Pardon, Olivia Gesbert, oui, pardon de ne pas consacrer aujourd'hui assez de temps à votre émission de 12h55 (et de ne pas faire une recension de chaque numéro) : je n'ai pas quatre ou cinq collaboratrices, celles que vous nommez en fin d'émission (les hommes ne sont pas aptes à travailler à la radio, on le note chaque jour) pour rédiger, organiser, relire, etc.
Remarquez que malgré toutes ces aides, on arrive à lire sur le descriptif de l'émission
Mécénat, philanthropie : la dépendance de l’art ? 23/10/2019, des choses comme :
les donateurs américain
ces intermédiaire qui vont faire un travail diplomatiques
Ces actions philanthropiques soulèvent des fonds [je pense qu'ils les lèvent]
Vos collaboratrices ont aussi oublié de citer 1/ la source du reportage télévisé (BFMTV ? TF1 ? France 2 ?) qui se conclut sur "l
es prétendus philanthropes étaient des empoisonneurs", 2/ l'origine de l'interview de Julia Cagé, une de vos animatrices informelles, grande contemptrice du système économique.
J'ai déjà envie d'arrêter ici. L'aquoibonisme rôde, d'autant que l'on ne voit pas beaucoup de contributeurs faire ici un minimum de travail. Il faut vraiment tout faire. Les deux contributeurs de ce forum sont exploités par les lecteurs, ils s'auto-exploitent même, victimes d'un biais capitalistique qui les amène à donner gratuitement de leur temps pour le profit (?) de quelques-uns. Grève et droit de retrait sont à l'étude, burn-out et "Tako-Tsubo" (voir "les plus consultés"), risques majeurs de l'animation de ce forum au service du public...
Vos collaboratrices, Mme Gesbert (attention à vos "euahhh", ils fatiguent), n'ont pas transcrit la dernière remarque de l'intervenante la "docteure en sciences sociales", Anne Monier. Soit dit en passant, je préférerais entendre plus de docteurs en physique ou en médecine, mais bon les sociologues, comment ne pas les inviter, ce sont
les âmes de la station...
Cette parole de 15 secondes était pourtant intéressante, quoique à rebours de 25 minutes d'accusations et de soupçons : "
il faut voir les aspects positifs (...) et surtout ne pas adopter de position affirmée, mais réfléchir pour avoir une position de plus en plus nuancée sur le rôle que peut avoir la philanthropie dans une démocratie".
Qui a écouté toute l'émission sauf cette phrase aura conclu une chose : salauds de riches, exploiteurs des pauvres, trompeurs, élites vieillissantes, "désengagement de l'État" (Gesbert, plusieurs fois), etc. Notons que le passage largement décrit sur la page ("
Cette étude, portée sur une sociologie des élites, mène à croiser la sociologie des intermédiaires et celle de la diplomatie (...) On observe une division hiérarchisée et aussi sexuée du travail (...))" est loin de l'objet longuement discuté dans l'émission, mais il fallait évidemment le mettre en valeur... Comment le compte-rendu d'une émission par le choix des citations mises en valeur en oriente la perception. Notons que c'est quasiment le cas dans tous les descriptifs, à part ça France Culture est une station vraiment exemplaire d'un journalisme objectif.
Soyons plus nuancé sur le contenu de l'émission et concluons : les Américains recherchent un capital symbolique en échange de leur argent. Les Français le leur refusent parfois cela.
Puis, via Mme Gesbert, la position de France Culture (hors intervenante) résumée : l'État doit prendre en charge les budgets culturels, prendre l'argent sans contrepartie (car les riches sont des voleurs) symbolique ou d'influence sur l'utilisation des dons. Le lien public/privé doit faire naître le soupçon et être examiné à la loupe.
Well, France Culture... Et quid de l'influence des partenaires privés qui nourrissent littéralement la station publique et la promeuvent ? Télérama, aoc, Le Monde et autres journaux, les éditeurs largement cités, les producteurs de cinéma, etc. Quelles sont les contreparties symboliques, matérielles, relationnelles dans le domaine professionnel et privé de cet "entre-soi" public/privé parisien ?