À 21h, l'enfant de la station fait sa rebelle et la page de l'émission de ce soir présente une photo de promotion vraiment engageante :
Sympa.
Il s'agit d'une émission sur une personne dont le clip le plus en vue sur Internet est ici. La station parisienne a quand même une ouverture, on dira, "limitée" en matière d'invités et fait montre d'un goût... répétitif.
Le journal Le Monde publiait il y a deux jours un article où l'invitée est mentionnée dans un trio. Cela précise un peu la nature du sujet radiophonique. Quel renouvellement thématique de la station ...
Curly
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Une cata à l’horizon qui se profile à notre porte ? No problemo, Frrance Tuctuc avait anticipé avec sa campagne de pub à base de portes fermées à double tour : la cata culturelle à l’intérieur, la cata naturelle à l’extérieur. On se fout de leur gueule avec leurs affiches, mais nous avions tort. Frousse Culcul se pointait à l’avant garde du futur. La théorie dite de la poignée de porte, qui tendait vers la franche rigolade, s’effondre, nous sommes sciés, les bras nous en tombent et les deux en même temps, c’est pas facile à visualiser, mais toutefois possible avec un petit effort. Pour résumer, on se marre plus dans les chaumières.
France Cutcut ne loupe pas une occasion pour déployer sa richesse des savoirs, donc elle exploite le filon, celui de la pluralité des connaissances. Le théorème posé est le suivant : femme + victime + sorcière + épidémies. Vous rentrez ça dans votre moteur préféré, vous faites tourner la roue, et qu’est-ce qui tombe ? Mary Mallon pour une vidéo culture prime, mais prime à quoi ? A la casse ? La vidéo, dont un texte plus complet est transcrit au dessous, combine une musique de merde où trois quatre accords dégoulinent dans l’émouvant sirupeux avec un texte, pas long sans ça on comprend que dalle, écrit gros comme ça sur fond de diaporama powerpointesque. Le contenu, c’est en gros le même que la page kiwipédia à cela près que la page kiwi donne plus d’informations. Alors Mary Mallon, à Cranfe Furrtuc, ils arrivent pas preums dans le racolage, non non non, bref, trois fois non. CNEWS le 5 mars a déjà bassiné sur le sujet. Il en est fait mention aussi dans le Ouest France du 3 mars, La parisien du 12 février, Le Monde le 13 février et même Yahoo Actualités le 27 février.
Nous sommes sur un site de radio cultrurellle, or : - ce machin de vidéo pourrave, c’est pas de la radio, et en terme de vidéo youtubesque, puisque c’est ce créneau que vise la station qui foisonne de connaissances sans baisser le niveau par rapport à avant, c’est du miteux de chez miteux : c’est de la vidéo pour crétins. Après, les crétins, ça reste un créneau à prendre, mais les crétins ils sont crétins et ils savent pas qu’il y a des vidéos faites pour eux. Le seul élément ajouté est la concluze, qui apporte la touche perso tant attendue et tant dancieuse, puisqu’il faut victimiser à mort la Mary : « Elle meurt en 1938 d’un AVC. Pendant toutes ces années, des centaines d’autres porteurs sains de typhoïde sont découverts dans le pays. Mais aucun ne sera confiné comme Mary. » Pourquoi ? Je vais me répondre. Parce que : - c’était une femme, alors que les autres qui ont fait la fête à neuneu avec leur virus sans se faire attraper, c’étaient des hommes, forcément. En tout cas y a intérêt. On a pas vérifié mais c'est forcément ça. - Mary était une sorcière donc il fallait l’enfermer. - Ceux qu’on a pas enfermé c’est qu’on voulait pas, on voulait que la Mary, la Mary only, car c’était un complot.
Alors, elle est pas belle la pluralité des savoirs ?
En avant première, la prochaine vidéo de Crance Cluclure :
Philaunet
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Messages : 11686 Appréciation : 15801 Appréciation par les lecteurs : 3992 Date d'inscription : 27/01/2012 Liste des messages
Voici comment la station illustre le numéro de l'émission chaque semaine consacrée à l'inégalité dans l'éducation et à tout ce qui fait de chacun et surtout chacune une victime du "système" :
Être et savoir, "Orientation scolaire, peut-on sortir des biais de genre? "
La photo, que FC légende (pourquoi ?) "Que peut l'école face aux stéréotypes de genre? • Crédits : Westend61 – Getty", est tirée d'une banque d'images qui la titre "Two kids in astronaut and superhero costumes".
Dans le même genre, comme photo à acheter, nous avons
intitulée "Two kids in astronaut and superhero costumes high fiving".
Le métier d'iconographe à France Culture mériterait d'être pris au sérieux. Comme tout le reste, d'ailleurs, voir le niveau de langue française ici ou là.
Le bon goût de la station parisienne et la culture de ses obsessions depuis dix ans au moins :
Ça avait commencé à l'antenne au moins en 2006 avec le roman La route de Cormac McCarthy (suivi d'une adaptation cinématographique en 2009).
Je l'avais cité en 2015 et dans France Culture trace ''La Route'' comme modèle mental de FC, la station qui a jeté la culture à la poubelle au profit de la vision conflictuelle et apocalyptique de tout phénomène.
En attendant, la jeune personne qui inonde le fil Twitter de la station, lieu réel de l'information et du commentaire sur France Culture, de photos de films apocalyptiques devrait faire une petite cure de désintoxication, comme toute la station, d'ailleurs, souhait émis ici depuis nombre d’années.
Philaunet
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Quand "on" confie le service public de la radio culturelle française à des post-adolescents nourris aux jeux, séries et films apocalyptiques américains...
Philaunet
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Messages : 11686 Appréciation : 15801 Appréciation par les lecteurs : 3992 Date d'inscription : 27/01/2012 Liste des messages
* For forty years, Uta Frith has dedicated her life to understanding the enigma of autism; she was one of the first neuroscientists to recognise autism as a condition of the brain, rather than the result of cold parenting. She works at the Institute of Cognitive Neuroscience at University College London, alongside her husband, Chris Frith, who’s a specialist in mapping the brain through neuro-imaging. Elected to the Royal Society in 2005, she’s passionate about encouraging more women into careers in science. (...)
Philaunet
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Vu sur le site de France Culture cette photo illustrant un reportage des Pieds Sur Terre sur la vie de Jeanne, enfant vivant sous le seuil de pauvreté.
La photo d'illustration est légendée "Jeanne fait face à la pauvreté", mais la pseudo Jeanne (en réalité modèle posant pour la société de stock-images étatsunienne Getty), semble surtout faire face à la pauvreté de l'éthique journalistique des rédacteurs de franceculture.fr. Depuis plusieurs années, la plupart des rédactions de France ont adopté des règles déontologiques consistant à indiquer "image d'illustration" quand la photo publiée ne correspond pas directement à la réalité évoquée. Pas à France Culture où non seulement cette mention est systématiquement inexistante, mais où la légende, comme ici, s'avère parfaitement mensongère.
Que nous "disent ces méthodes de France Culture" comme on dit sur France Culture ? Les choix esthétiques correspondent sans doute à une volonté de la chaîne de coller à l'univers mental de l'auditorat cible (les djeunes): le style instagram. Par contre la confusion volontaire entre la vraie Jeanne et son avatar d'outre -atlantique relève à mon sens de la psychologie individuelle du rédacteur.trice, sans doute très djeune lui.elle aussi, vivant dans la culture du fake et du mème, où vrai et faux ont même valeur.
D'ailleurs , que sait-on de ces rédacteurs-web ? Ont-ils un statut de journaliste, sont-ils salariés de Radio-France ou d'un sous-traitant ?
Philaunet
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Romain(https://regardfc.1fr1.net/t681p200-de-l-image-dans-votre-radio#35442) a écrit:Vu sur le site de France Culture cette photo illustrant un reportage des Pieds Sur Terre sur la vie de Jeanne, enfant vivant sous le seuil de pauvreté. (...)
La photo dans le tweet faisant la promotion de cette rediffusion :
Les réactions au tweet la signalant ont été virulentes...
Mais pourquoi donc rediffuser ce numéro de 2012 ? Réponse la plus plausible : pour ajouter du misérabilisme au misérabilisme constant de la station.
La photo d'illustration est légendée "Jeanne fait face à la pauvreté", mais la pseudo Jeanne (en réalité modèle posant pour la société de stock-images étatsunienne Getty), semble surtout faire face à la pauvreté de l'éthique journalistique des rédacteurs de franceculture.fr.
Depuis plusieurs années, la plupart des rédactions de France ont adopté des règles déontologiques consistant à indiquer "image d'illustration" quand la photo publiée ne correspond pas directement à la réalité évoquée. Pas à France Culture où non seulement cette mention est systématiquement inexistante, mais où la légende, comme ici, s'avère parfaitement mensongère.
C'est une pratique courante à France Culture, mais que la station saura justifier ("le lecteur est assez intelligent pour voir que blablabla"). La photo n'a pas pour but d'illustrer un sujet, mais d'attirer l’œil et le clic.
La photo faisait partie de la catégorie "Orphelinat" dans le stock Getty : orphanage stock photo ("Browse 7,455 orphanage stock photos and images available or search for orphans or orphanage children to find more great stock photos and pictures.").
Que nous "disent ces méthodes de France Culture" comme on dit sur France Culture ? Les choix esthétiques correspondent sans doute à une volonté de la chaîne de coller à l'univers mental de l'auditorat cible (les djeunes): le style instagram. Par contre la confusion volontaire entre la vraie Jeanne et son avatar d'outre -atlantique relève à mon sens de la psychologie individuelle du rédacteur.trice, sans doute très djeune lui.elle aussi, vivant dans la culture du fake et du mème, où vrai et faux ont même valeur.
La directrice de la station n'est pas très jeune (57 ans) et autorise en conscience la répétition de cette illustration dans la communication de la chaîne, image choisie par Sonia Kronlund (on en connait l'honnêteté éditoriale...) alors que S. Treiner était adjointe d'Olivier Poivre d'Arvor.
D'ailleurs , que sait-on de ces rédacteurs-web ? Ont-ils un statut de journaliste, sont-ils salariés de Radio-France ou d'un sous-traitant ?
Le pluriel n'est sans doute pas de mise. Vu la psychologie derrière le fil Twitter de FC, on peut imaginer une (jeune, en effet) collaboratrice d'émission chargée de rendre visible le programme quotidien, sans aucune supervision, comme on a pu le remarquer avec les multiples dérapages idéologiques et éthiques.
