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La série documentaire (ex-Sur les docks)    Page 12 sur 15

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Philaunet 


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Re: La série documentaire (ex-Sur les docks) - Sam 22 Juin 2019, 23:06

Troisième numéro de La série documentaire Raconter le monde 05/06/2019.

Dans la série à succès de France Culture "Faut-il", voici "Faut-il « décoloniser » la littérature de voyage ?"

La dernière citation reproduite sur la page illustre l'esprit et le niveau intellectuel de ce numéro :

"Le décolonial, c’est un mouvement qui répond totalement aux urgences sociétales du XXIe siècle, parce que ça fait le lien entre le passé, le présent et le futur. Le futur de ce mouvement, c’est comment on peut vivre ensemble pour pouvoir accepter l’autre et ses différences. Pascale Obolo" (artiste et chercheuse).

On entend beaucoup une personne qui se dit spécialiste des peuples autochtones du Québec : Alice Lefilleul, chercheur, docteur (CREF&G/LF) à l’Université Paris 3-Sorbonne

C'est elle que l'on entend ici [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/10177-05.06.2019-ITEMA_22080427-0.mp3" debut="33:28" fin="35:12"]

Là aussi. On notera le cadre sonore urbain qui est peut-être cause de cette manière de parler assez spéciale, quoique assez courante (type ado revendicative) [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/10177-05.06.2019-ITEMA_22080427-0.mp3" debut="37:39" fin="40:31"]

Il reste l'espoir de ne pas perdre son temps dans la dernière émission La littérature d'aventure est au coin de la rue.

Philaunet 

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''J'te parle pas des bars congolais'' (dommage !) - Dim 23 Juin 2019, 21:11

Philaunet(https://regardfc.1fr1.net/t258p100-la-serie-documentaire-ex-sur-les-docks#33329) a écrit:Troisième numéro de La série documentaire Raconter le monde 05/06/2019. (...)

Il reste l'espoir de ne pas perdre son temps dans la dernière émission La littérature d'aventure est au coin de la rue.
Espoir déçu. Arnaud Contreras tutoie untel, vouvoie un autre, et laisse dire et entendre les banalités les plus éculées. Normalement, on est là pour écouter une radio culturelle et non une discussion entre potes diffusée pour faire plaisir à ceux-ci.  

Comme ceci est passionnant... [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/10177-06.06.2019-ITEMA_22081408-0.mp3" debut="02:31" fin="04:47"]

Sur Nicolas Bouvier, une autre intervenante confie ses souvenirs à l'âge de 19 ans : [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/10177-06.06.2019-ITEMA_22081408-0.mp3" debut="12:07" fin="15:03"]

C'est l'occasion de rappeler plusieurs choses :  

Une ancienne radio culturelle du nom de France Culture  avait diffusé le 21 novembre 1993 un "Atelier de Création Radiophonique" intitulé Nicolas Bouvier : état nomade (rediffusion de janvier 1998). Je n'en trouve pas trace sur le net. C'est un moment mémorable de radio.

À la recherche de cette émission je tombe sur un numéro des Chemins de la Philosophie du 28/12/2017 Dans la tête de trois explorateurs (3/3) Le monde de Nicolas Bouvier. C'est une remplaçante d'Adèle Van Reeth qui menait la discussion. À tester.

Nicolas Bouvier était un grand amoureux de la langue française et de la littérature classique, un artiste, un conteur, mais un homme torturé dont les voyages ont été des fuites (comme tout départ pour l'ailleurs, dit-on), non sans moments d'extrême danger pour sa santé physique et mentale. Beaucoup de femmes idolâtrent la personne ; l'étude de sa biographie ou tout simplement des récits devrait modérer leur ardeur à en faire un demi-dieu.  

Une suggestion de lecture : « Journal d'Aran et autres lieux »

Philaunet 

Philaunet
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Le champignon en automne ? Un marronnier - Ven 18 Oct 2019, 11:49

Il y a des choses écrites et dites sur France Culture qui dépassent l'entendement, voir, entre autres, le riche fil La vie des idées.

Il y a aussi les photos reproduites sur le site pour lesquelles un fil a été créé et qui contient 185 billets, dont le dernier De l'image dans votre radio.

En voyant la photo dans le post n°48 de Curly, j'ai pensé à un ajout facétieux : vu l'obsession quotidienne pour l'apocalypse des employées de France Culture, le clin d’œil champignon nucléaire allait de soi. Sauf que ce n’est pas un clin d’œil, c’est justement l'illustration de l'émission LSD, La série documentaire du 24/10/2019.

Pour la station, il faut présenter la vie et l'histoire, tout, quoi,  de manière binaire : le mal/le bien et le négatif/le positif, sinon les cerveaux des auditeurs risquent la surchauffe.

"Il faudra attendre la toute fin du XXe siècle pour que la symbolique du champignon change. De négatif, il va devenir positif : dépollueur des sols, allié face à la catastrophe écologique, il est en train de prendre la figure d’un héros ou d’un sauveur". Comme tout employé de France Culture dont la mission est de sauver le monde (et de changer l'homme, ça va de soi).

Autre exemple de binarité que France Culture aime à reproduire : "Claude Lévi-Strauss remarque que les pays qu’ils ont [sic] une tradition révolutionnaire sont mycophiles alors que les pays qui ont une tradition libérale sont plutôt mycophobes. Charles Stépanoff" [Charles Stépanoff, anthropologue, spécialiste des mondes sibériens à l’EHESS (laboratoire en anthropologie sociale)].

Sur quoi s'appuie M. Stépanoff pour faire sa déclaration parfaitement ajustée au paradigme idéologique de France Culture ? Sur le dernier paragraphe de l'article de Claude Lévi-Strauss publié  dans l'Express en 1958, Dis-moi quels champignons...  et signalé dans le 2e n° de la série ?
(...) Quant au moraliste, il s'interrogera sur l’étrange coïncidence entre pays mycophiles et pays mycophobes d’une part, ceux du pacte Atlantique et du pacte de Varsovie de l’autre. N’est-il pas curieux, de ce point de vue, que les deux pays les plus mycophiles d’Europe occidentale (bien que très loin derrière la Russie) soient la France et l’Italie, où l’extrême-gauche est particulièrement puissante ? Qu’en Espagne même, la forteresse de la mycophilie soit justement la Catalogne ? Quel beau rêve, pour l’ethnologue et le préhistorien, d’imaginer que les frontières politiques et idéologiques du monde moderne se modèlent encore sur le contour de failles, recoupant les civilisations depuis des millénaires ! Gobineau serait comblé ; mais Marx aussi pourrait y trouver son compte, puisque le parti des hommes, pour ou contre les champignons (qui subsistent dans l’économie moderne, comme un des derniers produits sauvages objet de collecte et de ramassage), n’est pour l’humanité qu’une des façons, moins insignifiante qu’il ne semble, de choisir et d’exprimer le type de rapports qu’elle entretient avec la nature, et le monde.
L'on voit que c'est un peu plus complexe que ce qui est affirmé à l'emporte-pièce.  Et sujet à discussion contradictoire.

PS. À noter que dans la bibliographie, ce qui est annoncé disponible ne l'est pas : "''Mushrooms, Russia and History'', 2 volumes. PDF disponible "

Philaunet 

Philaunet
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Rugby (pas Eleanor) - Mar 05 Nov 2019, 08:18

Récit documentaire ? Série documentaire ? Du pareil au même, comme la plupart des émissions, donc, pourquoi ne pas mettre dans ce fil Une histoire particulière un récit documentaire  03/11/2019.

Comme chacun sait, à France Culture on se penche énormément. Comment donc aborder un sujet ? Quand la pensée originale ne surgit pas (= toujours),  il faut avoir recours à la grille de traitement thématique.

Le sujet doit donc être vu sous l'angle de l'indignation morale face à une souffrance causée par des coupables, à quoi FC et des intervenants vont réagir en donnant des solutions, FC étant la psycho-éthico-thérapeute en chef.

Prenons le sport. Il n'est pas question de faire un documentaire sur un dépassement de soi gratuit, ce qui y a mené et ce que cela a apporté. Par exemple avec la nage en eau libre comme une quadruple traversée de la Manche (récent exploit passé sous silence : une performance "extraordinaire, géniale et surhumaine" le 17/09/2019).

Non, il faudrait admirer, analyser des données scientifiques, et cela n'entre pas dans la dynamique qui se résume à  l'enchaînement logique : souffrance et mort = victime -> indignation ; responsable = coupable -> châtiment  ;  réparations, remèdes au mal = refondation -> bonne vie).

Exemple avec ce numéro au titre faisant bêtement référence à l'une des icônes de FC, G.Bataille Vie et petite mort du rugby français (2/2). Au fait, l'adjectif "français" est de plus en plus utilisé avec le sous-entendu obligé (cf. "Dans l’enfer des maisons de retraite (...) françaises").

Donc : "L’année 2018 fut particulièrement noire pour le rugby français : quatre joueurs de moins de 23 ans ont trouvé la mort sur un terrain, des suites d’une commotion".  Notons que le nombre bien plus élevé de morts de randonneurs et de blessés suite à des chutes ne peut amener FC à faire un documentaire sur la randonnée, forcément les amateurs de marche se déguisent rarement en Obélix...

Et puis avec la randonnée ou la natation, difficile de placer le refrain habituel : Daniel Herrero. (...) il m'était indissociable de l'esprit de solidarité et de combat, de jeu aussi, qu'incarnait ce sport. Le joueur (...) m’apparaissait comme le père de tous les insoumis qui pratiquaient ce jeu doté de puissantes valeurs éducatives. C'était un temps où le rugby était ce qu'il avait toujours été : un jeu pratiqué par des amateurs, avant que le professionnalisme ne le dénature…". Tiens il y des domaines où c'était mieux avant ? Par exemple, pour le rugby, les 3e mi-temps ? Les femmes battues ou violées par des joueurs ?  Chut, ça ne rentre pas dans la présentation binaire : amateurs = insoumission et solidarité -> bien ; professionnels = argent -> mal.

À quand un topo sur le MMA ? Qui le pratique, qui le regarde sur un écran et qui va assister aux combats ? La fascination populaire pour les gladiateurs risque de mettre à mal la vision angélique de France Culture pour le bon peuple.

Curly 

Curly

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La masturbation sociologique rend-elle idiot ? - Jeu 12 Déc 2019, 20:32

Bon bin puisqu’il faut que quelqu’un s’y colle, épluchons la piqouze de LSD de la semaine consacrée à l’éducation sexuelle des enfants sur internet.
Dans le titre il est question des enfants. Enfants = 0 à 18 ans. C’est large. On se rassure, c’est plutôt l’adolescence et la pré-adolescence. Ouf. Finalement c’est pas si mal on a eu chaud. Fin de la série. Joyeuses fêtes.
Mais non.

Épisode 1 : Les adultes sont largués. Commençons par une caricature. Mon Dieu mon enfant que fais-tu sur ce site interdit (LOL) aux moins de 18 ans ?
«Je leur ai posé la question "A quel âge vous avez vu pour la première fois des images pornographiques ?" Unanimement, c'était 9-10 ans. Ovidie » Notez le « unanimement ». Ovidie a interrogé, comme une bonne sociologue, un échantillon représentatif de toutes les couches socio-tuturelles nichées dans les quatre coins de l'Hexagone (oui elle est facile, mais bon zut).
Je précise qu’Ovidie, sociologue (mais qui ne l’est pas ?) ancienne actrice de composition pour des films d’actions, est la productrice de cette série.
«  La pornographie sur le public de collégiens de 13/14 ans, certains professeurs pensaient que ça ne les concernait pas ! Caroline Vézigné »
Notez le « certains ». Déduisez-en que y en a d’autres, assez nombreux figurez-vous, qui sont un chouille moins naïfs, et que une fois de plus on va apprendre plein de généralités à couper le beurre dans cette série hautement sociologique (mais qu’est-ce qui ne l’est pas de nos jours ?).
« Au moins trois séances d'éducation à la vie affective et sexuelle, depuis le début de la scolarité jusqu'au bac, c'est un strict minimum, si on veut avancer sur des sujets qui, ensuite, vont se répercuter de manière plus large dans la société. Parce que les questions de sexisme, de harcèlement, de violences conjugales, toutes ces choses-là, sont nourries par ça.  Diane Saint Réquier »
D’autant plus que depuis moult zannées les interventions auprès des collégiens au sujet de ces trois questions se multiplient comme des petits pains. En suivant ce raisonnement, lela prof.e de SVT se retrouve chargé.e de tous les maux de la société.
Comme si le collège, et non le milieu familial, était responsable de toute l’éducation des zenfants.
J’adore la fin de la phrase, mais c’est totalement personnel, je vous la rediffuse : « toutes ces choses-là, sont nourries par ça ».
« « Le porno, c'est pas la réalité » Déjà, je trouve que c'est un peu prendre les jeunes pour des idiots. Ils savent qu'ils sont en train de regarder un film. Diane Saint Réquier »
Mais comme France Testicule vous prend chères chers auditeurtrices ouvertement pour des débiles, je vous assure qu’il ne va être question que de ça, de ces choses-là.
La Diane nous explique, je vous prie de bien suivre le raisonnement il est complexe, que le visionnage de vidéos pornos sur le net vient du fait que le djeune pratique beaucoup les réseaux hyperconnectés, alors fatalement…
Suit sur la page une vidéo instructive où deux anciens, une ancienne actrice de choc + un ancien animateur de Fun Radio, nous expliquent que le porno c’est pas la réalité, ah ah ah, voir plus haut.
On nous explique qu’une pénétration anale ça se fait pas comme ça à l’arrache, etc.
Vous êtes sur France Tuture.
Si vous aimez, cette vidéo se retrouve sur la page des quatre épisodes, parce que l’auditeur est un idiot, voir plus haut.

Épisode 2 : Les ados dans le far-west numérique (c’est une métaphore)
Photo du stock GetUp/SexMachine Images. Une ado studieusement accoudée sur son bureau devant son ordi, matant du cul comme si c’était une visio-conférence du génial Bruno Latour. Hyper-réaliste.
Où l’on apprend avec stupeur que les ados matent du porno. Et que c’est une habitude dont curieusement ils ne peuvent se passer.

Épisode 3 : Comme il est d’usage sur cette station cucurelle, quand tout part en quenouille, il faut réinventer. Donc réinventons l’éducation sexuelle. Comment ?
La méthode tout de suite.
« Protéger du porn, je ne suis pas sûr que ce soit le premier truc à faire, peut-être qu'il faudrait protéger de culture du viol, de harcèlement, de sexisme et toutes ces différentes oppressions. Pour moi, il faut prendre le problème à sa racine. Ludivine Demol »
Mais c'est une Excellente idée, pour au moins trois autres piqouzes de LSD.


Épisode 4 : Le cyber-harcelement.
La productrice n’est pas allée très loin, elle a rencontré des ados, mais pas n'importe lesquels vous allez voir, qui ont fait un film sur leur cyber-harcelement. Donc s’ils ont fait un film c’est qu’ils s’en sont sortis.
« Et si les meilleures actions de prévention, c’étaient celles effectuées par les ados eux-mêmes ? »
Eh le jeune, tu es harcelé ? Fais un film ! Mais au préalable il faut que tu rencontres Ovidie la productrice magique de France Cucutre et qu’elle accepte de se faire un peu de pub sur ton dos. Sans ça crève.
« Cet épisode retrace le parcours d’un petit groupe de lycéens victimes de cyber-harcèlement qui vont durant un an écrire et réaliser avec moi un film sur leur propre histoire, jusqu’à le présenter à l’Assemblée Nationale. »

La série a racolé plein tube sur un sujet chaudement sociologique, où les problèmes mille fois posés un peu partout ailleurs dans les médias le sont une mille et unième fois. Sans, bien évidemment, que l'on apprenne quoi que ce soit. Une belle érection tendue vers les 4% d'audimamate. En période de grève, ça ne mange pas de pain.
Vous écoutiez la chaîne de tous les savoirs.

En passant, saviez-vous qu’alors que la région parisienne sue dans les transports en communs depuis quinze jours, le shoot de LSD de la semaine dernière était consacré à la merveilleuse histoire du RER. Quel timing parfait. Excelllllllent.

Philaunet 

Philaunet
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''À bord y avait qui ?'' - Mer 15 Jan 2020, 20:52

Comment tuer un documentaire.

D'abord, 25 secondes de publicité au podcast. Pas pour un opticien mais pour un livre sur les sorcières qui ont un effet sur les femmes d'aujourd'hui.

Ensuite, une intro mortelle de Kervran sur fond sonore à fuir.

Après, sans transiton aucune, des actualités télévisées.

Et démarrage du sujet par des questions de l'auteur du docu, un habitué du traitement des faits divers sous l'angle sensationnel, donc parfaitement adapté à un sujet sur la volcanologie Volcan et séismes, stupeur et tremblements 15-01-2020.

Langue écrite : "on observe les volcans de prêt et de loin" ; "Un documentaire (...) réalisée "

Langue orale (2'50 à 5'45) : [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/10177-13.01.2020-ITEMA_22253225-2.mp3" debut="02:50" fin="05:46"]

Gâchis. Croire attirer le djeune, parce qu'on parle à sa manière.

Hommage à Carole Berthod, post-doctorante au Laboratoire Magmas et Volcans (LMV) qui a répondu à cet employéFC.

Quand confiera-t-on la création de documentaires à des maisons de production spécialisées, comme au Royaume-Uni ?  

Quel bonheur ce serait d'entendre enfin d'autres styles d'interview et de narration, d'autres voix, d'autres esprits !

Curly 

Curly

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France Popo Switch : Switchez votre radio ! - Ven 24 Jan 2020, 20:01

Que ne ferait-on pour attirer du jeune branchouille dans les filets.
Alors culturons-nous en découvrant un milieu totalement méconnu quoique célèbre : celui des jeux vidéos.
C’est bon pour toi le djeune, alors c’est bien. Et c'est bon pour vous aussi, les mamounets et les papounets qui galèrent à déscotcher le minot de son écran.
Communiqué culrturel exceptionnel : LES JEUX VIDEO, C’EST LA VIE !
Mais oui, tu vas écouter la série exceptionnelle de LSD, la série documentaire aux initiales déjà pleines de promesses.
 ...souvent perçus comme un monde à part, déconnecté du réel et isolant ceux qui s’y adonnent, les jeux vidéo seraient aussi responsables du mauvais niveau des enfants à l’école, de leur manque d’empathie et de leur violence. Ces préjugés font aussi souvent oublier l’industrie florissante qu’ils représentent, les métiers innovants qu’ils génèrent et les fonds historiques et culturels sur lesquels ils se fondent. 
Ah, y aurait des préjugés ?
Balayons-les au profit d’une industrie qui, pour une fois sur France Turecule est présentée comme hyper positive puisqu’elle balaie les préjugés. Et ça, c’est bien.
La question pavlovienne afin de suivre la Ligne Générale de la direction :  ... que révèlent les jeux sur notre société ? 
Pour vous préparer, une vidéo merveilleuse de cinq minutes où une psychologue nous explique que rester sur un écran c’est pas trop dangereux.
Les questions subtiles, je vous les mets bout à bout c’est impressionnant :
Les jeux vidéo rendent-ils violent ?
Souvent les jeunes auteurs de tueries aux États-Unis jouaient à des jeux violents, non ?
Les jeux vidéo sont-ils de plus en plus violents ?
Breivik le tueur de Norvège s’entraînait sur Call of Duty, non ?
Le jeu vidéo, c’est une drogue ?
Mon ado passe sa vie à jouer à Fortnite c’est inquiétant ?
Le joueur type est plutôt ado, pas beaucoup d’amis, etc. ?
Pourquoi les études sur les jeux vidéo sont-elles contradictoires ? 


Mais la psy, elle est à la cool.
Réponse à la dernière question :  C’est vraiment multifactoriel, donc ça devient très compliqué de prouver un certain nombre de choses en sciences sociales. 
Mais mais mais… mouliner sur ce genre de problème, ce serait-y pas le boulot des sciences sociales par hasard ?
Si le monde était « unifactoriel », franchement, à quoi que ça servirait les sciences sociales ?
Enfin bref, n'ayez pas peur, les questions étaient tellement racoleuses que vous pouvez que calmer le jeu.

Et puis en plus il faut, c'est un ordre, écouter la LSD sur les jeux vidéos.
Première partie :  Les jeux vidéo mangent les enfants 
Accusés de tous les maux, les jeux vidéo effraient et alimentent de nombreuses tensions dans les familles. Addiction ? Abrutissement ? LSD, la série documentaire, fait le point sur la réalité et les a priori auprès de joueuses et de joueurs. 
Vous avez compris où on va ? On binarise bêtement, une fois n'est pas coutume.
Etat de Washington, Maison blanche : « Nous devons arrêter la glorification de la violence dans notre société, ce qui inclut les jeux vidéo sinistres et atroces. » Voici comment Donal Trump réagissait aux violentes fusillades ayant eu lieu dans l’Ohio et au Texas quelques jours auparavant… 
Répondons de manière caricaturale à une autre caricature.

Seconde partie : Défense et illustration du jeu vidéo. Plus scolaire comme plan tu meurs.
Argument 1.
Les jeux vidéo nous racontent des histoires 
Bien sûr. Alors si ça raconte des histoires, c’est que c’est bien.
Les jeux vidéo sont-ils un art à part entière ? Devinez la réponse.
A titre personnel, est-on autorisé à dire qu’on s’en fout ?

Troisième partie : Argument 2.
Jouer, c’est un métier 
Et en plus on peut gagner des pépettes.  

Quatrième partie : C’est un art, c’est une industrie donc, Un patrimoine à sauvegarder

Un oubli volontaire ou non, qui aurait un peu mis la pagaille dans cette série de radio trucurelle, radio dont la mission barracuda est de nous faire découvrir la diversité, la richesse du monde qui nous entoure.
Je renvoie au site gouv.fr, un site d’intox et de fake news bien connu, qui renvoie lui-même à un organisme encore plus louche, l’OMS.

La série documentaire (ex-Sur les docks) - Page 12 Opera296

Nous comptons tous sur la rapidité dans le fact checking des socios popos de France Popo pour nous démonter tout ça.



Addenda sérieux : Dans la pastille vidéo, la psychologue en parle, mais il n'en est pas question dans le communiqué sur LSD, tout à la gloire du gamer.
Extrait de l'entretien avec la psychologue, avec un bel emploi du conditionnel : On voit au niveau des études qu’on a entre 1 et 2% de la population qui pourrait avoir un trouble du jeu vidéo, ce qui reste extrêmement faible.
C'est vrai que l'OMS dit, sans user de conditionnel, que Le trouble du jeu vidéo ne touche qu’une petite partie des personnes qui utilisent des jeux numériques ou des jeux vidéo.
mais sur gouv.fr il est ajouté qu'à ce jour, sur 27 études réalisées entre 1998 et 2016 et dans 14 pays d’Europe, 8 pays d’Asie du Sud-Est, les Etats-Unis, et notamment l’Australie, le pourcentage moyen de prévalence est de 4,7 %.
En France, l’enquête PELLEAS menée en 2013 sur un échantillon d’élèves en Ile-de-France a fait apparaître que pour 1 adolescent sur 8 l’usage des jeux vidéo est problématique.

La psychologue : ça a été traduit en France par "addiction aux jeux vidéo", alors que la traduction réelle, littérale c’est "trouble du jeu vidéo".
Mais après tout, si les joueurs ne peuvent plus décrocher, cela ressemble quand même fortement à de l'addiction. Dire qu'il n'y a aucune similitude serait exagéré, si je puis me permettre d'user moi aussi du conditionnel.



Dernière édition par Curly le Mar 13 Oct 2020, 22:20, édité 2 fois

Philaunet 

Philaunet
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Jeux vidéos ? Marketing assuré par FC. - Sam 25 Jan 2020, 11:03

Extrait d'une contribution qui nécessite une lecture intégrale
Curly(https://regardfc.1fr1.net/t258p110-la-serie-documentaire-ex-sur-les-docks#34739) a écrit:Que ne ferait-on pour attirer du jeune branchouille dans les filets.
Alors culturons-nous en découvrant un milieu totalement méconnu quoique célèbre : celui des jeux vidéos.
C’est bon pour toi le djeune, alors c’est bien. Et c'est bon pour vous aussi, les mamounets et les papounets qui galèrent à déscotcher le minot de son écran.
Communiqué culrturel exceptionnel : LES JEUX VIDEO, C’EST LA VIE !
Mais oui, tu vas écouter la série exceptionnelle de LSD, la série documentaire aux initiales déjà pleines de promesses.
(...)
La minimisation des risques d'addiction par France Culture et son "experte" (cf. post complet) est particulièrement affligeante, sans parler du silence sur les risques liés à l'addiction : dépenses inconsidérées des enfants et ados en "accessoires" (pour jouer sur Fortnite *), conflits graves avec les parents, troubles psycho-sociaux, etc.

On lit dans cette belle grammaire de France Culture : "Pour qu’il y ait un trouble du jeu vidéo il faut vraiment qu’il y ait un surinvestissement du jeu au détriment de la vie affective, familiale, scolaire, professionnelle, etc. sur une durée au moins de douze mois. Hors, douze mois [de jeu] en excès en n’ayant plus aucune autre activité ça reste extrêmement rare." La parole de France Culture n'est pas d'or...

Ce qui interroge sévèrement, c'est l'orientation business mondialisé de France Culture, qui assomme parallèlement les auditeurs de ses discours anti-capitalistes et vous invite à vivre dans des cabanes.

L'entreprise américaine Twitter favorisée par la station au détriment de son site internet en est un exemple, la défense des grandes entreprises commerciales de divertissement en est un autre : Fortnite a engendré 1,6 milliard d’euros en 2019, plus que n’importe quel autre jeu vidéo : "(...) En 2019, l’industrie du jeu vidéo s'est bien portée. Selon SuperData, la filiale spécialisée sur le jeu vidéo de l’institut d’étude américain Nielsen, le marché du jeu vidéo a représenté un chiffre d’affaires de 120 milliards de dollars (107 milliards d'euros), en croissance de 4% sur un an".

Super nouvelle, non ?

* [Fortnite] "En pratique, 100 joueurs sont parachutés sur une île déserte. Une fois les pieds sur terre, ils doivent trouver des armes pour se défendre et des matériaux pour construire des structures où s’abriter. Au fur et à mesure de la partie, la zone de jeu se rétrécit, poussant les derniers combattants à s’affronter. Jusqu’à ce qu’il n’en reste qu’un." Pas vraiment le "Tous ensemble ! Tous ensemble !" de FC.

Philaunet 

Philaunet
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Publicité pour une émission - Lun 06 Avr 2020, 10:58

Portrait tout en nuances de la société française commandé par la directrice de l'antenne. Le féminisme est toujours plus virulent, le programme quotidien sans imagination en est rempli. Franchement, je préfère écouter et réécouter Ute Lemper & Claire Waldorff...

Bon, une photo d'illustration qui correspond exactement au public de la cité du 14e de Paris dont il est question dans le reportage...

La série documentaire (ex-Sur les docks) - Page 12 Scree951

Ça c'était la banque d'images posées de Getty, qui renvoie à cette image, toujours tirée de la vraie vie :

La série documentaire (ex-Sur les docks) - Page 12 Scree952
Mom and child reading a book, By Konstantin Yuganov  

Pour la suite du conte de fée, More From This Series

Tout cela pour en arriver à décrire la situation apocalyptique française dont même les réfugiés d'Idlib ou les habitants des bidonvilles indiens ne voudraient pas.
  • La traversée de la nuit des mamans solos
  • Deux millions de familles monoparentales en France. 9 fois sur 10, des mères célibataires, seules à faire face : difficultés financières, fatigue, questions d’éducation, culpabilité.
  • Epuisées, elles ne savent même pas à quelles aides elles pourraient prétendre, et l’inscription dans le cadre administratif (horaires, documents à réunir) leur paraît insurmontable. Elles disparaissent des radars des aides sociales.
  • En plus de pallier les manquements des pères, qui sont plus de 40% à ne pas verser les pensions alimentaires, elles tiennent tête aux services sociaux pour faire valoir leurs droits à vivre librement et résistent à l’injustice d’un système d’allocations sexiste.
Se battre seule

*******************

Récapitulatif hebdomadaire : 47 contributions du lundi 30 mars au dimanche 05 avril 2020 (semaine 14)

antonia 


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Re: La série documentaire (ex-Sur les docks) - Lun 06 Avr 2020, 20:26

Mères célibataires
On nous dit qu'elles sont 2 millions.Bon.Et que 40% des pensions ne sont pas payées.Moi, j'aimerais bien savoir pourquoi autant de pensions ne sont pas payées.Cela voudrait dire 800 000 salauds qui ne payent pas la pension.Je trouve ça assez louche.Je crois, bien sûr qu'il y en a un certain nombre de salauds,  mais qu'il y a peut-être des raisons pour lesquelles les pensions ne sont pas payées.Et ça, on n'en parle jamais.Il y a par exemple, des femmes qui réclament des pensions hors de proportion avec les possibilités pécuniaires des pères.Des femmes qui ne veulent pas que leurs enfants voient leur père, etc Pourquoi ne produit-on pas de vrais documentaires sur cette question.
Et puis, c'est vrai, il y a les femmes d'Idlib, les femmes indiennes qui n'ont pas l'eau courante.Alors, bon....un peu de pudeur, mères célibataires.C'est dur, mais c'est la vie.

Philaunet 

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''Un grand voyage dans la petite famille du diamant'' (2009) - Dim 12 Juil 2020, 08:12

En avril 2009 a été diffusé un reportage-documentaire captivant rediffusé le 01/07/2013 dans Sur les docks : « Mbuji-Mayi (RD Congo) : Les comptes d’Anderson » premier numéro de la série soignée et dirigée de main de maître par Benjamin Bibas (seule apparition de son nom à France Culture ?) "Un grand voyage dans la petite famille du diamant".

Reportage sur le terrain avec tous les acteurs de la filière, interviews menées avec beaucoup de finesse vu la sensibilité des interlocuteurs, narration instructive sans engagement militant (il faut hélas le préciser, puisque que c’est devenu la règle à France Culture), on est ici dans le meilleur des productions radiophoniques documentaires.

Il serait intéressant de s'interroger sur cette exception dans le paysage FC : reportage commandé sous David Kessler (directeur de la station de 2005 à 2008) ? Ou sous Olivier Poivre d'Arvor, intéressé par l'Afrique pour des raisons familiales ?

L'équipe :
Production : Benjamin Bibas et Emmanuel Chicon
Réalisation : Jean-Philippe Navarre
Prise de son : Patrice Klun
Mixage : Matthieu Leroy

La série documentaire (ex-Sur les docks) - Page 12 Scre1300

« Mbongu » est le terme qui désigne le diamant en chiluba, langue nationale parlée dans le Kasaï Oriental, province de la République démocratique du Congo (RDC). La plus grande région diamantifère du pays est située autour de Mbuji-Mayi, immense ville pionnière. La libéralisation de l’extraction des diamants décidée par le maréchal Mobutu en 1982 a mis fin au monopole de la Société minière de Bakwanga (MIBA). Concentrée sur le « Polygone », une zone réservée interdite aux creuseurs artisanaux, la production de la MIBA en 2007 n’a pas dépassé un million de carats, une quantité marginale par rapport à l’exploitation artisanale. (...)
Un grand voyage dans la petite famille du diamant (2/3) – « Anvers (Belgique) : La part du tigre »
Un grand voyage dans la petite famille du diamant (3/3) éBombay : le grand jeu des Shah et des Mehta »

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