Nouvel essai d'écoute de la série Voix d'Europe centrale le 5 août 2023 et aveu : je n'ai pas eu la force d'aller au-delà de 15 minutes (sur 30).
« Aujourd’hui nous parlons d’Emil Cioran » dit Ulysse Manhes. En réalité, l’invité lit un texte en réponse à des questions lues. France Culture réinvente donc la radio des années 1960-70 où les réponses était préparées et lues intégralement (voir certains entretiens avec Marguerite Yourcenar, par exemple).
Ici, l'invité est "Aurélien Demars Docteur en philosophie, spécialiste de la littérature roumaine". Des titres ronflants ne constituent pas un brevet de pédagogue, comme chacun sait. Après 5 minutes, on s'ennuie ferme à suivre ce monologue dont un mot sur deux voit sa première syllabe cognée comme sur une enclume. Ce Demars a dû trop écouter France Info qui tente désespérément d'attirer l'attention en déformant le français avec des accents d'intensité au début des mots.
Et puis Emil Cioran est présenté en "philosophe-hurleur" avec une photo de lui bien sombre sur le site. Nulle part on ne trouve de référence à son humour et au recul qu'il avait sur ses déclarations pessimistes. Bref...
On appréciera (modérément) par ailleurs la langue française écrite dans le descriptif : "Bien qu'il abandonna sa langue natale, le roumain, au profit du français, et qu’il passa l’essentiel de sa vie à Paris (...)" & "Dans cette émission dédiée à Emil Cioran".
Et dans une citation : "Il eut mieux valu que je n’eusse jamais quitté ce village" ("eût", subjonctif plus-que -parfait, mais bon, on est bien sur France Culture).
Rabattons-nous sur la pause musicale au milieu de l'émission Tudor Gheorghe, Of, ce dor, ce chin, ce jale. Évidemment aucun commentaire sur cette chanson qui sert de pause à l'auditeur de ce monologue barbant.
Paroles de Of, ce dor, ce chin, ce jale!
Traduction sur le site : https://lyricstranslate.com
DeepL propose en français :
« Aujourd’hui nous parlons d’Emil Cioran » dit Ulysse Manhes. En réalité, l’invité lit un texte en réponse à des questions lues. France Culture réinvente donc la radio des années 1960-70 où les réponses était préparées et lues intégralement (voir certains entretiens avec Marguerite Yourcenar, par exemple).
Ici, l'invité est "Aurélien Demars Docteur en philosophie, spécialiste de la littérature roumaine". Des titres ronflants ne constituent pas un brevet de pédagogue, comme chacun sait. Après 5 minutes, on s'ennuie ferme à suivre ce monologue dont un mot sur deux voit sa première syllabe cognée comme sur une enclume. Ce Demars a dû trop écouter France Info qui tente désespérément d'attirer l'attention en déformant le français avec des accents d'intensité au début des mots.
Et puis Emil Cioran est présenté en "philosophe-hurleur" avec une photo de lui bien sombre sur le site. Nulle part on ne trouve de référence à son humour et au recul qu'il avait sur ses déclarations pessimistes. Bref...
On appréciera (modérément) par ailleurs la langue française écrite dans le descriptif : "Bien qu'il abandonna sa langue natale, le roumain, au profit du français, et qu’il passa l’essentiel de sa vie à Paris (...)" & "Dans cette émission dédiée à Emil Cioran".
Et dans une citation : "Il eut mieux valu que je n’eusse jamais quitté ce village" ("eût", subjonctif plus-que -parfait, mais bon, on est bien sur France Culture).
Rabattons-nous sur la pause musicale au milieu de l'émission Tudor Gheorghe, Of, ce dor, ce chin, ce jale. Évidemment aucun commentaire sur cette chanson qui sert de pause à l'auditeur de ce monologue barbant.
Paroles de Of, ce dor, ce chin, ce jale!
Of, ce dor, ce chin, ce jale, măi,
Pe la poarta dumitale!
Of, ce dor, ce chin, ce jale,
Pe la poarta dumitale!
Foaie verde, foaie lată,
La Ciolpani, la Crucea 'naltă,
La Marița sprâncenată,
Bat-o Dumnezeu s-o bată!
Of, ce dor, ce chin, ce jale, măi,
Pe la poarta dumitale!
Of, ce dor, ce chin, ce jale,
Pe la poarta dumitale!
Fă Marițo, ochi frumoși,
Ochi frumoși și drăgăstoși,
Lași voinicii făr' de bani
Și geambași făr' de cârlani.
Of, ce dor, ce chin, ce jale,
Pe la poarta dumitale!
Of, ce dor, ce chin, ce jale, măi,
Pe la poarta dumitale!
Traduction sur le site : https://lyricstranslate.com
Alas, what a pain, what a torment, what a lament!
Alas, what a pain, what a torment, what a lament
Is at your gate!
Alas, what a pain, what a torment, what a lament
Is at your gate!
Green leaf, wide leaf,
At Ciolpani, at the high Cross,
At the eyebrowish Marița,
Damn her!
Alas, what a pain, what a torment, what a lament
Is at your gate!
Alas, what a pain, what a torment, what a lament
Is at your gate!
You Mrițo with beautiful eyes,
Beautiful and charming eyes,
You leave the lads with no money
And the merchants with no yearlings.
Alas, what a pain, what a torment, what a lament
Is at your gate!
Alas, what a pain, what a torment, what a lament
Is at your gate!
DeepL propose en français :
Oh, quelle douleur, quelle douleur, quelle douleur, mec,
à votre porte !
Oh, quelle douleur, quelle angoisse, quel chagrin,
A ta porte !
Drapeau vert, drapeau large,
A Ciolpani, à la Haute-Croix,
A la Marietta battue au front,
Que Dieu la frappe !
Oh, quelle douleur, quelle angoisse, quel chagrin,
à ta porte !
Oh, quelle douleur, quelle angoisse, quel chagrin,
A ta porte !
Faites de beaux yeux à Marițo,
De jolis, jolis yeux,
Vous laissez les pauvres, les pauvres, les pauvres
Et les pleurnicheurs sans saucisses.
Oh, quelle douleur, quelle angoisse, quel chagrin,
A votre porte !
Oh, quelle douleur, quelle douleur, quelle douleur,
A votre porte !
Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)