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Accueil / France Culture

La méthode scientifique    Page 6 sur 9

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Philaunet 


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Ricanements - Ven 08 Nov 2019, 21:29

Le style, la précision, la belle langue, le choix du sujet très anthropodécentré, c'est (supposé être) dans La Méthode scientifique. Au fil de l'écoute "par hasard", je tombe sur un passage du numéro Les lois du hasard, Michel Mayor et la réplique de la grotte Cosquer le 08/11/2019.

Pour les pastilles, c'est dans le post suivant qui ouvre une nouvelle page permettant de télécharger les sons immédiatement

.../...



Dernière édition par Philaunet le Ven 08 Nov 2019, 21:53, édité 1 fois

Philaunet 

Philaunet
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Tinder, pas Cosquer - Ven 08 Nov 2019, 21:52

.../... donc ne pas s'attendre à la grotte Cosquer dans l'émission qui annonce ce sujet, mais...  [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/14312-08.11.2019-ITEMA_22197783-1.mp3" debut="28:47" fin="31:09"]

Et maintenant une réaction studio, oh la belle question (et la réponse) :  [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/14312-08.11.2019-ITEMA_22197783-1.mp3" debut="31:09" fin="32:21"]

Tinder, le couple, l'amour : France Culture ne se sort pas de ses préoccupations... culturelles !

Philaunet 

Philaunet
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53
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Ouarf, Ouarf ! - Dim 10 Nov 2019, 22:13

Le bon goût habituel de Nicolas Martin qui justifie régulièrement la sottise et la vulgarité par le second degré. Il a bon dos le second degré...

La méthode scientifique - Page 6 Scree329

Une radio qui ne ressemble pas aux publicités des magazines féminins. Soit dit en passant, je note au moins deux caractères sexistes sur ce montage photographique.

Philaunet 

Philaunet
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Muséographie - Lun 18 Nov 2019, 20:29

Un extrait du Journal des sciences du 18/11/2019 sur le thème "Le Palais de la découverte est en danger". Sébastien Balibar, membre de l’Académie des Sciences, donne son point de vue (indigné) sur le projet. Amusant : il fustige le genre d'initiative que soutiendraient probablement les équipes de France Culture dans d'autres domaines.

Sur une autre radio culturelle, en trois minutes l'on aurait eu un bref descriptif de la nature du projet et de ses objectifs, l'avis des promoteurs de cette rénovation et celui des critiques. Au lieu de cela, une seule vision ici, à charge, dans la présentation écrite comme dans le choix du seul intervenant. De la radio vite faite, sans éclairage factuel, avec comme seul objectif, faire entendre l'injonction déjà généralisée sur la chaîne : "Indignez-vous !" : [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/14312-18.11.2019-ITEMA_22206065-0.mp3" debut="00:09" fin="02:44"]

…/...

Philaunet 

Philaunet
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Les lombrics - Lun 18 Nov 2019, 21:21

…/… suite de "La Méthode scientifique" du 18/11/2019 animée par un Nicolas Martin fatigué vocalement, brouillon et bafouilleur (pourquoi changer ?) sur le thème  Lombrics : entre terre et vers.

Les lombrics, ce n'est pas une passion, mais j'ai loué un numéro de Continent Sciences d'octobre 2012 sur le sujet dans un post du fil Des voix et des ondes. Un passionnant biologiste Patrick Lavelle transmettait avec bonne humeur son savoir (malgré Stéphane Degeorges) sur  Les vers de terre, acteurs majeurs de la vie le 22/10/2012. On notera la qualité du descriptif de 2012 comparé à celui du 2019.

Dans le numéro du jour de l'émission dite scientifique, deux intervenants, visiblement de qualité, se sont retrouvés à improviser face à un Martin virevoltant. C'est un style assumé pour que l'auditeur flottant à la Boltanski puisse capter quelques bribes. Après un quart d'heure de gros délayage on n'a rien appris, à part que l'étude "la plus complète jamais réalisée sur la question" est seulement une agrégation de données disponibles dans diverses parties du monde (Martin parle de "majorité du globe").

Si l'on veut cesser de perdre son temps (sauf si l'on écoute FC pour masquer le silence), on peut immédiatement aller vers les nombreux liens disponibles sur la page. Ce sont des articles grand public qui en 5 minutes vous permettent d'en savoir autant qu'en une heure de Méthode (?) scientifique. C'est économique.

Pour ma part, j'ai préféré écouter les deux minutes et dix-sept secondes informatives sur les vers de terre dans l'émission scientifique "Impuls" de nos voisins Welt in Zahlen: Wie viele Regenwürmer gibt es in Baden-Württemberg? Un bon résumé de la question par Julia Könemann dont le billet est intégralement reproduit sur la page de l'émission.

La méthode scientifique - Page 6 Scree360

Philaunet 

Philaunet
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Soutien aux grévistes - Ven 29 Nov 2019, 15:22

Une "victime" indirecte de la grève à Radio France continue-t-elle à recevoir son salaire ?  Question simple, réponse simple : oui ou non ?

Nicolas Martin devrait se réjouir de voir la grève durer, c'est une lutte, un combat. C'est un signe des temps, celui de l'insurrection qui vient, le grand jour où les souhaits fervents de la direction de France Culture et de ses subordonnés sont sur le point de se réaliser : réinventer, refonder, reconstruire, repenser Radio France, la France, l'Europe, le monde et l'univers tout entier. Plaisanterie ? Pas du tout. Voir les multiples citations de FrCult dans ce forum qui appellent à une table-rase, à une déconstruction de tout. Des révolutionnaires de salon...

La méthode scientifique - Page 6 Scree427

J'aime assez cette réponse :

La méthode scientifique - Page 6 Scree428

Eh oui, les temps ont changé ! La radio de flux pour les émissions de fond (rares, voire inexistantes à France Culture désormais) est obsolète. France Musique, qui n'est pas exempte de reproches, l'a en partie compris en mettant en ligne, dès lundi dernier, sa série de cinq Grands entretiens. La culture = podcast ; le bavardage pour tenir compagnie, faire passer le temps et abolir le silence ou couvrir le bruit = radio de flux, type France Info/France Inter.

Curly 

Curly

57
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Quark mon ami (Part one) - Sam 14 Déc 2019, 18:04

NicoMartinFC exige (voir fil twit-twit du chaton) que nous nous prosternions devant la qualité de ses émissions scientifiques et il nous invite à écouter ce qu’il présente comme la crème de la crème plusieurs émissions, parmi lesquelles j’en ai sélectionné une, Quark : la particule ultime ?

Après un générique volontairement nullos signé du génial Leonard Nimoy, le docteur Spock de Star Trek, ce qui nous fait un démarrage sur les roues de chapeaux, atterrissage avec présentation des quarks et enfilades de questions posées par le chaton en personne, à la voix audiblement enrouée, mais qui préférerait mourir plutôt que de lâcher le micro un seul jour, pour que les tympans des auditeurs souffrent de concert avec le chatounet, qui nous promet que nous allons absolument TOUT comprendre, à condition d’écouter toutefois.
Et puis hop, non, finalement pas tout de suite. Présentation des invités et bifurcation vers le journal des sciences. Alors quoi de neuf docteur ?
Top jingle tatapoum. Et voix d’hôtesse d’accueil au sourire forcé qui aurait toute sa place dans les émissions d’enquêtes de la TNT.  C’est une revue de presse scientifique, on fonce on fonce…
Le chaton nous renvoie ensuite sur son fil Twit-twit et sur la page de l’émission. Pour l’instant tout va bien, j’ai tout compris.
Retour à l’infiniment petit.
Archive avec la voix de Murray-Gell Mann pendant deux minutes. Clair, net, sans bavure, 1995 sur France Culture. Le chatounet nous coupe ça de sa voix de zombie, déglutitions et tout. Il braille dans le micro qu’il va falloir une explication de texte à ce baragouinage certes vachement pertinent, mais aussi chevalement pointu. Le chercheur n°1 a le droit à la parole pendant trente secondes, on n’a pas que ça à foutre : il recontextualise la découverte du prix Nobel vite fait, parce que le chercheur n°2 doit absolument donner son explication, qui sera vous l’allez voir bien plus détaillée car d’un intérêt et capital : Murray-Gell Mann cause le français comme un Dieu grec, et il a tout bien résumé en deux minutes, alors que voulez-vous rajouter, mon chatounet ?
Le minet embraye direct sur le fait qu’il faut qu’on suive cette émission avec le tableau des particules élémentaires sous les yeux. Il serait temps, j’étions déjà tout largué.
Mais bon Dieu, allez donc sur le fil twit-twit et sur la page de l’émission, qu’est-ce que vous attendez ? Que les carottes soient qu’huit ? Ca fait déjà deux fois en dix minutes qu’on vous le gueule, que même c’est le bazar dans ma tête, je sais plus si le Bozon de Higgs est le nom d’un fil twit-twit ou si NicoMartinFC est une particule élémentaire.

Allez, grosse relance parce que nous sommes tous paumés depuis dix minutes. On notera à ce niveau l’extrême densité de l’émission. Nous allons alterner le brassage de vide et le larguarge de mots compliqués en mode gonflette, ce qui est vraiment pédagogique, ludique et antalgique (aucun sens, c'est pour la rime d'un rythme ternaire).
« Si on r’monte le temps puisque c’est c’que nous avons fait au cours de cette heure pour comprendre comment on en est arrivé à comprendre et à structurer cette matière dans ce modèle standard de la physique des particules, on peut dire qu’à la fin de la Seconde Guerre Mondiale il y a eu une course à la particule, hein gars ? »
le gars = le chercheur n°2 ou 1 peu importe
c’que nous avons fait au cours de cette heure : cette heure = dix minutes.
Le chercheur répond brièvement, débit mitraillette. Sur le plan du savoir, on est au niveau d’une fiche wiki.
Le chaton ramène tout ça à une course aux particules entre l’Europe et les USA : l’histoire de la science, c’est un peu suivre les dernières courses à l’hippodrome de Longchamp, parce qu’il faut monter l’audimamate à 4 %.
Une minute d’explication du chercheur n°1, ou 2 pourquoi pas, qui nous dit qu’effectivement à l’après-guerre, c’est l’explosion des quarks, y  en a plein on ne sait plus où donner de la tête.
C’est trop.
Pause jingle, musique de standard d’accueil, avec hôtesse qui nous rappelle le titre de l’émission et le nom du producteur, notre chatounet. Merde ! Je croyais que j’écoutais les Grosses Têtes ! La gaffe !
La suite, relance avec rappel de tout ce qui précède. Mais, l’émission, elle commence quand les gars ?
Parce qu’ils reprennent vraiment tout à zéro. A la 13ème minute.
Allez, soyons pas impatients, voici les « interactions fortes » et  « la chromodynamique quantique » dont voici l’explication : c’est « assez complexe ». Mais en fait vous êtes gentils on vous l’explique un peu. Il y a de nouvelles particules, les p’tits gluons, « dont vous avez parlé tout à l’heure »…

Afin que l’auditeur comprenne bien qu’il faut bien suivre, à chaque fois qu’on avance un peu, on a deux options possibles. Option 1 : « on va en parler tout à l’heure » Option 2 : « On en a parlé tout à l’heure ». Et maintenant on parle de qu’on avait annoncé tout à l’heure.

La suite de l’explication, la vie des hadrons. Une chose est sûre, je cite, c’est toujours « complexe ». Retour aux deux minutes de Murray-Gell Mann, qui décidément avait moulu la chose en moins de temps.
Le chercheur explique, mais il faut pas que ce soye trop long. La tactique du chatounet consiste à reprendre au vol un bout le phrase du savant homme et hop !, de récupérer la balle pour enchaîner avec sa fiche dont on suppose qu’elle n’a pas été pondue par un assistant.
Le chercheur n°1/2 (rayer la mention inutile) nous parle de ce qu’il fait avec ses étudiants (le bôgôsse ! ) : « derrière le bordel (rires) des particules qu’il y avait à cette époque-là il y avait quelque chose de très simple ». Enfin très simple mais assez compliqué, ajoute-t-il...



Dernière édition par Curly le Sam 21 Déc 2019, 10:30, édité 1 fois

Curly 

Curly

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Quark mon ami (Livre 2) - Dim 15 Déc 2019, 10:04

Suite de la Part one

Argument : Comme NicoMartinFC a très mal pris que l'on critique ses prestations radiophoniques sur son fil twit-twit, il a brandi une quinte, pas seulement de toux, prise parmi ses émissions les plus balaizes. C'est en fait un carré et non une quinte, mais je ne change rien afin de préserver le jeu de mots. Soyez indulgents. Merci.
Après en avoir pioché une, Quark : la particule ultime ? (question du niveau d'un titre d'épisode de Star Wars), nous nous employons à la décortiquer pour en tirer tout le suc.
Résumé de la première partie : on se marre bien (je parle pour moi).


Ah ! Que ces petits quarks ont des noms charmants ! Le chercheur qui causait à la fin de notre première partie a pris son pied, mais ce fut très court. La robuste constitution du oméga moins est néanmoins jouissive : que de quarks les amis, que de quarks ! L’auditeur assiste à une bien belle séance de gonflette. En plus, y a un concours de celui qui va causer le plus vite parce qu’il faut montrer que la science, ça bouge plus vite que les protons.
Et le chatounet reprend la main avec la formule magique de tout présentateur d’émissions de type « c’est intéressant mais dépêche-toi j’ai apéro aux 2G » (ah le gag, débrouillez-vous pour le comprendre, je passe à la suite) : « Chercheur bien-aimé, un mot peut-être pour comprendre... »
Le mot pour comprendre ! Le mot ! Le mot ! Le mot !
C’est quoi donc cette notion d’étrangeté ? Alors que la charge, la masse, le spin, c’est super fastoche, même si le spin...on en parlera tout à l’heure !
L’étrangeté a été introduite « pour expliquer certaines réactions ». Vous avez vu la tacatacatique ? On alterne le super flou avec les mots savants et rien entre les deux. De la pé-da-go-gie.
Démonstration. Imaginez qu’après un démarrage difficile, l’explication est bombardée sur les ondes à la vitesse d’un TGV au galop, aucune interruption pour le coup, rien, le chaton boit du petit lait (au sens propre parce qu’il l’est) : «...c’est un nombre qu’on a introduit pour expliquer certaines réactions c’est-à-dire que les particules dont on a parlé qui ont été observées dans des réactions au niveau des collisions (?) au niveau des accélérateurs des rayons (?) cosmiques ensuite se désintégraient et suivaient des règles qui établissaient assez bien que certaines désintégrations étaient possibles et pas d’autres et donc on a eu recours à un nombre pour justement dire bin ces réactions sont autorisées du fait de ce nombre qui serait conservé au cours de la réaction, donc de même que la charge électrique est conservée il y aura un autre nombre qui serait conservé qu’on a appelé étrangeté et on a commencé à donner un nombre à chacune de ces particules et ensuite on s’est aperçu que l’existence de quark sous-jacent permettait d’expliquer très simplement ce nombre en disant bin c’est simplement le nombre de quarks étranges à l’intérieur de ces particules observées. »
Le chatoune va-t-il demander un éclaircissement ? Oulala, faut pas toucher à cette phrase que ça y en a être  trop fastoche !
Tacatacatique du minet : on rebondit avec la p’tite blague scientifique pour vite passer à autre chose.
Donc, « A la fin c’est beaucoup plus simple que la masse sub/sous ? spin ??? » (articule, man) Bref, un truc qui largue bien l’auditeur qui n’est pas chercheur, et qui les fait bien tous marrer. On va pas les déranger plus.
Résumé de la situation : « En fait, c’est juste le nombre de quarks strange qui sont effectivement constituants du hadron en question. »
Fin de la séquence « un mot pour comprendre ».

Relance d’une classe absolue : « Heummmm qu’est-ce queuh oh un p’t’être un mot tout d’même ici parce que ça aussi ça fait partie de euh  la poésie donc pourquoi est-ce que finalement c’est Gellman et c’est la conception de Gellman qui a prévalu sur celle de Zweig ? » Qui c’est Zweig ? C’est un proton ? Alors vite le minou embraye sur une présentation express.
Réponse de chercheur n°1 : ça vient « d’un poème de James Joyce qui s’appelle Finnegans Wake ».
Et puis les p’tits quarks ils ont dû batailler dur pour plus passer pour des guignols auprès de la communauté scientifique.
Et ça, que ça « devienne une réalité observationnelle » c’est très important pour le chatounet, bien plus que le mot pour comprendre de tout à l’heure, « … et c’est ce qui rend la physique du XXème siècle aussi pppppassionnante et aussi impppprrrrressionnante également ». Et annonce de ce qu’on va apprendre « tout à l’heure ».

L’observation des quarks, explication du chercheur n°2. Bombardement d’électrons sur le proton minet.
Annonce de ce qu’on va apprendre dans la seconde partie, le problème de massssssssse.
La cohésion des quarks à l’intérieur du proton. Le chercheur n°2 ne doit surtout pas être trop intéressant parce que sinon la chatoune interrompt illico pour rajouter son grain de sel afin de montrer qui c'est le boss. Il a pas fait ça avec le n°1 et son mot pour comprendre. J’eussions aimé...

Après son explication de moins de deux minutes parce qu’après c’est trop long, relance pavlovienne : « On va réexpliquer tout ça et compléter.» Mais si on réexplique, on va pas avancer, déjà que l’on patauge grâce au minouchat qui laisse mouliner ses chercheurs sans aucun souci de faire le lien avec l’auditeur autrement que par des blagues, des « on va en reparler », des « on en a parlé tout à l’heure »  ou  « en un mot pour résumer svp merci»
« On peut donner pour que les gens comprennent deux choses peut-être... »
« pour que les gens comprennent » = cela sous-entend qu’ils ne comprennent rien jusqu’ici ?
« peut-être »  = pas sûr qu'on comprenne, nous, les gens.
Les choses : «...déjà à l’intérieur d’un hadron les quarks ne sont pas collés en fait alors même si c’est difficile de se le représenter ils sont les uns autour des autres ils sont pas soudés (bruitage de la soudure par le chaton, c’est un grand moment de radio) en quelque sorte c’est-à-dire qu’il y a une sorte d’espace vous pouvez le préciser, ça, mec. »
Lisez bien ce qui suit.
On ne peut pas faire n’importe quoi avec les quarks. On peut en mettre trois ensemble, ou un quark et un anti-quark, mais pas autre chose. C’est très important. Notre chaton le répète pour en souligner l’importance.
Pourquoi ? Comme y a pas relance, le chercheur se les fait lui-même, et nous dit que c’est à cause des couleurs et qu’on en causera tout à l’heure. Il a vite compris les ficelles du métier.
Imaginez un baryon à trois quarks et dans lequel vous avez une foultitude de gluons. Déduction : « En fait dans un baryon y a plus de gluons que de quarks ». Tu m’étonnes mec.
Il faut imaginer ça comme quelque chose de complètement quantique, « je sais c’est pas facile » ajoute-t-il. Tu me re-étonnes, mec.
Alors on nous aide. Imaginez qu’un proton est « une bille extrêmement dynamique ».
Vus de loin, on les distingue pas les protons, mais si on zoome, tout est « assez différent et assez complexe » avec, soyons fous, why not, des quarks étranges. Pas étonnant, mec.
Pour résumer, c’est « effroyablement complexe »...

Philaunet 

Philaunet
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59
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Nicolas Martin à la loupe - Dim 15 Déc 2019, 11:11

Curly(https://regardfc.1fr1.net/t789p50-la-methode-scientifique#34441) a écrit:NicoMartinFC exige (voir fil twit-twit du chaton) que nous nous prosternions devant la qualité de ses émissions scientifiques et il nous invite à écouter ce qu’il présente comme la crème de la crème plusieurs émissions, parmi lesquelles j’en ai sélectionné une, Quark : la particule ultime ? (…)
&
Curly(https://regardfc.1fr1.net/t789p50-la-methode-scientifique#34444) a écrit:Suite de la Part one

Argument : Comme NicoMartinFC a très mal pris que l'on critique ses prestations radiophoniques sur son fil twit-twit, il a brandi une quinte, pas seulement de toux, prise parmi ses émissions les plus balaizes.
Après en avoir pioché une, Quark : la particule ultime ? (question du niveau d'un titre d'épisode de Star Wars), nous nous employons à la décortiquer pour en tirer tout le suc.
Résumé de la première partie : on se marre bien (je parle pour moi).(…)
Nicolas Matin passe-t-il plus de temps sur Twitter à poster des vidéos atterrantes de niaiserie pour remercier ses fans de leurs jugements admiratifs, notamment sur le physique du présentateur, qu'à préparer ses émissions ? La réponse est dans la question.

Dans un post (à retrouver), Curly, vous aviez écrit que tel ou telle donnait l'impression de donner des masses de connaissances quand en réalité il n'y avait rien.  Vous décortiquez parfaitement ici le fonctionnement verbal de ces deux émissions qui pourrait s'appliquer à quelques autres prises dans la grille de la staiton.

Il me semble que cette remarque de patron de bar résume le sentiment que l'écoute produit. Il n'est pas sûr que Nicolas Martin en ait bien compris le sens et les implications.

La méthode scientifique - Page 6 Scree498

En fait, au lieu d'en tirer les leçons qui s'imposent, il pense en faire un argument de promotion. La lecture des deux posts ci-dessus devraient incliner l'animateur à plus de modestie et à prendre du recul sur le contenu de l'heure quotidienne qu'il anime.

Il pourrait aussi prendre exemple sur d'autres radios (encore faudrait-il avoir envie de s'ouvrir à d’autres horizons), par exemple SWR 2 dont un numéro de l'émission scientifique quotidienne a été signalé ici : Le tatouage : chimie et santé, un sujet qui devrait l'inspirer puisque ses fans y font référence dans leurs exercices d'admiration.

La méthode scientifique - Page 6 Scree499

Curly 

Curly

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Quark mon ami (Acte III) - Lun 16 Déc 2019, 08:00

Si vous n'avez rien compris à la Part one ou au livre 2, vous ne comprendrez rien à l'acte III. Rassurez-vous, moi non plus.
Rappel des faits :
La méthode scientifique - Page 6 Opera236

Résumé : Les protons et ses potos s'éclatent comme des fous. Moi aussi.

PussyCat, notre guide à la gorge éclairée, is back sur les couleurs tout en annonçant qu’on reviendra sur la charge électrique. Il reste pas trois heures d’émissions et si on compte toutes les notions sur lesquelles il promet de revenir, va falloir mettre le 33 tours en 78 tours.
Alors du coup il se permet de lire sa fiche sur les couleurs, comme ça c’est fait tout de suite.
Le chercheur n°1 n’a plus qu’à confirmer, pour que notre minet relance l’accélérateur sur les gluons de John Ellis en 1979. Explication express du chercheur numbeur too, et pause musicale, choisie juste pour son titre qui est aussi celui du Grand Collisionneur de Gluons et de Quarks du CERN. Une chanson de Tom Waits. Y a pire, mais puisqu’il faut comparer l’incomparable, elle a, elle, le mérite d’être digeste. Ah au fait il est 16h35, mais uniquement sur France Particule. Au moment où j’écris et où vous me lisez, je vous laisse calculer les chances pour qu’il soit aussi 16h35.
Le miaou se marre de son choix musical, « On a rarement tiré autant sur les cheveux pour trouver un morceau qui colle »  Qu’est-ce que c’est drôle. Et qu’est-ce qu’on s’en fout de ses problèmes de programmations.
Rappel des invités, déroulé de leurs titres respectifs, ce qui fait toujours marrer le chatoune, resté bloqué sur sa blague (?) musicale, et résumé pour ceux qui prendraient l’émission en route. Ceux qui sont en mode podcast, il doivent se dire que le bug de l’an 2000 est arrivé avec 19 ans de retard et que l’émission est repartie au début en plein milieu.

Le résumé . Alors on a ce modèle hein, qu’on a bien expliqué (LOL) avec les quarks d’un côté, les gluons de l’autre comme dans un match de foot, et depuis les années 60 on a plein d’expériences qui permettent pas du tout de les observer mais d’être sûr que, bien que pitchounets, ils existent bien via des effets collatéraux entre guillemets.
Retour du « est-ce qu’on peut dire en un mot » que nous avions déjà expérimenté avec bonheur.
Un mot donc « des problèmes que ce modèle pose ». Vaste sujet. En un mot je rappelle.
Le minet annonce qu’il va aborder un premier problème et qu’après il va « monter en complexité ». En toute simplicité, modestie et garanti sans melon.

Question pas complexe : Pourquoi qu’y a tant de quarks alors qu’il en suffit de deux pour faire un monde ?
Réponse du chercheur n°1 : on sait pas, gars, alors je vais me mijoter une autre question puisqu’il faut que je parle : « en revanche pourquoi ils sont plus là ? C’est tout simplement parce qu’ils se désintègrent ». Simplement. Le n°1, c’est celui qui cause à 200 à l’heure et qui enchaîne les mots compliqués sans trop les articuler. Si c’est là toute la montée en complexité, on voudrait bien réentendre la chanson de Tom Waits, tout simplement.
Comme l’heure tourne, l’incertitude s’installe quant à ce qui va pouvoir être abordé « tout à l’heure ». Donc, lorsque le n°1 fonce sur le quark up, il ajoute, toujours à toute vitesse, qu’ « on y reviendra peut-être ».
Le n°2 reprend le paquet avec plus de calme et nous démêle le tout avec d’autres mots compliqués qu’il ne nous explique pas. A ce niveau, seul le scientifique comprend précisément ce dont ils causent. Notre chatoune n’a pas la force, le pauvre, de suggérer qu’ils ne sont pas en train de parler à des étudiants. Il préfère savourer, laisser filer, en se disant que ça en jette un max. D’aucuns pourraient penser que lui même ne comprend pas tout, mais c’est une simple hypothèse, je n’oserais pas le croire moi-même.
Enfin bref, toutes ces particules se désintègrent avant qu’on puisse penser qu’elles pourraient se désintégrer, c’est dire la rapidité.

« Autre question fondamentale, est-ce qu’on sait pourquoi ces particules se sont assemblées ?» (je synthétise la question sans ça on en a pour encore dix pages) Retour à la création de l’univers : refroidissement des quarks et des gluons et paf, formation en fanfare des hadrons. Voilà. « Après il se passe encore pas mal de choses », mais on a pas le temps.
Une autre question : Pourquoi on peut pas arracher un quark à un hadron ?  
Mais pourquoi il veut faire ça le minet ? Il va pas bien ?
C’est quoi alors cette histoire de confinement ? , continue minouche, cochant sur sa fiche la question enfin posée.
Le chercheur 1, l’homme pressé, nous répond, en utilisant une image concrète. « Prenez votre proton favori (ricanements) et puis vous avez un quark d (aucune explication, va te brosser, ignare) et puis vous avez une espèce de pince, évidemment c’est pas comme ça qu’ça s’passe...mais c’est une expérience de pensée je suis théoricien je peux me permettre ce que je veux (ricanements). Je prends ce quark down (c’était lui le quark d) et je tire dessus et je commence à essayer de le sortir de mon proton et donc la distance entre ce quark down et les autres quarks commence à augmenter. Les propriétés de l’interaction forte font qu’il faut de plus en plus d’énergie au fur et à mesure que je tire, c’est un peu comme une force de rappel, comme un ressort. »
Plus tu tires, plus t’as de l’énergie et tu te fais rattraper par la mécanique quantique et la relativité, que si tu comprends pas ces deux-là, tu sais pas ce que c’est que l’infiniment petit, minus.
On est parti d’un proton et on se récupère deux hadrons. En toute simplicité. Et on se rend compte qu’on a pas réussi à sortir notre quark. Le chercheur 2 confirme et corrige le chaton parce qu’il s’est emmêlé les pinceaux entre baryons et mésons. Mais nous, nous l’avions remarqué et nous nous gaussions déjà de rire à cette confusion.
Non, en fait l’auditeur, il se sent juste de trop, il est largué, on lui explique que dalle, il a l’impression qu’on se fout de sa gueule.
Mais le minet la négocie mal, cette confusion, il veut se rattraper par une pirouette qui va l’enfoncer encore plus : « Il fallait me corriger, c’est vous les physiciens, moi je ne suis qu’un saltimbanque. »  Le pauv' chaton...

Curly 

Curly

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Quark mon ami (Chapitre 5) - Mar 17 Déc 2019, 07:45

On, en tout cas je, s'est bien gondolé avec la Part one, le Livre 2, et l'Acte III.
Mais tout a une fin, le pire comme le moins meilleur. Donc voici l'interminable quatrième partie, qui s'intitule Chapitre 5.
Résumé : voir Part one, Livre 2 et Acte III.

Allez, autre question sur la fiche, lue à toute berzingue : « Autre problème assez passionnant qui continue à vous faire euh vous arracher les cheveux c’est ce problème de masse (annoncé au début je vous rappelle). La totalité de la masse des quarks ne représente pas la masse du noyau du proton... (la fin est lue encore plus vite pour que l’auditeur suive bien.) »
Problème fascinant, l’auditeur néophyte en conviendra sans problème. La masse en fait elle est toute petite c’est juste quelques pourcents de la masse totale du proton et du… et là le minet coupe parce qu’il a une info sur sa fiche qui va redorer son blaze, « De l’ordre de 2 % je crois. »
Le chercheur lui répond poliment qu’en fait c’est plus compliqué, ça dépend… puis il appuie sur le champignon : « Elle vient d’où la masse ?, s’auto-questionne le chercheur 1. Elle ne peut venir en gros que des gluons qui collent les quarks entre eux. Les gluons qui sont eux-mêmes deux masses nulles, c’est ça qui est rigolo, et donc en fait là le plus gros de notre masse c’est essentiellement l’énergie (…) qui colle les quarks entre eux dans nos protons et nos neutrons. Nous ne sommes que glu et énergie. »
La chatoune a compris, c’est sur sa fiche, « La masse manquante du proton d deux d hadrons (sic) en règle générale c’est juste de l’énergie. »
Le chercheur 2 confirme qu’aussi étonnant que cela puisse paraître, c’est bien ça.

Et maintenant, le saltimbanque à poils nous ronronne que c’est le moment d’ « attacher nos ceintures, on va rentrer dans le dur. » Jusqu’à présent c’était de la pure rigolade.
Il se fout vraiment de notre gueule.
Reportage sur un logiciel qui localise les quarks au sein du proton.
« Accrochez vos ceintures, répète le gugus, ça va secouer les neurones…
- Pas du tout » confirme la reportrisse.
Rires. Et promesse que comme c’est compliqué on va tout nous réexpliquer dans le détail juste après. Alors, du coup, le reportage, il sert à quoi s’ils reprennent tout après ? Et dans le détail ? Mais il restera cinq minutes à tout casser !
Nappe de synthé anxiogène qui va enrober l’entretien super compliqué, où, surprise, Monsieur Moutarde, c’est son nom, va d’abord reprendre de manière plus claire tout l’embrouillamini sur la masse que les trois zigs ont pesé tout à l’heure. Alignements de chiffres, et le spin par ci, alors qu’on sait toujours pas ce que c’est, et explication du logiciel par là, « vous voyez ici des tableaux avec des observables compliqués... » Aucun descriptif, rien, Monsieur Moutarde croit qu’y a une caméra, et la reportrisse oublie qu’y en a pas. Bref, de la grande radio. Heureusement, Dieu merci, merci mon Dieu, la nappe de synthé qui fout les chocottes est là.
« Alors je vais vous montrer une courbe qui sera beaucoup plus parlante (mais bien dans le micro merci) vous voyez ici en abscisse la fraction d’impulsion qui est portée par un quark, donc le quark qui est à l’intérieur du proton, il porte une certaine fraction d’impulsion du proton, et en ordonnée nous voyons la distance du quark en question par rapport au centre de masse du proton, et donc nous avons accès à une sorte de dissection du proton fraction d’impulsion par fraction d’impulsion (…) donc le but c’est de voir où sont placés individuellement les quarks, les gluons, comparer tout ceci et voir en quoi cette distribution spatiale de masse ou de charge électrique nous renseigne sur le mécanisme qui a conduit à la former ». Synthé de la mort. Et digère ça, auditeurtrice.

Retour en studio où le saltimbanque rentre direct ses griffes. Plus question de réexpliquer tout dans le détail, le minet a changé son sac à croquettes d’épaule, mais plutôt « quelques mots pour expliciter » la mixture qui vient de débouler dans nos tympans.
Explications brèves du n°1 et du n°2, à savoir qu’on essaie de comprendre la structure détaillée de la dynamique des quarks à l’intérieur du proton.
Question suivante. Le retour sur le reportage dura deux minutes en tout.

Alors le fameux spin. Il serait temps. d’autant plus que l’heure est grave, il y aurait « une crise du spin ». Ce serait pas mal de nous expliquer d’abord ce que c’est que le spin, mais non, on commence direct par la fin.
La crise, minouchet nous l’a un peu survendue. Le chercheur n°1 fait redescendre la tension, après un petit moment de gêne. La crise, c’est un peu de l’histoire ancienne, on va dire qu’on peut remonter aux années 80, et là il se rend compte que nulle part avant quelqu’un a eu l’idée de définir un spin. On promet monts et merveilles au début et puis l’heure tourne et on oublie tout, pas seulement sous le soleil de Mexico.
Définition du spin à la vitesse de la lumière. Il faut tendre l’oreille tellement il articule bien le zig : « c’est un moment cinétique intrinsèque je rentre pas trop dans les détails » Fin, démerde toi avec ça, et rire du chatoune.
En tout cas, cette crise,  « ça indique que cette vision simpliste de la mécanique quantique n’est pas suffisante pour comprendre la dynamique du proton, ce qui est une bonne chose, malheureusement on arrive un peu aux limites de notre compréhension de la manière dont l’interaction forte agit entre les quarks, c’est à nouveau ce problème. »

Séquence rire du chaton : « On appréciera la conception du moment simpliste de type (?) mécanique quantique » Suivent plusieurs secondes de rires forcés, pendant lesquels il demande au n°1 sur quoi il bosse en ce moment c’est-à-dire sur des plasmas quarks gluons. Oui, y avait la réponse dans la question alors on va en rajouter une deuxième : à quoi ils servent vos travaux finalement, vous pouvez nous expliquer ça ? Mec ?
Le mec articule toujours aussi mal, et il cause aussi vite qu'une Ferrari sur le circuit de Monza.
« Ouais alors la chromodynamique quantique et de l’interaction forte dit (…) que si on arrive à chauffer ou à comprimer une grande quantité de hadrons en principe on libère les quarks et les gluons c’est-à-dire que les hadrons fondent, comme de la glace c’est pas plus compliqué, et les quarks et les gluons se libèrent c’est ça qu’on appelle le plasma à ???. Mon métier c’est un peu de militer pour la liberté des quarks (rire forcé du chaton) et des gluons. » On prend des noyaux, on les accélère très fort, on joue aux autos tamponneuses avec, et on regarde ce que ça donne.
Ce plasma quark gluon a-t-il existé à l’état naturel ? Oui, on en a déjà parlé tout à l’heure il a été dans cet état-là quelques micro secondes avant euh après le big bang.

Et arrive « la dernière question pour conclure ». Une dernière question pour commencer aurait été malvenue, de même qu’une première question pour conclure. Donc soyons logique, merci chatounet.
Pourquoi qu’on peut pas couper encore le quark ? Un demi quark est-il possible ?
Alors les particules « élémentaires » c’est « plutôt de l’orgueil de physicien » mon minet. Rires. On n’en sait que nib, tout reste ouvert.
« On on je on on trouve dans la littérature (?) la notion de préon…», relance le saltimbanque à poil dur.
Attention c’est sans filet, le n°1 bombe comme un dingue pour répondre « oui ça a été avancé à un moment pour régler je sais plus trop quel problème théorique, mais c’est plus trop à la mode parce qu’ on est allé regarder enfin quand on diffuse sur des protons et des neutrons on voit qu’y a des quarks, on peut avoir une idée de la taille maximale de ces objets-là et c’est de l’ordre de dix moins dix-huit mètres donc c’est vraiment tout petit, euuuuuuuuh et donc on en est là on sait que y a rien de plus gros euh d’élémentaire au d’ssus de dix moins dix-huit mètres. A l’échelle de dix moins dix-huit mètres les constituants élémentaires ce sont les quarks et les électrons et les autres... » Les préons, naturellement discrets de par leur taille, sont passés à la trappe, complètement oublius.
« … et le fait que l’on continue à augmenter en énergie avec le LHC sans avoir eu d’indication particulière de ce côté-là indique simplement que l’on a pas besoin de cette hypothèse-là pour le moment. »
C’est quoi le LHC ? Va te faire, fume, tu peux crever. LHC = Large Hadron Collider = Le Grand collisionneur de hadrons. Minouchat a fait pause croquettes, et les chercheurs ont oublié qu’y avait un micro ouvert. C’est peu dire que voilà un bien beau moment de radio.
Le miaou revient en force, he have a dream, il veut accélérer l’énergie dans les accélérateurs de particules afin de pouvoir :
1- réduire
2- réduire
3- réduire
ce sont trois hypothèses ma foi  tout à fait plausibles. Tout ce qui n’a pas été possible peut devenir possible, et tout ce que le scientifique n’a pas trouvé reste trouvable. L’avenir est dans le futur.

« En montant en énergie on ouvre des fenêtres de masses qui sont nouvelles (…) on va pas faire des bonds en échelle de distance colossaux avec un instrument comme le FCC que vous mentionniez à demi-mots (tout ça est quasi inarticulé, et pour le FCC, tiens, reprends un oinje mec, fume) (…) on va voir des particules complètement nouvelles euuuuuuuuuuh et c’est là on en attend certaines pour régler certains problèmes dans l’univers comme la matière noire ou ce genre de choses. »

Après cette promesse d'infini, Minouche miaule le générique de fin.

Les quarks n'ont plus aucun secret pour moi, j'ai tout compris, je suis un as. J'ai dîné hier soir avec un ami quark, car maintenant le quark est mon ami. Nous avons été au cinéma, il a même dormi après dans mon lit car son accélérateur ferme à 22h, mais là ça devient un peu trop personnel.
En tout cas, avec des explications claires et une émission aussi bien préparée que celle-ci par un chaton si soucieux de transmettre un savoir exigeant à un public assoiffé de quarks, avec des spécialistes qui ont un véritable sens de la pédagogie, le courant passe comme sur des roulettes. Et je sais pas si vous avez déjà vu du courant sur des roulettes, mais c'est vraiment le pied qui pédale dans la semoule.

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