Comme c'est agréable et rassurant de voir que l'on a encore des hommes et des femmes assurant une mission de transmission culturelle de qualité sur le service public ! C'est sur France Musique cet été avec plusieurs séries qui nous mettent en émoi.
Nous avons vu le programme intelligent d'Anne-Charlotte Rémond (Été classique matin), voici la série dominicale d'une heure de Benjamin François (et équipe top niveau, Jean-Claude Mullet Réalisation, Taïssia Froidure Collaboration), Le Pays des orgues dont le premier numéro s'intitule ‘Olivier Wyrwas à Sainte-Croix-en-Plaine’ [05-07-2020].
Très belle mise en valeur d'un organiste et d'un facteur d'orgue, après une interview de Brigitte Klinkert, présidente du Conseil Départemental du Haut-Rhin.
Olivier Wyrwas (organiste), Jean-Christian Guerrier (facteur d'orgue), et Christian Lutz (technicien conseil auprès des Monuments Historiques), invitent tour à tour à découvrir les merveilles que recèlent l'instrument, classé monument historique depuis 1975 (la partie instrumentale est classée en 1975, le buffet 5 ans plus tard)
Instructif descriptif avec photos et une vidéo d'un documentaire sur la restauration de l'orgue de la Paroisse St. Barthélemy de Sainte-Croix-en-Plaine réalisée par Jean Christian Guerrier et Associés.
Mots clés : • Musique baroque • Musique ancienne • Musique religieuse • Histoire de la musique • Musique d'orgue • Radio France • Clavecin (instrument) • Philippe Venturini • Georg Philipp Telemann • Tomaso Albinoni • François Couperin • Antonio Caldara • Jean Sébastien (Johann Sebastian) Bach
C'est la très belle première émission de la série Europe 1720 par Philippe Venturini.
Autres noms : Davy Travailleur (Réalisation) et l'indispensable Annick Haumier (Collaboration) présente sur toutes les belles productions de France Musique depuis des années.
Le projet de cette série estivale :
Il y a trois siècles, la musique réunissait l'Europe. Fou, non ?
On n'y dansait pas le charleston ni le tango mais on s'abandonnait aux rêveries de l'Allemande et au caprice de la Courante. Les chanteurs vedettes ne s'appelaient pas Maurice Chevalier ni Joséphine Baker mais Senesino et Francesca Cuzzoni. Les années 1720 n'en étaient pas moins trépidantes et ivres d'une musique servie par quelques-uns des plus grands maîtres. Bach compose ses Concertos brandebourgeois à Köthen puis ses Passion selon Saint Jean et Passion selon Saint Matthieu à Leipzig tandis que Telemann règne à Hambourg. A Venise, Vivaldi déploie les couleurs des Quatre Saisons et de sa muse lyrique. A Lisbonne, Domenico Scarlatti invente d’étonnantes sonates pour clavier. Entre Paris et Versailles, Couperin et Rameau confient à leur clavecin de subtils portraits de leurs contemporains, Leclair fait virevolter son violon pendant que Marin Marais termine son dernier livre de pièces pour viole. A Londres, l'Allemand Haendel impose l'opéra italien et signe des chefs-d’oeuvre tels Giulio Cesare, Tamerlano et Rodelinda...
Première émission avec descriptif exhaustif : ‘Les Goûts réunis [05-07-2020]
Avec L'été classique matin d'Anne-Charlotte Rémond les samedi et dimanche, avec Le Pays des orgues de Benjamin François le dimanche matin et l'émission de Philippe Venturini (et d'autres à signaler ultérieurement), nous sommes vraiment gâtés !
Philaunet
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Messages : 11686 Appréciation : 15801 Appréciation par les lecteurs : 3992 Date d'inscription : 27/01/2012 Liste des messages
Une voix, un ton, une assurance au micro, un savoir musical visiblement très vaste, mais qui est donc ce présentateur dont le premier numéro de la série estivale, Mazette ! Quelle musique ! ‘On commence par... le Début’ [04-07-2020] est un franc succès ?
On y lit, entre autres, qu'il a été " ancien directeur de la communication du ministère de l'Economie, des Finances et de l'Industrie". Mazette !
À l'écouter dans les deux premiers numéros (le second, vraiment formidable : Comment réussir (ou rater) un Da capo?), on a l'impression qu'il fait de la radio depuis 30 ans tant il fait preuve d'assurance.
À comparer (ou peut-être pas, si vous ne voulez pas pleurer en écoutant les pastilles) avec les recrues de France Culture à entendre dans le post Franzce Chulcture sauve la Chulture en rythme binaire. S'il y a bien désormais une seule radio culturelle publique en France, c’est bien France Musique (et le site FC qui diffuse les anciennes émissions dans "Les Nuits" de Philippe Garbit).
Des exemples du savoir-faire de Jean-Yves Larrouturou dans l'introduction à Witold Lutoslawski, Symphonie n° 4 - Première partie.
Début commenté : [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/21269-04.07.2020-ITEMA_22375800-2020M40410E0001-1779455909.mp3" debut="42:33" fin="45:55"]
Réécoute du début sans commentaire : [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/21269-04.07.2020-ITEMA_22375800-2020M40410E0001-1779455909.mp3" debut="45:55" fin="52:28"]
Quelques notes de Nina Simone et début de "François Couperin, Leçons de ténèbres pour le Mercredi Saint - Première leçon : Incipit lamentatio Jeremiae prophetæ / Aleph" : [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/21269-04.07.2020-ITEMA_22375800-2020M40410E0001-1779455909.mp3" debut="52:28" fin="56:22"]
Extrait de « Nina Simone, My baby just cares for me » : [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/21269-04.07.2020-ITEMA_22375800-2020M40410E0001-1779455909.mp3" debut="56:22" fin="57:56"]
Lorsque la musique, dès les premières notes d'un concerto, d'un opéra, d'une symphonie, nous saisit, nous transporte hors de nous-même, nous embarque vers des émotions et des climats inattendus et stupéfiants. Avec en "guest stars", une des plus grandes divas du jazz et le dieu de l'amour balinais.
L'équipe de l'émission : • Jean-Yves Larrouturou Production • Thomas Jost Réalisation • Flora Sternadel Collaboration
Flora Sternadel, un nom souvent entendu comme membre d'équipe dans les bonnes productions.
L'émission se concluait sur un extrait de "Nina Simone, My baby just cares for me" dont une vidéo est donnée sur la page. On peut (nettement) lui préférer une image statique d'un CD :
My baby don't care for shows My baby don't care for clothes My baby just cares for me My baby don't care for cars and races My baby don't care for high-tone places Liz Taylor is not his style And even Lana Turner's smile Is somethin' he can't see My baby don't care who knows My baby just cares for me
Baby, my baby don't care for shows And he don't even care for clothes He cares for me My baby don't care For cars and races Baby don't care for He don't care for high-tone places Liz Taylor is not his style And even Liberace's smile Is something he can't see Is something he can't see I wonder what's wrong with baby My baby just cares for My baby just cares for My baby just cares for me
Philaunet
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Il faudrait faire 10 pastilles de 6 minutes pour rendre compte de la richesse de ce 3e numéro d'une heure de "Mazette ! Quelle musique !"... (voir précédemment) ainsi sous-titré :
Une cavalcade musicale à travers huit siècles de poursuites, de joutes, d'assauts, de corps-à-corps, de déroutes et de victoires dans la guerre amoureuse. Intime ou à grand spectacle, la musique fait triompher l'Amour !
Jean-Yves Larrouturou est doué d'un grand talent radiophonique et d'une vaste culture, ce qui donne une des meilleures émissions de l'année, sinon la meilleure. Il n'y a pas une séquence où l'on ne soit pas impressionné par les introductions, les choix éclectiques tenus par une solide cohérence. JY L. est un guide passionné et passionnant.
Arnold Schönberg, La Nuit Transfigurée op. 4 – Schwer betont Berliner Philharmoniker, Herbert von Karajan (direction) Deutsche Grammophon [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/21269-18.07.2020-ITEMA_22384976-2020M40410E0003-1779455909.mp3" debut="40:25" fin="44:07"]
Alban Berg, Wozzeck - Acte III, Scène 2 Eileen Farrell, Mark Harrell, Orchestre philharmonique de New York, Dimitri Mitropoulos (direction) Sony Classical [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/21269-18.07.2020-ITEMA_22384976-2020M40410E0003-1779455909.mp3" debut="44:07" fin="49:58"]
Alban Berg, Altenberg Lieder - 2. "Sahst du nach dem Gewitterregen den Wald" Margaret Price (soprano), Orchestre symphonique de Londrese, Claudio Abbado (direction) Deutsche Grammophon [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/21269-18.07.2020-ITEMA_22384976-2020M40410E0003-1779455909.mp3" debut="54:33" fin="58:04"]
Philaunet
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L'on se souviendra dans quelques années des étés 2019 & 2020 de France Musique comme des sommets de la radio culturelle. Le programme est riche, éclectique et confié à des producteurs de grande qualité professionnelle.
Revenons à Benjamin François (déjà cité ici), son Pays des orgues est mémorable.
Page descriptive toujours très soignée (la qualité du site de France Musique est unique, on ne voit pas mieux en Europe), avec beau montage photographique ; équilibre réussi entre la parole des organistes et les pièces musicales (coup de chapeau au monteur/réalisateur) ; art de l'entretien, maîtrise du sujet et de la langue allemande de Benjamin François.
Notre randonnée musicale continue avec une première étape dans le Territoire de Belfort et sa cathédrale Saint-Christophe. Le grand-orgue historique Waltrin-Callinet (1750-1840) permet à Gabriel Wolfer d'interpréter un très vaste répertoire d'Eustache du Caurroy à Michael Radulescu.
À propos de la deuxième pièce diffusée "Eustache Du Caurroy, Fantaisie sur ''Une jeune Fillette'' Gabriel Wolfer", la radio allemande SWR 2 a consacré une heure entière au thème dans le programme Alte Musik, un régal : Monica – ein Lied geht durch Europa 02-07-2020 von Dagmar Munck.
La chanson "Monica" était déjà connue avant 1500. Sous sa forme italienne, il s'agit des sentiments d'une jeune femme qui apprend qu'elle va devenir nonne (monaca). "La Monica" était répandue dans toute l'Europe aux XVIe et XVIIe siècles et a servi de modèle aux variations de nombreux compositeurs. Elle est entrée comme thème dans les messes et se retrouve encore aujourd'hui dans le cantique protestant sous le titre "Von Gott will ich nicht lassen" (Je ne lâcherai pas Dieu). Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)
Das Lied "Monica" war bereits vor 1500 bekannt. In seiner italienischen Gestalt geht es um die Gefühle einer jungen Frau, die erfährt, dass sie Nonne (Monaca) werden soll. "La Monica" war im 16. und 17. Jahrhundert in ganz Europa verbreitet und diente zahlreichen Komponisten als Vorlage für Variationen, ging als Thema in Messen ein und findet sich heute noch im evangelischen Gesangsbuch als "Von Gott will ich nicht lassen".
Ces séries d'été, dont celle-ci, sont rendues possibles par Stéphane Grant (on a assez dit le bien que l'on pensait de lui lors de ses Grands entretiens et L'air des lieux de 2015) et le directeur Marc Voinchet.
On leur doit une ouverture d'esprit et un respect des auditeurs qui permet la diffusion du Choral de la Passion « Da Jesu an dem Kreuze stund », de Michel Radulescu, œuvre sombre et saisissante
Pour inspiration, on a le droit de se tourner vers Michael Barone, présentateur de Pipedreams, qui concocte des numéros de très belle facture (d'orgue, ça va de soi) : Organ Crawl July 27, 2020 & Postcards from Central Germany [. . . sound-pictures from last year’s pair of Pipedreams Tours in Bach Country]
♪François Francœur (1698-1787) :Sonates à violon seul (Livre I, 1720) : Sonate n° 7 ré mineur. Kreeta Maria Kentala (violon), Lauri Pulakka (violoncelle), Mitzi Meyerson (clavecin) – De l'album "FRANÇOIS FRANCŒUR - Sonates à violon seul et basse continue (2018)" – Label Glossa GCD921809
Compositeur-violoniste François Francoeur, célèbre membre des Vingt-quatre Violons du Roi et du Concert Spirituel, codirecteur, plus tard dans sa carrière, avec François Rebel, de l'Opéra de Paris.
La pièce n''est pas disponible en ligne dans cette interprétation (les artistes doivent quand même vivre) et celles de concert n'étant pas convaincantes, on se tournera, pour gôuter l'art de Francoeur, vers la sonate en sol mineur ici interprétée par le Tritonus ensemble
Les mots clés de cette émission :
• Musique classique • Musique baroque • Clavecin (instrument) • Violon (instrument) • Concerto pour violon • Histoire de la musique • Festivals de musique • Radio France • musique et fête • Musique et littérature • Arts et musique • Philippe Venturini • Antonio Vivaldi • Georg Friedrich Haendel • François Francoeur • Domenico Scarlatti
Il faudrait aussi mentionner l'apport précieux d'Annick Haumier à la préparation de l'émission.
Philaunet
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Dans l'émission fort instructive et dirigée de main de maître par Philippe Venturini Europe 1720 : Le théâtre du monde [4.8] [28-07-2020], une prise de son flatteuse permet de découvrir l'art vocal du contre-ténor Jakub Józef Orliński.
♪Antonio Vivaldi (1678-1741) :Il Giustino RV 717 (Acte I) "Vedrò con mio diletto" Jakub Józef Orliński (contre-ténor), Il Pomo d'Oro, direction Maxim Emelyanychev – Label Warner Classics 2018
Philippe Venturini, l'un des indispensables piliers de France Musique : discret, efficace, professionnel.
Non, non, une émission ou un été ne chasse pas l'autre... Retour sur la série de grande qualité proposée par Jérémie Rousseau à l'été 2019 et dont plus qu'un mot avait été dit le 10 juillet de l'année passée dans le post Le retour de Jérémie Rousseau en conteur : une très bonne nouvelle. Notons que c'était le deuxième été où Stéphane Grant était aux manettes de la programmation de France Musique, Stéphane Grant qui a produit une très belle émission sur l'art lyrique entre 2013 et 2017, Lirico spinto dont tous les numéros sont disponibles ! Mazette ! (quelle musique !).
L'émission Le ballet blanc (5/16) ["L'Opéra de Paris, toute une histoire", 20 juillet 2019] diffuse une lecture d'Ophélie de Rimbaud (pas de référence de l’œuvre, ni du lecteur sur la page) : [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/20120-20.07.2019-ITEMA_22112612-0.mp3" debut="23:35" fin="28:17"]
Une série de 16 émissions qui vaut aussi bien par la réalisation et l'art de conteur de Jérémie Rousseau que par l'histoire des goûts esthétiques illustrée par des extraits de textes littéraires (ici Nerval, Gautier, Rimbaud et Hugo)
Dans ce 5ème épisode de "L'Opéra de Paris, toute une histoire !", revenons sur l'autre facette indissociable de l'opéra, à savoir la danse. La danseuse portant son long tutu blanc est l’héroïne incontestée de la scène de l’Opéra de Paris durant la première moitié du XIXe siècle.
C’est le plus poétique des costumes et l’image la plus évocatrice de la danse : le tutu. Avant d'être raccourci et d’être signé par des grands couturiers comme Christian Lacroix ou Jean-Paul Gaultier, le tutu, lors de son apparition à la fin du XIXe siècle était un tutu "long", le tutu dit "romantique".
Ce tutu long fait merveille dans des ballets comme La Sylphide ou Giselle – deux symboles du ballet blanc. La gaze blanche, et toutes ces matières légères et vaporeuses permettent alors aux ballerines d’apparaître encore plus aériennes, de flotter comme des ombres. A l’époque, le succès de ces ballerines en long tutu blanc est si retentissant que dans les rues de Paris, le blanc devient une mode !
Pour s’affranchir encore de la pesanteur, l’étape suivante pour les ballerines est de réduire le contact avec le sol, et donc de tenir en équilibre sur les pointes. Marie Taglioni est l’une des premières à monter sur pointes, en 1832 à l’Opéra de Paris dans La Sylphide.
L'équipe de l'émission : • Jérémie Rousseau Production • Claire Lagarde Réalisation • Marion Guillemet Collaboration
Un premier numéro et une réussite complète pour cette leçon de musique illustrée en paroles, au piano et avec des extraits musicaux, c'est passionnant et, espérons-le, le retour de la réflexion sur la musique à l'antenne (pour rééquilibrer avec les biographies) : J'écris pour l'avenir (Beethoven par Michaël Levinas) [Samedi 1 août 2020]
Beethoven a inspiré et inspire toujours la vie de pianiste, de compositeur et de pédagogue de Michaël Lévinas. Celui-ci décrypte cette proximité dans une série dont le premier volet s'intitule : "Qu'est-ce que l'idée musicale beethovénienne. Bouleversement-révélation-l'esprit d'Arcole".
Bouleversements, révélations sont des moments décisifs dans le processus créateur de Beethoven. Ils sont bien souvent la "raison d'être de l'oeuvre", par delà l'intelligence et la force d'abstraction de l'écriture et des formes beethovéniennes, on pourrait considérer que ces "raisons d'être de l'oeuvre" en seraient les "idées musicales" et parfois la vraie thématique beethovénienne.
Bouleversements, révélations ! Il y a eu souvent dans le processus créateur beethovénien un face à face avec une impasse musicale, puis une trouvaille visionnaire, un retournement de situation, qui créait un nouvel espace et une mutation révolutionnaire et avant-gardiste du langage musical. Le côté visionnaire de Beethoven a toujours évoqué à Michaël Levinas, Bonaparte vainqueur au pont d'Arcole.
La consultation de certains manuscrits montre souvent des ratures et une notation accidentée à certains instants névralgiques de l'oeuvre. Il va sans dire que ces percées du système et du langage musical ont des conséquences déterminantes dans l'interprétation, qui se doit alors de ne pas ramener l'énergie presque insolente de la découverte et de la percée du système aux symétries apparentes du classicisme. Mutation révolutionnaire et avant-gardiste du langage musical... C'est ce que Michaël Levinas tentera de nous faire entendre dans cette émission.
Le dernier extrait est présenté de cette manière [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/21406-01.08.2020-ITEMA_22386934-2020M40466E0001-1779455909.mp3" debut="45:35" fin="45:40"]
et sa désannonce : [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/21406-01.08.2020-ITEMA_22386934-2020M40466E0001-1779455909.mp3" debut="59:25" fin="59:37"]
Pourtant, la pièce en référence sur la page indique : Beethoven : Symphonie n°3 en mi b M op 55, "Héroïque" Orchestre du Théatre de la Scala de Milan Victor de Sabata (direction) Arkadia HP 6042
On n'écoute "tellement pas assez aujourd'hui" l'interprétation de Toscanini avec l'orchestre de la NBC que c'est une autre version qui lui est substituée dans le descriptif...
L'équipe de l'émission : • Michaël Levinas Production • Jean-Charles Diéval Réalisation • Maud Noury Collaboration