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Le programme de nuit, îlot de culture (I)    Page 66 sur 101

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Nessie 


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Un chef d'oeuvre de la radio - Sam 12 Oct 2013, 13:56

Ce soir, nouvelle diffusion d'un des plus sûrs chef d'oeuvre de la radio : Au bois lacté. Quasiment en ouverture de la Nuit rêvée de Jean-Christophe Bailly, à 00h19. Il y aura une double et peut-être même une triple présentation : d'abord par l'invité, au micro de Geneviève Huttin, pour justifier son choix. Et puis juste après viendra la diffusion de la dramatique elle-même précédée d'une petite allocution de Laurence Guilliam, de la BBC. Et alors, pourquoi triple la présentation ? Parce qu'entre les deux nous aurons peut-être le cadrage de l'excellent Marc Floriot qui, hélas pour nous, n'est plus de l'équipe  des Nuits, mais y subsiste par ses présentations enregistrées.

Ceux qui veulent tenter rien qu’une fois l’insomnie conjuguée avec le voyage radiophonique seront bien inspirés de procéder à leur tentative dans la nuit qui vient puisque France Culture propose "Au bois lacté", adaptation pour la radio française d’une pièce historique de la BBC "Under milk wood". C’est un sommet de fantaisie lyrique dû au génie créatif de Dylan Thomas, qui la publie initialement en 1952 sous le titre "Llaregubb : une pièce pour la radio peut-être". Dylan Thomas se serait inspiré de ses séjours à Laugharne. Pour la prononciation de 'laugharne', écoutez Guilliam à 00h23 mais moi je renonce à le dire correctly. Il nous suffira de savoir que c'était un village côtier du Pays de Galles, peuplé de personnages excentriques, que le poète aurait volontiers entouré d’une enceinte, d’abord pour enfermer ces fous et tout autant pour les protéger de la folie du monde. Laugharne devient sa résidence secondaire, il aura à coeur lui-même d’en être un digne citoyen tout aussi farfelu, et finalement son ambassadeur pour toute la planète car au bout du compte il y passe assez peu de temps. Voila pour l’histoire et la géographie. Et pour les arts supérieurs, disons que "Au bois lacté " est aux Simpson de Springfield ce que l’Ulysse de Joyce est au Clochemerle de  Chevallier : sous prétexte d’inventorier la vie d’une bourgade, c’est un labyrinthe de trouvailles et un petit feu d’artifice de lyrisme pittoresque. Ce texte que bizarrement on prétend inachevé deviendra une des plus célèbres émissions de l’histoire de la radio, avant de poursuivre sa carrière à la scène et au cinéma.

Conçu dès le début pour la radio, Under milk wood (littéralement "sous le bois de lait") connait d’abord une publication partielle en revue, puis quelques lectures en public, puis 4 représentations triomphales sur scène à New York, avec Dylan Thomas lui-même en premier récitant, enfin elle achève ce premier parcours au Third Program de la BBC le 25 janvier 1954, dans une mise en ondes de Douglas Cleverdon que récompense le prix Italia 1954. Cette mise en ondes inspirera une version française le 5 juin 55, dans une traduction de Jacques Brunius et une réalisation d’Alain Trutat. Plus tard viendront les adaptations au cinéma (avec Richard Burton), au théâtre (notamment par Stephan Meldegg au premier Lucernaire), et une version discographique (par Georges Martin).

L’émission du 5 juin 1955 donnera lieu à une modification ultérieure par René Farabet dans le cadre de l’ACR. Mais c’est dès le début semble-t-il, que le texte de Thomas a été réduit d’environ un tiers, chose qu’on peut regretter d’autant que le total n’eut pas atteint les 2 heures, donc restant dans un horaire raisonnable. C’est que la diffusion initiale avait proposé successivement la version de la BBC et celle de la RTF. On peut imaginer que la Direction de l’époque a choisi de resserrer les boulons de l’horloge municipale sur la place de Llareggub. Il reste que le texte intégral est disponible aux éditions du Seuil dans les 2 volumes d’oeuvres de Dylan Thomas. Chacun peut donc se retaper le tout avec les savoureux morceaux non retenus pour la version enregistrée : il vous suffit de conserver dans l’oreille quelques voix connues, avec la part belle à Jean Debucourt qui joue le premier récitant assisté d’un second (et là c’est Jean Topart). On reconnait encore Roger Blin, Rosy Varte, et on ne peut pas rater Jean Tissier dans le rôle de Mog Edwards le mercier-drapier de Llareggub qui tient sur la colline un bazar "où la monnaie bourdonne sur fil de fer". La déclaration d’amour (en rêve) de Mog à la couturière Miss Myfanwy Price est un grand moment qui, à la 8ème minute de la pièce, achève de dégeler l’auditeur et l’emporte définitivement dans le tout petit réseau des rues de Llareggub, la place du marché, l’église le cimetière et le cabaret, le tout sous le regard bienveillant de l’éminence boisée qui surplombe le village et donne son titre à la pièce. Facile alors de se laisser porter par cette revue de personnages, avec son capitaine aveugle en retraite, son cordonnier bouché, ses doux maniaques et ses poivrots, son pasteur-poète, quelques jolies filles au moins l’une plutôt fine et une autre carrément gironde, et enfin il y a les maris humiliés par des maritornes : à Mrs Pugh la femme de l’instituteur revient la médaille d’or de la teigne, et à la veuve Ogmore-Pritchard les deux médailles d’argent et de bronze de l’emmerdeuse autoritaire. Et pourquoi 2 médailles ? Mais voyons parce que des maris elle en a crevé déjà 2 sous elle et par conséquent la voila doublement veuve, d’Ogmore et de Pritchard qui traînent dans quelques scènes savoureuses leur martyr post-mortem auprès de ce dragon. Car bien que morts ils sont encore là : c’est que la pièce est à la fois réaliste et de haute fantaisie : elle commence dans la nuit du rêve et s'achève dans le crépuscule du péché, avec le retour des ténèbres évocatrices. La revue des habitants de Llareggub fait entrer le lecteur-auditeur dans les intérieurs domestiques, dans les foyers, dans les alcôves, et pour de brefs moments dans le Bois lacté.

Les amateurs de grande et belle radio ne seront pas déçus. Pour autant, ils ne doivent pas s’attendre à une réalisation châtoyante de frime et d’effets : c’est avant tout un grand texte servi par une belle direction d’acteurs, direction assurément plus sobre que le couple des ivrognes Mr & Mrs Cherry Owen. Elle est donc juste assez colorée et surtout sans cabotinage car si quelqu’un cabotine de la première à la dernière ligne, c’est bien Dylan Thomas. Au service de son brillant étalage d’invention verbale, il faut saluer la traduction qui semble fort habile, et qui dans l’édition du Seuil se trouve augmentée de 3 séries de notes documentaires alors pensez, le tout fait vraiment très pro ! Le texte en français est dû à un ancien de la BBC, Jacques Cottance de son nom véritable, un émigré de 1940 devenu à Radio-Londres un des français qui parlaient aux français en compagnie de Pierre Dac, d’André Gillois et de quelques autres. Cottance prend à cette occasion le pseudonyme de Jacques Borel, en hommage à Petrus Borel croit-on savoir. Ensuite de quoi il restera en Angleterre pour continuer une sporadique carrière d’acteur et d’homme de radio. En France c’est pourtant sous son autre pseudonyme qu’il restera connu : celui de Jacques Bernard Brunius : membre assidu de la bande à Prévert, familier du groupe Octobre, il joue l’homme au bérait de "L’affaire est dans le sac", et pour Jean Renoir le faune canotier dans "Une partie de campagne". Personnage engagé de plusieurs des groupes de l’avant-garde artistique, assistant de Bunuel sur l’Age d’or et actif toute sa vie dans le monde du cinéma et du théâtre, il réalise aussi quelques courts métrages avec des amis surréalistes, et signe bon nombre d’articles d’analyse sur le cinéma d’avant-garde des années 20 et 30. Cet homme qui ne pouvait pas blairer la nouvelle vague ("quelques vaguelettes" dit-il) et qui préférait les recherches d’un Resnais, est lui-même resté dans l’ombre plus et mieux que l’arpenteur discret, ne publiant qu’un recueil d’articles sur les cinémarges. Ce livre a été réédité il y a 25 ans chez l’Age d’homme par les bons soins de Jean-Pierre Pagliano. Je finis de tirer mon fil Brunius pour en revenir à la radio : Jean-Pierre Pagliano, historien du cinéma est surtout pour nous un des producteurs du grand France Culture des années 80 et 90, et comme tel il est apparu déjà plusieurs fois dans ce même fil des programmes nocturnes, car les Nuits de FC rediffusent parfois l’un ou l’autre de ses Mardis du cinéma. Il avait aussi produit en 1991 une série d’été "Chronique d’un été, 30 ans après", dont on a déjà dit quelques mots dans une page précédente de ce forum. En 1987 chez l’Age d’homme encore, il a donné une biographie de Brunius où j’ai puisé ceux des éléments ci-dessus qui ne font pas partie de la culture courante de l’honnête homme.

George Weaver 

George Weaver

652
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A. Veinstein - Sam 12 Oct 2013, 17:35

Nessie a écrit:
Samedi 12 octobre (lire : nuit du vendredi 11 au samedi 12)
[…]
03h01 - 05h06  :
Analyse Spectrale de l'Occident - Arthur Rimbaud (7 mai 66) par Serge Jouhet. Avec Jean Paulhan, Alain Veinstein, Yves Bonnefoy
Je suis en train d'écouter cette émission sur Rimbaud et au départ j'avais un gros doute : Alain Veinstein ?! En 1966 ? Je pensais qu'il y avait erreur sur le prénom et qu'il s'agissait d'André…
Hé bé non, c'est bel et bien le jeune Alain, à 24 ans, et il est amusant d'entendre sa tessiture d'alors, bien plus juvénile mais déjà avec les mêmes intonations…

Philaunet 

Philaunet
Admin

653
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A. Veinstein - Sam 12 Oct 2013, 19:53

George Weaver a écrit:
Nessie a écrit:
Samedi 12 octobre (lire : nuit du vendredi 11 au samedi 12)
[…]
03h01 - 05h06  :
Analyse Spectrale de l'Occident - Arthur Rimbaud (7 mai 66) par Serge Jouhet. Avec Jean Paulhan, Alain Veinstein, Yves Bonnefoy
Je suis en train d'écouter cette émission sur Rimbaud et au départ j'avais un gros doute : Alain Veinstein ?! En 1966 ? Je pensais qu'il y avait erreur sur le prénom et qu'il s'agissait d'André…
Hé bé non, c'est bel et bien le jeune Alain, à 24 ans, et il est amusant d'entendre sa tessiture d'alors, bien plus juvénile mais déjà avec les mêmes intonations…
On a eu le même sentiment avec l'émission de 1978 où Veinstein interroge Bénézet (Fable : l'aï et la tortue).

Nessie a écrit:
b]Samedi 12 octobre [/b](lire : nuit du vendredi 11 au samedi 12)
01h30 - 0h031 :
Nuits magnétiques - Ce qui reste de Bry-sur-Marne (4 décembre 78) par Matthieu Bénézet
Quel est le secret de la longévité de Veinstein à France Culture (1966-2013 = 47 ans...) ? Une grande capacité à faire le dos rond ?

Nessie 

Nessie

654
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Mandiargues - Wittgenstein - Moscovici - Scarpetta - Kantor - Ruiz - Kafka - Fuentes - Guingouin - W. Tamzali - Flaubert - L.A. Salomé - Conan Doyle - Junger - F. Ambrière - Roger Gilbert-Lecomte - - Ven 18 Oct 2013, 21:51

Voici les programmes de la semaine à venir. Comme l'habitude semble s'en installer depuis quelque temps, les années les plus fastes sont sinon absentes, du moins assez peu représentées sur l'ensemble de cette semaine. A croire que la Direction de la chaîne a fini par comprendre qu'à côté des années 84-99, il ne restait à l'actuel France Culture qu'à digérer son impuissance et sa honte.

Pour autant, le programme est riche, avec des raretés. Notamment la pièce rare est ici l'émission composée en 1957 par Stanislas Fumet sur le thème du sacrifice. Jusqu'ici c'est assez vaste. Le sujet se resserre toutefois quelque peu quand on voit que c'est la 2eme émission d'une série de 4 "Les enchères de l'amour". Il s'agit d'un programme plutôt ambitieux, où Stanislas Fumet  réunit  grands auteurs de la littérature et comédiens de conservatoire (avec le secours de quelques compositeurs, de Monteverdi à Wagner) autour d'un thème traité à sa façon.  Les 3 autres numéros étaient : 1 Eros & Agapé ; 3 : La descente aux enfers ;  4 : L'alleluia Pascal. Etant donné que les Garbit's Boys&Girls ont choisi de commencer par le 2e épisode, on ne s'illusionnera pas trop sur l'espoir d'avoir les 4. Dans ce numéro, après l'introduction de Bassompierre qui donne envie de hurler à la lune et néanmoins de rire, vous entendrez Jean Debucourt dans le rôle de Joseph de Maistre, Martine Sarcey dans le rôle de Jeanne d'Arc, et Nelly Benedetti dans celui de Simone Weil. Et aussi Bruno Cremer,  Pierre Vaneck, Jean Negroni, François Chaumette, Jean-Pierre Marielle.

Notez encore un numéro de la Matinée des autres, avec cette fois 2 documentaires. De même que les autres numéros de cette série parmi les meilleures de la chaîne, nous présenterons celui-la dans le fil esspécial de la Matinée des autres.  

3eme cadeau de la semaine : 2 heures avec Francis Bacon comme invité du lundi accueilli par Pierre Descargues. On espère avoir le temps d'en dire quelques mots dans le fil quelque peu mémoriel qu'on entretient ici en hommage continu à Pierre Descargues.

Parmi les autres raretés, une Soirée de Paris en hommage à Roger Gilbert-Lecomte, par quelqu'un qui le connut fort bien : Pierre Minet. Cette soirée avait déjà été diffusée il y a quelque temps et à cette occasion-là ou peut-être à une autre, on avait saisi l'occasion pour dire quelques mots de Pierre Minet.

Samedi 19 octobre (lire : nuit du vendredi 18 au samedi 19)
01h30 - 02h02 :
Entretiens avec André Pieyre de Mandiargues parties 1 & 4 (13 et 18 juin 73) par Francine Mallet
02h02 - 04h32  :
La musique et les hommes - Ludwig Wittgenstein (23 avril 80) par Rémy Stricker
04h32 - 06h12 :
La matinée des autres - Ethnologie, exil, dépaysement (31 mars 81) par Jacques Meunier. Avec Stefano Varese, Serge Moscovici
06h11 - 07h00 :
Rediffusion : Les rendez-vous de la Réaction


Dimanche  20  octobreNuit rêvée de  Guy Scarpetta
00h00 - 00h33 :
Entretien avec Guy Scarpetta, avec un extrait d'Avoix nue - Jean-Luc Godard (20 nov 89)
00h33 - 01h08 :
Entretien avec Tadeusz Kantor (Mai 72) par Anouk Adlemann
01h08 - 01h53 :
Microfilms - Raul Ruiz (19 Mars 89) par Serge Daney
01h53 - 02h23 :
Agora - Antonio Saura (11 mai 82) par GIlles Lapouge
02h23 - 03h23 :
Peinture fraîche - Alain Jacquet (8 mai 2002) par Jean Daive
03h23 - 03h56 :
Entretien avec  Guy Scarpetta
03h56 - 04h51 :
Un homme une ville - Franz Kafka à Prague, avec Milan Kundera 2e émission sur 3 (8 aout 78) par Jean Montalbetti
04h51 - 05h21 :
5eme entretien A voix nue avec Carlos Fuentes (2 mai 75) par Ugne Karvelis
05h21 - 06h21 :
Mémoires du siècle - Georges Guingouin (24 aout 90) par Marie-Françoise Gréminger. Avec
06h21 - 06h30 :
Entretien avec Guy Scarpetta

Lundi 21 octobre  
00h00 - 03h00 :
Au coeur des ténèbres - 5 jours en sous-marin à bord du Triomphant (27 août 95) par Stéphane Deligeorges
03h00 - 03h55 :
Fiction - Mon Dieu qu'avons-nous fait (11 mai 95) De Frédéric Pirat
03h55 - 05h25 :
A voix nue - Wassyla Tamzali 1 à 3 (12 au 14 mai 2012) par Perrine Kervran
05h25 - 06h00 :
Maisons de famille - 1 : La maison de famille et les artistes (1 aout 2010) par Francesca Fossati

Mardi 22 octobre
01h30 - 03h07 :
Surpris par la Nuit - Flaubert plus tard (26 août 2001) par Emmanuelle Pireyre et Olivier de Bosson
03h07 - 04h42 :
5 entretiens avec Pierre Lyautey sur la Turquie (23 au 28 février 70) par Jean François Noël
04h42 - 05h02 :
Lectures de femmes - Lou Andreas Salomé (3 mai 71) par Michèle Perrein
05h03 - 05h56 :
Rediffusion du jour : Sur les docks


Mercredi 23 octobre
01h31 - 02h17 :
Enquêtes de Sherlock Holmes - Le pouce de l'ingénieur (20 juillet 59) par Maurice Renault d'après Conan Doyle
02h17 - 02h47 :
Agora - Henri Piard présente le Journal d'Ernst Junger (16 juillet 79) par Gilles Lapouge
02h47 - 03h47 :
Mémoires du siècle - Francis Ambrière (20 mars 88) par Claude Mourthé
03h47 - 05h03 :
Soirées de Paris - Hommage à Roger Gilbert-Lecomte (29 décembre 63) par Pierre Minet et Michel Duplessis
05h03 - 05h56 :
Rediffusion du jour : Sur les docks


Jeudi 24 octobre
01h30 - 02h32 :
Fabrique de l'histoire - La Ste Anne de Léonard de Vinci (8 mai 2012) par Perrine Kervran
02h32 - 05h02 :
La musique et les hommes - Proust (21 janvier 81) par Remy Stricker
05h03 - 05h56 :
Rediffusion du jour : Sur les docks


Vendredi 25 octobre
01h30 - 03h02 :
Nuits magnétiques - Exposition André du Bouchet et Pierre Tal Coat (5 juillet 79) par Jean Daive
03h02 - 04h42 :
La matinée des autres - La maison arabe, par Eva de Vitray Meyerovitch - Initiation en Guinée, par Michel Cazenave (6 juin 78) réalisé par Michel Abgrallll
04h42 - 05h03 :
Heure de culture française - La jeunesse  (5 septembre 51) par Georges Canguilhem
05h03 - 05h56 :
Rediffusion du jour : Sur les docks


Samedi 26 octobre
01h30 - 03h02 :
Le sacrifice sanglant (19 avril 57) par Stanislas Fumet  
03h02 - 03h37  :
Démarches - Harry Mathews 1 & 2 (16 et 23 mai 81) par Gérard-Julien Salvy
03h37 - 05h37 :
L'invité du lundi : Francis Bacon (12 juillet 76) par Pierre Descargues. Avec Pierre Rouve, Pierre Jeannerat, Gaetan Picon. Réalisation Martine Cadieu
05h37 - 06h12 :
Bonnes nouvelles, grands comédiens - Laurent Terzieff lit 'La fêlure', de Francis Scott Fitzgerald (10 février 72) par Patrice Galbeau
06h12 - 07h00 :
Rediffusion : Les rendez-vous de la Réaction



Dernière édition par Nessie le Jeu 24 Oct 2013, 19:22, édité 1 fois

Nessie 

Nessie

655
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Dans les Nuits de FC, Hommage à Roger-Gilbert Lecomte - Mar 22 Oct 2013, 15:51

Dans la nuit à venir, hommage à Roger-Gilbert Leconte, pour les 20 ans de sa disparition.

Nous sommes en 1963, et c'est une des "Soirées de Paris", programme de haute qualité voulu et piloté par Paul Gilson, et qui dura de 1953 à 1967. C'était de la radio culturelle sans affèterie ni excès d'intellect, cousinant avec le Club d'essai. Par là plutôt qu'un précurseur de l'ACR ou des Nuits magnétiques de Veinstein, un annonciateur des documentaires thématiques, et même des Une vie une  oeuvre, sous forme d'hommages. Il y en eut de nombreux, dans les Soirées de Paris : hommages à Desnos, Franc-Nohain, Einsenstein, Max Jacob, Gide, H.G. Wells et même en septembre 1965 un hommage au créateur du programme Paul Gilson, subitement disparu le 28 mai. Sans lui l'émission continue pendant encore quatre années. 3 mois exactement après l'hommage à Gilson, c'est le 29 décembre que Pierre Minet rend hommage à son ami Roger-Gilbert Lecomte. Il réunit une affiche impressionnante, avec entre autres Jean Paulhan, Jean Cassou, Maurice Henry, Joseph Sima, Roland Dumas, Marthe Robert, Arthur Adamov, Roger Caillois, André Pieyre de Mandiargues. Lecture des textes : Alain Cuny, Jean-Marc Tennberg, et Denis Savignat

Pierre Minet introduit la Soirée avec une énergie qu'on ne s'attendait pas à lui trouver tant il s'est acharné à donner de lui-même une image de souffreteux. Suit une brève lecture par Alain Cuny qui achève de glacer les amateurs des Marx Brothers, des Papous dans la tête et de  Pierre Dac : si après ça ils n'ont pas compris que dans cette soirée ils ne risquent guère de trouver leur compte c'est à désespérer ; ils se rattraperont quelques heures plus tard en écoutant Marc Voinchet et son coussin péteur. Ensuite les témoignages s'enchainent, par ceux qui ont bien connu l'intéressé, ceux qui l'ont soutenu, ceux qui ne l'ont pas connu mais l'ont fort bien lu ou du moins le disent.  Pierre Minet lance la biographie, dans un style radiophonique à la limite du grandiloquent. Il n'y a pas que des témoignages de littérateurs, il y a aussi des souvenirs de jeunesse à Reims, par des camarades restés inconnus. L'évocation est émouvante et pourtant -chose rare- sans une once de niaiserie. On voit se dessiner une personnalité hors norme, un chef de bande qui laisse progressivement la place au poête consumé. Du coup dans la série des interviews, les amis eux aussi laisseront un temps la place, aux médecins. On s'attarde un peu longuement sur les excès du personnage, et assez peu sur la poésie. C'est dommage car en soi le phénomène humain n'est pas si exceptionnel : les forts leaders et les grands rayonnants après tout ils ne sont pas si rares. Heureusement, l'émission est assez bien équilibrée, et la deuxième moitié de la Soirée va nous emmener dans l'évocation de l'oeuvre elle-même, se concluant par l'étonnante querelle entre l'héritière du poête qui refuse son accord aux éditeurs pour la publication des textes inédits, et l'Association constituée par ses amis pour parvenir à cette publication. Dans ce qu'on devine être un condensé de sa plaidoirie au tribunal, Roland Dumas évoque brièvement le précédent de Paterne Berrichon, dont la deuxième veuve devenue héritière des droits sur l'oeuvre de Rimbaud ne s'était pas privée d'abus divers.

Pour les amateurs de littérature, l'intérêt le plus saillant outre la lecture des oeuvres, c'est le coup de projecteur sur le groupe du Grand Jeu. Il vient un peu tard, après le récit émouvant d'Arthur Adamov, placé au milieu de l'émission et qui d'ailleurs serait à lui seul une raison d'écouter l'ensemble. Les amateurs d'Histoire ou de nostalgie, quant à eux, trouveront leur compte dans l'évocation de cette bohème littéraire de Montparnasse, la même qu'a décrite Pierre Minet dans "La défaite". Pour les amateurs de radio, l'intérêt de cette Soirée de Paris, c'est de nous offrir avec un ton pas encore trop démodé, quelque chose comme une formule qui anticipe sur Une vie une oeuvre.



Dernière édition par Nessie le Jeu 24 Oct 2013, 09:37, édité 2 fois

Nessie 

Nessie

656
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Re: Le programme de nuit, îlot de culture (I) - Mer 23 Oct 2013, 12:08

Payons nous le luxe d'un genre nouveau dans le fil des Nuits : le remords, ou le regret ?

Je regrette de n'avoir pas annoncé de façon quelque peu bruyante le Mémoire du siècle diffusé la nuit dernière : les souvenirs de Francis Ambrière. D'abord au Mercure de France, maison qui ne fait pas trop parler d'elle ces temps-ci, mais qui est tout de même un des joyaux de l'édition en France. Souvenirs, ça veut dire des évocations  de quelques uns : Léautaud, Valéry, et puis à la tête de la maison la succession de Duhamel après la mort de Vallette. Les années de guerre ensuite et la captivité, et là c'est un numéro typique (je ne dis pas 'emblématique', mot que je laisse à l'usage à la fois quotidien et fautif qu'en font les microteurs de FC) de cette série elle-même typique des meilleures années de la chaîne.

Noter encore, pêle-mêle des séquences mémorables : les années de captivité ; les nombreux camarades morts ; un éloge de l'âme Polonaise, solide dans la résistance et indestructible même sous la botte ; Ambrière chante "Dans le cul" (la victoire, pas la balayette) ; le Goncourt obtenu à l'unanimité pour "Les grandes vacances".

Mais c'était là sa première rediffusion nocturne. Ce mémoire du siècle reviendra donc probablement, d'ici quelques mois ou peut-être quelques semaines, et on saura bien alerter à temps les amateurs du programme de nuit.

Philaunet 

Philaunet
Admin

657
Répondre en citant  
Ambrière - Mer 23 Oct 2013, 12:27

Nessie a écrit:Payons nous le luxe d'un genre nouveau dans le fil des Nuits : le remords, ou le regret ?

Je regrette de n'avoir pas annoncé de façon quelque peu bruyante le Mémoire du siècle diffusé la nuit dernière : les souvenirs de Francis Ambrière. D'abord au Mercure de France, maison qui ne fait pas trop parler d'elle ces temps-ci, mais qui est tout de même un des joyaux de l'édition en France. Souvenirs, ça veut dire des évocations  de quelques uns : Léautaud, Valéry, et puis à la tête de la maison la succession de Duhamel après la mort de Vallette. Les années de guerre ensuite et la captivité, et là c'est un numéro typique (je ne dis pas 'emblématique', mot que je laisse à l'usage à la fois quotidien et fautif qu'en font les microteurs de FC) de cette série elle-même typique des meilleures années de la chaîne.

Noter encore, pêle-mêle des séquences mémorables : les années de captivité ; les nombreux camarades morts ; un éloge de l'âme Polonaise, solide dans la résistance et indestructible même sous la botte ;  Ambrière chante "Dans le cul" (la victoire, pas la balayette) ; le Goncourt obtenu à l'unanimité pour "Les grandes vacances".

Mais c'était là sa première rediffusion nocturne. Ce mémoire du siècle reviendra donc probablement, d'ici quelques mois ou peut-être quelques semaines, et on saura bien alerter à temps les amateurs du programme de nuit.
Voir, cher Nessie, au 3 novembre 2011: https://regardfc.1fr1.net/t131p380-programmes-de-nuit-sur-france-culture#10350

N'en avions-nous pas déjà parlé depuis ? N'y a-t-il pas eu une rediffusion encore plus récente ? Il me semblait. Ah, si voilà, le 24 juin 2013, quand je l'ai enregistrée : https://regardfc.1fr1.net/t131p580-programmes-de-nuit-sur-france-culture#14713

Je confirme,  émission passionnante de bout en bout.

Nessie 

Nessie

658
Répondre en citant  
Re: Le programme de nuit, îlot de culture (I) - Mer 23 Oct 2013, 12:50

Seigneur, comment ai-je donc pu l'archiver sans l'écouter, celle-là ?? Car je suis formel : tout ce que je viens d'entendre depuis une heure était impossible à recouvrir par l'oubli. Il a donc fallu que ça file dans mes disques d'archive, probablement relégué pour une écoute ultérieure, et ensuite oublié. Sans honte je reconnais que je ne connaissais par Ambrière avant cette nuit, ou plutôt j'en avais un préjugé quelque peu négatif, à cause du lointain et incertain souvenir d'un passage assez médiocre chez Veinstein. Par contre, j'écoute assidûment les mémoires du siècle. Celui-là n'aurait pas du me passer sous le nez...

Comment rattraper ma bévue ? Je ne vois que deux moyens :
a) fournir assez rapidement aux amateurs ce numéro Francis Ambrière dans notre Bourse aux enregistrement.
b) partir à la chasse ou plutôt à la cueillette de toute info susceptible de servir au portrait de l'émission, une des meilleures de la période Borzeix assurément.

Nessie 

Nessie

659
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Programme plutôt riche pour cette semaine avec une probable erreur dans la dernière nuit - Ven 25 Oct 2013, 19:37

Chers amis de la radio culturelle veuillez écouter ce que vous voulez et surtout ne donnez pas de notes ni bonnes ni mauvaises aux chroniqueurs de votre radio car ils ont horreur de ça enfin quand je dis "ils" je veux dire que le plus médiocre d'entre eux, qui fut un enseignant progressiste, une fois devenu homme de radio enfin si on veut, ne tolère pas d'être noté par les auditeurs. Voila qui est presque aussi important à savoir que l'événement du week-end qui sera le changement d'heure. Votre radio France-Moraline n'en est pas encore à l'heure de redevenir France Culture car cette appellation reste réservée aux Nuits, non le changement d'heure dont on vous parle est celui du passage de l'été à l'hiver ce qui n'oblige personne à changer de caleçon ni d'écouteurs et surtout pas de fréquence pour la nuit de Philippe de Saint Robert qui aura donc le privilège d'une nuit rêvée de 7h30 sauf en cas de réveil des mouvements antifascistes si soucieux de la liberté d'expression bien partagée. On se demande comment PSR a pu se frayer un chemin de Radio-Courtoisie jusqu'à FC sans se trouver bloqué par les soldats du bien. C'est sans aucune surprise qu'on apprend que l'interview sera mené par Philippe Garbit. Merci à lui.

Les autres événements de la semaine seront, dès cette nuit, deux émissions historiques déjà annoncées : l'Après-midi de France culture avec  Francis Bacon (se reporter au fil Pierre Descargues) et le 2eme numéro de la série poétique de Stanislas Fumet, Les enchères de l'amour (cf notre post 654 plus haut).

Veuillez noter toutefois dans ce programme bien panaché, toutes sortes de raretés plus ou moins relatives :
- 2 fois Harry Mathews pour faire plaisir aux oulipotes, on ne l'entend pas si souvent l'ami américain de Djeorges Perec.
- 2 numéros de Parti-pris par Jacques Paugam
- une (science)fiction de 1950 et de René Barjavel qui sonnera un peu comme du fantastique pour les débutants, mais l'affiche est là pour donner envie, avec Pierre Larquey, et quelques autres.
- un Mardi du cinéma par Arnoldo Lapuerta du temps où encore en culottes courtes il était producteur tournoyant
- un Bonnes nouvelles Grands comédiens : Laurent Terzieff lit La fêlure.
- Un agora avec Jean-Michel Royer, as du pastiche, et 2 numéros de Un livre des voix dont un avec Claude Duneton, as des parlures
- Une évocation de Charles Péguy et dans la même nuit comme un inverse exact, la probable dernière occasion que vous aurez d'entendre Matzneff (une sorte d'Antoine Perraud en plus couillu) avant que la censure n'exige la destruction de ses livres et de toutes les archives le concernant.
- un "Une vie une oeuvre" parmi les plus mauvais qui auront jamais été faits : Guy Debord par Thibô Hanneton
- un "Maitres du mystère" daté d'Avril 1958
- un ACR d'Andrew Orr en deux volets, sur le thème du Chili, pour l'instant on n'en sait pas plus mais d'ici la diffusion ça peut s'arranger.  

Et puis :
- Une occasion rare d'entendre Mircea Eliade, personnage assez répugnant pour certains mais référence qu'il serait dommage d'ignorer en science et histoire des religions, c'est une des solides influences de Michel Cazenave. Eliade apparait dans un numéro de "Des idées et des hommes" diffusé dans la nuit de mardi à mercredi.

J'ai gardé pour la fin le véritable événement, pas le plus marrant cela dit, qui devrait être le numéro de La musique et les hommes, consacré à Henri Michaux. Ne rêvons pas, il ne risque pas 'être présent dans cette archive, Michaux qui ne fréquentait pas les médias et même le moins possible les photographes.  Mais pour cette émission Georges Raillard et Michel Bernard ont réuni Antoine Duhamel, Théodore Paraskivesco, Jean-Louis Cavalier, Béatrice Moulin. Il y a des lectures de Michel Bouquet (pas beaucoup mais enfin c'est toujours ça).

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Dernière édition par Nessie le Lun 28 Oct 2013, 22:37, édité 2 fois

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Harry Mathews - Francis Bacon - Scott Fitzgerald - Philippe de Saint-Robert - Montherlant - Dumas - Péguy - Duneton - Clastres - Mircea Eliade - Barjavel - Eleanor Roosevelt - Henri Michaux - Ven 25 Oct 2013, 19:38

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Samedi 26 octobre (lire : nuit du vendredi 25 au samedi 26)
01h30 - 03h02 :
Le sacrifice sanglant (19 avril 57) par Stanislas Fumet. Une présentation de cette émission est disponible 4 posts plus haut ou en clickant sur ce lien
03h02 - 03h37  :
Démarches - Harry Mathews 1 & 2 (16 et 23 mai 81) par Gérard-Julien Salvy
03h37 - 05h37 :
L'invité du lundi : Francis Bacon (12 juillet 76) par Pierre Descargues. Avec Pierre Rouve, Pierre Jeannerat, Gaetan Picon. Réalisation Martine Cadieu
05h37 - 06h12 :
Bonnes nouvelles, grands comédiens - Laurent Terzieff lit 'La fêlure' de Francis Scott Fitzgerald (10 février 72) par Patrice Galbeau
06h12 - 07h00 :
Rediffusion : Les rendez-vous de la Réaction


Dimanche  27  octobreNuit rêvée de Philippe de Saint Robert
Cette nuit, passage de l'heure d'hiver à l'heure d'été, ci-dessous les horaires en double-affichage
00h00 - 00h35 :
Entretien avec Philippe de Saint Robert  
00h35 - 01h40 :
Il y a 25 ans, le 18 juin 1940 (18 juin 1965) par Jacques Madaule
01h40 - 02h20 :
Dialogues avec Henry de Montherlant (16 mai 1969) par Pierre de Boisdeffre
02h20 - 02h50 :
Conférences de l'Université des annales - La vie de Dumas père (17 octobre 55) par André Maurois
02h50 - 03h20 ou bien, Etant donné 1/ le changement d'heure : 02h50 - 02h20 :
Agora - Jean Michel Royer pour  "A la manière d'Un" (4 décembre 80) par Olivier Germain-Thomas
03h20 - 03h55 ou bien 02h20 - 02h55 :
Tribune de Paris - Le procès du speaker de la radio (5 août 47) par Paul Guimard
03h55 - 04h30 ou bien 02h55 - 03h30 :
Entretien avec Philippe de Saint Robert  
04h30 - 05h20 ou bien 03h30 - 04h20 :
Une heure avec Gabriel Matzneff (30 novembre 66) par Pierre Lhoste, avec Henri de Montherlant
05h20 - 05h30 ou bien 04h20 - 04h30 :
Evocation de Charles Péguy (10 janvier 50) par Charles Lucas de Peslouan
05h30 - 06h00 ou bien 04h30 - 05h00 :
Images et visages du théâtre d'aujourd'hui - Frédéric Grendel (22nov 73) par Moussa Abadi
06h00 - 07h25 ou bien 05h00 - 06h25 :
Une vie une oeuvre - Simone Weil ou la brûlure de l'écoute (16 mars 89) par Marie-Christine Navarro
07h25 - 07h30 ou bien 06h25 - 06h30 :
Entretien avec Philippe de Saint Robert

Lundi 28 octobre  
00h00 - 00h35 :
Poésie sur parole - Andrea Zanzotto (1 octobre 2006) par André Velter
00h35 - 01h20 :
Un livre des voix - Claude Duneton, Ah mes aïeux (10 septembre 81) par Pierre Sipriot
01h20 - 02h55 :
Surpris par la nuit - Pierre Clastres, portrait d'un ethnologue 1934-1977 (14 février 2006) par Marie du Bouchet
02h55 - 03h20 :
Lectures de femmes - Marie-Paule Duhet et Djeorges Sand (3 avril 71) par Michèle Perrein
03h20 - 04h25 :
Une vie une oeuvre - Guy Debord (20 avril 2013) par Thibault Henneton
04h25 - 05h25 :
A voix nue - Wassyla Tamzali 4&5 (15 & 16 mars 2012)
05h25 - 06h00 :
Maisons de famille - La maison perdue (8  août 2010) par Francesca Fossati

Mardi 29 octobre
01h30 - 03h57 :
Atelier de création radiophonique - Les yeux de cuivre et de salpêtre : Chili 1re partie (21 nov 76) par Andrew Orr
03h57 - 05h02 :
Les maîtres du mystère - La vieille dame sans merci (29 avril 58) de Maurice-Bernard Endrèbe
05h03 - 05h56 :
Rediffusion du jour : Sur les docks


Mercredi 30 octobre
01h31 -03h47 :
Atelier de création radiophonique - Les yeux de cuivre et de salpêtre : Chili 2e partie (28 nov 76) par Andrew Orr
03h47 - 04h17 :
Des idées et des hommes - La notion de l'ennemi (30 septembre 49) par Jean Amrouche. Avec Françoise Dolto, Octave Mannoni, Mircea Eliade
04h17 - 05h03 :
Un livre des voix - Claude Couffon : La tête de l'hydre (31 janvier 79) par Pierre SIpriot
05h03 - 05h56 :
Rediffusion du jour : Sur les docks


Jeudi 31 octobre
01h32 - 02h37 :
Fiction : Ne demandez pas la lune (13 mars 50) de René Barjavel, Pierre Christian Renard. Avec Pierre Larquey, Teddy Billis, Marcel Herrand, Temerson et  aux Ondes Martenot : Yvette Grimaud
02h37 - 04h32 :
L'Amérique à la petite semaine - 4 épisodes sur 10 (avril à juin 1958) par Michel Polac
04h32 - 05h03 :
Parti-pris - Jean Hamburger (24 septembre 76) par Jacques Paugam
05h03 - 05h56 :
Rediffusion du jour : Sur les docks


Vendredi 1 novembre
01h30 - 03h02 :
Mardis du cinéma - Sur les rails (25 septembre 90) par Arnaud Laporte
03h02 - 05h02 :
Analyse spectrall de l'Occident - L'arbre immense des mathématiques, de 1885 à 1914 (4 novembre 67) par François Le Lionnais
05h03 - 05h56 :
Rediffusion du jour : Sur les docks


Samedi 2 novembre
01h30 - 01h57 :
Parti-pris - Annie Leclerc (20 octobre 76) par Jacques Paugam
01h57 - 02h27  :
Sciences en marches - Les mathématiques sont-elles un objet ? (21 février 69) par Jean-Toussaint Desanti
02h27 - 05h02 :
La musique et les hommes - Henri Michaux (29 juin 77) par Michel Bernard. Lecture de "Plume" par Michel Bouquet
05h02 - 06h02 :
Etant donné 2/ que l'horaire annoncé par France Culture a toutes les apparences de la faute puisque l'émission concernée dure non pas 60 minutes mais 15 et qu'ensuite ça fait un trou d'un petit quart d'heure, il y a ici probablement une émission non annoncée, de 5h à 6h ou de 5h15 à 6h15. Les bonnes volontés de la chaîne, secondées par les bras-cassés de la même, ont une semaine pour réparer cette probable bourde.  
Tribune de Paris -Table ronde à l'O.N.U.  sur les droits de l'homme (9 juin 48) par Paul Peronnet, avec René Cassin et Eleanor Rooseveltl
06h15 - 07h00 :
Rediffusion : Les rendez-vous de la Réaction

Philaunet 

Philaunet
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Philippe de Saint Robert - Sam 26 Oct 2013, 21:12

Nessie a écrit:(...) Philippe de Saint Robert qui aura donc le privilège d'une nuit rêvée 7h30 sauf en cas de réveil des mouvements antifascistes si soucieux de la liberté d'expression bien partagée. On se demande comment PSR a pu se frayer un chemin de Radio-Courtoisie jusqu'à FC sans se trouver bloqué par les soldats du bien. C'est sans aucune surprise qu'on apprend que l'interview sera mené par Philippe Garbit. Merci à lui.
Oui, merci à lui, car on ne pensait plus jamais entendre Philippe de Saint Robert à France Culture. J'ignorais qu'il parlait au micro de R-C. Les gens de qualité évincés de la radio publique pour des raisons d'âge (Gilles Cantagrel/France Musique) ou de discours (PSR) se voient offrir, et ne refusent pas, les micros de radios associatives, comme Radio Notre Dame au moins une fois pour le premier.

Philippe de Saint Robert, dans le temps où on l'entendait à FC, avait un discours d'une clarté et d'une intelligence rares. Qu'en sera-t-il à près de 80 ans ? On verra. En attendant un « À voix nue » final ?

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