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Accueil / France Culture

Matières à penser (ex « Discussions du soir »)    Page 3 sur 3

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Du capitalisme - Mar 26 Nov 2019, 09:34

Curly(https://regardfc.1fr1.net/t893p110-la-vie-des-idees#34297) a écrit: (...)« Il faut espérer une réforme en profondeur du capitalisme vers le libéralisme social, vers le socialisme libéral, vers des formes qui sont rendues quasi impossible par le phénomène de mondialisation.
>>> Extrait du « Manège enchanté » (Pollux cherchant son sucre) »
Extrait du numéro de "Matières à penser" qui est, comme la Grande table féministe, passé à travers les mailles de la grève à Radio France, Le capitalisme est-il soluble dans le XXIème siècle ?

France Culture se pose (pose à l'auditeur) des "questions" qui ne manquent pas d'originalité (vu qu'elles sont quotidiennes...) "Dans quelle mesure peut-on trouver, pour l’avenir, un nouvel ordre productif efficient et plus juste que le système capitaliste actuel ?"

Il fut un temps où, à 22h15, des émissions s'appelaient Nuits Magnétiques et Surpris par la nuit, de la radio d'Art et d'Essai.

Aujourd'hui, c'est "Il s’agit aussi de crises du capitalisme impliquant, à terme, un changement structurel" & "La chute de la croissance, l’accroissement des inégalités, etc, relancent la question des contradictions internes du capitalisme – la vieille musique marxiste".

Une certaine homogénéité thématique (et idéologique) caractérise MM. Bourmeau, Bourgois (d'aoc), et Mmes Gesbert, Rocquigny, Rousset, Kronlund, Broué. Chacun y rajoutera ou en ôtera les noms qu'il veut.

Toute une radio prônant sans relâche une révolution des mœurs et du monde. Est-ce bien là le rôle d'une radio culturelle ?

****************

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Philaunet
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''I hate the capitalist system'', chanson douce à France Culture - Jeu 28 Nov 2019, 09:26

Il y a toujours un créneau libéré par les grévistes sur France Culture pour laisser entendre le refrain quotidien "I hate the capitalist system" (Extrait musical de Barbara Dane) Le capitalisme est-il soluble dans le XXIe siècle ? (3/5).

Tombé sur ces doctes et filàcouperlebeurristes réflexions de Pierre Charbonnierdont les "travaux portent sur les relations entre les sciences sociales et la question environnementale, d'un point de vue à la fois épistémologique et politique". Un auteur visiblement estampillé "France Culture/aoc" : [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/16274-27.11.2019-ITEMA_22214472-0.mp3" debut="23:32" fin="24:50"]

Citation (soulignement ajouté) "Répondre à la question de la « fin du monde » tout en gardant le cap de la justice sociale, de la redistribution de la richesse et des moyens d’accès à la dignité sociale est très compliqué. Parce qu’il faut réinventer la protection de la société par elle-même, sans le support matériel productiviste. "

Ah oui, c'est très compliqué, ou complexe, comme on l'entend dans l'extrait. Jongler devant un micro avec les superstructures et faire des constats, en revanche, c'est facile.

Pendant ce temps-là des inventeurs, des ingénieurs, des scientifiques (qui n'ont pas la parole) font le monde d'aujourd'hui. La station publique ne les invite pas (sauf récemment, et là FC s'en est mordu les doigts). Ce serait trop "complexe" pour les auditeurs, les Français sont en effet de petits enfants.

Heureusement Internet (avec l'infrastructure qui la constitue, pas vraiment conçue par l'un de ces multiples moulineurs d'idées de FC) permet de s'informer. Pour ce qui est des réflexions éclairantes à écouter à la radio, il faudra passer par les émissions de nos voisins européens.

Je recommande vivement la série 50 Things that made the Modern Economy (94 épisodes disponibles) et des émissions comme Global Business  et CrowdScience.

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''Affaissement'', ou les nombreux synonymes de ''déclin'' à France Culture - Dim 08 Déc 2019, 09:02

Voilà que Garapon convoque Didier Daeninckx pour pointer du doigt le prétendu "affaissement de l'état de droit" (on écrit "État de droit", la majuscule étant essentielle pour le sens, mais FC n’est pas à ça près) dans Dans quel état est le droit ? (5/5) 06/12/2019.  Ah, Daeninckx a "un souci politique des ''Choses vues''" ? C'est pourquoi la revue qui donne ses thèmes et ses invités à France Culture, lui offre son espace : aoc, 22.09.2019, Le roman noir de l’Histoire.

L'"État de droit" en France s'est considérablement renforcé ces vingt dernières années grâce, entre autres, à l'obligation d'intégrer dans le droit interne la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l'homme de Strasbourg.

Autres substantifs fournis pour les sujets de la semaine prochaine :

  • effondrement
  • délabrement
  • déliquescence
  • dépérissement
  • dégradation
  • dégénérescence
  • décomposition

etc.

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Philaunet
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Laissez parler la femme, crénom ! - Jeu 23 Jan 2020, 10:08

Curly(https://regardfc.1fr1.net/t370p220-le-paradigme-ideologique-de-france-culture#34728) a écrit: (...) hier soir, Matières à phosphorer : Un grand médecin humaniste de l’Antiquité, Galien de Pergame.
Et au bout de huit lignes, toc toc toc, qui voilà ?
«... le détachement comme exercice spirituel afin de se préparer au pire. » (...)
Une émission sur Galien ? Oh oh, voilà qui rappelle d'excellents souvenirs d'écoute de la RTBF : Thierry Genicot, Le Monde Invisible : Galien de Pergame le Jeu 10 Jan 2019.

Et maintenant, France Culture avec Véronique Boudon-Millot, Directrice de recherche au CNRS, qui aimerait bien en placer une, mais elle ignore que l'invité de l'émission est son présentateur, taisez-vous donc Véronique Boudon-Millot !

Qui a envie d'écouter une émission qui commence sur ce ton ? [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/16274-21.01.2020-ITEMA_22260642-0.mp3" debut="00:18" fin="00:56"]

Quelle présentation ! [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/16274-21.01.2020-ITEMA_22260642-0.mp3" debut="00:56" fin="01:45"]

Non, elle n'arrivera pas à dire un mot [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/16274-21.01.2020-ITEMA_22260642-0.mp3" debut="01:45" fin="03:31"]

Et par quels mots donner (enfin !) la parole à l'interlocutrice : "Dites-nous quelques éléments sur ce texte".

Enfiler les termes de manière soporifique (au fait, "remarquable" n'a -t-il pas de synonymes pour le placer une demi-douzaine de fois en 3 minutes ?) et ricaner, hésiter, etc, quel art de l'éloquence ! On est dans la misère radiophonique.

Écoutons (enfin !) la langue claire et riche, la pensée articulée de Véronique Boudon-Millot (néanmoins coupée * par un borborygme du "m'as-tu-vu")  [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/16274-21.01.2020-ITEMA_22260642-0.mp3" debut="03:31" fin="06:58"]

La page contient trois liens, dites donc, quelles informations !
- Le CV de l'invitée (quel intérêt ?)
- La page wiki sur Galien (quand on pense aux sites d'information sérieux sur le médecin...)
- Un lien corrompu qui renvoie vers une page wiki : "Mauvais titre, Le titre de la page demandée contient des caractères non valides".

Du sérieux pour une émission scientifique !

Tout le monde (surtout à FC) ne peut égaler les qualités d'homme de science ET de radio de Jim Al Khalili de The Life Scientific, par exemple dans le numéro avec la palynologue Patricia Wiltshire.

* [Pour le grand art de l'interruption inopportune, voir aussi Sarco (avec un c ou un k) dans L'ânerie du jour, à propos de Cuvier.]

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Galien de Pergame avec Véronique Boudon-Millot et sans le parasitage - Ven 24 Jan 2020, 22:35

Suite de l'émission sur Galien de Pergame (cf. 24)

Le descriptif : ne trouvez-vous pas comme un problème dans le passage en gras (c'est une transcription sans guillemets et non attribuée) ? :
la médecine grecque. Elle est héritée d'Hippocrate, qui a toujours dit qu'il fallait prendre l'homme dans un microcosme, dans un tout, dans son environnement qui est le macrocosme, et connaître l'homme. Ça suppose de connaître aussi le macrocosme, c'est à dire tout ce qui l'entoure.

Parole de la savante Véronique Boudon-Millot, Directrice du laboratoire "Médecine grecque" au CNRS, auteur de Galien, un médecin grec à Rome (éditions des Belles Lettres)  : [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/16274-21.01.2020-ITEMA_22260642-0.mp3" debut="12:05" fin="12:23"]

Bref, transcription par-dessus la jambe. Faut-il s'en étonner ?

Concernant le passage signalé ici :
Curly(https://regardfc.1fr1.net/t370p220-le-paradigme-ideologique-de-france-culture#34728) a écrit: (...) hier soir, Matières à phosphorer : Un grand médecin humaniste de l’Antiquité, Galien de Pergame.
Et au bout de huit lignes, toc toc toc, qui voilà ?
«... le détachement comme exercice spirituel afin de se préparer au pire. » (...)
les propos de Véronique Boudon-Millot : [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/16274-21.01.2020-ITEMA_22260642-0.mp3" debut="05:30" fin="06:57"]

La suite est polluée par l'intervention de l'intervieweur, il est alors question de ces exercices philosophiques menant au détachement pour reconnaître qu'il y a pire que perdre ses livres, ceux que l'on a écrits sans les faire copier (ou, aujourd'hui, ses disques durs d'archives, sans les avoir dupliqués...).

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Philaunet
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Anti-matière à penser - Lun 10 Fév 2020, 22:57

À méditer au prochain croisement : "Ces ronds-points sont un lieu de visibilité, et un lieu qui ancre vraiment la route dans son rôle politique. Et c'est aussi cela que je cherche à identifier dans cette révolte routière. […] La route est signifiante politiquement lorsqu'elle est investie par les gens qui l'empruntent. " (Mathieu flonneau) Haro sur l’auto ! 10/02/2020.

Une Vie des idées sans cette citation, ce serait surprenant...

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Tout le monde il est super gentil - Jeu 13 Fév 2020, 14:01

Il paraît que c'est une juriste * qui dit ceci : "Ce qui m'inquiète profondément, c'est qu'on observe depuis la chute du mur de Berlin une multiplication des murs en Europe, mais aussi dans tous les continents, une opposition entre le « nous » et « eux » comme si on n'était pas tous humains, qui me semble poser des questions sur l'universalité de l'humanité et sur l'universalité des droits qui ont pourtant été affirmés pour tous les êtres humains."

Dominique Rousset plus militante no-border que jamais ne lui aura certainement pas apporté la contradiction dans Les migrants face à des frontières mouvantes.

Une petite résidence de 6 mois dans une grande ville frontalière française pourrait faire grand bien à nos urbaines enfermées dans leurs utopies. Aussi une lecture de la jurisprudence de la CEDH en matière de libre-circulation. Et en bonus, une rencontre avec quelques éléments de la mafia albanaise (ou toute autre) traversant les frontières aussi simplement que les Parisiennes un arrondissement de leur ville, pour aller commettre cambriolages, vols organisés de voitures, et s'adonner au racket, au trafic de drogue et à la traite des êtres humains.

Ce qu'il ne faut pas lire comme faussetés sur la page de cette émission !

* Marie-laure Basilien-Gainche, professeure des universités en droit Public à l’université Jean Moulin Lyon 3

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Philaunet
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Du mauvais goût de la station parisienne - Mar 12 Mai 2020, 21:58

Pour retrouver l'illustration d'un goût très fin vue en bas du post Vie des idées n° 360, j'ai dû passer par sa légende et Google (merci les Gafam !) et suis tombé (des nues) sur ça : L’inconscient est-il sexué ?. Les mots manquent.

Cette série d'émission de l'année dernière est de nouveau au programme cette semaine. Selon toute logique, le numéro dont l’illustration est reproduite devrait être rediffusée demain. L'antenne est sur-saturée de militantisme féministe. Quand est-ce qu'un collectif d'auditeurs va saisir une autorité de ce dévoiement de la radio publique ?  
sqrt(i)(https://regardfc.1fr1.net/t849p190-vu-sur-le-site-et-dans-les-programmes-de-franceculture-fr#35494) a écrit: (...) La radio persiste et persistera, passez vos chemins et intéressez-vous plutôt aux sujets  "Culturels"  fondamentaux, je cite :
Des manières différentes d’envisager la façon dont les femmes changent tout, (...) . - Frédéric Worms
Worms, ce guignol pollueur d'antenne invitant une énième philosophe aux réseaux plus fournis que ses discours et aux thèses poly-recyclées dites "déconstructivistes". Du Derrida, du blabla, du Foucault et encore du blabla. (...)

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Philaunet
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Muriel Fabre-Magnan, professeur de droit pour ''Les nouvelles frontières des droits de l’homme'' - Mar 18 Jan 2022, 09:35

Un mois après le passage de la professeur de droit Muriel Fabre-Magnan au micro de la Grande table pour "La liberté se nourrit-elle d’interdits ?",  Antoine Garapon recevait la juriste dans Matières à penser, Les nouvelles frontières des droits de l’homme [14 12 2018].

Antoine Garapon assure, si l'on peut dire, une émission autour du droit depuis de nombreuses années, il est juge pour enfant, mais si l'on en croit sa façon de parler, son écoute doit être extrêmement réduite. En effet, il n'a cessé d'interrompre l'intervenante pour placer des relances brouillant la démonstration, et ce avec de longs bégaiements et des répétitions totalement inappropriées. Un exemple de direction d'entretien qu'il serait impossible d'entendre sur une radio culturelle britannique ou allemande.

Muriel Fabre-Magnan tente de faire contre mauvaise fortune bon cœur et développe les thèses au coeur de son ouvrage "L’institution de la liberté", dont le résumé de l'éditeur est plus clair que le charabia de l'employé.
Si les droits de l’homme consacrent la souveraineté de l’homme sur lui-même et dessinent une nouvelle frontière au pouvoir politique, ils reportent sur l’homme lui-même la charge de définir le droit. L’homme des droits de l’homme n’accepte désormais d’autres contraintes que celles que lui impose la nature ou que celles auxquelles il a consenties [sic]. Suffit-il d’élargir sans cesse le champ des droits de l’homme ? Ceux-ci ne butent-ils pas sur une autre frontière, celle de la dignité humaine ? Nous en parlons ce soir avec notre invitée, Muriel Fabre-Magnan, auteure [sic] de L’institution de la liberté (PUF, 2018). (...)
Moment à retenir à propos du consentement, notamment dans l'exercice de la prostitution, l'explication de texte de la Musique choisie par l'invitée : "Barbara Song" dans L'Opéra de quat'sous, interprété par Lotte Lenya. [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/16274-14.12.2018-ITEMA_21920733-5.mp3" debut="21:44 fin="26:43"] On notera à la fin de la pastille le style de Garapon qui rend cet entretien pénible à écouter, tant il stresse l'invitée par ses permanentes interruptions pour placer son propre avis. Mais il y a encore pire avec un certain Frédéric Worms à suivre dans un autre billet.


OPÉRA DE QUAT SOUS de Weill et Brecht – le guide et le résumé de l’opéra

Barbarasong (Barbara's Song )

Einst glaubte ich, als ich noch unschuldig war
(Und das war ich einst, grad sowie du )
Vielleicht kommt auch zu mir einmal einer,
Und dann muß ich wissen, was ich tu.
Und wenn er Geld hat,
Und wenn er nett ist,
Und sein Kragen ist auch werktags rein,
Und wenn er weiß, was sich bei einer Dame schickt,
Dann sage ich ihm "nein"

Da behält man seinen Kopf oben,
Und man bleibt ganz allgemein!
Sicher scheint der Mond die ganze Nacht,
Sicher wird das Boot am Ufer festgemacht,
Aber weiter kann nichts sein.
Ja, da kann man sich doch nicht bloß hinlegen,
Ja, da muß man kalt und herzlos sein.
Ja, da könnte so viel geschehen,
Aber da gibt's überhaupt nur "nein"

Der Erste, der kam, war ein Mann aus Kent,
Der war, wie ein Mann sein soll.
Der Zweite, der hatte drei Schiffe im Hafen,
Und der Dritte war nach mir toll.
Und als sie Geld hatten,
Und als sie nett waren,
Und ihr Kragen war auch werktags rein,
Und als sie wußten, was sich bei einer Dame schickt,
Da sagte ich ihnen "nein"

Da behielt ich meinen Kopf oben,
Und ich blieb ganz allgemein!
Sicher schien der Mond die ganze Nacht,
Sicher ward das Boot am Ufer festgemacht,
Aber weiter konnte nichts sein.
Ja, da kann man sich doch nicht gleich hinlegen,
Ja, da muß man kalt und herzlos sein.
Ja, da könnte doch viel geschehen,
Ja, da gab's überhaupt nur "nein"

Jedoch eines Tags (und der Tag war blau)
Kam einer, der mich nicht bat.
Und er hängte seinen Hut an den Nagel in meiner Kammer,
Und ich wußte nicht mehr, was ich tat.
Und als er kein Geld hatte,
Und als er nicht nett war,
Und sein Kragen war auch am Sonntag nicht rein,
Und als er nicht wußte,
Was sich bei einer Dame schickt,
Zu ihm sagte ich nicht "nein"

Da behielt ich meinen Kopf nicht oben,
Und ich blieb nicht allgemein!
Ach, es schien der Mond die ganze Nacht,
Und es ward das Boot am Ufer losgemacht,
Und es konnte gar nicht anders sein.
Ja, da muß man sich doch einfach hinlegen,
Ja, da kann man doch nicht kalt und herzlos sein!
Ja, da mußte so viel geschehen,
Ja, da gab's überhaupt kein Nein.

English

I once believe, when I was still innocent,
(And I was once as innocent as you)
That perhaps someday when someone comes to me,
Then I will know what to do,
And if he has money,
And he is kind,
And his workshirts are always clean,
And if he always treats ladies well,
Then I tell him "NO"

Thats when you've got to keep your head on straight,
And remain entirely alone!
Surely the moon will shine all through the night,
Surely the boat will stay tied to the bank,
But that's as far as things can go.
Yes, you can't just lay there,
Yes, you must be cold and heartless,
Yes, there's so much that could happen,
But to each and everyone say "NO"

The first one who came was a man from Kent,
He was just as a man should be.
The second had three ships in the harbor,
And the third was crazy for me.
And they all had money,
And they all were kind,
And their workshirts were always clean,
And they all knew how to treat a lady,
And to each one I said "NO"

And I remained with my head on straight,
And remained entirely alone!
Surely the the moon will shine all through the night.
Surely the boat will stay tied to the bank,
But that's as far as things can go.
Yes, you can't just lay there,
Yes, you must be cold and heartless,
Yes, there's so much that could happen,
But to each and everyone say "NO"

However one day (and the day was blue)
Came a man who never asked.
And he hung his hat on the nail of my chambers,
And I no longer knew what I was doing.
And he had no money,
And he was not kind,
And his collar was never clean on Sundays,
And he didn't know how to treat a lady,
But to him, I couldnt say "no"

After that I couldn't keep my head on straight,
And I couldn't remain alone!
Oh, the moon shone the entire night,
And the boat loosened from the bank,
And it wasn't different at all.
Yes, then you must just lay there,
Yes, you can't be cold and heartless,
Yes, there's so much that had to happen,
Before I couldn't say "no".

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Muriel Fabre-Magnan pour ''Le respect de la liberté, au coeur des institutions'' - Mer 19 Jan 2022, 14:05

Un an et demi après les deux émissions vues dans les billets Muriel Fabre-Magnan, professeur de droit pour ''Les nouvelles frontières des droits de l’homme'' et Muriel Fabre-Magnan pour ''La liberté se nourrit-elle d’interdits ?'',  l'employé F. Worms, autrefois invité récurrent et blablatant chez Enthoven, est face à la juriste et professeur de droit privé, Muriel Fabre-Magnan, pour Le respect de la liberté, au coeur des institutions [09 07 2020].

Dans cet entretien, Worms a décidé d'être à la fois l'employé et l'invité, un exercice rendu possible par ses incessantes interruptions au beau milieu des phrases de MFM. Celle-ci croit néanmoins pouvoir développer sa pensée, mais non, Worms, en grossier personnage, s'impose en parlant en même temps que son invitée jusqu'à ce qu'elle se taise. Quel bel art de l'entretien...

L'auditeur se retrouve donc à écouter une sorte de combat où l'employé brise la continuité des raisonnements pour imposer une bifurcation avec de longues phrases alambiquées. C'est consternant et ô combien représentatif d'un manque de savoir-faire radiophonique !

Voyons le descriptif de ce monsieur qui trouve que le covid est une chance pour réorganiser la société à la mode franceculture (cabane égalitaire avec jardin biodynamique).
La liberté est à la source des institutions démocratiques puisqu’elles sont fondées sur le contrat social et l’acceptation des citoyens. Mais on ne peut s’en tenir là, car une fois fondées les institutions ne peuvent oublier la liberté ! (...)
On lui préférera une des citations de la juriste, spécialiste en droit des contrats :
La loi ne réglera jamais les cas particuliers parce que, par définition, surtout dans les cas tragiques, c'est très mauvais de faire la règle générale à partir de cas particuliers. Il faut faire la règle générale à partir de cas généraux et faire une exception pour les cas particuliers.
F. Worms a une épiphanie au moment de l'interprétation de l'"Extrait musical choisi par l'invitée : 'Les loups sont entrés dans Paris' par Serge Reggiani".



Blablabla et parfait contresens de Worms qui prête une interprétation du choix musical à son invitée avant qu'elle n'ait pu ouvrir la bouche :[son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/16274-09.07.2020-ITEMA_22379168-2020C33045E0069-1779455909.mp3" debut="24:20 fin="28:17"]

L'émission dure 44 minutes et comme Worms a répété six fois le nom de l'invitée durant les 4 minutes de cette pastille, on peut, vu la fréquence de ces répétitions condescendantes, estimer à une bonne cinquantaine les fois où Worms a envoyé du Muriel Fabre-Magnan à la figure de son invitée sans que cela ait la moindre utilité. Il mérite que son nom à lui figure en bonne place dans la rubrique peu glorieuse de ce forum Nom, nom et nom !

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''Ignace Semmelweis, le médecin qui voulait qu'on se lave les mains'' - Ven 06 Oct 2023, 11:30

Pour compléter Dussollier lit Céline : Ignaz Philipp Semmelweis (1818-1865) de 2022, retour sur une discussion du soir de 2016 : Ignace Semmelweis, le médecin qui voulait qu'on se lave les mains avec Yves Buin Médecin, pédopsychiatre, écrivain.

René Frydman est obstétricien, il connaît donc parfaitement le sujet dont Semmelweis s'est occupé : comprendre les raisons des fièvres puerpérales et les faire disparaître. C'est pourquoi il ne laisse pas l'invité en placer une durant la première moitié de l'émission. C'est lui qui donne les informations sur l'histoire de Semmelweis et sur le sujet de l'hygiène, Yves Buin se contentant d'approuver. Gênant, mais pas incompréhensible, l'invité étant assez lent dans la formulation du propos.

C'est lors de la seconde partie qu'Yves Buin peut s'exprimer sur Céline dont il a écrit une biographie et là l'attention est captée, car l'auteur conte la carrière médicale de l'écrivain de "Mort à crédit".

La musique choisie par Yves Buin, spécialiste de jazz, ambiance de chez André Velter... Nardis par Chet Baker [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/16274-13.09.2016-ITEMA_21074817-0.mp3" debut="22:15" fin="24:12"]

"Pourquoi Céline va-t-il publier quelque chose sur Céline" (avec les interruptions de Frydman) : [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/16274-13.09.2016-ITEMA_21074817-0.mp3" debut="24:12" fin="26:35"]
Il devina que les étudiants en médecine étaient la cause de l'hécatombe dans son hôpital : ils disséquaient des cadavres, se coupaient parfois, et puis s'en allaient accoucher des vivantes qui mouraient à leur tour...

Pourquoi celui qui allait devenir Louis-Ferdinand Céline a-t-il consacré sa thèse de médecine sur la vie et l’œuvre d’Ignace Semmelweis, le faisant ainsi sortir de l’ombre avant que lui-même n’y plonge. (...)

Tout d’abord écoutons l’histoire vraie d’Ignace Semmelweis dans la Vienne du milieu du 19e siècle, qui deviendra fou et mourra du mal qu’il combattit : l’infection. (A cette époque, les microbes n’étaient pas encore découverts par Pasteur).

Nous aborderons ensuite les écrits médicaux de Céline, aspect peu connu de son écriture, de sa paradoxale préoccupation sociale, de médecine et d’hygiène.
*******************

Matières à penser (ex « Discussions du soir ») - Page 3 Scree769

Yves Buin, Céline. Collection Folio biographies (n° 53), Gallimard Parution : 25-05-2009.
«Je dois tout vous noter! Je vous note! Ils achèteront plus tard mes livres, beaucoup plus tard quand je serai mort, pour étudier ce que furent les premiers séismes de la fin, et la vacherie du tronc des hommes, et les explosions des fonds d'âme... Ils savaient pas, ils sauront!...»

Célèbre à trente-huit ans, dès la publication de son premier livre, Voyage au bout de la nuit, Louis-Ferdinand Céline (1894-1961) reste aujourd'hui encore un écrivain très controversé. Haï par les uns qui ne voient en lui qu'un antisémite virulent et un nihiliste outrancier, il est adulé par les autres qui ne veulent retenir que le caractère fondamentalement novateur de sa littérature. Yves Buin propose une approche critique, montrant que la lumière peut côtoyer la ténèbre. Médecin des pauvres, anticommuniste, pacifiste, Céline, qui reconnaissait à l'écrivain le droit d'inventer sa propre biographie, ne cesse de tricher, de mentir, mais paie comptant, «met sa peau sur la table», et échafaude une œuvre qui fait de lui un des plus grands grands prosateurs classiques du XXe siècle.

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Re: Matières à penser (ex « Discussions du soir ») -

Matières à penser (ex « Discussions du soir »)     Page 3 sur 3

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