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Les programmes d'été sur France Culture    Page 38 sur 39

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Philaunet 


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371
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Laisse béton, France Culture ! - Mer 24 Aoû 2022, 09:02

Une émission signalée comme instructive par une internaute : Eurêka ! le vendredi 19 août 2022.

Quel est le projet de cette série d'émissions ?

Les programmes d'été sur France Culture  - Page 38 Scree101

[On aime "la découverte de l'alcool ou du clitoris", deux passions des employées de France Culture, la première inavouée, la seconde rabâchée].

Retour au béton : d'abord le générique sonore, la direction a voulu unifier l'esprit de la station par l'utilisation de boîtes à rythmes et de musiques pop y recourant. Chaque émission de France Culture Treiner commence donc avec un badaboum boum boum : [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/14312-19.08.2022-ITEMA_23109136-2022C43776S0231-21.mp3" debut="00:49" fin="01:15"] et se termine de la même façon : [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/14312-19.08.2022-ITEMA_23109136-2022C43776S0231-21.mp3" debut="55:51" fin="58:47"]

Pour éviter d'encombrer le fil "la musique à France Culture" :

Les programmes d'été sur France Culture  - Page 38 Scree102

La pop de 1980, l'horizon indépassable des employés de France Culture.

En matière de sons à France Culture, il en va  comme en matière de thèmes, la diversité y est inconnue.

Qui présente l'émission ?
Les programmes d'été sur France Culture  - Page 38 Scree103
On aime la précision de l'emploi... Et la voix incarnant la fausse jovialité et l'émerveillement publicitaire devant la mer vue d'une voiture familiale.

Deux invités, l'un en studio, l'autre à distance : "Philippe Dehan, professeur d'architecture à l'École Nationale Supérieure d'Architecture, de Paris La Villette. Nous sommes aussi avec Valérie Nègre, architecte et professeure d'histoire des techniques à l'Université Paris l Panthéon-Sorbonne".

Très vite, on s'aperçoit que les interventions sont au ras des pâquerettes et que les adverbes sont de sortie et martelés pour compenser le vide : "extrêmement, absolument, etc".

Une heure de délayage quand un quart d'heure de documentaire monté aurait été instructif. Mais on est à France Culture où l'on parle pour ne rien dire et non à Bayern 2 et DF qui ensemble ont donné trois émissions exemplaires (en fait bien davantage) de 20 minutes chacune sur le béton :

radioWissen Beton - Fasern, Poren, Bakterien 07 05 2021.
Les programmes d'été sur France Culture  - Page 38 Scree105


Wissenschaft im Brennpunkt  Klimasünder Beton - Ein Baustoff sucht Nachfolger 20 12 2020.
Les programmes d'été sur France Culture  - Page 38 Scree106

radioWissen Beton in der Architektur - Brutal schön 11-02-2021.
Les programmes d'été sur France Culture  - Page 38 Scree107

Voir dans ce forum une autre référence : La fabrique de l’histoire de 2019, La réinvention du béton suite à un post et une réaction sur les émissions allemandes : Le sable & le béton.

Philaunet 

Philaunet
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372
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Champollion, ''L'aventure de l’enseignement mutuel'' - Jeu 18 Mai 2023, 10:15

Philaunet(https://regardfc.1fr1.net/t644p360-les-programmes-d-ete-sur-france-culture#38075) a écrit: Grande Traversée : Champollion, courir contre le temps : son premier volet (1. Champollion, cultiver son génie) est à saluer : alliage d'entretiens et de lectures de correspondance, mise en relief historique, c'est enfin de la radio de qualité qu'on croyait disparue.

L'auteur et l'équipe de production : "Auteur et comédien, Emmanuel Suarez est Prix Radio SACD 2021 et lauréat du programme Sounds of New York de la Villa Albertine. Il a signé notamment les fictions L’Incroyable expédition de Corentin Tréguier au Congo (lauréat Fonds Podcast Natif 2018) et La Division pour France Culture.

Une Grande Traversée en cinq épisodes, signée Emmanuel Suarez, et réalisée par Anne Fleury. Prise de son : Lucien Lefebvre. Mixage : Djaisan Taouss. Coordination : Christine Bernard
".
(...) Nous cheminerons en compagnie de scientifiques d’aujourd’hui, égyptologues, historiens, archivistes, qui tous revendiquent une certaine filiation avec le déchiffreur, et avec Champollion lui-même à travers certaines de ses lettres, vivants témoignages d’un esprit et d’une personnalité exceptionnels.
Un deuxième numéro tout aussi instructif, intelligemment conçu et réalisé que le premier. Cette Grande Traversée sera sans doute un des sommets du documentaire culturel des dix dernières années. Et ce, grâce à un producteur unique, Emmanuel Suarez.

2. S’engager dans son siècle Mardi 2 août 2022.

Les enseignements mutuel et simultané par Claude Lelièvre, historien de l’éducation, auteur de "L'école d'aujourd'hui à la lumière de l'histoire. Surprises et contre vérités historiques", aux éditions Odile Jacob : [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/14373-01.07.2022-ITEMA_23077544-2022C48000E0002-21.mp3" debut="33:26" fin="38:40"]
Les soubresauts politiques de ce début de siècle entraînent Champollion dans leur sillage. Figure des libéraux de Grenoble, il retrouve sa ville natale Figeac où il s'est exilé, et s’engage dans l’aventure de l’enseignement mutuel. (...)

A Figeac, Champollion mène des fouilles sur un site gallo-romain et développe son goût pour l’enseignement en dirigeant la création d’une école mutuelle. Ce type d’enseignement venu d’Angleterre, très en vogue dans les milieux libéraux des années 1815-1820, réunit sous la férule d’un seul enseignant une centaine d’élèves qui s’enseignent les uns aux autres selon leur âge et leur niveau d’avancement dans chaque matière. (...)

Une Grande Traversée signée Emmanuel Suarez, réalisée par Anne Fleury.
Prise de son : Lucien Lefebvre et Valentin Azan-Zielinski ; Mixage : Djaisan Taouss. Coordination : Christine Bernard.

Philaunet 

Philaunet
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La grille d'été 2023 de France Culture - Lun 05 Juin 2023, 15:45

Heureusement que le fil des Nuits de France Culture avec ses nombreuses références de radio culturelle existe (dernier billet, n°457 du 2e fil) !

L'été de Delorme, directeur par intérim Découvrez la grille d'été 2023 de France Culture est conforme aux prévisions : féminisme, anticapitalisme, fin du monde, car Gaïa aux abois, révolution, découvertes de (trop) méconnus : Victor Hugo, Jean Moulin, Angela Merkel, J. .F Kennedy, M. Monroe, J. Kessel. le comte Dracula (tout cela traité de long en large et en travers sur France Culture ces dernières années).

Pas une seule émission originale, créative, drôle, rien qui n'ait trait aux arts décoratifs, aux sciences de la terre et de la nature (botanique, ornithologie, etc.), aux arts visuels (peinture, photo), à la technique, à la médecine, au progrès dans cent domaines, à la poésie, etc. Le champ proposé par FrCu est des plus restreints. Un horizon bouché par des noms de vedettes politiques et du cinéma, et par les causes militantes habituelles. Un désastre sans surprise.

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Curly 

Curly

374
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2023, des programmes d'exception - Dim 18 Juin 2023, 10:34

Les programmes d’été 2023 vont plus loin encore que ceux de l’année précédente. Ce sont des bégaiements des programmes de l'année, en mode redif’ ou en mode direct, ou en mode enregistré parce que le direct c’est le nec plus ultra de la radio culturelle (c’est, vous en conviendrez, ce qui fait toute la différence avec une radio pas culturelle) mais le producteur, il doit bien partir en vacances, parce que c’est l’été, et donc ce sont, suivez bien la logique s’il vous plaît,  les vacances.
Nous continuerons avec les débats d’actu et les entretiens promo.
Les sujets des émissions de la France Culture dézidé mais dedemain, ce sont toujours des personnalités, toujours les mêmes, toujours celles glorifiées durant l’année dans d’autres émissions au contenu à peu près identique, avec des intervenants qui intervenantent à foison sur la radio dedemain mais dézidé.
France Cu glorifie le vivant mais à travers des humains à adorer. Le reste du vivant, le non-humain ? Un faire-valoir, bon pour s'apitoyer, pour faire du business avec. L'essentiel reste que nous, misérables cloportes, nous buvions avec ferveur  ces vies de saints qui nous montrent le chemin à suivre, le vrai, le seul, celui dézidé 2-2-main.

Quel plaisir de retrouver pour la six cent milliardième fois des saints et des saintes (la radio des icônes, c’est France Cu) : Monique Wittig pour au cas où vous auriez pas compris son message, Angela Davis, Marilyn Monroe, JFK, Maria Montessori, Robespierre (énième mixture en hommage au lider maximo d’un parti d’extrême gauche ?),  et d’autres saints méconnus mais grands penseurs, pour aller vite tout en étant précis, du marxisme, donc de la pensée normale (sur France Cu la radio dézidé) comme par exemple Karl Polanyi, ou du féminisme (pour changer du féminisme matraqué pendant le reste de l’année en toute subtilité) comme par exemple la méconnue Harriet Taylor Mill dont l’unique Didine nous sculptera le portrait en pied illuminé d’un faisceau de gloire alléluia ! ou encore de l’écologie, avec une énième présentation de René Dumont par le zig qu'a d’la suite dans lézidés en matraquant toujours les mêmes à longueur d'année.

Autre figure de proue : Jean Moulin. Oui, une grande petite traversée entièrement consacrée à Jean Moulin. Comme la personnalité est plus connue que méconnue, le prospectus de présentation n’a pas hésité à y aller au culot avec, je cite, « Jean Moulin est un héros méconnu de la Résistance ». Fallait oser.

Remarquable par leur exigence, voici aussi le retour des « Machins qui ont changé le monde », vaste série ambitieuse et créative de bavardages de salon enregistrés « dans les conditions du direct » (=on laisse tourner, on coupe rien, c’est la magie du direct en différé).

Reste la fiction. La radio dézidé a eu une idée de génie : laisser tomber.
Voici les programmes fictions dans leur intégralité :

                                                                Les programmes d'été sur France Culture  - Page 38 Captur67

Du lundi ou vendredi only, parce que le ouik of ze end, avec toutes les redif’, les promos et l’actu, pas l’temps.

Cinq machins avignonnais (du 10 au 14-07). Les avignonneries depuis plusieurs années ne ressemblent à rien. On sent vraiment à peine que la fiction n’est plus une priorité pour France Cu, ni la radio de création d’une manière générale.
Dans le texte de présentation de la plaquette estivale, la direction par intérim n'y est pas allée de main morte. Les énormités, ça passe toujours parce que le lecteur idéal est celui qui lit en diagonale et qui flashe juste sur le vocabulaire pompeux mais d'exception.
« France Culture propose une programmation gratuite et exclusive au Festival d’Avignon, avec des artistes d’exception. Dans le jardin du musée Calvet, Patrick Timsit, Imany, Adama Diop, Nicolas Maury, Clara Hédouin, Dominique A et Léopoldine HH... joueront des textes de grands auteurs - Kae Tempest, Chimamanda Ngozi Adichie, Françoise Héritier, Serge Rezvani, Noëlle Renaude, Kery James, Albert Cohen, Baptiste Morizot. »

Le feuilleton = des lectures parce que dorénavant une fiction est une lecture, des redif’ ultra rediffusées, et puis des figures méconnues du rock & folk. Toute musique qui n’engrange pas suffisamment de pépettes n’existe pas pour la radio dézidé.
Bob Dylan : diffusions en 2007, 2010, 2011 et 2016. La diffuse de 2016 est parfaitement disponible à l’écoute à c’t’heure.
Led Zeppelin : diffusions en 2004 et 2011.
Rolling Stones : diffusions en 2002, 2003, 2006 et 2012. Deux épisodes repris aussi dans les Nuits en 2016 et 2023.

Ne discutons pas, ce sont bien des programmes d'exception. Car comment qualifier autrement une grille d'été qui ose même programmer des redif' de la Scierie Muzikal et des Superfail de Guillaume-des-mamates ?

Curly 

Curly

375
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France Culture n'est pas morte ! Les rediff' bougent encore ! - Lun 03 Juil 2023, 17:32

France Culture va bien. Molto bene.
L’été, elle a sorti les grands moyens (pour masquer le vide). Antenne morte ? Que nenni, la mort cérébrale ne signifie nullement qu’on ne bouge plus. Y’a des soubresauts d’une grande vivacité (pour masquer les multi-rediff’).
Le programme de nuit, sans doute ce qui reste de plus mieux sur France Cu, est déjà constitué de rediffusions. Et la journée ? Mais rediff’ par-ci, rediff’ par là, et surtout, surtout, éviter de trop montrer que c’est une antenne morte, alors par ici l’actu. L’actu ça bouge encore, il faut conserver certains réflexes, certains automatismes. Prenons les idées là où qu'elles sont les plus bonnes, c'est-à-dire aux chaînes info.

Les grands moyens, nous les trouvons au niveau des « Pieds sur terre », dits aussi « Les feet on ze grave », dits aussi « Les panards dans la merdouille », « Les patasses dans la graille », « Les arpions dans la mouise », « Les petons sur le verglas », « Les godasses dans la gadoue », « Les nougats coulés dans l'béton », etc...etc…etc…
Lundi 3 juillet : « Une journée dans la vie de Laïla Sekaf, 30 ans, championne de France de boxe poids plume, mère célibataire et employée dans un centre de recouvrement financier. Un récit signé Juliette Armanet, qu'elle nous propose comme premier volet de sa carte blanche pour l'été 2023. »
Mais quelle idée de génie que de présenter comme neuf un machin qui date de février 2013, rediffusé en 2016 et toujours disponible en ligne.
Dix ans ! Mais dix ans, c’était juste hier, autant dire presque aujourd’hui. Et puis, pas d’chichis, c’est carrément de l’aujourd’hui, on va pas chercher des poux pour dix ans. Dix ans, c’est rien, que dalle.

Donc, après ces pinaillages pour des poux, nous allons voir ce que nous allons entendre de 9 cet été sur France Cu en une seule journée.

Lundi 3 sur France Cu, des programmes hautement créatifs.

7h-9h : Les Mamates, « Les émeutes de Nanterre [pour les mamates, y’en a pas eu ailleurs] : l’impuissance politique ». Merde j’ai oublié le point d’interrogation à la fin. Vous le rajouterez vous-même, plus l’temps.

9h-10h : La grande traversade, Jean Moulin, cet inconnu, une production qui s’adresse ouvertement aux demeurés, car l’intelligence, c’est élitiste.

11h-12h : Les machins qui ont changé l’monde. Une série de bavardages sur des machins qui ont changé l’monde.

12h-12h30 : Avoir raison avec…
Des bavardages à la gloire d’icônes déjà célébrées durant l’année. Mais les icônes doivent être célébrées tout le temps, sans ça, ce ne sont plus des icônes.

12h30-13h30 : Les infos de 12h30, et le « Bienvenue au cleub Med ». Aujourd’hui, « Un été de tubes ». Une émission sponsorisée par Colgate.

18h-19h : Le journal de 18h, puisque figurez-vous qu'il est 18h.
Fermeture du robinet à rediff’ pour ce journal de 18h diffusé à 18h, suivi de l’indispensable débat d’actu de chaîne info, « L’étang du débarras ».

19h : FIN

La farandole de rediff’ du jour peut alors reprendre, car oui, vous ne rêvez pas, les programmes du jour sont rediffusés en soirée, y compris les rediffusions. De quoi donner le tournis.
Incapable de produire suffisamment de programmes, France Cu ressert les mêmes, sans tenir compte de la réécoute en ligne ni des podcasts. Quelle inventivité ! Molto bene ! Muy bien !

Curly 

Curly

376
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Les apéros de Pétrarque - Mar 11 Juil 2023, 10:16

Dans la semaine du 10 au 14, noyées dans l’océan de rediff’, à la place du « Temps du débarras » (= « Le téléphone sonne sans téléphone »), votre débat d’actu de l’apéro du soir, les « Rencontres de Pétrarque », live from Montpellier, animées par l’une des meilleures speakerines interchangeables de la chaîne, au sourire radiophonique niveau standard téléphonique, ce qui nous rappelle que peut-être « Le téléphone sonne sans téléphone » devrait muer en « Téléphone sonne avec téléphone ».
« Les rencontres de Pétrarque » ce sont trois quart d’heure de débat d’actu, avec un sujet déjà labouré toute l’année sur la même chaîne, et avec les mêmes invités. Mais en live à Montpellier.
Ces rencontres dupliquées sur les programmes de l’année, ne sont pas des rediff’. Ce pourrait en être, mais non, pas du tout, ce sont des « rediff’ masquées », soit de nouvelles émissions qui reprennent en live (from Montpellier) des émissions déjà diffusées. Je me répète ? Normal, je subis le « complexe de la rediff’ masquée ».

Cette année, le thème choisi parmi les deux trois thèmes qui ont tourné en rond dans la grille est celui de « l’intelligence ». L’intelligence : la nôtre, l’artificielle, la « non-humaine ».
Rien qu’avec ça, les meilleurs d’entre vous devinent déjà : quelles vont être les problématiques, quels vont être les invités, et même, pour ceux qu’ont bien esgourdé les programmes précédents, ce qu’ils vont dire, parce que ne croyez pas qu’un invité, invité pour la millième fois pour parler du même sujet, va au dernier moment changer son fusil d’épaule et se dire « Ah oui, tiens, je vais dire pile l’inverse de la dernière fois, pour changer un peu ».
Non, nenni, niet. L’invité, il se vend : il est là pour être là, pour s’assurer une présence médiatique (France Cu, c’est pas bézef, mais ça peut être le tremplin vers ailleurs : France Inter, France 5, et, qui sait, un prime sur TF1, imaginez une téléréalité avec uniquement des sociologues, imaginez le potentiel...), pour vendre son œuvre, alors faut pas s’emmêler les pinceaux, faut labourer toujours le même sillon, puisque de toute façon c'est ce que demande la radiodézidé2-2-main.

Pétrarque, livre from, vous pourriez faire le planning de tête, mais le voili quand même :
1- Qu’est-ce que l’intelligence ?
2- I.A. comment dépasser la guerre des intelligences ?
3- Que nous apprend l’intelligence des non-humains ?
4- Sommes-nous plus intelligents à plusieurs ?
Retour sur les manif’ de l’année, et de manière générale l’actu popolitique largement labourée toute l’année parce que c'est l'actu et France Cu est une radio d'actu, ça se voit non ?
5- L’intelligence extraterrestre existe-t-elle ?

Les invités, pareil, les voili : L. Naccache, Y. Le Cun, V. Despret, G. Koenig, L. Blondiaux, N. Cabrol etc.

Il convient bien sûr pour finir en beauté de définir avec précision le concept de « rediff’ masquée ».
Précisons donc un peu. Juste un peu. Extrait du catalogue.

1-
                                                                                             Les programmes d'été sur France Culture  - Page 38 1a10
Les programmes d'été sur France Culture  - Page 38 1b12

Il a été décidé, après un rude débat, d'inclure uniquement les moulinés France Cu, parce que chez Inter, ça doublonne quand même pas mal, mais faisons une petite exception, car elle est irrésistible.

                                                                    Les programmes d'été sur France Culture  - Page 38 1c10
                                    Les programmes d'été sur France Culture  - Page 38 1d10

2-
        Les programmes d'été sur France Culture  - Page 38 2a10
        Les programmes d'été sur France Culture  - Page 38 2b11
        Les programmes d'été sur France Culture  - Page 38 2c10

3-
Allons à l'essentiel, sachons nous limiter :
                    Les programmes d'été sur France Culture  - Page 38 3a10

Cette multi-poly-invitée pointe aussi copieusement chez France Inter, en tant qu'invitée et aussi productrice. De la production en circuit fermé.
Extrait,
                                Les programmes d'été sur France Culture  - Page 38 Oper1886

Reprenons,
                                                                    Les programmes d'été sur France Culture  - Page 38 3b11
                            Les programmes d'été sur France Culture  - Page 38 3c10
                            Les programmes d'été sur France Culture  - Page 38 3d10

                                                                                        Les programmes d'été sur France Culture  - Page 38 5b10     

4-
                                                                                        Les programmes d'été sur France Culture  - Page 38 4a10
Les programmes d'été sur France Culture  - Page 38 4b13
                                                                                        Les programmes d'été sur France Culture  - Page 38 4c10
Les programmes d'été sur France Culture  - Page 38 4d10
Les programmes d'été sur France Culture  - Page 38 4e10Les programmes d'été sur France Culture  - Page 38 4f10

5-
                                                                         Les programmes d'été sur France Culture  - Page 38 5a11
Les programmes d'été sur France Culture  - Page 38 5e10    Les programmes d'été sur France Culture  - Page 38 5d10    Les programmes d'été sur France Culture  - Page 38 5f10    Les programmes d'été sur France Culture  - Page 38 5c10

Curly 

Curly

377
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Lectures du Festiv' d'Av' - Ven 14 Juil 2023, 10:51

Qui se préoccupe des fictions avignoniaises ? Personne, et c’est normal, car entre poésie à deux balles mais popo & litique (& intime), & un déroulé d’un manifeste intime (& popo & litique) il reste de la place pour quelques lectures puissamment torchées. Mettre en générique d’intro les trompettes de Maurice Jarre, c’est prétentieux mais nécessaire car la misère, faut toujours la masquer un maximum dans la mesure du possible. Et là, le possible est à portée de main. Trois coups de trompette, ça ne mange pas de pain.

La lecture du texte de N. Renaude, en sa présence, est-il affirmé fièrement sur le site, peut effectivement donner envie d’invisibiliser ces fictions. Qu’a vraiment pensé l’autrisse de la lecture de son texte ? Mieux vaut ne pas le savoir.
Aussi, parmi ces lectures, un hommage, toujours puissamment torché, au nouveau directeur du festival, qui a subi tellement d’invitations et d’hommages de la part de France Cu depuis plusieurs années que ça en devient à peine répétitif.
Le 13, dans le cadre des « fictions avignoniaises », nouvelle diffuse de

                                                                    Les programmes d'été sur France Culture  - Page 38 Oper1888

Alors que déjà

                                            Les programmes d'été sur France Culture  - Page 38 Oper1889

Mais cinq fois en huit ans, ce n'est rien, comparé au nombre d’invitations du metteur en scène sur cette chaîne.

Par comparaison, car faut toujours comparer pour savoir de là où l’on vient et vers où on va,
- début de la lecture de N. Renaude
« Texte inédit, "Se délier la langue" est donné à entendre au Festival d'Avignon dans le cadre de la programmation "Voix d’auteurs", avec la SACD »      [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/11498-11.07.2023-ITEMA_23436562-2023C25736S0192-25.m4a" debut="01:43" fin="04:24"]
- début, avec présentation des Nuits pour qu’on comprenne bien d’où l’on vient (et sans les trompettes de Jarre, car elles n’étaient pas nécessaires), de celle d’un texte nu de 1987, diffusé le 12 août 1987  [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/13915-13.01.2022-ITEMA_22898673-2020C3372E0630-21.mp3" debut="00:16" fin="06:01"]

Philaunet 

Philaunet
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Des voix - Sam 15 Juil 2023, 09:56

Curly(https://regardfc.1fr1.net/t644p370-les-programmes-d-ete-sur-france-culture#38855) a écrit:Qui se préoccupe des fictions avignoniaises ? Personne, et c’est normal (...). La lecture du texte de N. Renaude, en sa présence, est-il affirmé fièrement sur le site, peut effectivement donner envie d’invisibiliser ces fictions. Qu’a vraiment pensé l’autrisse de la lecture de son texte ? Mieux vaut ne pas le savoir.

Par comparaison, car faut toujours comparer pour savoir de là où l’on vient et vers où on va,
- début de la lecture de N. Renaude
« Texte inédit, "Se délier la langue" est donné à entendre au Festival d'Avignon dans le cadre de la programmation "Voix d’auteurs", avec la SACD »  (...)
- début, avec présentation des Nuits pour qu’on comprenne bien d’où l’on vient (et sans les trompettes de Jarre, car elles n’étaient pas nécessaires), de celle d’un texte nu de 1987, diffusé le 12 août 1987 (...)
La première lecture est d'un certain Nicolas Maury, on ne l'eût pas cru. Tenir plus de 20 secondes d'écoute relève de l'exploit. La comparaison avec Michel Piccoli, enregistré près de 50 ans plus tôt, montre l'évolution du goût en matière d'éloquence. Les timbres de voix ont également changé. L'androgynie sacralisée depuis une bonne vingtaine d'années devait finir par s'incarner dans les voix d'artistes aussi bien masculines que féminines (cf. le timbre rauque d'actrices et de chanteuses pour faire "genre"), voix privilégiées par les diffuseurs pour plaire à un certain public.

Curly 

Curly

379
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Huit minutes de la grande traversade à Jef - Ven 28 Juil 2023, 13:05

Actuellement, une série d’l’été (parenthèse, vous avez remarqué, le signe ne trompe pas, mais ça va être long : ce ne sont plus des Gdes traversées mais des « séries d’été », comme celles offertes aux lecteurs des hebdo d’actu, rabâchant toujours les mêmes sujets, qui prennent à cœur de rester en même temps dans le superficiel, et en même temps dans les clichés des séries d’été, soit exotisme, évasion, ou de manière plus générale de bêêêlles « story » pleines d’émeutions, des portraits en pied de figures auréolées de gloire à admirer, que dis-je admirer, à vénérer au plus vite, Dieu comme elles sont bêêêlles, Dieu comme elles sont grrrrandes, et fermons la parenthèse ça suffit, elle était longue car c’était une parenthèse d’été) est lourdement promue par les communicants du Radio France Group. Alors oui, ils vous disent qu’ils ont a-do-ré, que c’est juste génial et passionnant, mais ils ne vous disent pas dans leur dépliant promo qu’ils font partie de la boîte à Radio France (faut toujours penser à cliquer sur le profil de l’œuvre) qu’ils sont payés pour mettre en avant leurs propres programmes, et quoi de mieux que les réseaux sociaux pour faire comme il faut un boulot d’influenceur qui à coups de deux/trois adjectifs bien sentis rabat la meute d’auditeurs assoiffés de série d’été tuturelle.
Cette s’maine, comme chaque s’maine, ça y va dur à la manœuvre pour matraquer la qualité quatre étoiles des grandes traversades.
À force d’à force d’à force de pomper l’air, voilà-t-y pas que nous voilà (nous=je, parce que je (=nous) me suis démultiplié (= nous sommes démultipliés) pour écouter la traversade du siècle). Oh pas tout, non, seulement la partie qui est tombée sous l’coude la cinquième et dernière. Le Saint glorifié est Joseph Kessel, qui a, depuis la grosse promo « entrée dans La Pléiade de chez Gallim’», son heure de gloire sur France Cu. Plusieurs émissions (= beaucoup) lui ont été consacrées, il était logique que, dans un soucis de varier les programmes et d’offrir aux auditeurs toujours assoiffés les mêmes programmes, car le principe d’une bonne radio privée marketée business est de matraquer des formules qui marchent, les dupliquer sans fin tant que ça fait du chiffre. Merde, ah non France Cu n’est pas une radio priv… bon on continue pas le temps de corriger.
Les grands traversins sont dorénavant coulés dans le même moule : plein d’intervenants, plein de musiques de fond hyper pop pour l’émotion, plein de témoignages tous aussi superficiels les uns que les autres, pour raconter la bêêêlle story. Celle de Kessel est produite par un gars qui en tout point respecte son cahier décharge : produire du superficiel pour une série d’été. Après, nous entendons d’ici certains hurler (moins fort y'en a qui bossent ici !) que France Cu fait aussi ça pendant l’année. Ce à quoi nous pourrions leur répondre que oui, mais pas sous la forme de grandes traversitudes, sous la forme d’entretiens en studio avec promo à la clé de douze.
Les intervenants ne sont pas forcément n’importe qui, ils ont sûrement des choses fort intéressantes à raconter, à expliquer, mais notre producteur pétulant & sémillant (auteur d’une déjà fameuse œuvre radiophonique aussi verte que pas mûre) soit ne les a pas titillés suffisamment pour des raisons que la raison oblige à passer sous silence, soit les a coupés au montage, car oui, la grande traversude est une des rares émissions de France Cu pas en direct, qui mouline des machins au montage, qui charcute les intervenants au max, pour faire de ce grand machin un immense clip de cinq heures.
Nous pourrions vous épargner le détail de l’émission, et vous pourriez nous dire, et là nous vous laissons la parole allez-y lâchez-vous :
« Mais avez-vous des preuves de ce que vous nous avancez, chers amis (= nous) ? Comment pouvez-vous dézinguer une traversassion, certes grande, sans donner une preuve de... »
Et là nous vous couperions la parole sauvagement en beuglant. Redonnons-nous la parole avant de la reprendre (suivez, ça devient compliqué, on n’est pas dans une grande traversouille ici) :
« Taisez-vous, bande de minus ! »
Dans « bande de minus », je (=nous) m'inclus dans la bande de minus, car vous étiez nous, donc moi, puisque nous avons lâchement inventé votre réaction, donc la mienne, donc la nôtre, afin d'impulser une dynamique à ce billet.

Commençons donc cette dernière brasse coulée de notre traversitudination.
Au début, formatage formatage, des p’tits bouts de témoignages pleins de nez & de motions.
1- Moi je me moi, ma rencontre avec le Saint homme. Récit d’un témoin qui l’a à peine croisé, mais c’était plein de nez & de motions, donc ça colle.
2- Moi moi moi, ma lecture de l’œuvre du Saint : c’est pas une œuvre réservée aux femmes, mais à priori seul’ment, parce si on regarde bien, l’œuvre du Saint est ouverte à toutttzétous : aux gonzes comme aux gonzesses. Merci c’était passionnant, et même passionnant.
Comme ça, les auditeurs femmes (= les auditrices) ne quitt’ront pas l’poste & le pode & le caste, puisque c’est une émission à auditeurs mixtes. Et c’est sur ces propos passionnants, mais vraiment quoi, que top générique.
Top départ avec un truc qui fait vachement bien mais qui n’a rien à voir avec le Saint honoré (le jeu de mot est involontaire, mais bon, on le prend comme il vient), le générique d’une série tévé récente quoique défunte, et à succès, pour que l’auditeur moyen, donc le con (=vous, =nous) se dise « oh mais je connais, c’est le générique de « Peaky Blinders », trop bon France Cu, trop tip top géant méga super fun ! »).
À ce moment, c’est-à-dire après seulement 2’33’’ de traversitunité, nous pourrions couper, tout est joué, ça va être ce que nous savons parce que les deux premières minutes, sorte de bande-annonce de l’émission, nous ont tout dévoilé. Eh bien non, on va continuer un peu par-ci et surtout par-là. Oh oui encore ! Vas-y, fais-nous souffrir, Grande Traversionnitation !

Le narrateur se la joue carrément, à défaut de rondement, à l’enquêteur chevronné, c’est plus la traversude, c’est « Hondelatte raconte », c’est « Affaires sensibles » ! Mais avec la voix d’un étudiant de première année de Fac de lettres qui tenterait d’imiter ses maîtres. Quand on dit qu’il n’y a pas d’humour à France Cu, c’est faux, c’est archi-faux ! Il y en a plein partout !
Et comme c’est « Affaires sensibles raconte la grande traversation », ce n’est plus de Joseph Kessel qu’il s’agite, ah mais non, alala me nous la racontez pas, c’est carrément « Jef », Jef pas les chocolats, non, mais Jef du grand traversin de l’été de France Cu. Jef quoi. Jef.
Allez, à l’attaaaaaaaaque !
Extrait du film de Pierre Schoendoerffer & Jacques Dupont tourné en Afghanistan et écrit par Saint Jef.
Le journaliste raconte à Christophe Drouelle comment que ça s’est passé en reconstituant approximativ’ment les dialogues entre Kessel et l’équipe technique. Dieu que c’est réaliste. Poignant, passionnnnnnant. Le résultat est une réécriture de la fiche Wikipédia du film, qui soit dit en passant, parce que nous avons fait un comparatif, est plus complète que le récit actors studio qui nous est offert en pâture.

Pause aspirateur. Cette pause, je vous rassure, contrairement à nous donc moi, vous ne la sentirez pas passer.

Je reviens au numéro actors studio. Il est enrichi d’une anecdote complètement inintéressante, mais passionnante et émeuvant : à la veille du tournage, le poto Jef a emmené l’équipe faire la bombe. Résultat, gueule d’bois, comme de bien entendu. Voilà. Fin de l’anecdote.
Ensuite, un peu de rock pour nous détendre de cette intervention d’une ou deux minutes j’ai pas compté mais c’était en tout cas super top. Du rock comme l’aimait Jef pas de Bruges, mais ça nous change de Peaky Blinders, dont l’acteur principal figurez-vous (et figurez-vous bien sortez le papier et les crayons) pointe en première ligne dans LE film de l’été, celui dont la promo infuse partout en toute discrétion, y compris sur France Cu bien sûr, la voiture-balai de l’actu promo.
Comme le réalisateur (achtung nous revenons au film) est décédé, reprise d’une archive avec lui, mais le Fabrice Hondelatte amateur ne nous le dit pas, ce qui fait que nous croyons que notre Albert Londres est allé l’interviouver dans sa tombe, et que ma foi, il a l’air d’aller pas trop mal. L’interviou reprend en grande partie les infos données déjà par notre journaliste actors studio. Trop c’est trop, et en plus avec le rock par dessous qui continue à se déverser plein pot (hors-sujet mais on s’en tape, ça crée une dynamique je vous rappelle, et que tant qu’il y en a une, peu importe ce qu’on fout dedans).
7ème mn. Un grand reporter déboule pour nous passer un p’tit coup d’rappel de la situasse en Afghanistan à c’t’époque et pour Jef.
Voilà le grand manitou qui déboule avec des explications en mode « j’me la pète », avec option « buvez ma parole les gueux ».
Bo comme une adaptation radio d’un reportage d’été du Figaro M’dame.
Nous vous l’offrons en cadeau d’adieu, parce qu’après la huitième mn nous avons le ventre creux, le gosier sec, et l’envie de ne plus être pris pour un auditeur de France Cu (voir synonyme plus haut).
« Quand Kessel [il l’appelle pas Jef comme tout l’monde,  lui ?] va très très tôt en Afghanistan, avant les hippies [THE repère historique], en 56, il découvre un pays qui est l’ultime frontière. En tant qu’reporter, j’pense, mais, aussi, le Kessel russe ça l’chatouille l’Afghanistan, c’est la frontière du great game de Kipling, c’est-à-dire de ce jeu de rapports de force entre l’Empire anglais, indien et l’Empire russe, c’est là c’est Kim, tous les romans d’Kipling qui s’passent, c’était vraiment le lieu d’affront’ment entre les deux visions impérialistes. C’était l’ultime frontière, quoi, c’est un peu, y’a le wild westeuh, oooeuuuuoooeuuu c’tait les Z’tazunis, y’a le wild east, c’est la le l’Afghanistan c’est cette ultime frontière donc c’est pour ça qu’il est attiré par ce pays, et c’est un pays euh total’ment médiéval, sans électricité naaaaan annn annn, tenu par des chefs de clans qui en plus ont le bon goût d’être extrêmement beaux et d’monter à ch’val. De s’battre comme des dingues. Alors ils boivent pas, mais à part ça ils cochent beaucoup des cases de Kessel tout d’suite, dans des paysages sublimeuh, avec des histoires magnifiiiiiiques, lala, donc là tout d’suite il tombe amoureux d’eux, notamment des Pachtounes, les grand-pères des Talibans actuels hein ou les arrière-grands-pères. »
Et ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants. Fin.

Philaunet 

Philaunet
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Sándor Márai (1900-1989) - Dim 06 Aoû 2023, 12:05

Le numéro (30') du samedi 29 juillet 2023 de la série hebdomadaire estivale Voix d'Europe centrale était consacré à Sándor Márai.

On y entendait un présentateur dépassé, Ulysse Manhes, une traductrice peu habituée à l'expression orale publique (un bredouillement constant, intimidée qu'elle était, sans doute, par la verve de l'autre invité) et un essayiste bien connu, en pleine possession de ses moyens (requinqué par son activité dans un nouveau journal ?) qui a déroulé un discours en apnée occupant l'espace presque à lui tout seul. Des banalités, on n'apprend strictement rien. Comme on est loin des discussions de midi dans feu Le Panorama, avec par exemple l'érudit et passionné de littérature Lionel Richard !

Quelles sont les grandes œuvres de Márai ? Une citation de Márai (1964) : [son mp3="https://rf.proxycast.org/fdf0626f-6e1a-4416-8e0f-43ec2671af7e/24200-29.07.2023-ITEMA_23449340-2023C51135E0004-21.mp3" debut="23:42" fin="25:52"]

En fait, on ne saura rien de l'avis de la traductrice sur des œuvres autres que celles critiquées par leur auteur, Brice Couturier s'étant empressé de reprendre la parole avec une autre citation (politique) enchaînée à une chanson. Et basta. De littérature, il n'a pas été question. Mais de lutte idéologique, oui. Du bavardage bas de gamme.

Extraits du descriptif :
Écrivain de l’exil et du souvenir, Sándor Márai contemple les remous de l’Histoire, les passions du monde moderne et le déclin de la mémoire européenne. Il incarne la nostalgie d’un certain passé. Ni fasciste, ni communiste, il n'avait confiance ni dans la nature de l’homme et [sic] ni dans sa culture
Pour évoquer la figure, l'œuvre et l'héritage de Sándor Márai, Ulysse Manhes est en compagnie de Catherine Fay, traductrice de Sándor Márai depuis une quinzaine d’années pour les éditions Albin Michel et qui vient d’achever la traduction du troisième et ultime volume du Journal de Márai, à paraître en automne 2023 et de Brice Couturier est essayiste, journaliste, producteur de radio et a largement contribué à la diffusion de l’héritage littéraire et philosophique de l’Europe centrale, en France.

Philaunet 

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Faux dialogue, sans passion et sans joie - Mar 08 Aoû 2023, 09:50

Nouvel essai d'écoute de la série Voix d'Europe centrale le 5 août 2023 et aveu : je n'ai pas eu la force d'aller au-delà de 15 minutes (sur 30).

« Aujourd’hui nous parlons d’Emil Cioran » dit Ulysse Manhes. En réalité, l’invité lit un texte en réponse à des questions lues. France Culture réinvente donc la radio des années 1960-70 où les réponses était préparées et lues intégralement (voir certains entretiens avec Marguerite Yourcenar, par exemple).

Ici, l'invité est "Aurélien Demars Docteur en philosophie, spécialiste de la littérature roumaine". Des titres ronflants ne constituent pas un brevet de pédagogue, comme chacun sait. Après 5 minutes, on s'ennuie ferme à suivre ce monologue dont un mot sur deux voit sa première syllabe cognée comme sur une enclume. Ce Demars a dû trop écouter France Info qui tente désespérément d'attirer l'attention en déformant le français avec des accents d'intensité au début des mots.

Et puis Emil Cioran est présenté en "philosophe-hurleur" avec une photo de lui bien sombre sur le site. Nulle part on ne trouve de référence à son humour et au recul qu'il avait sur ses déclarations pessimistes. Bref...

On appréciera (modérément) par ailleurs la langue française écrite dans le descriptif : "Bien qu'il abandonna sa langue natale, le roumain, au profit du français, et qu’il passa l’essentiel de sa vie à Paris (...)" & "Dans cette émission dédiée à Emil Cioran".

Et dans une citation : "Il eut mieux valu que je n’eusse jamais quitté ce village" ("eût", subjonctif plus-que -parfait, mais bon, on est bien sur France Culture).

Rabattons-nous sur la pause musicale au milieu de l'émission Tudor Gheorghe, Of, ce dor, ce chin, ce jale. Évidemment aucun commentaire sur cette chanson qui sert de pause à l'auditeur de ce monologue barbant.



Paroles de Of, ce dor, ce chin, ce jale!
Of, ce dor, ce chin, ce jale, măi,
Pe la poarta dumitale!
Of, ce dor, ce chin, ce jale,
Pe la poarta dumitale!

Foaie verde, foaie lată,
La Ciolpani, la Crucea 'naltă,
La Marița sprâncenată,
Bat-o Dumnezeu s-o bată!

Of, ce dor, ce chin, ce jale, măi,
Pe la poarta dumitale!
Of, ce dor, ce chin, ce jale,
Pe la poarta dumitale!

Fă Marițo, ochi frumoși,
Ochi frumoși și drăgăstoși,
Lași voinicii făr' de bani
Și geambași făr' de cârlani.

Of, ce dor, ce chin, ce jale,
Pe la poarta dumitale!
Of, ce dor, ce chin, ce jale, măi,
Pe la poarta dumitale!

Traduction sur le site : https://lyricstranslate.com
Alas, what a pain, what a torment, what a lament!
Alas, what a pain, what a torment, what a lament
Is at your gate!
Alas, what a pain, what a torment, what a lament
Is at your gate!

Green leaf, wide leaf,
At Ciolpani, at the high Cross,
At the eyebrowish Marița,
Damn her!

Alas, what a pain, what a torment, what a lament
Is at your gate!
Alas, what a pain, what a torment, what a lament
Is at your gate!

You Mrițo with beautiful eyes,
Beautiful and charming eyes,
You leave the lads with no money
And the merchants with no yearlings.

Alas, what a pain, what a torment, what a lament
Is at your gate!
Alas, what a pain, what a torment, what a lament
Is at your gate!

DeepL propose en français :
Oh, quelle douleur, quelle douleur, quelle douleur, mec,
à votre porte !
Oh, quelle douleur, quelle angoisse, quel chagrin,
A ta porte !

Drapeau vert, drapeau large,
A Ciolpani, à la Haute-Croix,
A la Marietta battue au front,
Que Dieu la frappe !

Oh, quelle douleur, quelle angoisse, quel chagrin,
à ta porte !
Oh, quelle douleur, quelle angoisse, quel chagrin,
A ta porte !

Faites de beaux yeux à Marițo,
De jolis, jolis yeux,
Vous laissez les pauvres, les pauvres, les pauvres
Et les pleurnicheurs sans saucisses.

Oh, quelle douleur, quelle angoisse, quel chagrin,
A votre porte !
Oh, quelle douleur, quelle douleur, quelle douleur,
A votre porte !

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

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Re: Les programmes d'été sur France Culture -

Les programmes d'été sur France Culture     Page 38 sur 39

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