. L'auditeur ? France Culture s'en fout. La productrice ? Radio France s'en contrefout. Dédé Hardellet ? On s'en tamponne le coquillard.

RENDEZ-NOUS UNE VIE UNE OEUVRE DANS SON FORMAT DE 90 MINUTES !!!!!!!! (jemèsclame)


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Philaunet 

Philaunet
Admin

86
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Norodom Sihanouk - Lun 27 Juil 2015, 09:44

Nessie a écrit:Eh oui Philaunet. L'été est propice à ces saloperies qui nous tombent toujours sur le museau comme un début de bonne nouvelle : samedi dernier en reconnaissant successivement les voix de Catherine Soullard et de Raphaël Sorin on espère une merveille, puis quelques instants plus tard nous voila tout à la fois satisfait et déçu : c'était le Une vie une oeuvre consacré par la première à Dédé Hardellet plus connu sous le nom d'André Hardellet et qui apparait entre autres dans Le banquet des léopards sauf qu'une fois charcuté l'émission, on en tire surtout que France Culture l'été c'est plutôt le banquet des salopards. Enfin, le documentaire ayant été diffusé en entier dans les Nuits en mai 2011 et en juillet 2012, on se l'est mis à gauche depuis une paye. N'empêche.

Oui, n'empêche : pourquoi mutiler ainsi des émissions conçues avec soin, avec intelligence avec passion et finesse ? La réduction du format de 'Une vie une oeuvre' aura été en soi un sale coup fait à tout le monde : à l'auditeur, au producteur (sauf peut-être au minable ambitieux qui prend les rênes de la série), au sujet, au documentaire en général et à tout France Culture en particulier.

Alors, pas question de rediffuser en entier des documentaires de 85 minutes, même en s'échappant de la grille pendant quelques semaines. Il faut maintenir UVUO à ses 58 minutes. L'auditeur ? France Culture s'en fout. La productrice ? Radio France s'en contrefout. Dédé Hardellet ? On s'en tamponne le coquillard.

RENDEZ-NOUS UNE VIE UNE OEUVRE DANS SON FORMAT DE 90 MINUTES !!!!!!!! (jemèsclame)

D'accord entièrement avec le constat.

La durée n'est cependant pas le problème essentiel d'Une vie une oeuvre depuis quelques années (sauf quand un ancien documentaire est mutilé, évidemment). Il est possible de parfaitement présenter un auteur en 60 minutes, voire en 45 minutes.

Le problème réside dans la réalisation. Et pour m'en assurer, j'ai écouté jusqu'au bout, avec une certaine vaillance et un mal de tête final,  le dernier numéro consacré à Norodom Sihanouk, monarque insubmersible (1922-2012) (pourquoi écoutez-vous ce qui vous déplaît, masochiste ? Non.)

Comment est construit ce documentaire (et chacun des précédents) ? Par la juxtaposition serrée de nombreux témoignages brefs et sans lien fait entre eux par le producteur. Pas de contextualisation historique, pas de cadre général, pas de narration. Non, des bribes, des flashes de témoignages qui s'entrecroisent parfois et qui donnent le tournis : X est suivi de Y dans le même souffle et repris par X qui termine la phrase de Y dans un dialogue totalement improbable, mais choisi par le réalisateur comme faisant sens (pour lui, au montage, qui a écouté tous les éléments).

L'auditeur ? Totalement secoué. Pas de mémorisation possible, pas d'imprégnation.  On lui demande de jongler avec six balles (ici huit, le nombre d'intervenants).

Revenons à Sihanouk : c'est un triste ratage pour un sujet potentiellement passionnant. On est soumis à des informations déconnectées, des jugements hors contexte, des paroles dont on ne sait qui les profère et quand. Il y a trop d'intervenants (que vient faire Frédéric Mitterrand dans cette galère ?) et ils ne sont pas assez identifiés. Il n'y a aucun pilote dans l'avion, ce sont quelques passagers qui prennent les commandes, les autres subissant un vol erratique et un rude atterrissage.

Ce genre de réalisation est un jeu. Une appropriation de l'intérêt de la chose par le réalisateur au détriment de l'auditeur qui a d'autres besoins que le réalisateur.

C'est l'esprit France Culture ou contemporain dans d'autres ordres (l'art). Vous êtes libres, choisissez, on ne vous dit rien, on vous donne des éléments, ordonnez-les à votre manière. C'est avec de la matière historique (ou tout autre sujet), flatter ce qu'on pense être l'autonomie du sujet (comme à l'école) : l'auditeur n'a pas besoin de guide. On retrouve donc à l'oeuvre une certaine idéologie dans la forme même de la création du documentaire. Et aussi sur le fond, car la sélection des éléments ne s'est pas faite au hasard, ça se sent, il y aussi un message (subliminal ?) que la réaiisation veut faire passer.

Résultat de cette volonté de ne pas créer une logique temporelle explicite, de ne pas avoir de chef d'orchestre ou de conteur (on n'ose même pas parler d'un historien qui introduirait les éléments sonores avec pédagogie !*) : un documentaire superficiel, brouillon et au final manquant son but. Sauf , si l'on considère que le but était pour le réalisateur de se faire plaisir et non de servir son client, l'auditeur du service public...


* C'est ce qui se fait par exemple dans la série Wissen sur SWR 2, l'une des radios culturelles régionales allemandes, considérée comme le haut du panier en matière de culture radiophonique.



Dernière édition par Philaunet le Dim 07 Fév 2016, 23:06, édité 1 fois

culterreux 


87
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Une vieuvre au pas de charge - Mer 29 Juil 2015, 07:20

...Bonjour
"Une vie une oeuvre" , incontestablement c'était mieux avant cette bouillie pour teinturiers à laquelle on a droit le plus souvent , mais ça pourrait être mieux que le mieux d'avant.
Ce qui me plairait beaucoup c'est que le format change pour prendre la forme d'un feuilleton quotidien courant sur une semaine - ce pourrait même remplacer l'actuel feuilleton.
Ainsi on aurait la place pour écouter un tant soit peu de l'oeuvre évoluant avec la vie.Que vous en semble ?

L'aimable 

L'aimable

88
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Deutsch ist klasse - Dim 23 Aoû 2015, 00:27

Après avoir écouté les beaux entretiens en français avec Volker Schlöndorff diffusés dans A voix nue (les trois premiers sont passionnants, qui évoquent la relation personnelle forte du réalisateur à la France, son regard sur l'Allemagne nazie, aussi très particulier, et ses premiers pas dans le cinéma), j'ai poursuivi dans la veine germanophone avec le numéro d'Une vie, une oeuvre consacré à Thomas Bernhard (de 2009) rediffusé en juillet. Cette émission confine presque au numéro d'A voix nue, car on l'entend parler, lui presque exclusivement, ainsi que le comédien qui assure la lecture des traductions. D'ailleurs, si quelqu'un a le nom de ce comédien, il pourrait peut-être suggérer de le glisser dans le descriptif de la rediffusion... ou sur regards, ce qui serait sûrement plus efficace. Un Une vie, une oeuvre un peu spécial donc, et très agréable à l'oreille, surtout si l'on apprécie, pour diverses raisons, l'Autrichien à vif et sa vivacité irrévérencieuse, ses râleries sensibles et sa haine farouche de son pays natal.

http://www.franceculture.fr/emission-une-vie-une-oeuvre-thomas-bernhard-2015-07-12

Pour répondre à votre question, culterreux (pourquoi pas peigne-cul, je trouve ce vocable bien plus drôle, mais peut-être pas vous ?), je préfèrerais le retour de l'émission à 90 minutes pour pouvoir m'immerger dans une oeuvre, une vie. Les tranches de saucisson caractérisent tout ou presque, à la radio comme ailleurs : saupoudrage léger de ceci, quelques pincées de cela, un soupçon, une noix... si l'on saucissonne tout, on n'aura plus rien à la fin. Vous voyez, c'est comme si l'on écoutait chaque jour un mouvement d'une sonate ou d'une symphonie. C'est possible, mais il vaut mieux selon mon humble avis déjà connaître l'oeuvre dans son entier avant de s'enfoncer dans les délices d'une écoute approfondie. Saucissonner, c'est le contraire de l'unité et du sens profond, c'est l'atomisation de tout, so post-modern !  Enfin, tout cela, c'est mon avis...

Philaunet 

Philaunet
Admin

89
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Thomas Bernhard - Mar 25 Aoû 2015, 14:10

L'aimable a écrit:(...) le numéro d'Une vie, une oeuvre consacré à Thomas Bernhard (de 2009) rediffusé en juillet. Cette émission confine presque au numéro d'A voix nue, car on l'entend parler, lui presque exclusivement, ainsi que le comédien qui assure la lecture des traductions. D'ailleurs, si quelqu'un a le nom de ce comédien, il pourrait peut-être suggérer de le glisser dans le descriptif de la rediffusion... ou sur regards, ce qui serait sûrement plus efficace. Un Une vie, une oeuvre un peu spécial donc, et très agréable à l'oreille, surtout si l'on apprécie, pour diverses raisons, l'Autrichien à vif et sa vivacité irrévérencieuse, ses râleries sensibles et sa haine farouche de son pays natal.

http://www.franceculture.fr/emission-une-vie-une-oeuvre-thomas-bernhard-2015-07-12
(...)

Contrairement à ce que j'affirmais tout de go dans un feu post, ce n'est pas André Wilms * qui assure la voix de Thomas Bernhard en français, mais l'excellent Claude Aufaure dont la parole en surimpression est très intelligemment placée (tantôt la traduction est dite avant que Bernhard ne parle, tantôt après, ce qui permet d'entendre l'écrivain en allemand).

Cette heure de monologue est un antidote, à la rentrée, au France Culture diurne, à tout ce que vous voudrez. On entend Thomas Bernhard parler de la littérature, des livres, de sa maison, du cimetière, de la solitude, de la corrida (exceptionnel monologue depuis une arène) et tout sur le mode de l'humour « tongue in cheek » : « Quand j'ai plus de goût à rien, que je traverse une période tragique, j'ouvre un de mes livres et c'est encore ce qui me fait le plus rire ». Quand on connaît les textes de l'auteur... Tout est dit au 2e, voire au 3e degré. Ce spécialiste de l'auto-dérision  se moque gentiment d'un jeune homme venu faire un entretien chez lui (très bien doublé par Igor Michiwski). Il est de la pâte des Cioran, Beckett et de Robert Walser dont un des récits rappelle les paroles de Bernhard sur les fissures d'un mur.

Aux manettes de cette émission qui ressemble furieusement à un ACR à la Farabet des années 1970-80,  on avait Christine Lecerf, un des piliers de la station culturelle, spécialiste de littérature allemande. Elle avait d'ailleurs coordonné un formidable cycle Thomas Bernhard du  20 juin au 26 juillet 2009.

En conclusion dudit cycle de 2009 était diffusé "Clauss Peymann et Hermann Beil sur la Sulzweise – après un an de Burgtheater" par André Wilms et André Marcon Réalisation : Jacques Taroni Suivi de : "Simplement compliqué" Avec Serge Merlin Réalisation : Jacques Taroni

Il se trouve que ces deux textes ont été rediffusés le 4 janvier de cette année dans la case Fictions / Théâtre et Cie dont il est indiqué que la durée moyenne est de 59 minutes quand le "Player" du numéro en question indique 119 minutes alors qu'il en contient 128 et que le podcast servi est de 25 minutes. Ce dernier est titré "Simplement compliqué" alors qu'est en réalité diffusé  "Claus Peymann et Hermann Beil sur la Sulzweise après un an de Burgtheater".

Peut-on qualifier ce méli-mélo de durées et de titres de « simplement compliqué » ?

Une vie, une oeuvre, Thomas Bernhard

* André Wilms avait déjà lu Goethe se mheurt, spectacle des Bouffes du Nord de 2014, diffusé à France Culture dans l'Atelier fiction du 27 05 2014, sur lequel Nessie avait attiré notre attention et qui avait été suivi de contributions louangeuses aux posts 102 et 108 du fil.  La page du site de France Culture de cette émission est introuvable, les liens originaux n'étant plus valides. Il reste la page des Bouffes du nord. Le fichier son est lui aussi introuvable (sauf sur les disques durs des prévoyants...). La raison en est-elle la lecture en cet été 2015 de la même oeuvre à Avignon ? Goethe se mheurt de Thomas Bernhard enregistré le samedi 11 juillet, en public au Musée Calvet du festival d'Avignon.



Dernière édition par Philaunet le Dim 07 Fév 2016, 23:15, édité 1 fois

L'aimable 

L'aimable

90
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Un Phil bien nourri - Sam 29 Aoû 2015, 15:43

Encore une fois, Philaunet, merci, en particulier pour le nom de Claude Aufaure. Vos ressources sont riches, vos indications précieuses. Et surtout vos remarques sur le ton et l'humour de Thomas Bernhard, que je partage, sont fines et justes. Je n'écoute qu'au compte-goutte France Culture, mais vos conseils sont toujours précieux, et j'espère que d'autres auditeurs se délecteront à leur tour des émissions sur les Cisterciens, des Fictions et d'autres recommandations que vous émettez. Que Les Nuits soient disponibles comme vous le signalez est une belle chance, pour laquelle FC peut d'ailleurs être remerciée, et un remède efficace contre le saucissonnage et la soupe qui vont se généralisant.

Philaunet 

Philaunet
Admin

91
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Emily Brontë - Sam 29 Aoû 2015, 19:29

L'aimable a écrit: (...) Que Les Nuits soient disponibles comme vous le signalez est une belle chance, pour laquelle FC peut d'ailleurs être remerciée, et un remède efficace contre le saucissonnage et la soupe qui vont se généralisant.

Vous êtes bien aimable. Vous renvoyiez à ce dernier post Les archives de Nuits : une révolution où j'émettais une remarque qui venait après une année de mise en ligne et d'offre au téléchargement des archives diffusées la nuit. Je ne suis évidemment pas le seul à m'en réjouir et l'on peut imaginer que c'est enfin venu pour des raisons auxquelles ce Forum n'est pas étranger.

Pour en revenir à ce fil qui fédère les contributions d'auditeurs attachés à la qualité des émissions de France Culture, au tout début des (laborieuses) mises en ligne des Nuits, lors de la La Nuit du 5 au 6 octobre 2014, Philippe Garbit et son équipe avaient proposé un numéro consacré à Emily Brontë datant du 18 mars 1993, une de ces années fastes comme on n'en connaît plus (mais après les vaches grasses, viennent toujours les vaches maigres...).  J'en découvre ,sur le site de l'Ina, la description vraiment exceptionnelle par le détail minutieux qui en est donné : INA boutique.

Pour retrouver l'écoute en ligne, si elle existe encore, le lien suivant est inutile à moins que l'on ait envie de cliquer pendant deux heures sur des numéros de page... Les Nuits de France Culture | 14-15

Par comparaison voir le système de la BBC pour la recherche par dates : Episodes   By date. C'est une idée pour France Culture...

* Une vie, une oeuvre - Emily Brontë
Par Florence Marguier
Avec Annie Lebrun
Réalisation Isabelle Yhuel
1ère diffusion : 18/03/1993

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Re: Une vie une oeuvre / Mardi des auteurs -

Une vie une oeuvre / Mardi des auteurs     Page 9 sur 12

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