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Les programmes d'été sur France Culture    Page 36 sur 40

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Curly 


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Les vrais programmes d'été de France Culture - Mar 06 Juil 2021, 12:53

Une belle journée estivale sur France Turcrutre, l’esprit d’ouvercrutre.

7h, Guillaume-le plagiste promotionne en un premier temps un nouveau tome des, je cite, « Œuvres compètes de Tocqueville ». Une coquille dans le potage, ça arrive à tout le monde, mais certains en ont plus que d’autres.
Et promotionne en un nouveau temps un ouvrage qui démonte des clichés racistes.
Par manque de temps, voici la synthèse des Matins :
- promo éditions Gallimard
- promo éditions du Seuil (pour équilibrer)

9h, une énième couche de Mitterrand, avec montage d’archives et analyse compète de 14 ans de règne. Un excellent « Avis critique », maquillé en grande traversée, signé Dieu, que seuls les mécréants appellent encore Raphaël Bourgois.

10h, podcast nattes & tifs de l’année fourgué en bouche-trou pour l’été. Pas cher et bien racoleur. Au progr’, l’affaire Benalla. One more time.

On continue avec les scies habituelles,
11h, Sartre + Debray
Après une intro interminable de 10mn (10 mn !), on entre dans le vif du sujet avec Annie Cohen-Solal (autre multi-invitée de la station qui tourne en rond) :
« Oui euh je voudrais d’abord dire et saluer cette initiative euh de parler d’Sartre sur France Culture aujourd’hui en 2021. Je je voudrais dire mais solennellement à quel point je suis touchée que le nom de Sartre... » Là j’ai coupé, mais si vous voulez la suite, c’est que vraiment vous êtes masos. (10’50’’ pour ceux qui se sentent concernés.)
Annie Cohen-Solal a oublié que Sartre fut consacré fort régulièrement sur cette chaîne y compris ces dernières années.
Et que Annie Cohen-Solal, c'est-à-dire elle-même, a été invitée de La Cie des Zoeuvres en 2020 (4 X 1h sur Jean-Paul Devinez-qui)

12h, Dolto 2021 Summer Remix, avec une autre scie de la station, Caroline Eliacheff. De l’hagiographie sans aucun recul critique.

12h45, la grande tablinette, promo promo, comme d’hab’, avec promo-film aujourd’hui.

13h30, Les Patasses dans la Mouise, rediff’.

14h, Feuilleton. Rediffusions.
Bouvard & Pécuchet, 1971. Voir remarque de 15h.

14h30, la purge : la dictée, avec un texte de Sartre, ce grand méconnu.

15h, archives avec Philippe Garbit, qui avec ses feuilletons de 14h et ses Nuits sont les seules bouées auxquelles s’accrocher dans les programmes. Que l’on n'ait à s’accrocher qu’aux archives, qu’est-ce que cela peut bien dire de l’aujourd’hui de la station ? La question n’est pas que posée, elle est aussi répondue dans ce billet, reste à trouver où.

16h, sciences, avec une série hyper originale sur « les grandes inventions et découvertes de l’Humanité ». Tout simplement. Combien y’a-t-il eu de brainstormings pour en arriver là ?
Le résultat, de euh quoi euh piquer euh des auditeureuhs aux généralisteuhs, avec les euh en plus euh.  [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/22362-05.07.2021-ITEMA_22719676-2021C43776S0186.mp3" debut="02:00" fin="04:39"]

17h, docu au LSD, rediff’.
Avec à la fin Le monde vivant, chronique. Même pas un an d’existence et déjà rediffusée. Encore disponible en podcast, encore disponible à l’écoute sur le site, et rediffusée quand même. C’est ce qu’on appelle du remplissage d’antenne.

18h15, les Rencontres de Pétrarque.

Après, ce ne sont que des rediffusions, jusqu’à 7h le lendemain matin, avec en soirée, 20h30/minuit, la rediff des programmes du matin. Extra.
A signaler à 19h la diffusion de Transmission : une histoire de la génétique de Michel Alberganti, dont la station se garde bien de signaler qu'il s'agit d'une émission de 2004. Mais qu'on se calme, la semaine prochaine, retour à cette heure de Business Culturel du Grrrrand Mamamouchi.

Les programmes d’été sont intensément riches. Y’a vraiment pas menterie sur la marchandise.

Curly 

Curly

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Programme du ouik-end - Histoires de nazis/Nazi Stories - Dim 11 Juil 2021, 11:44

Les vrais programmes d’été du ouik-end :
mais quoi, je rêve, j’hallucine ? C’est opération « antenne morte » !

Faisons le tour des programmes estivaux du ouik-end voulez-vous ? Faisons-en le tour même plusieurs fois si vous voulez, nous avons le temps. Faire le tour de presque rien, c’est vite fait. Mais non, une seule fois suffira, parce que, que je vous raconte (on a le temps je vous dis) une fois le billet tapé et publié, il sera l’heure du bain. En ce moment la mer est haute en fin de matinée. Je pourrais vous raconter plus en détail pourquoi je fuis le sud-est en été, full of chaleur écrasante et de touristes parfois écrasants pour un dorage de pilule là où l’air est plus frais. Personnellement, je trouve que le climat provençal est vivable, paradisiaque même, dix mois sur douze. Une bonne moyenne. Passionnant, non ? Vous vous en foutez ? Oui, mais attendez la suite, voilà les vrais programmes du oui-ouik-ouïîîîîk-end de France Culture, version Summer 2021.

Que des rediff’ récentes. « Antenne morte », vous dis-je !

Mais attention, attenzione, achtung ! Y’a aussi de vieux pots dans lequel nous trouvons de nouvelles béchamels, de nouvelles émissions, spécialement conçues pour faire de votre été un été inoubliable (je vais commencer à me magner, la mer monte).

Samedi :
11h/12h : une émission originale entièrement consacrée (ça manquait vous allez voir ce que vous allez lire) aux… séries tévé !
Ça manquait cruellement : France Inter en a une, alors pourquoi pas France Culture, la radio qui fait du copié/collé de France Inter son passe-temps favori.
Ce samedi, une nouvelle couche sur la série Hyppocrate. Pourquoi une nouvelle couche ? Parce que la série a été ultra promue sur cette même antenne. Qu’écrivais-je plus haut ? Hein ? Vous vous souvenez ? « de vieux pots dans de nouvelles béchamels »
Sur la série : Matins du 09/04/2021
Grande Tablinette à tuture du 06/04/2021
La Suite dans les Zidées du 29/06/2019
Matière à penser du 11/11/2019 rediffusée le 13/04/2020
Alors autant dire tout de suite qu’un nouveau point sur la série s’imposait.

J’ai pris mon temps, nous en avons déjà presque fini avec samedi.
Le mag’ tuturel du midi : festival et pass sanitaire, le grand tube de l’été. Essentiel.

15h/17h : Deux heures de musique, parce que France Culture est aussi une chaîne musicale, surtout quand il s’agit de nous faire découvrir des artistes injustement méconnus. Cette semaine, Miriam Makeba : musique et politique, pour rester dans la Ligne Générale Tout Politique de la station.
Miriam Makeba, elle avait déjà son « Toute une vie » du 14/03/2020. Labourage sans fin d’un même thème, de mêmes figures politico-musicales.
Passer des disques, c’est un trou énorme dans le budget de France Culture.
Ah j’oubliais, c’est deux heures le samedi, et aussi deux heures le dimanche.

18h15/19h : Une version estivale de la Méthode scientifique de Nicolas Martin : il reprend les mêmes et il recommence, une dose le samedi, une autre le dimanche.
Dose du samedi, l’infiniment petit.  Dose du dimanche, l’inverse.
Les sujets ont déjà été ultra rabâchés pendant l’année, les invités sont déjà venus plusieurs fois (parfois plus) nous en parler dans la même émission.
Pourquoi ne pas carrément rediffuser ces émissions au lieu d’en produire une nouvelle à l’identique ?
Car il est difficile de quantifier le nombre de Méthodes sacrant les microbes, les bactéries et autres virus, comme il est difficile de quantifier celles sacrant l’espace et l’infiniment grand.

Exemple avec l’émission de dimanche : Jusqu’où va l’univers ?  
Avec Françoise Combes.
Combien de fois déjà invitée dans la Méthode pour parler de l’infini spatial ?
Alors y’a le 24/12/2019, le 08/10/2020, le 07/05/2019… Bon, on va s’arrêter là bien que nous eussions pu continuer longtemps.

Dimanche :
Que nous reste-t-il ?
La messe 
Miriam Makeba
Le faux best of de la Méthode scientifique.

Et voilou. Antenne morte.

Il reste le podcast nattes et tifs de l’été (car nous sommes en été), à nouveau un des grands tubes de l’été (c’est la saison) de la station : les nazis.
Les nazis, ça marche toujours.
Pour cette série très originale, le budget a été lâché en plein air, il a fallu donc pas moins de deux partenariats pour en arriver là.
« La filière » : « A la fois haletante, minutieuse et sans concession, cette enquête de Philippe Sands plonge l’auditeur au cœur de l’histoire d’un des plus hauts gradés du régime nazi, de son ascension à la chute, mais aussi dans les années de l’après-guerre, où le communisme est très vite devenu le principal ennemi... »
Dans le générique, on trouve deux personnes chargées de l’« adaptation ». En un clic, on trouve que cette série est effectivement la version radio d’un livre homonyme de Philippe Sands. Pourquoi rien ni personne ne le signale, ni sur la page du site, ni même dans le générique du feuilleton ?
Que ce feuilleton soit une adaptation est une honte ?
Alors un p'tit clic supplémentaire et oh surprise ! Ce feuilleton est une adaptation pas seulement du livre, mais aussi de l’adaptation qu’en fit la BBC en 2018. Et ce n’est pas tout, toute la partie anglaise du feuilleton est entièrement repiquée au feuilleton de la BBC, The Ratline, sans que jamais la version anglaise soit signalée.
Dans les deux versions, Philippe Sands est le narrateur.
Extrait du générique France Culture :
« Documentation et archives : James Everest et Lea Main-Klingst pour la BBC I Prise de son (reportage BBC) : Gemma Newby »
Mais non, ce n’est pas une collaboration France Culture/BBC, mais une réutilisation d’un matériau existant, sans que la source soit signalée nulle part.
Extrait générique BBC :  
« Producer
Gemma Newby
Researcher
James Everest
Researcher
Lea Main-Klingst »

Allez, au bain !

Curly 

Curly

353
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Avignon 2021 - Ven 16 Juil 2021, 11:28

Avignon 2021 sur France Culture.
C’est un monde d’ouverture, mais avec œillères. Comme il faut absolument ne pas emmerder les auditeurs, moins de culture il y a, mieux on se porte tant qu’on remplit juste à peine cette cochonnerie de cahier des charges.
Le Festival d’Avignon, sur France Culture, ce fut une programmation riche, variée, des programmes spéciaux (par ex. des Nuits radiophoniques sur le pont Saint Bénézet, de la musique avec le Centre Acanthe…).
Prenons une année au hasard dans l’INAthèque, 1990 :
- Les Matins, qui étaient alors culturels et qui s’appelaient Culture matin, en déplacement à Avignon
- Une quotidienne, Radio Festival, sur le moment de midi
- Des émissions en rapport avec les spectacles du Festival, ici une série d’Euphonia sur le Ramayana
- Concerts (jazz, musique contemporaine)
- Près de trente spectacles et lectures enregistrés en public et diffusés tout au long du mois d’août et septembre. Pas en direct, donc bénéficiant d’un travail de montage et de polissage impossible sur du direct.

D’ailleurs passons vaguement du coq à l’âne, Tristan et Iseult retransmis en direct sur France Musique est disponible un an à l’écoute, ce qui est ma foi appréciable, mais il semblerait qu’il y ait eu de la friture sur l’enregistrement ainsi que des sautes d’humeur dans la retransmission qui seront disponibles aussi en réécoute pendant un an. Dommage. Fin du coq et de l'âne.

Après on va dire qu’avant c’était avant et qu’aujourd’hui c’est aujourd’hui – et réciproquement – mais en 2021, que reste-t-il du Festival sur France Culture ?
Presque rien. Et surtout, alors que la direction se targue d’ouverture et d’anti-élitisme (une notion bien populiste soit redit en passant) le cercle se referme sur une programmation minimaliste.
Car que quoi qu’est-ce que cette programmation ?
Numérotons les abattis de 1 à 2 afin que les comptes nus fassent les bonzes amis.
1- Un entretien cœur croisé de Playtex entre la direction du IN & du OFF, entièrement consacré à la logistique et aux considérations covidales d’usage. Plein de chiffres à l’arrivée. Manquent les camemberts avec la fréquentation du public par tranches, et les courbes des rentrées de pognon dans le tiroir-caisse.
2- Fermeture du monde sur cinq lectures de textes, ou lectures-spectacles quand y’a un peu d’musique autour. En partenariat avec les Inrockhudson.
Des textes, il n’est jamais oublié, c’est la règle depuis que la direction actuelle directionne, de mentionner lourdement le nom des éditeurs, car les bons comtes font les bonzes à mie.

Cinq autres lectures, Voix d’auteurs.
Enfin, voix d’auteurs voix d’auteurs… surtout voix d’acteurs, pisque voici de retour, mais il n’était jamais parti, il colle aux oreilles comme un chewing-gum coincé dans les rainures de la semelle, Fabrice Luchini (avec Nietzsche et Baudelaire), qui cabotine à vue d’œil tellement il est au top niveau depuis le temps qu'il pratique.

France Culture enferme l’ouverture dans la cours du Musée Calvet, le générique de ces lectures s'offrant le luxe garanti pur-cliché de mixer la musique trompettante de Maurice Jarre avec un chœur de cigales, lancées à fond de train, pour faire couleur locale.

Parmi les textes proposés, voici « La métamorphose » de Qui-vous-savez.
Pourquoi ? D’abord parce que : nouvelle traduction, éditions Gallimard.
Une fois de plus, admirez le djob [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/21813-14.07.2021-ITEMA_22726828-2021C25736S0195.mp3 " debut="03:29" fin="05:40"] [Ajout 2022 : L'émission n'étant plus disponible en ligne, la pastille ne l'est plus non plus]

Vous pouvez écouter la suite – masos, va !  - c’est tout pareil pile à l’identique pendant près d’une heure.
Le Festival d’Avignon sur France Culture, un festival pour vos nerfs malmenés.

Curly 

Curly

354
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''Ce qui est intéressant, c'est d'essayer de comprendre'' - Mer 21 Juil 2021, 13:02

L’émission suivante ne mérite même pas un compte-rendu rédigé en bonnet difforme, donc :

1- Le télégramme :
Ecouté Benito Mumu dans Gdes Traversées France Cucultre – stop – enfin pas tout - stop - à un moment il faut faire stop – stop – enfilades grand format de généralités ronflantes et vides – pas une surprise hélas – stop – plein de spécialistes qui nous expliquent le fascisme pour les nuls – stop – même la page Wiki est plus précise – stop – y’a pas d’mal – stop – tiens en parlant de mal faut qu‘on nous précise – car les auditeurs sont cons – stop – mais cons vous pouvez pas savoir à quel point – stooooop – il faut leur répéter à chaque phrase que Mumu c’est la dictature c’est – stop – méchant – c’est vilain – stop – sans ça ils seraient capable de l’idolâtrer, ces cons – stop - l'émission tournicote en rond sans fin - stop - enfin on suppose  - stop - car avant la fin  l’auditeur fait stooooooop – stop

2- Pour résumer :
«  ce qui est intéressant c’est d’essayer de comprendre pourquoi ce personnage inconsistant va conquérir le pouvoir et trouver des héritiers jusqu’aujourd’hui et pourquoi il a exercé une telle fascination sur ses contemporains »

3- Pour compléter :
Une émission conçue pour être écoutée en flux : vous pouvez prendre à n’importe quel moment au pifomètre, vous êtes dans du surplace intégral.
Un p’tit exemple à la 48ème minute : le contrat de confiance Darty entre le roi et Mumu a fait que le roi est resté le roi et Mumu le chairman of the board, et même avec le torrent de lois fascistes qui vont s’écouler en continu, le roi restera le roi, et Mumu restera… devinez.
Suit un discours de Mumu interprété par un acteur inspiré sur fond de musique punk.

Curly 

Curly

355
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Une grande (?) traversée (?) bien carrée. - Mar 27 Juil 2021, 11:39

Cet été, France Culture, dans sa grande folie créatrice, innove à un degré jamais atteint, avec un nouveau concept de Grande traversée.
Comme la direction actuelle use le label France Culture pour en faire une chaîne actu/promo, elle use aussi du label Grande traversée pour en faire des docus de plus en plus inconsistants.
Mais il fallait innover, et donc voilà.
Cette semaine : John Le Carré. Pas annoncé comme une nouveauté, donc nous pensons que ce devrait être une redif’. Or non, c’est mieux.
Il n’existe aucune Grande Traversade sur John Le Carré, absolument aucune, ni d’Eve ni d’Adam. C'est même marqué dans la présentation.
Plus économique, vous pouvez pas.
Ont été transformées en Big Crossing
1- une adaptation in french d’une émission de Philippe Sands pour la Beeb radio four.
Cette fois-ci, contrairement à ce qui a été fait pour La filière du même, nous avons le lien vers la version angloise. L’entretien avec l’auteur est traduit en simultanée, l’interprète est mixé à fond sur la voix anglaise que l’on entend à peine. La peur du silence, la peur de l’anglais, la peur de l’intelligence possible de l’auditeur. Pas de bol, Le Carré (idem pour les autres intervenants) s’exprime dans un anglais impeccable, bien articulé, et tout francophone ayant un minimum de notions d’anglais est capable de suivre la version Beeb.
2- Une Scie des Auteurs qui date, date, mais date, vous pouvez pas savoir comme ça date ! Tiens, elle date tellement que la précédente diffusion (décembre 2018) est encore dispo à l’écoute, c’est dire.

Ce qui fait que par la magie du repackaging (pas cher tout beau) nous passons de

                                                                            Les programmes d'été sur France Culture  - Page 36 1203

à

                                                                            Les programmes d'été sur France Culture  - Page 36 2140

Quand on connaît la rigueur et la finesse exemplaires du scieur, le doute n’est plus permis quand à la first calidad de la came.

Maintenant le nouveau concept de Grande traversée le voili le voilou : vous prenez dans les archives récentes 5 X 1h de programmes sur le même sujet, et vous obtenez votre Grrrrrrrrrrande traversée. Pas la peine de refaire le générique, vous foulez pas, changez juste deux trois mots sur la page du site. De toute façon, vous avez affaire à des auditeurs qui s’en tamponnent. Et vous vendez ça comme un super podcast alors que franchement, La scie des auteurs, vous pouvez écouter d’une oreille, vous ne manquez rien, et pis de toute façon c’est fait pour.

Sur la page des Gdes Tr., vous avez vu que seul le titre a été changé. Or, that is rigolo because on y trouve :

                                                                        Les programmes d'été sur France Culture  - Page 36 3126

La gaffounette que de toute façon tout le monde s’en tape, la rigueur on la fiche aux oubliettes.
La chroniquette et le gazouillis poétique ont été sucrés. Normal.
Ce qui laisse dix minutes de trou à boucher pour arriver à bon port. Et ces dix minutes, elles sont bien remplies, vite fait bien fait, mais elles ne sont annoncées nulle part du coup par conséquence.
Après le générique – musique d’ascenseur synthétique – cette annonce abrupte faite par une voix au sourire forcé – celle qui annonce les promos au supermarché de votre ville - « Tout de suite, toujours à propos de John Le Carré, Sylvie Granotier »
Une annonce super précise, et vachement pas minimaliste. Il est fort possible qu’au moment où l’hôtesse d’accueil a enregistré l’annonce, Sylvie Granotier n’avait pas encore rempli ses dix minutes, alors il n’était pas possible d’en dire plus. C’est une hypothèse, mais qu’elle soit vraie ou fausse, on s’en fout aussi. Détail que tout cela, détail.
A l’arrivée, la sus-nommée lit un article de Le Carré écrit pour le New Yorker. Le titre, l’année ? Mais vous êtes lourds ! On s’en fout on vous dit ! On s’en fout !
Ce qui donne : « John Le Carré raconte son père Ronnie pour le New Yorker ». Et la désannonce, toujours par la même voice of supermarket : « Traduction et lecture Sylvie Granotier. »

Insurgeons-nous avec force contre les gros méchants pourris qui disent que le niveau d’huile de France Culture a baissé, car non non et non, il se maintient à son meilleur, et surtout, surtout, il coûte de moins en moins cher. Le cours de l’huile est en baisse.

Edwin Drood 


356
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Re: Les programmes d'été sur France Culture - Mar 27 Juil 2021, 14:34

Je suis d'accord en tout point et surtout cette Grande compilation "consacrée" à John Le Carré car, quel qu'exemple que l'on prenne cette saison, c'est aussi pauvre etc.
On est passé de cinq fois 1 h 49 en général, c'était encore le cas l'an dernier je crois, construit, élaboré, permettant d'entrer dans le sujet, à cinq fois 56 minutes, rien de construit, musique à tout va, pas de réflexion, tout juste des commentaires et le sentiment d'une grande satisfaction des "auteurs".
Je suis tout nouveau ici, que faire, comment aller plus loin, comment le faire savoir et pourquoi ne pas imaginer faire bouger les choses pour ne pas risquer de tomber encore plus bas ?

Yann Sancatorze En ligne

Yann Sancatorze

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Re: Les programmes d'été sur France Culture - Mar 27 Juil 2021, 22:05

Edwin Drood(https://regardfc.1fr1.net/t644p350-les-programmes-d-ete-sur-france-culture#37196) a écrit:Je suis d'accord en tout point et surtout cette Grande compilation "consacrée" à John Le Carré car, quel qu'exemple que l'on prenne cette saison, c'est aussi pauvre etc.
On est passé de cinq fois 1 h 49 en général, c'était encore le cas l'an dernier je crois, construit, élaboré, permettant d'entrer dans le sujet, à cinq fois 56 minutes, rien de construit, musique à tout va, pas de réflexion, tout juste des commentaires et le sentiment d'une grande satisfaction des "auteurs".
Je suis tout nouveau ici, que faire, comment aller plus loin, comment le faire savoir et pourquoi ne pas imaginer faire bouger les choses pour ne pas risquer de tomber encore plus bas ?

On pourrait facilement présenter à la direction des exemples d'archives qui donnent à entendre des grandes émissions thématiques fouillées, sans complaisance narcissique, sans effets de manche, sans souci de plaire à tel segment d'audience analysé en réunion marketing. Mais par principe, la station n'écoute pas les auditeurs, elle consulte ses partenaires, mais le retour de ses auditeurs ne l'intéresse pas. Il manque désormais en France une station publique de production et de création culturelle. Sandrine Treiner, dans son souci de bilan, de chiffres d'audience, de visibilité médiatique, de combats personnels, s'assure quotidiennement que France Culture ne soit rien d'autre qu'un outil de promotion personnelle. Il n'y a que le ministère de la culture ou une commission parlementaire qui puisse contraindre Radio France à se doter d'une station culturelle dont les missions soient désintéressées, populaires, variées, exigeantes, accessibles etc. Aujourd'hui, nous avons une station qui vend des livres, promeut des personnalités, avance un programme politique et diffuse d'excellentes archives en catimini.

Curly 

Curly

358
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En direct de Sète, programmation spéciale disques - Dim 01 Aoû 2021, 11:50

Petit retour sur la série musicale Brassens, parce que le billet précédemment bombardé ici-même, quoique long, avait été écrit avant la diffusion du truc bidule.
C’était sans compter l’after, et croyez-moi, ou ne me croyez pas et essayez vous-même, l’after vaut plus que le before.
Rappelons le principe absolument inouï de la série : le prod’ passe des disques et entre il lit un texte de transition – avec peut-on supposer un minimum d’impro, mais ce n’est qu’une suppo -.
En quoi est-ce révolutionnaire ? Vous allez le savoir tout de suite.
Afin de ne pas jeter le pognon par les fenêtres, il a été décidé en très haut lieu que la série soit en direct, ce qui ne change rien fondamentalement, sinon qu'on nous dit dès le début que c’est en direct. Les disques sont passés en direct, et ça mes cocos, ça s’entend sévère. Ils seraient passés ne serait-ce qu’en léger différé, vous l’entendriez tout de suite. A quoi ? Mais c’est évident, ça ne vaut pas le coup de perdre du temps à l’expliquer.
En direct, vous donnez l’impression à l’auditeurice d’être à the place to be, the right wo.man at the right place. Surtout pour lancer des disques (c'est une image).
Mais ça ne suffit pas. Le prod’ est en direct de Sète, carrément. Là on touche au coup de génie. Et pas de n’importe où de Sète, du bateau-phare planté dans le port et qui sert de base pour les célébrations du centenaire, pas du bateau, mais de… de… de… tiens au fait, de qui ?
Pour que l’émission soir vraiment géniale, il faut que l’on sente que nous sommes sur le bateau, à Sète, que ce soit palpable, sans qu’il y ait un seul reportage nulle part, ni invité, rien. Le prod’ est au micro et il lance les disques (c’est toujours une image).
Comment alors faire sentir aux auditeurs que l’on est en direct de Sète sur un bateau ?
Tout simplement – admirez la simplicité – en disant le plus possible que l’on est en direct de Sète sur le bateau-phare etc, et en n’oubliant pas le cliché d’usage : le mistral qui fait envoler les papiers, effet spécial ébouriffant puisqu’effectivement, nous entendons les papiers s’envoler. Une vraie superproduction. Ça valait vraiment le coup de se déplacer pour vivre de telles aventures.
Vous pensez que le bateau va être décrit au moins ? Peuh ! C’est juste un bateau quoi, avec une coque qui flotte sur l’eau, on va pas perdre de temps avec des bisbilles pareilles, l’auditeurice a des yeux pour voir, qu’ilouelle se démerde un peu.
La richesse du direct, elle nous apparaît immédiatement, mais elle devient source d’intenses péripéties à partir de la quatorzième minute, où les problèmes techniques pointent le bout de leur nez. Magnifique. De la grande radio. Le disque ne part pas, et il faut meubler. Et là, une ampoule s’éclaire dans la lanterne du prod’ : et si je décrivais le bateau d’où je cause ?  
Ne surtout pas oublier que nous sommes dans le sud, donc : il fait beau, il fait chaud, le vent souffle, et dans un grand élan riche en hésitations (on se croirait sur une radio amateur) on apprend que là où se tient le monsieur qui tient le micro il y a des photos, le bureau de Brassens, dont nous ne saurons rien, strictement rien, sinon que c’est un bureau et que ce sont des photos, car le problème technique est résoudu, ouf vite le disque, et comme il ne savait pas s’il était à l’antenne durant cet instant de grâce, le prod’ recommence tout son lancement.
A la vingt et unième minute, conscient qu’il faut justifier ce dispositif exceptionnel, le prod’ nous offre cette remarque ailée : « Il y a du Brassens tout autour de nous, peut-être vous l’entendez ». Oui, nous entendons. Mais comme ce pourrait être tout aussi bien la terrasse d’une brasserie quelconque, nous sommes heureux d’avoir la précision. Toutefois, plus tard la voix de Brassens sera perceptible de temps en temps en fond sonore, car sur le bateau, ils ont l’air de passer des disques, mais en parallèle, sans tenir compte du fait qu’il y a un gars de France Tutt’tutte qui infuse sa prose en direct et qui passe d’autres disques.
Même minute, la vingt et unième si vous vous souvenez, nous avons droit – merci mon Dieu merci ! - à la mention d’une photo, mais pas de n’importe quelle photo, d’une photo qui se trouve sur le bateau, celle de petit Georges en premier communiant, qui offre l’opportunité de dévider la bio wikipédiesque du chanteur et de lancer le disque suivant, une chanson paillarde.
Bien sûr, l’émission continue sur cette lancée époustouflante. Les deux heures sont bien remplies, avec d’une part un bon condensé de la bio wiki du chanteur et de l’autre un max de disques. Royal.
France Tubercule montre ici encore son grand professionnalisme. Elle mobilise les équipes de France Bleu pour une divine galéjade afin de montrer à la France profonde qui c’est la boss des radios tuturelles.

Et afin de survendre les quatre heures la station a créé une page spéciale évènement avec l'annonce d'une programmation spéciale constituée uniquement de cette riche série musicale qui serait somme toute banale si elle n'était en direct de Sète, ce qui change tout comme vous l'avez remarqué.

                                                    Les programmes d'été sur France Culture  - Page 36 Opera882

Curly 

Curly

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Avant-gardisme et explosion des limites - Dim 08 Aoû 2021, 11:44

Les deux non-évènements du ouik-end du 7 & 8 août :

La nouvelle série musicale. Quand des auditeurs reprochent à la station de cuculre de ne pas trop parler musique, elle se drape dans sa toge de tragédienne et clame que non, elle ne fait pas dans la musique parce que dans la même maison y’a France Musique, et qu’elle ne veut pas marcher sur ses plates-bandes ce serait pas sympa.
Quand c’est de la music à bulles, la music qui fait pop, alors là, non, on y va. Quatre heures de chansons de Prince, un gars vraiment inconnu dont on passe trop peu la musique. C’est bien dans les cordes de la station de cuculre de nous faire découvrir des musiques qui passent déjà un peu partout, qui nous ont même pour certaines rayé les tympans à force de trop être diffusées.
Le prod’ lance des disques à tour de bras, en bégayant bien dans le micro, mais pas trop longtemps parce que c’est une série musicale.
La présentation sur le site vaut le détour, parce que le rédacteur a pioché dans le dictionnaire des journaleux en manque (d’inspiration) pour enrichir notre vocabulaire. Vous allez retrouver donc tout le chant lexical (c’est une série musicale) que vous retrouvez déjà sur la même stazione à coultoure les trois-quarts du temps.
Comme pour France Coulcoure seule la coulcoure qui rapporte des pépettes existe, nous obtenons une histoire de la musique au XXème siècle qui commence avec les Beatles et qui se termine avec Prince, en passant par Michael Jackson bien sûr.

Le chant lexical du journaleux pas inspiré.
Par respect pour le rédacteur, l'ortho n’a pas été touchée.
immersion dans les quarante albums
pour comprendre et mieux connaître l'œuvre et l'univers musical

compositeur complet, éclectique et avant-gardiste.
un artistes les plus éclectiques
les plus talentueux de toute l'histoire de la pop music
Pour comprendre et cerner le musicien génial
réévaluer, cinq ans après sa mort, la grande diversité de son œuvre.
s'immerger dans son univers si particulier
où se côtoient le sexe, l'amour, la religion ou la politique avec une grande cohérence
la complexité du personnages
multiples et fabuleuses facettes
artiste plein de mystère


Une série on ne peut plus avant-gardiste.

Second non-évènement : un Atelier de Création radiophonique INÉDIT ! Le 7 août ! Mais comment est-ce possible ? Alors que la rediff' infuse à tout va sur la fabuleuse grille d’été infiniment riche en rediffusions, comment est-ce possible ?
Cette bombe mérite déjà un communiqué super spécial :
« Alexander Kluge “le Godard allemand” dans L’Expérience de France Culture »
Mais afin que les choses soient claires, il faut les marteler :
Un atelier de création radiophonique inédit
L’émission L’Expérience de France Culture propose un nouvel atelier de création radiophonique sous le format d’une carte blanche à celui que l’on surnomme le “Godard allemand” : Alexander Kluge. 

Carte Blanche à Alexander Kluge

La présentation de l’Expérience ne manque pas d’inquiéter, voire plus :
espace libéré des genres radiophoniques
Intense expérience de l’auteur, de l’équipe qui l’enregistre, de ceux qui vont l’écouter
Intimes ou rares, les limites de L’Expérience sont inconnues.


La réalité est légèrement différente, très légèrement différente. Il convient d’apporter un mini-correctif au communiqué.
Dans un souci de clarté, et parce que nous souhaitons, nous, ne pas dépasser les limites dans la mesure où elle ne méritent pas d’être dépassées, nous nous contenterons d’aborder le problème en deux points distincts afin de ne pas corrompre l’intensité de l’espace libéré.
- (c’est le premier tiret) cette carte blanche est une opération-promo pour l'exposition “Inquiétances des temps” à l’Abbaye de Maubuisson, « sur une proposition de Pascale Cassagnau » ainsi que pour les deux ouvrages du Maître parus chez P.O.L.
« sur une proposition » = le langage précieux est bien au rendez-vous, tutto va bene.
- (second tiret) Le Godard allemand n’a pas participé à la conception de cette expérience, réalisée « par Céline Ters, avec la collaboration de Vincent Pauval ». La notion de « carte blanche » est toute relative.
- (troisième tiret, afin de quand même légèrement dépasser les limites) La star du ciné allemand est mise à contribution dans la mesure où ses textes sont lus à l’antenne, et que ces lectures constituent l’essentiel de l’expérience no limit libérée de tous les formats. La bande-son est d’une originalité qui défonce les frontières des limites : ce sont des extraits des bandes-son de ses films, coupés par un entretien avec le cinéaste et des lectures de ses textes.

On atomise la libération des genres (c’est dire si nous sommes dans l’extrême) lorsque nous entendons la première question posée lors de l’entretien.
La voici, nous nous quitterons sur elle, l’intensité en est tellement forte qu'après, plus rien ne demeure possible :
« La première question que j’aurais envie de vous poser serait de savoir comment l’auteur et l’intellectuel que vous êtes ressent et analyse la période que nous sommes en train de vivre, marquée par une pandémie, celle du coronavirus ? »
La réponse commence par « Un être vivant frappe à nos portes et ça nous surprend. Pour la littérature c’est très bien, on est enfermés comme des moines au Moyen-Âge et on a toute la tranquillité pour écrire, d’autre part ... »

munstead 


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Le bel été - Sam 02 Juil 2022, 08:32

Lu sur le site, la présentation de l'été par la brillante Sandrine Treiner:
"Et maintenant, c’est l’été sur France Culture : embarquez pour une grande traversée.

Au sortir d’une année grave séquencée par la poursuite du Covid, le déclenchement de la guerre en Ukraine et les enjeux électoraux français, nous proposons cet été à nos auditeurs de se donner le temps de plonger dans de belles histoires qui vont les amener à ouvrir grand leur appétit de connaissances et d’imaginaires ; de traverser le temps et les continents ; de découvrir la vie de personnalités passionnantes qui nous en apprennent beaucoup sur le pouvoir, l’Histoire, la science, la littérature, les révolutions... de partir à l’aventure de la découverte des étoiles ; de plonger dans de grandes sagas musicales ; d’explorer comment la culture change le monde – essais, romans, films, œuvres d’art ; de découvrir les grandes séries produites en podcast original au fil de la saison." etc…

Peut-on proposer à Sandrine Treiner de profiter de ses vacances pour prendre des cours par correspondance, ou internet bien sûr, de rédaction en français?

Personne ne relit ses textes? Elle peut jeter n'importe quoi sur le site sans le moindre contrôle?

Dans les grandes portraits annoncés pour juillet, nous avons… la reine Elizabeth II, au cas où le jubilé n'aurait pas suffi et Joséphine Baker présentée comme "L'Insoumise", au cas aussi où son transfert au Panthéon n'aurait pas épuisé le sujet pour quelques années.

Philaunet 

Philaunet
Admin

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Une langue choisie - Sam 02 Juil 2022, 10:07

munstead(https://regardfc.1fr1.net/t644p350-les-programmes-d-ete-sur-france-culture#38003) a écrit:Lu sur le site, la présentation de l'été par la brillante Sandrine Treiner:
"Et maintenant, c’est l’été sur France Culture : embarquez pour une grande traversée.
(...)"

Peut-on proposer à Sandrine Treiner de profiter de ses vacances pour prendre des cours par correspondance, ou internet bien sûr, de rédaction en français?

Personne ne relit ses textes? Elle peut jeter n'importe quoi sur le site sans le moindre contrôle?
(...).
Oui, mais ce n'est pas n'importe quoi, c'est une langue sciemment choisie pour correspondre au public-cible. ST l'a écrit quelque part comme règle de toute parole et de tout écrit à France Culture : simplifier toujours plus. Ce qui donne "découvrir la vie de personnalités passionnantes qui nous en apprennent beaucoup sur le pouvoir".

La langue au vocabulaire limité et à la syntaxe d'enfant est intentionnellement choisie et revendiquée pour communiquer avec ceux qui ont cette langue. C'est l'idéologie de l'égalitarisme par le plus petit dénominateur commun. Le contraire de l'élévation et de l'apprentissage de la complexité qui permet l'émancipation de l'esprit. Une manière politique de privilégier une foule dont l'illettrisme est garant de la conservation du pouvoir par ceux qui ont des postes d'influence dans les médias, par exemple à France Culture.

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Re: Les programmes d'été sur France Culture -

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