Forum des auditeurs passionnés et critiques de France Culture

Billet dans le post suivant afin que la pastille se déclenche. Rappel : une page de 11 posts n'accepte pas plus de 8 pastilles, au delà le téléchargement peut demander beaucoup de patience...

Transmis aux Bourmeau, Latour, Lussault et aux employés et invités (h et surtout f) de France Culture portant des titres ronflants de philosophes, de sociologues, de politistes, de psychanalystes, toujours flous, vagues, fumeux, qui n'ont jamais eu de cals aux mains et qui sermonnent le monde entier sur la manière de vivre et de refaire le monde : [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/10467-03.12.2018-ITEMA_21909326-2.mp3" debut="06:37" fin="07:30"]   Robert Chenavier, Agrégé de philosophie, président de l'Association pour l'étude de la pensée de Simone Weil, directeur de la publication des "Cahiers Simone Weil"

Simone Weil, philosophe sur tous les fronts (1/4) Une intellectuelle à l’usine.

Pour ne pas avoir à se taper un morceau "de Working Class hero" qui décore (= pourrit) les quatre premières minutes de l'émission, avancer à 4'30 dès le démarrage. On notera comment AVR ne rebondit pas sur l'observation de Robert Chenavier et change la discussion de direction. Le vrai travail, en effet, mieux vaut ne pas l'aborder à France Culture dont la détestation pour le travail physique, manuel, d'art, d'artisanat ou autre est flagrant. Pour FC, le corps c’est d'abord et avant tout "le love" et l'indifférenciation sexuelle.

[Billet inspiré par L'image que se fait France Culture du travail ]

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Autres extraits de Simone Weil, philosophe sur tous les fronts (1/4) Une intellectuelle à l’usine (cf. post précédent), une émission qui remplacera très avantageusement l'énième invitation cette semaine de l'idoleFC, Piketty.

D'abord une citation de la philosophe : [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/10467-03.12.2018-ITEMA_21909326-2.mp3" debut="20:48" fin="22:30"]

Un commentaire de la grande pointure, Robert Chenavier, Agrégé de philosophie, président de l'Association pour l'étude de la pensée de Simone Weil, directeur de la publication des "Cahiers Simone Weil"  [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/10467-03.12.2018-ITEMA_21909326-2.mp3" debut="23:30" fin="25:34"]  

Un autre commentaire (les relances médiocres de l'employéeFC ont été coupées) sur "la pointe extrême de [l]a pensée" de Simone Weil : [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/10467-03.12.2018-ITEMA_21909326-2.mp3" debut="26:40" fin="28:00"]  

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Philaunet(https://regardfc.1fr1.net/t80p250-les-chemins-de-la-philosophie-ex-nx-chemins-de-la-connaissance#34561) a écrit:Autres extraits de Simone Weil, philosophe sur tous les fronts (1/4) Une intellectuelle à l’usine (cf. post précédent).

Sur la distinction entre la nécessité et le bien que confond Marx, nous retrouvons Robert Chenavier, Agrégé de philosophie, président de l'Association pour l'étude de la pensée de Simone Weil, directeur de la publication des "Cahiers Simone Weil"  [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/10467-03.12.2018-ITEMA_21909326-2.mp3" debut="30:19" fin="31:50"]  

Le marxisme, "une pensée quasi religieuse" : [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/10467-03.12.2018-ITEMA_21909326-2.mp3" debut="32:09" fin="33:36"]  

"Avilir le travail est un sacrilège", lecture d'un texte de la philosophe : [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/10467-03.12.2018-ITEMA_21909326-2.mp3" debut="37:00" fin="38:44"]

Si l'on avait cette hauteur de vue "par les temps qui courent"...

Deuxième volet consacré à Simone Weil (pour le premier, voir de 252 à 254) et de nouveau une sacrée pointure intellectuelle : Martin Steffens, philosophe, enseigne la philosophie en première supérieure au lycée Georges de la Tour à Metz. Auteur de ''L'Éternité reçue'' aux éditions Desclée de Brouwer (2018) et ''Prier 15 jours avec Simone Weil'' aux éditions Nouvelle Cité (2009).

L'on se dit parfois que la station ne mérite pas les gens qui s'y rendent. Dans quelques cas, ces derniers sont des faire-valoir et des alibis culturels pour justifier la programmation journalistique engagée de la journée. Quoi qu'il en soit, cette émission est de bon niveau et instructive : Simone Weil, philosophe sur tous les fronts (2.4) "Aimer le Christ : de la douleur à l’extase" le 04/12/2018

Sur l'écoute (entre autres, de la radio), conclusion de l'émission :  [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/18755-04.12.2018-ITEMA_21910668-1.mp3" debut="48:25" fin="50:10"]  

Très bonne interprétation des textes de la philosophe par la lectrice Hélène Lausseur. On passe sur les "chansons" d'illustration...

Dans la parfaite recension d'Avis critique de ce jour

Curly(https://regardfc.1fr1.net/t871p50-avis-critique#34588) a écrit: (...) L’instant ctrqurtQtRqre :
Deux propositions de lectures intelligentes pour fêter la fin d’année. Oui, déjà.
Dieu fait fort cette année, au bout de quatre jours, hop, l’année est toute flapie, nous passons direct à 2021, nous sautons toutes les emmerdes que nous aurions eues entre le 5 janvier et le 31 décembre. Nous nous approchons plus vite de notre mort. Impec’, nous louperons la fin du monde. Dieu pense à tout. Merci Dieu.
Première et deuxième propositions : un bon manuel pour bien militer et soyons fou, le dernier volume des œuvres complètes de Simone Weil, un auteur vachement moins intéressant que les grands penseurs analysés dans Viviva Qrtqcrtcqtrcq. Alors on te l’expédie vite fait. Le premier d’entre vous qui ajoute que vaut mieux l’expédier que d’en tartiner des conneries, c’est un vilain canaillou.
Car imaginez Ma Didine expliquer pendant une heure la pensée de Simone Weil...Imaginez…Imaginez…Ooooh laaa, détendez-vous...Cessez d’imaginer...Voyez comme vous allez mieux d’un seul coup.

En effet ! Et il faut remercier Robert Chenavier et Martin Steffens d'avoir sacrifié de leur temps pour éclairer les auditeurs.

PS Dans ce 2e numéro contenant plusieurs citations de Martin Steffens, une employée de France Culture lui fait dire : "Comment l’âme pourrait-elle s’élever en agissant directement sur elle-même ? Ça n’est pas possible, il faut passer par la méditation du corps"

Il fallait lire "médiation".

Simone Weil, philosophe sur tous les fronts (3/4) L’engagement contre la barbarie (05/12/2018) avec François L'Yvonnet - Professeur de philosophie et éditeur : quand l'employéeFC parle plus que l'invité (qui n'a pas grand-chose à dire)...

Simone Weil, philosophe sur tous les fronts (4/4)L’enracinement, premier besoin de l’âme (06/12/2018). Du délayage, ça tourne en rond et les phrases creuses (hélas, malgré tous ses titres, Chantal Delsol, philosophe, romancière, éditorialiste, professeure émérite de philosophie politique et membre de l’Institut, Académie des Sciences morales et politiques), ces phrases de remplissage, donc, jurent fort avec les citations lues avec talent par Hélène Lausseur, dont celle-ci sur les devoirs : [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/18755-06.12.2018-ITEMA_21912877-1.mp3" debut="08:09" fin="10:07"]   (de 8'09 à 10'07, si la pastille ne s'enclenche pas). Le passage lu est ici : Simone Weil droits et devoirs

La notion d'obligation prime celle de droit, qui lui est subordonnée et relative. Un droit n'est pas efficace par lui-même, mais seulement par l'obligation à laquelle il correspond ; l'accomplissement effectif d'un droit provient non pas de celui qui le possède, mais des autres hommes qui se reconnaissent obligés à quelque chose envers lui. L'obligation est efficace dès qu'elle est reconnue. Une obligation ne serait-elle reconnue par personne, elle ne perd rien de la plénitude de son être. Un droit qui n'est reconnu par personne n'est pas grand-chose. Cela n'a pas de sens de dire que les hommes ont, d'une part des droits, d'autre part des devoirs. Ces mots n'expriment que des différences de point de vue. Leur relation est celle de l'objet et du sujet. Un homme, considéré en lui-même, a seulement des devoirs, parmi lesquels se trouvent certains devoirs envers lui-même. Les autres, considérés de son point de vue, ont seulement des droits. Il a des droits à son tour quand il est considéré du point de vue des autres, qui se reconnaissent des obligations envers lui. Un homme qui serait seul dans l'univers n'aurait aucun droit, mais il aurait des obligations.

Un bref instant, j'ai cru voir écrit "Enthoven" ici



Et me suis réjoui, car l'original vaut nettement mieux que la copie au micro.

La suite n'est pas pour Aurélien Bellanger qui a déclaré à maintes reprises qu'il n'écoutait pas de musique, qu'il ne l'aimait pas (comme la **** Mésopotamie, mais c'est une autre histoire).

Au Nouveau France Culture, deux choses manquent cruellement : d'une part l'amour de la langue et des langues, d'autre part le goût pour la musique.

Pour le français, on sait ce qu'il en est, voir les rubriques/décharges qui ne sont plus alimentées tant le ramassage des ordures est pénible Errare France Culture est (892 posts)  & Langue française, le meilleur et le pire (89 posts).

Chacun admirera dans le conservatoire de la sottise quotidienne (La vie des idées 195 posts) le niveau de maîtrise du français publié  sur le site franceculture.com.

Sur les langues étrangères (et la linguistique en général) : rien, mais vraiment rien de rien au programme. Voir le fil Les langues étrangères à France Culture (62 posts).

Concernant la musique ? Les goûts de..., voyons, voyons, comment les qualifier, enfin, les goûts sont illustrés en diverses émissions comme illustrations ou respirations (des étouffements plutôt) et actuellement dans une émission dont j'ai dit quelque bien d'un numéro (cf. Juke-Box, Polynésie).  Sinon voir tout le fil "Musique", et entre autres, celui d'Avis critique.

Pour en revenir à Beethoven, justement, un post de 2015 rappelait une série toujours en ligne "La musique est une révélation plus haute (...)". C'était en 1970.

En 2020, c'est : "j’aime Booba et Booba coïncide exactement avec l’idée que je me fais de mes goûts musicaux et donc de moi-même, de ce que je peux dire de moi pour me définir socialement mais aussi, individuellement. " Le Journal de la philo.


***** ici finissait, avec 240 caractères, la capacité de lecture des tweeteurs et dicteurs de romans sur smartphone (lire et écrire, c'est trop dur, faire le clown à Canal+, c'est mieux).


Récapitulatif : les  54 contributions du 27 janvier au 2 février 2020 (semaine 5)

Les citations collectées quotidiennement dans l'indispensable fil La Vie des idées (quel sacerdoce !) sont profondément choquantes. On y reconnaît immédiatement, entre autres, l'imbécillité abyssale et systématique de l'employée G. M-S, comme ce matin avec Prendre soin de soi, dont des extraits sont à lire dans le post n°225.

Que la station parisienne France C. verse de l'argent à l'auteur de cette séquence n'est pas le moindre dysfonctionnement de la direction.

L'intellectualisation de tout sujet avec le vocabulaire attendu, du n'importe quoi de Parisienne planquée n'ayant jamais fait un séjour à Madagascar ou en Afrique



Qui veut "en savoir plus" ? Via France Culture, personne. Par ici, oui : Sida, tuberculose et paludisme : ces pandémies qui résistent au Fonds mondial

La "transfiguration", un mot pour les chéries, un terrible destin pour des millions de personnes.



France Culture donne-t-elle jamais la parole à des membres d'associations caritatives travaillant sur le terrain ?  Si oui, ça se saurait. C'est donc non, il n'y a rien de tel dans les programmes. Un documentaire en collaboration avec Radio France Internationale ? Mon Dieu, vous n'y pensez pas !

Sur ARD/SWR 2, il n'y a pas une semaine où ce genre de sujet ne soit pas abordé, et en toutes saisons. On n'y parle pas de transfiguration, remarquez.

France Culture depuis des années bourre le programme de "conflits". Tout est "conflictualisé" : les relations humaines, la vie sociale, la politique, etc, bref tout est occasion de se foutre sur la gueule et de dire qu'il faut se battre et lutter contre son prochain. France Culture, c'est un peu comme avec les échanges Twitter entre les émules de Despentes et les soutiens de Polony ou les employées de 25 ans de Télérama et les... attention liste : hommes (= mâles) blancs, catholiques, hétérosexuels, "cisgenres", vieux (= "boomers"), etc, il faut que ça se batte et s'invective. Sauf que les mots ont une influence dans la vie réelle et que la station porte une responsabilité dans le climat social conflictuel.

Exemple parmi cent autres :



Bref, ça disserte sur la haine (pas bien, pas bien), mais ça la suscite et la nourrit quotidiennement via toujours les mêmes intervenants complaisamment invités au micro pour dire ce que pensent les employés de la station parisienne.

On a souvent l'impression que France Culture navigue à vue et que les descriptifs sont improvisés, puis parfois (mais rarement) remaniés. Dans un premier temps, les philochemins annonçaient le retour à soi pour connaître le monde, une dialectique usée jusqu'à la corde sur FC : du matin au soir (notamment à 21h) le monde se connaît par l'intime, le corps, le soi, le moi, le Ich, etc.

Philaunet(https://regardfc.1fr1.net/t735p240-les-sujets-obsessionnels-de-france-culture-et-ses-icones#35096) a écrit:Avec une présentation pareille, on sent que les auditeurs nombrilistes vont se ruer, car comprendre le monde est fort simple : il suffit de se regarder dans le miroir de son smartphone : "Comment le retour à soi peut-il être le meilleur moyen de connaître le monde ?" 10h le 09-03-2020.

Dans le premier volet de l'émission The Tyranny of Story, on pouvait entendre des spécialistes analyser les slogans politiques et publicitaires. "Make America great again", par exemple. "Le retour à" est une formule toujours gagnante, que ce soit à la mère-patrie ou à soi...

Rétropédalage de l'équipe AVR, le retour à soi est devenu le retour au monde :


Sous titre : "Retourner aux choses elles-mêmes… Mais comment revenir au monde ? Et surtout, pourquoi et comment en sommes-nous partis ?" C'est une question de GMS ? Qui est "nous" ?



Récapitulatif hebdomadaire : 56 contributions du lundi 2 au dimanche 8 mars 2020 (semaine 10 )