Forumactif

Forum des auditeurs passionnés et critiques de France Culture

france culturelongpont demainGoogle

Le forum des auditeurs critiques de France Culture

 

-21%
Le deal à ne pas rater :
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, Collection Botanique
39.59 € 49.99 €
Voir le deal

Vous n'êtes pas connecté. Connectez-vous ou enregistrez-vous

Aller à la page : Précédent  1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10

Accueil / France Musique

Les émissions estivales de France Musique    Page 10 sur 10

Bas de page ↓   

Philaunet 


Admin

91
Répondre en citant  
''Une heure, un concert - Générations Lodéon'' par Laurent Lefrançois - Sam 03 Sep 2022, 09:46

Une semaine de "Une heure, un concert" présentée par Laurent Lefrançois, cela change des voix habituelles. Rappelons quand même que le nom de l'émission est trompeur : il n'y a pas UN concert, mais des mouvements d’œuvres divers qui encadrent (ou pas) la diffusion d'une pièce dans son intégralité, donc, deux, trois ou plus extraits de concerts.  

Cette semaine intitulée "Générations Lodéon" était particulièrement savoureuse, par les choix et par les "cartes postales" de l'ancien producteur évoquant ses rencontres avec les divers musiciens au programme.

Le numéro du mercredi 17 août 2022 comporte exceptionnellement deux œuvres intégrales : Paul Meyer et Jérôme Pernoo. De ce programme, il a déjà été mentionné icile Concerto pour clarinette de Mozart par Paul Meyer. Il faut aussi mentionner l'interprétation par Jérôme Pernoo de la seconde œuvre intégrale au programme (à partir de 29'07) :

Les émissions estivales de France Musique - Page 10 Scree131

Les émissions estivales de France Musique - Page 10 Scree132
Il mentionne que le musicien et professeur est indispensable à ses élèves. Allusion à l'affaire du CNSMDP dans laquelle la vie professionnelle et la réputation du violoncelliste ont été gravement affectées.

Philaunet 

Philaunet
Admin

92
Répondre en citant  
C'est l'été sur France Musique avec Christophe Dilys : Pastourelle de Canteloube - Jeu 27 Juil 2023, 14:09

C'est Christophe Dilys qui présente durant un mois L'agenda de l'été sur France Musique.  Exemple avec le numéro du 25 juillet qui présente un très large éventail de séquences et de musiques. Christophe Dilys y alterne présentations sophistiquées (cf. la séquence Pergolèse pour amener le concert programmant "L'olimpiade"), entretiens et diffusion de musiques "de circonstance", comme les "Chants d'Auvergne" de Cantaloube diffusés chaque été. Il faut croire que l'Auvergne est une patrie de l'esprit musical (à France Culture, "l'esprit" est sous un chapeau sur une plage ensoleillée).

À la 48e minute :
Les émissions estivales de France Musique - Page 10 Scree599

Véronique Gens: The complete "Chants d'Auvergne: 2nd series" (Canteloube)



Texte tiré du livret du CD (pages 28 & 29) choisi dans l'émission. Il semble être, selon la traduction anglaise, un peu moins "romantique" que ce que donne à penser la musique.  

Les émissions estivales de France Musique - Page 10 Scree600
Les émissions estivales de France Musique - Page 10 Scree601

Philaunet 

Philaunet
Admin

93
Répondre en citant  
Traditionnels du Québec et d'Auvergne dans ''L'agenda de l'été'' de Christophe Dilys - Dim 06 Aoû 2023, 20:38

Magie de l'écoute différée, un retour au 24 juillet (Voir le 25 juillet ci-dessus) pour un numéro de L'agenda de l'été de Christophe Dilys largement consacré à des musiques traditionnelles et à leur transformation en musique du répertoire classique.

Les émissions estivales de France Musique - Page 10 Scree624


Les émissions estivales de France Musique - Page 10 Scree620

Plus endiablé, pas possible :  Hommage à Jean Carignan (Medley)



Et :
Les émissions estivales de France Musique - Page 10 Scree622

Mazurka de l'Anglard, Mazurka du Cheix, Suite de polkas piquées


Est-il permis de préférer ces mazurkas à celles de Chopin qui suivaient ?
Les émissions estivales de France Musique - Page 10 Scree625


Rythme nettement plus apaisé avec une pièce datée de 1925 d'une élève de Vincent D'Indy et de Louis Vierne.
Les émissions estivales de France Musique - Page 10 Scree621

Tryptique champêtre, Op. 21: II. Au fil de l'eau

Curly 

Curly

94
Répondre en citant  
Lil' Harding décryptée en 15mn / Carla Bley, la Muse et la Musicienne - Ven 11 Aoû 2023, 15:23

Le tuture à Radio France passe de moins en moins par la voix de producteurs cultivés partageant leurs passions avec les auditeurs, non, la tuture passe de plus en plus par la voix d’hôtes/hôtesses d’accueil qui déroulent des exposés d’une voix convaincue, aussi convaincue que si elle nous filait les meilleures recettes de bouillabaisse ou les meilleurs adresses pour sortir ce soir à Paris, ou encore la météo dans le bulletin de France Info. D’ailleurs, tiens, suite à une chute accidentelle sur France Info, ne voilà-t-y pas que, stupeur, nous découvrîmes l’existence d’une « cellule de décryptage ». Oh fan de chichoune ! Ils ont engagé des agents du FBI !
Alors à l’écoute de l’intervention de l’agent du jour, il apparaissait que la méthode pour décrypter était la suivante (c’était au sujet des normes de sécurité d’un bâtiment, je passe les détails) : je prends l’info, je vais tapoter sur ninternet pour trouver des infos, je recopie et je livre le tout à l’antenne avec une voix d’hôte ou -esse d’accueil. Tout le secret de la réussite est dans l’intitulé : « cellule de décryptage ».
Je fais une sortie de route ? Pas du tout nenni non niet kazatchok vodka youkaïdi da da niet niet (ça par contre, c’est une sortie de route).
Car la chronique à France Muz qui nous occupe recoupe dans ses intentions celles de la « cellule de décryptage ». Soit vous fourguer, avec toujours cette voix convaincue, des infos que vous trouvez partout en un clic. Bref, vous donner du Wikipédia & Cie en vous faisant gober que c’est du travail de fond, que ce que vous écoutez n’avait jamais été découvert par quiconque, que c’est du neuf, du nouveau, que ça va changer la face du monde. Que dis-je du monde : du môôôôôônde !
Une nouvelle série estivale nous offre l’opportunité de découvrir des fiches Wiki ou assimilées, ou alors des articles déjà servis un peu partout dans la presse, mais en pode & cast d'été. Cette série, « Musique nom féminin » s’attarde sur des figures musicales et donc féminines durant la bagatelle de 15mn par épisode, ce qui nous donne juste le temps de sortir la fiche Wiki enrobée de citations musicales parce que si on parle trop, les poissons rouges ignares que nous sommes nous coulons dans les profondeurs.
Et quand je dis la fiche Wiki, je suis généreux, puisqu’en fait ce ne sont que des fragments de ces fiches qui nous sont narrées comme si c’était un scoop mondial sortez le bandeau pour breaker les news.
Prenons un exemple voulez-vous (vous voulez, ou alors que foutez-vous à me lire ?).
Lil’ Armstrong « la fine oreille ». Pourquoi « la fine oreille » ? Parce qu’il fallait trouver une accroche accrocheuse. Ce sous-titre pourrait servir pour les autres numéros. Nous verrons plus tard le pourquoi de ce sous-titre éblouissant de fraicheur.
Après l’amorce avec des bouts de ses chansons chantées par des hommes, début de la bio avec les principales qualités wikipédiennes de la musicienne.
Ensuite, nous passons directos à 1922, la rencontre avec Louis-du-même-nom.
Puis, rétropédalage, son enfance, la découverte de la musique, petit expo sur le hot-jazz pour les très nuls, que même un enfant de 5 ans pourrait avoir droit à mieux. L’arrivée de la famille Harding à Chicago au début des années 20 est juste romancée comme il faut pour créer une belle image d’Épinal : « Lil’ Harding est aux anges, elle a déjà visité Chicago et elle en est tombée amoureuse ». Séquence émotion.

La suite déroule les fiches bio que l’on trouve à droite à gauche.
« Dès qu’elle entend une musique, elle peut la reproduire au piano. » D’où la « fine oreille ».
Bon, la suite est du remix de pages comme celle-ci : https://susanfleet.com/lil-hardin.htm
Rien de personnel, que dalle, de l’exposé alignant des copier/coller, synthèses de fiches toutes faites : sur King Oliver, et sur Louis, dont elle va « s’occuper du relooking pour qu’il ressemble plus à un gars d’la ville ». Cf susanfleet.com  « She also decided Louis needed to look like a star. She taught him how to dress and got him a spiffy new suit. »
C’est grâce à elle que Louis is Louis as we know him.
L’histoire de Louis, on va laisser tomber, elle est trop connue, nous allons rester avec Lil’ parce que moins connue, sauf par ceux qui sont intéressés par le jazz. Bin oui parce que si vous ne vous y intéressez pas, vous ne la connaissez, pas, et j’irais même plus loin, vous ne connaissez peut-être pas non plus celle de Louis. S’adresser au « grand public », c’est comme s’adresser à des ignares. Nous faisons tous partie du « grand public » : qui connaît tout sur tous les sujets ?
Donc, s’adresser à des gens qui à priori ne s’intéressent à rien (le  jargon utilisé par cette chronique et par l’essentiel de France Cu) c’est leur fournir en continu des copier/coller de fiches internet (et non de livres spécialisés, ce serait déjà trop) qui peuvent resservir tous les six mois, puisque le « grand public » ne s’intéressant à rien, ne retient rien non plus, d’où le rabâchage des programmes à France Cu par exemple.

Là j’ai fait une pause dans la gélule radiophonique sur Lil’ Hardin parce qu’on a déjà presque fini son écoute. Dingue de dingue, non ?
Cinq dernières minutes : le « tube » « Just for a Thrill », et retour des banalités généralisantes dites aussi de « rabâchage » : « elle était douée comme pianiste et comme compositrice ». Oui, on a compris qu’on était des neuneus et que la productrice n’aurait pas consacré 15 super longues minutes à quelqu’un de pas doué en tout et surtout en musique.
Allez on continue, nous n’allons pas nous arrêter si près du but. Retour à la fin des années 20, alors que « le tube » datait de 1936, ce qui crée sur le plan chronologique, en l’absence de précision de la productrice, une certaine confusion. Mais nous, grand public, nous ne sommes pas là pour pinailler sur des pattes de mouches, nous sommes là pour retenir que la musique, c’est juste un truc vachement intéressant sur le plan musical.
À aucun moment dans cette pastille il n’est question de signaler l’importance, et donc l’apport, du Hot Five d’Armstrong dans l’Histoire du jazz, non, nous sommes dans de la lecture de fifiches, faut pas pousser.
Après le divorce avec Armstrong, Lil’ Harding va « créer un groupe 100 % féminin et beaucoup enregistrer au piano et au chant ». Vous voulez des détails sur ce paquet d'une trentaine d'années de la vie de Lil’ ? Mais vous êtes complètement siphonnés ou quoi ? Trop d’infos tue l’info et là nous avons eu notre dose, et puis ce serait rentrer dans des détails qui n’intéressent pas le public, puisque c’est le « grand public ».
Il reste une minute de ce suppo radio. Juste de quoi revenir au point de départ et parler des reprises de ses chansons par « presque que des hommes ». « Presque » ? nous aurions voulu quelques détails, mais trop tard, c’est le générique de fin.
L’émission est présentée en ces termes sur la page du site :
« Chaque épisode propose une introspection dans les pensées de l'artiste au moment où elle écrit une de ses œuvres emblématiques.
Portés par la voix de la chanteuse et actrice Sandra Nkaké, ces cheminements intérieurs sont rythmés de sons, d'archives et de lectures de textes qui ont marqué l'époque. » Une description criante de réalisme.

Rappelons que nous sommes sur France Musique, une radio qui s’adresse à un public qu'intéresse à priori la musique (d'où son nom) et qui n'a pas mérité ces pastilles insipides, indigestes, au contenu indigent, et dans lesquelles l'obsession pour l'opposition femmes/hommes prime sur l'intérêt pour la musique.

Heureusement, « Carla Bley, la Muse et la Musicienne », entretien accordé en 2011 à Alex Dutilh et distillé en 10 émissions d'une heure. Y'a pas photo.

Philaunet 

Philaunet
Admin

95
Répondre en citant  
''Allo Mr Isaac Stern ?'' 3e et 4e volets (2020) - Jeu 14 Sep 2023, 15:02

Philaunet(https://regardfc.1fr1.net/t818p60-les-emissions-estivales-de-france-musique#35954) a écrit:Il faudra bien tout l'automne pour évoquer la richesse des programmes d'été de France Musique. (...)
En fait, au minimum trois ans Smile
Pourquoi les médias généralistes ne font-ils pas ce travail de mise en valeur ? (...)
Parce qu'ils n'ont aucune personne réellement intéressée par la radio culturelle qui écouterait réellement les émissions comme le ferait (normalement) un critique pour la littérature ou le cinéma.
Par exemple pour la remarquable série d'Emmanuelle Franc, assistée de l'indispensable cheville ouvrière de nombre d'émissions de la station, Françoise Monteil, Allo Mr Isaac Stern ? (...) De la radio patrimoniale par excellence.
Je me plussoie après l'écoute des numéros 3 et 4 de cette série de huit.

Le samedi 8 août 2020 : Isaac Stern : Etre soliste c’est devenir un homme (3ème épisode)
Les émissions estivales de France Musique - Page 10 Scree689

Depuis 1939, Isaac Stern enchaine les concerts à travers les Etats-Unis et joue avec les meilleurs orchestres du pays, il participe même à un film hollywoodien… Mais le fracas de la guerre vient ternir son insouciance.

"C’est un don de la vie d’être musicien. En même temps, quand on a du talent, on a des responsabilités, celle de rester honnête devant la musique et devant les pensées des compositeurs, comme devant les possibilités de l’instrument que l’on joue".

Avec ses premiers succès, le jeune Isaac est un peu fanfaron d’autant que, par trois fois, il est ovationné à Carnegie Hall. Hollywood fait même de lui une starlette. Mais le fracas de la guerre vient ternir son insouciance. Il apprend le pouvoir de la musique face aux maux du monde. Ses enregistrements d’après-guerre vibrent de la force qu’il découvre en lui.

Le dimanche 9 août 2020 Isaac Stern : Que dire avec son violon après-guerre ? (4ème épisode) comporte deux grands thèmes :
"L'affaire Furtwängler", les positions de Y. Menuhin, I. Stern, N. Milstein [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/21405-09.08.2020-ITEMA_22398798-2020M40465E0004-1779455909.mp3" debut="06:22" fin="13:22"]
Ludwig Van Beethoven
Concerto en Ré Maj op 61: Larghetto
Yehudi Menuhin, violon
Philharmonia Orchestra, dir. Wilhelm Furtwängler




La rencontre de Pablo Casals à Prades [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/21405-09.08.2020-ITEMA_22398798-2020M40465E0004-1779455909.mp3" debut="47:09" fin="52:16"]
Jean-Sébastien Bach
Suite n°3 en Ut Maj BWV 1009 : Prélude
Pablo Casals, violoncelle
Diapason N18




Les émissions estivales de France Musique - Page 10 Scree690

Dans ce quatrième chapitre, retrouvons Isaac Stern dans les années d’après-guerre, des années cruciales dans la vie du violoniste. Il rencontre le violoncelliste Pablo Casals et Vera, sa future épouse…

"Pablo Casals a eu une énorme influence sur nous tous. C’est inexplicable, mais on peut dire qu’il pouvait vous montrer un mur, et derrière ce mur il y avait un jardin, dont il ouvrait la porte, et nous montrait les plus grandes compositions de fleurs qu’on pouvait imaginer, des parfums… Il nous a montré[s] toutes les possibilités de la beauté dans la musique…"

Isaac Stern prend position lorsque Wilhelm Furtwängler est sollicité pour diriger l’Orchestre de Chicago. Mieux, il rencontre le mythique Pablo Casals, immense violoncelliste et résistant politique. Isaac change, s’ouvre. Sa musique devient plus profonde, plus généreuse. Il redécouvre sa passion pour la musique de chambre et tombe amoureux de Vera…

Contenu sponsorisé 


96
Répondre en citant  
Re: Les émissions estivales de France Musique -

Les émissions estivales de France Musique     Page 10 sur 10

Haut de page ↑   

Aller à la page : Précédent  1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10

Accueil / France Musique

Permission de ce forum:
Vous pouvez répondre aux sujets dans ce forum