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Partenariats et publicité à France Culture    Page 7 sur 10

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Philaunet 


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Opération transparence - Ven 15 Déc 2017, 17:04

Soit un article du journal suisse Le Temps se présentant comme un compte-rendu d'une étude scientifique sur les bienfaits de tel aliment. Soit un logo en haut à droite précédé de «Avec le soutien de» et une petite coche dissimulée dans un coin de la page. Et si l'on cliquait pour voir ? Voici le  lien Les partenariats éditoriaux au Temps.

France Culture n'aurait-elle pas envie, elle aussi, de préciser le statut de ses publicités déguisées (pardon, "de ses partenariats") ?

Pour être en mesure de proposer des contenus de qualité, Le Temps exploite diverses sources de financement qui vont au delà de la publicité classique. Elles permettent de mener des enquêtes au long cours, de réaliser des reportages ambitieux ou d’innover dans les narrations que nous proposons à nos lecteurs.

Nous distinguons plusieurs formes de partenariat, qui sont mentionnées autant dans le quotidien imprimé que sur le site internet:

«Avec le soutien de»
Un contenu sponsorisé implique une discussion entre la rédaction en chef du Temps et un partenaire externe. Ils déterminent ensemble les thèmes qui seront traités dans le cadre du partenariat. La rédaction en chef du Temps décide, sur la base de sa charte éditoriale, si le thème a sa place dans le journal ou sur ses plates-formes numériques.
Une fois l’accord de sponsoring passé avec le partenaire, le traitement journalistique (choix de l’angle précis des sujets et des interlocuteurs) est réalisé en totale indépendance par la rédaction du Temps. Il appartient à la rédaction de décider si elle soumet les contenus au sponsor avant publication et de tenir compte ou non de ses éventuels commentaires.

«Réalisé pour»
Le contenu est réalisé par des journalistes indépendants pour le compte du partenaire. Dans ce cadre, la rédaction du Temps n’est responsable ni du choix du thème ni de son traitement journalistique. Le rôle du Temps est d’identifier les prestataires les plus à même de servir son partenaire, de garantir la bonne facture du contenu ainsi que de le diffuser sur ses plates-formes. Le partenariat est mené par la direction commerciale du Temps, avec consultation de la rédaction en chef qui peut s’opposer à un partenariat allant à l’encontre de sa ligne éditoriale.

Partenariats commerciaux

«Publi-reportage», «Publi-rédactionnel»
Un publi-reportage n’est en rien assimilable à un soutien de type sponsoring. Le département commercial du Temps met à disposition d’un client un espace lui permettant de publier, en toute indépendance, un contenu à vocation publicitaire. La rédaction du Temps n’est alors impliquée d’aucune manière.

«Proposé par» ou «Rédigé par»
Un article «proposé par» n’est en rien assimilable à un soutien de type sponsoring. Le département commercial du Temps met à la disposition d’un client un espace lui permettant de publier, en toute indépendance, un contenu à caractère éditorial qui s’inscrit dans le cadre d’un périmètre défini par avance. Ce contenu ne doit avoir aucune vocation publicitaire: il ne mentionne pas les services fournis par l’entreprise ou l’entreprise elle-même. La rédaction en chef du Temps a un droit de veto.

Philaunet 

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Re: Partenariats et publicité à France Culture - Mer 28 Mar 2018, 20:05

Extrait du dialogue  Séquence médiateur sujet "La publicité envahit-elle France Culture ?", le 15 mars, 2018

"(...) certains auditeurs s’étonnent que l’on répète « pas de pub sur France Culture », mais que pour écouter les podcasts, il faille passer par l’écoute d’un message publicitaire. Les règles ne sont pas les mêmes ?

Serge Schick, directeur du marketing stratégique et du développement de Radio France. : ''Il n’y a aucune obligation concernant la publicité par voie électronique. Nous avons décidé d’établir les mêmes règles sur les podcasts que pour la publicité classique. Nous faisons donc attention à la nature de l’annonceur. Il n’y a pas non plus de publicité sur les podcasts liés à l’information.''".

C'est vrai quoi ! Une lecture littéraire des années 50 (cf. podcasts Nuits) mérite une publicité commerciale agressive, tandis que  la rédaction de LFI, pardon, de FC, doit en être exonérée. Où l'on voit les priorités de la radio culturelle...

Philaunet 

Philaunet
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''Bonjour, c'est Guillaume Erner, je suis comme vous (...)'' - Mer 09 Mai 2018, 13:21

Sur le fichier à télécharger des Chemins de la philosophie mentionné par masterkey ici, le début est pollué par une annonce de Guillaume Erner que l'on ne peut sauter sans rater le début de l'émission qui suit.

L'annonce qui prend les auditeurs pour des imbéciles (zeste de morale en filigrane) : "Bonjour, c'est Guillaume Erner, je suis comme vous, chaque jour je me lève tôt"

Ah bon ? Guillaume Erner prétend connaître les habitudes de sommeil des gens maintenant ? Quelle heure est "tôt" ? Et quel retard, quand on sait qu'une grande partie des émissions est écoutée à n'importe quelle heure en podcast ! FC n'a pas encore compris qu'il ne faut plus mentionner d'expressions du temps (type "bonne matinée" ou "bonne soirée") vu l'écoute en différé, pourtant largement encouragée par l'antenne ?

Suite de l'auto-promotion à destination des réfractaires au sociologue engagé : "et sur France Culture, je vous accompagne du lundi au vendredi  de 7h à 9h pour deux heures d’actualité, d'analyses, de commentaires, en compagnie d'artistes, d’intellectuels et de journalistes".

Surtout "en compagnie d'artistes", n'est-ce pas ?

Erner va finir par nous faire regretter l'opticien... (pour rappel, la publicité agressive collée sur le podcasts des Nuits).

Philaunet 

Philaunet
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Les Nuits de France Culture, crème de la crème - Mar 09 Oct 2018, 13:31

Pour savoir quel moyen utiliser pour "repulper, redensifier et raffermir" votre visage (si besoin est), écoutez un podcast de France Culture, par exemple une émission culturelle des Nuits sur laquelle se greffe la publicité La matinée des autres - La route des fleurs (1ère diffusion : 30/12/1980) du 04/10/2018.

Philaunet 

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Une couche sur les podcasts - Jeu 18 Oct 2018, 08:34

Philaunet(https://regardfc.1fr1.net/t738p60-partenariats-et-publicite-a-france-culture#31436) a écrit:Pour savoir quel moyen utiliser pour "repulper, redensifier et raffermir" votre visage (si besoin est), écoutez un podcast de France Culture, par exemple une émission culturelle des Nuits sur laquelle se greffe la publicité La matinée des autres - La route des fleurs (1ère diffusion : 30/12/1980) du 04/10/2018.
Il semblerait que cette publicité ait suffisamment déplu pour que le service du courrier des auditeurs à Radio France réponde au reproche : Publicité avant podcast sur France Culture
Patrick Joasson 17/10/2018 10:35 France Culture
Bonjour,
Sur deux podcasts récents des Chemins de la Connaissance, il y avait, à la place du générique de début, une publicité pour un produit de beauté ou je ne sais quoi. Et là, pour moi, ce n'est pas supportable sur cette chaine. Désolé, je n'ai pu poursuivre l'écoute de l'émission, je suis passé à une autre. Et s'il y avait des pubs à l'avenir sur tous les podcasts de France Culture, ou même comme on en sent des prémisses entre les émissions, je m'adonnerai exclusivement à la lecture et ce sans problème. D'ailleurs sans doute est-ce l'avenir, la lecture, tant parfois sur cette chaine le débit, notamment dujournal d'informations le matin, est excessivement rapide. Merci


Bonjour,
Un certain nombre d’auditeurs estiment que la publicité a envahi France Culture. Et comble du comble, France Culture ferait de la pub pour Amazon… Qu’en est-il exactement ? Pour répondre : Serge Schick, directeur du marketing stratégique et du développement de Radio France.
La publicité envahit-elle France Culture ?


L'auditeur ne semble pas très radiophile pour déclarer vouloir désormais lire. Maintenant que l'on sait depuis un an au moins (voir plus haut dans le fil) que les 30 secondes initiales de certains podcasts sont de la publicité, il faut avancer le fichier à 0'35'' pour commencer l'écoute.

Philaunet 

Philaunet
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Re: Partenariats et publicité à France Culture - Lun 22 Oct 2018, 18:01

Promouvoir ses collègues à l'antenne de la station dont ils sont des producteurs ? Pourquoi se priver, surtout quand le sujet est franchement original : Peut-on remonter aux sources de la haine ? Terrorisme, antisémitisme, djihadisme... quelles sources peut-on attribuer à la haine? Avec Marc Weitzmann, auteur d’ "Un temps pour haïr" (Grasset, octobre 2018) et Jean Birnbaum, auteur de "La Religion des faibles" (Seuil, septembre 2018).

Marc Weitzmann présente Signes des temps le dimanche et Jean Birnbaum, omniprésent sur la chaîne, est chroniqueur, invité, organisateur d'un festival diffusé l'été.

Oui, pourquoi se priver ? On est chez soi entre soi et la médiatrice relaie sa chère Olivia qui lui donne du "Chère Médiatrice". Comme l'a longtemps écrit Nessie, FC ne sert pas, elle se sert.

Philaunet 

Philaunet
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Restitutions, appropriation : à qui appartient France Culture ? - Ven 23 Nov 2018, 13:45

Après l'appropriation de la station par un cercle fermé d'employés de médias, les auditeurs demandent la restitution au public de cet instrument de transmission qu'est France Culture aux fins de partage culturel, et ce, en lieu et place de l'actuel formatage idéologique.

Ici comme ailleurs, la station culturelle est à la remorque de tous les médias. Ce qu'elle appelle "partenariat" est purement et simplement la reprise et l'utilisation de papiers publiés ailleurs.

La station culturelle ne peut-elle se distinguer (ah, c'est vrai, à bas la distinction !) en produisant des programmes culturels originaux, hors de l'actualité traitée partout ailleurs ? On sait que, pour l'instant, la réponse est "non".

Philaunet 

Philaunet
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Promotion d'ami(e)s - Lun 04 Mar 2019, 11:41

Il suffit de relire les 67 posts précédents pour comprendre un des maux de la station mis de nouveau en lumière par ce post publié hier :
Curly(https://regardfc.1fr1.net/t209p250-quelle-est-la-vocation-de-france-culture#32450) a écrit:Quelle est la véritable vocation de France Culture ?
Nous vendre plein de "produits culturels", sans aucun recul critique, ni besoin de créer une émission originale. Rien. Vendre. On prend le thème du livre, et on fait une table ronde. Et quand par miracle il n'y a pas promo, c'est quand même une table ronde.  
Note : A Franceculture on n'aime pas le terme promo, on préfère celui de "prescription".

Exemple, le vendredi 1ier mars.
En gras, toutes les émissions promos. (...)
S'il est nécessaire de se faire l'écho de nouvelles publications, est-il normal d'inviter les auteurs à les présenter avec des producteurs qui leur servent de faire-valoir ? On ne compte plus les invitations complaisantes où les producteurs de France Culture, proches des auteurs ou des maisons d'édition, se font les relais commerciaux des éditeurs.

Par exemple l'épouse de Thomas Piketty (conseiller de Benoît Hamon et invité on ne sait combien de fois à l'antenne), Julia Cagé, est de nouveau au micro, présentée en tant qu'économiste (plus de détails nuirait-il à l'information de l'auditeur ?) dans l'émission du passeur de plats Frédéric Worms pour  Les conditions du débat (1/5), Matières à penser du lundi 04 mars 2019. Julia Cagé n'est pas mal traitée par France Culture, comme on le voit ici, septembre, octobre, novembre, décembre 2018. Il faut dire qu'elle correspond au projet politique de France Culture, donc bienvenue madame Cagé, votre livre est de nouveau promu. Et exit tous les essais parus sur des sujets qui ne s'inscrivent pas dans la perspective d'une critique de la société, et plus précisément de la majorité de gouvernement en France actuellement.  

Je n'ai rien contre la mise en valeur d'expressions culturelles récentes, dans le domaine du cinéma, de l'art, des sciences ou de la littérature. Mais il n'y en a pas ou peu. À la place que voit-on, par exemple aujourd'hui aux Matins ? Une "députée LFI de la 11e circonscription de Seine-Saint-Denis (...) nous présente également son dernier livre". Et aux Midis ("La tablinette qui mouline" selon la belle expression de Curly) ? Un certain J-P D. pour "La guerre qui ne peut pas avoir lieu: Essai de métaphysique nucléaire". Et aux Soirées (on demande un autre nom pour les Matières à penser) de nouveau Mme Cagé pour "Le prix de la démocratie" (son éditeur doit jubiler de voir  son livre affiché sur la page lors de toutes les invitations).

Bref, des essais bien dans le projet politique et mental étriqué de la station, sans aucune ouverture sur les domaines dynamiques qui vivifient la vie intellectuelle et artistique française et étrangère (notons que toutes ces invitations et promotions sont très franco-françaises, signe d'ouverture, sans doute...).

Architecture, urbanisme, sport, sciences naturelles, art et métiers, etc, de tout cela il n'est quasiment jamais question à l'antenne. Forcément, a-t-on envie de dire, il faudrait des personnes qualifiées pour animer une discussion critique. Alors qu'il est si facile de converser dans le vague et de répéter à l'infini ce que n'importe quel internaute lit en ouvrant un journal.

Philaunet 

Philaunet
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Des partenariats médiatiques qui étouffent toute critique indépendante - Dim 08 Sep 2019, 11:43

En passant, non par la Lorraine, mais par SauverLePresent : Le Parisien, France Culture, Konbini et Usbek & Rica s’engagent ! le 05/09/2019.

Que voit-on ? De nouveaux alliés et  obligés de France Culture. Des médias liés par des partenariats = aucune analyse objective de la station + une masse de papiers de complaisance.

L'initiative est apparemment pilotée par U & R. Et que trouve-t-on en premier quand on offre un clic à ce site (en lien comme tous les autres sur la page FC) ?

Aurélien Bellanger : « Je crois que j’ai toujours rêvé d’être empereur ». On a échangé avec l'écrivain sur sa vision de l'histoire et du futur proche de l'Europe, sujet de son nouveau roman, "Le Continent de la douceur" (Gallimard). 08/09/2019.

On savait que FC s'abreuvait à AOC pour ses thèmes obsessionnels, on sait désormais que FC se sert aussi chez U & R qui le lui rend bien.

Notons que Le Parisien n'a pas cité FC dans son article du jour, pourtant consacré aux médias, une précaution avant la  servilité ?  "Dans les médias, une pluie de nouveaux rendez-vous consacrés à l’environnement. En cette rentrée, les radios et télés veulent accompagner l’intense prise de conscience des Français." Le 8 septembre 2019.

Quant au site K., si c'est le genre de partenariat que FC veut entretenir, les amateurs d'art, de littérature et de sciences comme contenus inhérents à FC peuvent se faire du mouron...

Philaunet 

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Mes amis (chut il ne faut pas le dire) me soutiennent, lisez-les ! - Sam 14 Déc 2019, 14:56

Etonnant ! Un collaborateur régulier du journal en ligne Usbek & Rica pond un papier sur Radio France et cela plaît à Hervé Gardette.

Partenariats et publicité à France Culture - Page 7 Scree496

Une élémentaire correction de la part de M. Gardette et du rédacteur du papier aurait été de signaler que ce journal est associé à France Culture, notamment avec la séquence radio qu'anime un certain… M. Gardette. L'omission se porte bien à France Culture...  

Phénomène bien connu sur Twitter et dans les commentaires publiés sur le site du Courrier à Radio France où de nombreux soutiens semblent fort suspects (employés de la Maison, proches, famille, etc ?), le soutien intéressé a aussi sa déclinaison dans les médias devenus des obligés de la station via des "passerelles" (promotion, événements, piges, etc, pensons à Télérama, par exemple). En voici un nouvel exemple, avec ce journal en ligne. Le nom de M. Edin à retrouver bientôt sur France Culture ?

Extraits du papier auquel on fait volontiers de la publicité :

"Depuis le 25 novembre, une grève dure s’installe à Radio France dans l’indifférence générale des autres médias, trop heureux de récupérer de l’audience". Eh oui, c'est la règle de tout fonctionnement. Un magasin ferme, on va dans un autre.

"s’il est bien un espace où la spécificité du service public de l’information se ressent, c’est bien Radio France !" Radio France, ce n'est pas l'information. Celle-ci est une composante des programmes radio, elle n'en est pas l'intégralité,

"Quand les audiences globales s’étiolent, celles d’Inter (première radio de France) et de Culture (plus forte progression) explosent comme jamais". La tournée des médias par Mme Treiner pour vanter ses % d'audience (acquis sur du racolage pur et dur, cf. La masturbation sociologique rend-elle idiot ?) a été faite dans le but de contrer le projet de réforme de l'audiovisuel. Les médias amis se saisissent tour à tour (voir Télérama, les Inrocks, Le Monde, etc) de ces éléments de langage pour soutenir leur partenaire, ici FC.

" ''Les Chemins de la connaissance'' servent aux lycéens qui révisent leur bac comme aux profs en quête de formats ludiques." Les "profs" sont des "professeurs". Les Chemins, formats ludiques ? Il va falloir que M. Edin révise le sens du mot "ludique".

En résumé, un plaidoyer fait pour des amis et dicté par eux en feignant de ne pas les connaître.

Philaunet 

Philaunet
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Émissions et omissions - Mar 17 Déc 2019, 09:35

Ce qu'il y a de bien quand on engage l'employé d'un magazine privé pour faire une émission à France Culture, c'est qu'ensuite ce magazine offre ses pages pour vous faire une publicité d'enfer. Voir Télérama, Le Monde, aoc, etc. et ce joli coup avec Sciences et Avenir : La Méthode scientifique partenaire de Sciences et Avenir Par Olivier Lascar le 10.12.2019.

Qui est Olivier Lascar (un nom pareil ne s'oublie pas) : Olivier Lascar, présentateur de ''La Méthode scientifique'' le 10 décembre 2018. Quelques jours plus tard, je déchantais dans L'émission que vous écoutez en direct.

Revenons au sujet. Pourquoi Nicolas Martin lance-t-il tout soudain une campagne d'autopromotion ?  Lecture de l'une ou l'autre voix discordante sur Twitter ? Ou pire, lecture de la série de quatre posts Quark mon ami consacrés à ses émissions sur la physique quantique ?

En tous les cas, dans ce publi-reportage M. Lascar laisse Nicolas Martin dérouler le dossier de presse de la station dans lequel  le producteur ajoute (c’est vraiment trop aimable) aux activités de l'émission : "ne l'oublions pas, un numéro mensuel préparé avec l'équipe de Sciences et Avenir qui complète un dossier publié dans le numéro du mois avec un/une journaliste de la rédaction de Sciences et Avenir !"

M. Martin a aussi apporté les millions et les centaines de milliers : "La rentrée de la Méthode a été la rentrée de tous les records ! L'émission a passé le cap des 2 millions de podcasts mensuels au mois d'octobre, et 226.000 auditeurs quotidiens en audience cumulée en direct, soit 56.000 de plus en un an ! Je reçois de plus en plus de messages, via Twitter ou par mail, d'auditeurs qui nous posent des questions, nous envoient des encouragements… ".

Des encouragements, c'est peu dire ! La cohorte des followers béats ne cesse de l'admirer, notamment pour ses caractéristiques physiques (pas quantiques),  ce à quoi il n’est pas insensible (cf. les Gif tous plus niais les uns que les autres et qu'on ne s'imaginait pas pouvoir être diffusés par un producteur de FC, mais Gardette envoie bien des chatons...) :

Partenariats et publicité à France Culture - Page 7 Scree512

Pour France Culture, ses employés, sa direction, on aimerait pas mal de choses (en dehors de voir la radio incarner sa mission de radio culturelle, ce qu'elle ne fait plus), par exemple voir préciser les "mandats" des intervenants auprès des médias, des éditeurs, des festivals, des entreprises de tourisme, etc. Ces mandats sont "omis", comme ne sont pas précisés les liens étroits entre les intervieweurs et la station. Cette interview du producteur de la Méthode scientifique par le producteur remplaçant de la Méthode scientifique pour le compte d'un magazine privé qui emploie ce dernier gêne aux entournures. D'autant que le papier n'est que pure publicité, sans aucune valeur ajoutée.

Combien d'autres systèmes de ce genre sont en place à FC ? Beaucoup si l'on regarde de près les interactions. France Culture ne cesse de crier au scandale en tel ou tel domaine, mais s'appliquer un minimum d'éthique dépasse ses ambitions. D'ailleurs pourquoi se gêner quand le Pdt du CSA (belle prise !) est invité dans Soft Power pour critiquer tous les médias, sauf évidemment la puissance invitante parée de toutes les vertus.

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Re: Partenariats et publicité à France Culture -

Partenariats et publicité à France Culture     Page 7 sur 10

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