Voilà un numéro d'
Une vie une oeuvre qui passe drôlement vite ! Grâce la molette de votre lecteur Mp 3 ou à votre souris faisant avancer le curseur.
On se faisait pourtant une joie d'écouter cette émission sur l'auteur de
Au bois lacté dont Nessie est un inconditionnel, et qui le montre ici :
Un chef d'oeuvre de la radio - le Sam 12 Oct 2013 Il faut pourtant vite déchanter : une grande partie de l'émission est constituée d'une interview avec l'intéressante petite-fille (et non
petite fille, comme on l'écrit désormais sur France Inculture de la langue) du poète. Hélas, mille fois hélas, elle est doublée par la
voix de gamine bête déjà utilisée à Villes Mondes. C'est, comme dirait Finkielkraut, EF
FROYABLE. Un ratage complet d'atmosphère et un manque total de respect vis-à-vis de l'interviewée ainsi doublée. Si vous écoutez le début de l'émission, vous comprendrez :
"Dylan Thomas, l’enfant terrible des lettres britanniques"Je crois que le producteur Michel Pomarède n'a rien compris à ce qui est pourtant dit avec beaucoup de subtilité dans la voix par une invitée : «
Dylan Thomas, il a compris que la magie de la radio, c'était de... » suite passionnante à 33'25" (la vignette sonore étant momentanément en rade, on signale avec les minutes). Le passage de 30' à 36' est sans doute l'un des meilleurs de l'émission.
Mais le producteur, le producteur, pourtant expérimenté ! Pourquoi prend-il ce ton si agressif et si dénué de respect envers l'interviewé (e) ? C'est du lauradlerisme pur jus ! «
Expliquez-moi le mot "caméléon" lié à Dylan Thomas » (46'25"). Ça lui aurait écorché la g... de dire : « Pourriez-vous nous expliquer pourquoi vous utilisez le mot "caméléon" à propos de Dylan Thomas ? ». Comme un autre producteur qui aura prochainement son mot dans le fil
Des producteurs de France Culture, Michel Pomarède n'est que "je", "moi" et "me", sans jamais penser qu'il est, en tant que parole radiophonique, le porte-parole d'un ensemble d'auditeurs qui ne sont certainement pas aussi mal dégrossis que lui ou que nombre de microteurs de FC.
Et cette fois-ci on n'a même pas la ressource d'aller sur la BBC pour se consoler, car Radio 4, qui a consacré un numéro de Great Lives à
Dylan Thomas, l'a fait en public et là en 30 minutes on n'a rien appris du tout (mais on a entendu la voix du poète et Richard Burton lire Under Milkwood, ce qui n'est pas si mal). Aussi les 30 minutes utiles de ce numéro d'
Une vie une Oeuvre valent-elles le déplacement.