La vraie vie de Dante le 12/10/20, avec Bruno Pinchard, professeur et doyen de la Faculté de philosophie de l’Université Jean Moulin Lyon III.
Matthieu Garrigou-Lagrange laisse dérouler le discours de l'invité qui progressivement perd en densité jusqu'à ne devenir que considérations générales et hypothèses hasardeuses. On sent dans l'absence de relance ou leur embarras que la préparation n'a pas été excessive de la part de MGL... Il a sans doute espéré que la pointure invitée allait faire un one-man-show.
Un manque de cadrage et de fil directeur dans cette discussion qui aurait pu faire l'objet d'un documentaire et non d'une conversation qui tire en longueur. Mais il faut le reconnaître, la mission actuelle de FC n'est pas de transmettre ou de faire naître un savoir, mais de faire passer le temps avec du bruit de fond. Il faudrait faire un test sur un panel d'auditeurs : qu'avez-vous retenu de telle ou telle émission ?
Bruno Pinchard est co-fondateur en janvier 2016 de la Société Dantesque de France (SDdF). À un moment (minute 42) il répond à MGL en disant qu'il vient du "paridlacan". Qu'est-ce ? Le Paris de Lacan ? Non, mais Le pari de Lacan. D'où sans doute toutes sortes de considérations tirées du discours psychanalytique.
Bruno Pinchard est aussi un bon client pour France Culture : "Il a été l’élève de Louis Althusser, d'Emmanuel Levinas, de Jacques Derrida et de Louis Marin (...) En 2014, Pinchard développe également une réflexion sur les conséquences de la globalisation du capitalisme à partir des enjeux métaphysiques à l'œuvre dans la pensée de Karl Marx." D'où, là encore, des remarques sur le capitalisme au XIVe siècle.
Garrigou-Lagrange se réveille à deux moments : quand il est question d'argent et de la vie sexuelle de Dante (1265-1321).
Pour se réveiller, nous avons aussi la musique qui termine chaque lecture et qui n'a pas l'air de provenir de l'époque en question.
Boccace : [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/15537-12.10.2020-ITEMA_22452943-2020C24632S0286-1779455909.mp3" debut="10:15" fin="11:43"]
Jacqueline Risset : [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/15537-12.10.2020-ITEMA_22452943-2020C24632S0286-1779455909.mp3" debut="43:17" fin="43:40"]
Dante franchit le mur du feu, extrait lu par G. Gallienne : [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/15537-12.10.2020-ITEMA_22452943-2020C24632S0286-1779455909.mp3" debut="27:10" fin="27:55"]
Musique à l'époque de Dante
Matthieu Garrigou-Lagrange laisse dérouler le discours de l'invité qui progressivement perd en densité jusqu'à ne devenir que considérations générales et hypothèses hasardeuses. On sent dans l'absence de relance ou leur embarras que la préparation n'a pas été excessive de la part de MGL... Il a sans doute espéré que la pointure invitée allait faire un one-man-show.
Un manque de cadrage et de fil directeur dans cette discussion qui aurait pu faire l'objet d'un documentaire et non d'une conversation qui tire en longueur. Mais il faut le reconnaître, la mission actuelle de FC n'est pas de transmettre ou de faire naître un savoir, mais de faire passer le temps avec du bruit de fond. Il faudrait faire un test sur un panel d'auditeurs : qu'avez-vous retenu de telle ou telle émission ?
Bruno Pinchard est co-fondateur en janvier 2016 de la Société Dantesque de France (SDdF). À un moment (minute 42) il répond à MGL en disant qu'il vient du "paridlacan". Qu'est-ce ? Le Paris de Lacan ? Non, mais Le pari de Lacan. D'où sans doute toutes sortes de considérations tirées du discours psychanalytique.
Bruno Pinchard est aussi un bon client pour France Culture : "Il a été l’élève de Louis Althusser, d'Emmanuel Levinas, de Jacques Derrida et de Louis Marin (...) En 2014, Pinchard développe également une réflexion sur les conséquences de la globalisation du capitalisme à partir des enjeux métaphysiques à l'œuvre dans la pensée de Karl Marx." D'où, là encore, des remarques sur le capitalisme au XIVe siècle.
Garrigou-Lagrange se réveille à deux moments : quand il est question d'argent et de la vie sexuelle de Dante (1265-1321).
Pour se réveiller, nous avons aussi la musique qui termine chaque lecture et qui n'a pas l'air de provenir de l'époque en question.
Boccace : [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/15537-12.10.2020-ITEMA_22452943-2020C24632S0286-1779455909.mp3" debut="10:15" fin="11:43"]
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Dante franchit le mur du feu, extrait lu par G. Gallienne : [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/15537-12.10.2020-ITEMA_22452943-2020C24632S0286-1779455909.mp3" debut="27:10" fin="27:55"]
Musique à l'époque de Dante
Au XIVe siècle, un Florentin, Francesco Landino, surnommé Cieco (l'aveugle), fut célère comme compositeur et comme organiste; quelques-unes de ses oeuvres se trouvent dans un manuscrit de la Bibliothèque impériale de Paris. En 1310, une société de musiciens exécuta à Florence des laudi spirituali. Boccace nous représente les personnages de son Décaméron jouant de la viole et du luth, chantant et dansant; on peut en conclure que la musique était alors cultivée par les gens du monde.