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Les programmes d'été sur France Culture    Page 19 sur 40

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Philaunet En ligne


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Une tranche du pire - Jeu 10 Juil 2014, 00:03

Nessie(https://regardfc.1fr1.net/t644p170-les-programmes-d-ete-sur-france-culture#18818) a écrit:En ce moment même (16h15 au beffroi) si vous vouliez être médusés, il fallait écouter France Culture. Vous auriez pu entendre ceci : [son mp3="https://cdn.radiofrance.fr/s3/cruiser-production/static/culture/sons/2014/07/s28/NET_FC_2bdc836a-223d-4614-8db0-f696ebf0de8c.mp3" debut="10:40" fin="12:15"] [« Continent musique », Brésil, un portrait en musique (2/5) 08/07/2014].
(...)
Mais surtout, c'est affreusement mal lu et mal dit. Dans l'extrait mis ci-dessus en pastille d'écoute, on remarque outre une sur-interprétation digne d'un débutant, un gentil massacre des noms étrangers (Maille Sdévisse, Jean Jilberto, Djerry Mullingan), et une floraison de silences parasitaires. Voila un bel exemple d'élocution erratique, d'ailleurs comment en faire reproche : lire ou improviser un texte à voix haute devant un micro, c'est un métier. Si ce métier n'est pas celui de la personne qui officie, on ne s'étonne plus des fautes ni de ces silences récurrents qui signalent on ne sait trop quoi : on cherche un truc à piocher dans le feuille parsemée de notes, ou alors en lisant une belle formule préparée on rencontre un méchant saut de ligne (véritable obstacle pour les néo-lecteurs), ou bien un nom étranger aperçu de l'oeil droit pendant que la langue fourche sur le début de ligne, ou alors plus simplement, la lectrice bute sur un mot difficile. Oui chers forumeurs là je sais que ça va être difficile à avaler.

Alors voici : à France Culture radio d'élite, un mot difficile c'est soit un mot de plus de 12 lettres, soit un mot de plus de 4 syllabes : tel est le plafond de difficulté sur lequel viennent se fracasser les animateurs, producteurs, et même certains comédiens-lecteurs.
Il y a 50 ans, l'école primaire formait des personnes capables de lire à voix haute sans buter, sans ânonner, sans hésiter, y compris quand on tombait sur un mot inconnu. Aujourd'hui, l'enseignement supérieur produit des adultes qui n'en sont pas toujours capables, et c'est à ces personnes qu'on donne l'accès au micro. Cherchons l'erreur. (...)
C'est affreux. Votre constat est on ne peut plus juste. Quand va-t-on faire appel à des personnes formées pour parler derrière un micro ? Cette séquence est à comparer avec le diptyque d'Alain Gerber sur le même sujet, diffusé à l'été 1998 sur France Musique : parfaite narration et texte de qualité.



Dernière édition par Philaunet le Sam 16 Oct 2021, 21:58, édité 1 fois (Raison : Réactivation de la pastille sonore)

L'aimable 

L'aimable

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Re: Les programmes d'été sur France Culture - Jeu 10 Juil 2014, 10:37

Philaunet a écrit:C'est affreux. Votre constat est on ne peut plus juste. Quand va-t-on faire appel à des personnes formées pour parler derrière un micro ? Cette séquence est à comparer avec le diptyque d'Alain Gerber sur le même sujet, diffusé à l'été 1998 sur France Musique : parfaite narration et texte de qualité.

Cette remarque me rappelle le départ forcé, en 2008, de producteurs d'émissions jazz de France Musique, parmi lesquels le très talentueux Alain Gerber, poussés vers la sortie avec l'inélégance qu'on sait, qualité qui ne semble pas avoir été perdue par la direction de FM ou de FC au fil des ans. Ces messieurs (A. Gerber, Philippe Carles, Claude Carrière et Jean Delmas) avaient été remerciés du fait de leur âge (65 ans environ). Non pas que FM ait perdu au change en la personne d'Alex Dutilh, par exemple, mais l'affaire avait également fait débat et remous. D'ailleurs, Alex Dutilh s'approche-t-il de l'âge fatidique où l'on n'est plus bon à rien à Radio France ? Je le crains...

Philaunet En ligne

Philaunet
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183
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De Malherbe à Haydn... - Lun 14 Juil 2014, 19:40

La troisième partie de Classique (2/5) : François Villon et Malherbe était consacrée à Malherbe où l'on entend de courtes présentations, très inspirées, précédées d'un « Monsieur le Ministre » (qui était donc celui qui assistait en 1955 à cette manifestation ? Évidemment pas Aurélie Filippetti...).

"Quatrième centenaire de la naissance de Malherbe" par Raymond Lebegue, Pierre Grosclaude et Tristan Klingsor / Première diffusion le 20/06/1955 sur la Chaîne Nationale
Et enfin Malherbe vint… !
Parler de Malherbe, en cette semaine « Classiques », c’est aussi parler de Boileau, de Racine, et même…de Verlaine ! et dire tout haut : l’horreur du laisser aller, le goût pour la clarté, la simplicité des beaux et larges mouvements oratoires….


Choix du dernier poème interprété et de la désannonce sur un concerto de Haydn (cf. plus bas) :  [son mp3="http://franceculture.fr/sites/default/files/sons/2014/07/s28/RF_2F86F957-67B3-4E12-A47E-AA1B3438C4B9_GENE.MP3" debut="54:57" fin="59:11"]

PS : Échange tous mes podcasts de DJAL et de Hors-Champs contre le nom de l'interprète de l'Allegro molto du concerto pour violoncelle et orchestre en ut majeur de Haydn qui conclut la séquence. Help, Philippe Garbit, help ! Bravo, excellent choix pour terminer ces envolées oratoires.

Philaunet En ligne

Philaunet
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Angot, l'ancêtre - Ven 18 Juil 2014, 09:37

Aujourd'hui le 18 07 2014 :

15:00Théâtre (5/5) : la mère Angot et Paul Valéry
Grands écrivains, grandes conférences - Production : Philippe Garbit. Réalisation : Clotilde Pivin.


Pour rappel, dans le fil Le mur des lamentations, sous le titre Antonomase , le mardi 15 Juil 2014,
Antoine Arnoux a écrit:
Viederland a écrit:Ah oui ? C'est quoi un Angot ?
Il s'agit non point d' « un Angot », Monsieur,  mais d' « une madame Angot » (on applique par synecdoque (d'individu) ce nom à une certaine catégorie de femmes).
 
Une grande conférence à suivre pour se cultiver, donc. À cette heure, aucune page dédiée à celle-ci, on espère que la présentation sera plus pertinente que l'association à la va-vite et confuse faite dans le programme du jour.

Philaunet En ligne

Philaunet
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Madame Angot - Dim 20 Juil 2014, 20:10

Dans le fil  L'heure la plus sombre de la radio française, le 14 juillet, sous le titre d'abord énigmatique, mais plus tard très clair, « Les poissardes parvenues »
Antoine Arnoux a écrit: (...) madame Angot (qui porte dignement son nom)

Vous aviez expliqué le lendemain, Antoine Arnoux, le sens de votre jugement dans une contribution qui anticipait de trois jours la conférence suivante : Théâtre (5/5) : la mère Angot
"Un personnage de théâtre : la mère Angot" par Francis Ambrière
Un personnage- mieux : un type littéraire, un type populaire : madame Angot. On connaît sa fille-opéra comique de Charles Lecocq, mais nous découvrirons la mère, poissarde parvenue ! -  Première diffusion le 09/10/1961 sur la Chaîne Nationale


Je crois qu'il nous faut ici vous remercier de nous avoir éclairés, car j'ai l'impression que nous ne savions pas tous, moi le premier, ce qu'était une "madame Angot" ou "mère Angot". C'est donc avec d'autant plus d'intérêt que j'ai écouté cette conférence du programme d'été pour le choix de laquelle  il faut remercier Philippe Garbit et Clotilde Pivin.

Francis Ambrière s'amuse et amuse son auditoire. Précis et érudit, le conférencier conte la vie du créateur de la mère Angot ainsi que celle des auteurs qui reprendront le personnage créé par Antoine-François Ève.  J'extrais le passage où l'on assiste à la naissance du personnage, la "Ur-Angot", so to say.

[son mp3="http://franceculture.fr/sites/default/files/sons/2014/07/s29/RF_6899A2EC-311A-4F37-B242-C2DFD21950D7_GENE.MP3" debut="02:23" fin="04:28"]

Nessie 

Nessie

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Re: Les programmes d'été sur France Culture - Dim 20 Juil 2014, 21:18

Je suis pas certain que l'ironie lourdingue et le sarcasme envoyé de derrière le rideau ça fasse beaucoup avancer les choses, mais à qui sait le lire, il est révélateur de mauvais esprit, contraire au sens du dialogue.

Nessie 

Nessie

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Le tour de la France par deux enfants (été 1976) - Ven 25 Juil 2014, 07:53

Ce titre, les auditeurs de France Culture le connaissent bien même s'ils ont moins de 98 ans : dû à Augustine Fouillée qui l'avait signée du pseudonyme G. Bruno c'était le manuel de lecture des petites classes dans l'école française.

Il a fait l'objet d'un documentaire dans la série "Lieux de mémoire", en 2 parties les 16 et 23 novembre 1995, soit  quasi au démarrage de la série. Documentaires de 58 minutes avec Mona Ozouf, signés Philippe Garbit

20 ans plus tôt, le Tour de France avait donné lieu à un feuilleton d'été, en 24 épisodes quotidiens, du 2 au 28 août 1976 soient 5 semaines moins la journée du 15. Avec Michel Bouquet et Nathalie Nerval. L'adaptation était de Sylvie Albert, la réalisation de Guy Delaunay.

Le programme d'été de France Culture nous en offre deux épisodes (Reims & Paris), datés du 25 et du 26 aout 1976. Ils seront diffusés dans la tranche d'après-midi "Grands écrivains" vendredi prochain, et rediffusés dans la nuit suivante (du 1 au 2 août) à 00h06.

Nessie 

Nessie

188
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Un été de lectures - Lun 28 Juil 2014, 20:54

Dans quelques minutes s'achève une heure de radio des plus agréables : dans la série "Un été de lecture", une voix inconnue lit un texte d'un auteur inconnu.

Pourquoi inconnus ? Parce que j'ai pris l'émission en cours de route, chose que je conseille à tous. C'est un bon moyen de ne pas se laisser influencer par les noms, enfin je veux dire par la personnalité du lecteur et de l'auteur.

Ca n'est pas un texte génial, à tomber à la renverse. C'est un texte intelligent, et bien lu. Moi ça me suffit pour apprécier. Il m'a fallu un gros quart d'heure pour identifier l'auteur, par les souvenirs du film de 1957 dont il tenait le rôle principal. Et pour la voix je ne suis toujours pas certain. J'étais assis à une terrasse et donc sans la tentation de vérifier  sur le site de FC.

Mais il y a quelque chose qui cloche : à 25 minutes environ j'ai entendu distinctement écorcher le nom de Mrozek rebaptisé Savorim (pour Slavomir) et dans la même phrase j'ai entendu distinctement Kan-tchat'ka (pour Kam'tchatt'ka) De là une question : un texte pareil, on peut donc le lire au micro comme ça sans préparation ? Et si on l'a préparé, on peut louper la prononciation de deux noms étrangers ? En l'occurrence il n'y avait pourtant pas de difficulté majeure dans les enchainements phonétique de ces deux noms ; d'ailleurs l'un des deux -le second- est tout de même archi connu : Ma cabane au Kamtchatka / Kamtchatka romantique. Enfin quand on est un comédien confirmé, de 50 ou 60 ans avec à la fois un niveau de vocabulaire et une culture générale étendue, on peut ne pas connaitre ces deux mots ? Voila une série de questions bien naïves, me dira-t-on. Certainement. Pour écouter France Culture en 2014 et s'attendre à y trouver de la culture, il fallait de toutes façons une certaine naïveté. Pour y trouver une bizarrerie ou deux (je veux dire : seulement une ou deux) il faut en plus être singulièrement iréniste.

Nessie 

Nessie

189
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Rires cons et rire de conne - Jeu 31 Juil 2014, 10:57

[nolettrine]Il est 10h55

Ca fait bientôt une heure que Nathalie Richard ponctue l'émission avec un rire de conne. Pourquoi ?

Le titre de ce débat sur L'acteur chez Resnais n'était pourtant pas "Rire comme une conne en déblatérant des propos vides".
De même je ne crois pas voir lu que le titre générique de l'émission de 10h fut "Rires de cons"

Le mystère Nathalie Richard reste entier...

Nessie 

Nessie

190
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Misère de la radio et déception de l'auditeur 1 - Jeu 31 Juil 2014, 13:23

Nessie a écrit:[...] une heure que Nathalie Richard ponctue l'émission avec un rire de conne. Pourquoi ?
Plutôt décevante est cette semaine de Grandes traversées "L'étonnant Monsieur Resnais".

Passons sur le titre absurde. Resnais n'étonne plus personne sauf les débutants. Mais ajouter "Etonnant" dans un titre, c'est la manière qu'a France Culture de faire du sensationnel culturel. Sensationnel cheap ? Mais tout est cheap, dans cette semaine Resnais ! Et pas seulement parce que le budget de FC, une fois essoré par les paillettes de Poivre d'Arvor, a condamné la tranche à une triste réduction de moyens. Tout est cheap parce que personne ne se fatigue pour produire de la qualité radio.

Toute la semaine en première partie soit de 9h à 10h, la rediffusion d'un entretien puisé dans les archives de France Culture : soit un "Cinéma des cinéastes" par Claude Jean-Philippe, soit un "Projection privée" de Michel Ciment. Le coût est faible mais pas nul. Pour trouver du nul, rendez-vous à 10h. Mais est-ce une Grande traversée miséreuse, ou bien tout petit saut de rivière ? Car de 9h à 10h vous comprenez il y a tout de même60 minutes oui vous avez compris : UNE HEURE et ça fait long. Alors il faut ponctuer. Ainsi la rediffusion des "Projection privée" est interrompue 2 ou 3 fois en plein dialogue par la voix d'Antoine Guillot qui tient à rappeler qu'on écoute sur France Culture une rediffusion dans le cadre du programme d'été. Eh oui, vous comprenez, des fois que les braves cons d'auditeurs s'imaginent que Michel Ciment a branché un téléphone sur l'au-delà, on ne sait jamais vous savez les auditeurs de FC sont devenus tellement crétins depuis que le programme se traine au niveau des pâquerettes. Et d'ailleurs l'identification tombe très mal, sans même une virgule sonore pour séparer les deux époques, bref c'est nul.

A l'occasion peut-être certains vont enfin constater que l'excellent Michel Ciment alterne les remarques de grand connaisseur du cinéma, et les questions  idiotes de cinéphile niais. Par exemple quand il tient absolument à parler de "Troupe Resnais". Cette idée convenue traîne chez les critiques amateurs, donc bien à sa place chez Voinchet ou Arnaud Laporte, mais avec un poil de discernement on a vite fait de mettre ce cliché à la poubelle, comme une hypothèse faiblarde. Resnais lui-même saura lui faire justice et l'écarter.  Projection privée tiendra encore à l'antenne quelques années bien que Michel Ciment soit né 4 années avant Alain Veinstein, mais on peut s'interroger sur le ronron dans lequel il installe sa production critique.

./...

Nessie 

Nessie

191
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Misère de la radio et déception de l'auditeur 2 - Jeu 31 Juil 2014, 13:44

./...

En deuxième partie de cette Grande Traversée réduite à 2heures en 2014, alors là c'est vraiment affreux ce qu'on entend. On est subitement renvoyé aux heures les plus sombres de l'ère Laure Adler, du temps où le samedi, "Cinéma l'après-midi" nous offrait un dialogue débraillé, ponctué de rires cons et essentiellement composé de propos erratiques, incomplets, inachevés mais surtout parsemés de chaipas, de 'fin, de voila et de koi. Nathalie Richard a des choses à dire, certes (enfin quelques unes) le dommage est qu'elle a du mal à faire plus que lâcher un bout d'idée (par exemple : un comédien c'est un corps, un corps puissant) elle ne sait plus que le délayer au fil de 3 ou 4 répétitions et d'exemples qui font sourire ("Julien Carette, c'est un corps" atassion les amis, ne pas rire). Résultat : on ne posera pas un orteil plus loin dans l'analyse. Quand l'atmosphère devient vraiment trop étouffante autour de la table, parce que ça tourne en rond et que ça ne dit rien, un des intervenants se dévoue et lâche un trait d'esprit qui permet à la tension de se libérer comme dans une percée d'orage en l'occurrence éclate un grand rire collectif qui rappelle l'ambiance de la télé dans ces émissions qui se voudraient bidonnantes mais qui sont surtout à moitié bidonnées à force d'être montées-charcutées. Ces émissions fidèles au modèle Ruquier où personne n'a rien à dire et ou tous les invités rigolent comme des veaux devant un public d'amis invités se divertit fort sous l'oeil consterné du téléspectateur qui attend l'une ou l'autre séquence, l'un ou l'autre invité, et se demande combien de temps il peut tenir le coup.

Ainsi l'on perçoit une fois de plus la désastreuse influence qu'exerce sur France Culture l'ambiance des émission de plateau à la télé. Alors qu'on devrait parler cinéma, on rigole en groupe surtout quand rien n'a été dit. Le résultat est désastreux : l'auditeur cherche en vain la justification du titre de l'émission, et aussi du drapeau de la chaîne : où est la culture dans ces rires gras de l'entre-soi ?

C'est d'autant plus affreux et dommage, en premier lieu parce que ça n'est pas du direct mais du direct enregistré, puisqu'on en a entendu des extraits en début de matinale. Ca veut dire que l'émission a été réécoutée, peut-être un peu raccourcie ou légèrement nettoyée, et qu'en fin de compte la chose a été jugée diffusable. Eh bien voila qui en dit long sur le niveau d'exigence du côté de la production, hein. Ensuite parce que sur les 3 invités+le producteur, il y avait tout de même deux personnes qui pouvaient s'exprimer autrement que comme des ados attardés. Le mystère étant d'ailleurs que ce soit la comédienne qui se montre incapable de produire une seule phrase complète. Avec un effort de maintien, avec une préparation je sais pas moi peut-être quelques consignes avant le top départ ou bien avec un temps d'échauffement, il y avait là le potentiel permettant de produire pour à peine plus cher un débat passionnant et de meilleur maintien : l'acteur chez Resnais. D'ailleurs il n'y a pas que la préparation collective : on se demande quelle préparation individuelle a permis ce brouillon radiophonique. Du côté de Charles Tesson, il n'y a pas de doute que le sujet était bien maîtrisé. Du côté Guillot, pas de doute non plus qu'il y avait un pré-bâti sous forme de fiche carton à moins que ce ne soit 3 items sous forme de mots-clés griffonnés sur un ticket de cinéma .

A mon sens, s'il fallait désigner un coupable à une imaginaire vindicte d'auditeurs, le fautif idéal et parfait c'est ici le producteur. J'ai bien dit le producteur et non le comptable. Car ça n'aurait pas couté plus cher de produire 2h de radio réussie. En première partie la rediffusion d'un entretien, c'est de bonne guerre dans un programme d'été. On n'avait pas besoin de la parsemer du condiment qu'était ce rappel Guillot, qui cassait l'écoute et faisait tache sur l'ensemble. Ensuite il y a la deuxième partie et là le même Guillot est peut-être déjà intoxiqué par la télé, comme le sont Laporte et Goumarre. L'ambiance de son débat colle à l'ambiance-type de la télé . Et c'est ainsi que de la télé de merdre, on passe naturellement à la radio de merdre.

France Culture ou "Comment saboter les meilleurs sujets" : il suffit d'imiter la télé.

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Re: Les programmes d'été sur France Culture -

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