Bonjour.
Vous avez bien senti que dire bonjour d’entrée de jeu est un signe de politesse et que normalement cela met le lecteurtrisse de bonne humeur et le rend apte à lire la suite parce qu’on l’a traité avec beaucoup de déférence. Si j’avais écrit par exemple à la place de « Bonjour », « Salut les connard.e.s » ou « Allez vous faire foutre », ç’aurait été mauvais pour mon matricule, et les deux tondus trois pelés qui lisent mon texte jusqu’au bout les auraient déjà mis (les bouts).
Je me permets une mise en garde avant toute chose : Afvrish Czrchiktzidque est particulièrement Excellent cette semaine. On repense la société dans son ensemble, en plongeant dans les feux de la lenteur. Qu’il est doux d’être lent… Et surtout en dithyrambant sur le Saint Retard. Qu’il est doux d’être en retard…
C’est ce que je me disais pas plus tard que ce matin, alors même que j’aurais dû me le dire la semaine dernière. C’est dire si déjà mon cerveau a du retard à l’allumage.
Tiens pas plus tard qu’hier je pensais qu’on était encore en 2019. C’est difficile de changer d’année comme ça en une seconde, et même moins que ça. Il faut du temps pour s’habituer. C’est humain.
Alors ce matin avant de m’ébaubir, à tel point que j’en ai bavé sur mon clavier, sur l’Excellent Magvrins Csrvittsipque, je jette un œil sur les podcasts et là que vois-je ?
cIl paraît xque le pounvoir appahrtient à ceujx qui se masgnent. Meu bvoilà donnc bienp mhal barrréz.
Difficile d’écrire en nettoyant les touches. Désolé. Comme quoi, j’aurais dû ne faire qu’une chose à la fois.
Toute petite pause musicale, on se retrouve juste après.
Oui, que vis-je, je vous le demande ? J’ai oublié, la pause a été fatale, ce n’est pas l’envie de me relire qui me manque, mais la force, et pour tout dire finalement, l’envie un peu aussi.
Je fais une nouvelle pause, mais vous ne la sentirez pas, car le lecteur n’est pas dans la même temporalité que l’écriveur. La vaisselle m’attend. En plus avec les contingences et les impératifs il va être l’heure de préparer le repas de midi, puisque midi approche, enfin au moment où j’écris parce que vous vous vous en brossez. Un peu de compassion ne vous ferait pas de mal, d’ailleurs peut-être avez-vous accompli les mêmes exploits à peu près aux mêmes heures, alors la ramenez pas. Comme quoi, il y a un côté universel dans ce que je raconte (au fait, qu’est-ce que je raconte ?), tout le monde y trouve de quoi réfléchir, ou tout au moins de quoi passer le temps. Je ne sais pas vous, mais moi, le temps, je trouve qu’il passe trop vite, à tel point que je n’ai pas encore raconté le dixième de ce que j’avais à écrire. Ne partez pas.
Écrire sur Atpris Cprigtmiqhue demande un réel talent, car il faut se mettre au niveau, apprendre à habiter la pensée, habiter la syntaxe, habiter la structure, habiter Atrpfgis Crptmlditpsdfghkhjfvcbique.
Bon, j’ai fini, j’ai fini d’oublier les neuf dixièmes de ce que j’avais à vous dire.
Au revoir.
Je continue quand même parce qu’une panne de wifi m’empêche de publier le message, et peste soit de la préciosité de mon temps, je continue. En plus on est bien ensemble, on s’amuse bien youpi, il fait beau, en tout cas il fait beau ici, je sais pas chez vous mais je suis sûr qu’il fait beau aussi. Une bonne pluie, un bel orage, c’est aussi du beau temps. Demandez aux escargots, ils vous confirmeront. Après, la grêle je dis pas, encore que ça se défende. D’ailleurs tout se défend vous savez. La pire connerie vous me la donnez, je vous la défends, avec arguments « pour » en première partie, arguments « très pour » en deuxième, une synthèse positive en troisième et une conclusion en forme d’apothéose multicolore.
Je peux vous donner un exemple là tout de suite, mais je ne sais pas si j’ai le temps. Enfin on verra.
Le titre : Les nouilles au beurre doivent être interdites au plus vite, c’est un danger pour la démocratie.
Introduction : Ah ça me revient ! Le podcast c’était Les inconnus de l'Histoire par Jean Montalbetti, un diptyque moyenâgeux (16 & 23-04-1982) sur Guillaume Le Maréchal , avec Georges Duby, et il me semble avoir aussi reconnu la voix de François Maistre, enfin on verra, ou plutôt on écoutera plus tard.
Introduction : Bon, je me lance, la wifi est toujours au point mort.
De tout temps, les nouilles ont été bénéfiques à l’homme. Si notre évolution a atteint sa plénitude et que nous en sommes là et ici, c’est grâce aux nouilles. D’ailleurs, leur existence et leur succès en sont la preuve pleine et entière. Mais un jour, l’Homme y mit du beurre, et ce fut le début de son déclin.
Première partie : Le beurre, plaie de l’humanité. Le beurre, dans la mesure où il est utilisé à bon escient, comme par exemple dans le Kouign-Amann, est une bonne chose. Pour moi surtout, qui n’ai pas l’occasion d’en manger souvent. Quand on habite loin de la Bretagne, c’est bonbon pour en trouver. Si quelqu’un peut m’en envoyer, qu’il me laisse un message, je suis preneur. Au fait, à la Poste, ils prennent des colis de Kouign- Amann ?
Revenons aux nouilles (%°*£§,#^¨ »# de wifi). Le beurre fut fatal aux nouilles. Un cuisinier anonyme eut l’idée, afin surtout que les nouilles bouillies n’attachent pas, d’y mettre du beurre. Pour le goût, mon œil, c’est par intérêt surtout. L’intérêt, comme vous le savez, est l’un des moteurs principal du capitalisme. Et le capitalisme est un danger pour la démocratie, mais nous y reviendrons plus tard.
Deuxième partie : Des nouilles, oui mais à quoi ?
Une cuisine rudimentaire, ça fait des Hommes rudimentaires, mus par de bas instincts. L’élaboration d’un plat plus élaboré, aux saveurs multiples, nous met de bonne humeur. Résultat : personne n’a envie d’emmerder le monde après un bon couscous ou un bon cassoulet. Et la démocratie est en fête.
Des nouilles festives. Déjà, faites preuve d’imagination, surprenez votre prochain. Des nouilles à la crème de chocolat, c’est tout simplement délicieux. Vous rajoutez des am
Vous avez bien senti que dire bonjour d’entrée de jeu est un signe de politesse et que normalement cela met le lecteurtrisse de bonne humeur et le rend apte à lire la suite parce qu’on l’a traité avec beaucoup de déférence. Si j’avais écrit par exemple à la place de « Bonjour », « Salut les connard.e.s » ou « Allez vous faire foutre », ç’aurait été mauvais pour mon matricule, et les deux tondus trois pelés qui lisent mon texte jusqu’au bout les auraient déjà mis (les bouts).
Je me permets une mise en garde avant toute chose : Afvrish Czrchiktzidque est particulièrement Excellent cette semaine. On repense la société dans son ensemble, en plongeant dans les feux de la lenteur. Qu’il est doux d’être lent… Et surtout en dithyrambant sur le Saint Retard. Qu’il est doux d’être en retard…
C’est ce que je me disais pas plus tard que ce matin, alors même que j’aurais dû me le dire la semaine dernière. C’est dire si déjà mon cerveau a du retard à l’allumage.
Tiens pas plus tard qu’hier je pensais qu’on était encore en 2019. C’est difficile de changer d’année comme ça en une seconde, et même moins que ça. Il faut du temps pour s’habituer. C’est humain.
Alors ce matin avant de m’ébaubir, à tel point que j’en ai bavé sur mon clavier, sur l’Excellent Magvrins Csrvittsipque, je jette un œil sur les podcasts et là que vois-je ?
cIl paraît xque le pounvoir appahrtient à ceujx qui se masgnent. Meu bvoilà donnc bienp mhal barrréz.
Difficile d’écrire en nettoyant les touches. Désolé. Comme quoi, j’aurais dû ne faire qu’une chose à la fois.
Toute petite pause musicale, on se retrouve juste après.
Oui, que vis-je, je vous le demande ? J’ai oublié, la pause a été fatale, ce n’est pas l’envie de me relire qui me manque, mais la force, et pour tout dire finalement, l’envie un peu aussi.
Je fais une nouvelle pause, mais vous ne la sentirez pas, car le lecteur n’est pas dans la même temporalité que l’écriveur. La vaisselle m’attend. En plus avec les contingences et les impératifs il va être l’heure de préparer le repas de midi, puisque midi approche, enfin au moment où j’écris parce que vous vous vous en brossez. Un peu de compassion ne vous ferait pas de mal, d’ailleurs peut-être avez-vous accompli les mêmes exploits à peu près aux mêmes heures, alors la ramenez pas. Comme quoi, il y a un côté universel dans ce que je raconte (au fait, qu’est-ce que je raconte ?), tout le monde y trouve de quoi réfléchir, ou tout au moins de quoi passer le temps. Je ne sais pas vous, mais moi, le temps, je trouve qu’il passe trop vite, à tel point que je n’ai pas encore raconté le dixième de ce que j’avais à écrire. Ne partez pas.
Écrire sur Atpris Cprigtmiqhue demande un réel talent, car il faut se mettre au niveau, apprendre à habiter la pensée, habiter la syntaxe, habiter la structure, habiter Atrpfgis Crptmlditpsdfghkhjfvcbique.
Bon, j’ai fini, j’ai fini d’oublier les neuf dixièmes de ce que j’avais à vous dire.
Au revoir.
Je continue quand même parce qu’une panne de wifi m’empêche de publier le message, et peste soit de la préciosité de mon temps, je continue. En plus on est bien ensemble, on s’amuse bien youpi, il fait beau, en tout cas il fait beau ici, je sais pas chez vous mais je suis sûr qu’il fait beau aussi. Une bonne pluie, un bel orage, c’est aussi du beau temps. Demandez aux escargots, ils vous confirmeront. Après, la grêle je dis pas, encore que ça se défende. D’ailleurs tout se défend vous savez. La pire connerie vous me la donnez, je vous la défends, avec arguments « pour » en première partie, arguments « très pour » en deuxième, une synthèse positive en troisième et une conclusion en forme d’apothéose multicolore.
Je peux vous donner un exemple là tout de suite, mais je ne sais pas si j’ai le temps. Enfin on verra.
Le titre : Les nouilles au beurre doivent être interdites au plus vite, c’est un danger pour la démocratie.
Introduction : Ah ça me revient ! Le podcast c’était Les inconnus de l'Histoire par Jean Montalbetti, un diptyque moyenâgeux (16 & 23-04-1982) sur Guillaume Le Maréchal , avec Georges Duby, et il me semble avoir aussi reconnu la voix de François Maistre, enfin on verra, ou plutôt on écoutera plus tard.
Introduction : Bon, je me lance, la wifi est toujours au point mort.
De tout temps, les nouilles ont été bénéfiques à l’homme. Si notre évolution a atteint sa plénitude et que nous en sommes là et ici, c’est grâce aux nouilles. D’ailleurs, leur existence et leur succès en sont la preuve pleine et entière. Mais un jour, l’Homme y mit du beurre, et ce fut le début de son déclin.
Première partie : Le beurre, plaie de l’humanité. Le beurre, dans la mesure où il est utilisé à bon escient, comme par exemple dans le Kouign-Amann, est une bonne chose. Pour moi surtout, qui n’ai pas l’occasion d’en manger souvent. Quand on habite loin de la Bretagne, c’est bonbon pour en trouver. Si quelqu’un peut m’en envoyer, qu’il me laisse un message, je suis preneur. Au fait, à la Poste, ils prennent des colis de Kouign- Amann ?
Revenons aux nouilles (%°*£§,#^¨ »# de wifi). Le beurre fut fatal aux nouilles. Un cuisinier anonyme eut l’idée, afin surtout que les nouilles bouillies n’attachent pas, d’y mettre du beurre. Pour le goût, mon œil, c’est par intérêt surtout. L’intérêt, comme vous le savez, est l’un des moteurs principal du capitalisme. Et le capitalisme est un danger pour la démocratie, mais nous y reviendrons plus tard.
Deuxième partie : Des nouilles, oui mais à quoi ?
Une cuisine rudimentaire, ça fait des Hommes rudimentaires, mus par de bas instincts. L’élaboration d’un plat plus élaboré, aux saveurs multiples, nous met de bonne humeur. Résultat : personne n’a envie d’emmerder le monde après un bon couscous ou un bon cassoulet. Et la démocratie est en fête.
Des nouilles festives. Déjà, faites preuve d’imagination, surprenez votre prochain. Des nouilles à la crème de chocolat, c’est tout simplement délicieux. Vous rajoutez des am