Chère Antonia, vous faites aussi partie des dames qui n'ont pas fini de lire (ou qui n'ont pas lu) le livre qu'elles recommandent ou offrent ? Ces livres qu’on ne finit pas par une des plus sottes personnes qui ait jamais été employée à FC et pourtant avec Marie Richeux on était déjà servi !antonia(https://regardfc.1fr1.net/t735p240-les-sujets-obsessionnels-de-france-culture-et-ses-icones#35413) a écrit:Thoreau
Merci pour le lien vers la revue Atlantic rapportant l'étude de Thoreau sur les pommes sauvages.C'est tout à fait intéressant, très documenté.
Trouve t-on cette étude dans Walden(j'ai offert ce livre, mais je ne l'ai pas lu!)?
Plaisanterie mise à part, voyez ce pdf WALDEN OU LA VIE DANS LES BOIS de 351 pages et appuyez touches Ctrl + F, enfn mettre "pomme" dans la fenêtre de recherche pour voir où HDT en parle.
L'article mentionné ne se trouve pas dans la Bible de FC, que sans doute personne n'a lue chez les thuriféraires de "l'ermite", car il suffit de regarder la cabane (de l'extérieur, car on n'en voit jamais la douche ni le chauffage, pour l'hiver, car expérience personnelle, il fait plutôt froid dans le Masachussets en hiver, comptez moins dix à moins vingt ou moins encore) en se pâmant et de lire quelques citations via Google et le tour est joué.
Première mention page 48 : "où les pommes de terre ne gèleraient pas par n’importe quel hiver"
Puis page 58 ("une petite partie de pommes de terre, maïs, pois et navets.") et enfin la première mention significative de Malus domestica page 83 que je vous laisse déguster (pour ma part je trouve le passage indigeste) :
"Qui cet homme intempérant et brutal que nous voudrions racheter ? Quelqu’un éprouve-t-il le moindre mal l’empêchant d’accomplir ses fonctions, ne ressent-il qu’une simple douleur d’entrailles, – car c’est là le siège de la sympathie, – qu’il se met sur l’heure en devoir de réformer – le monde. En sa qualité de microcosme lui-même, il découvre – et c’est là une vraie découverte, et il est l’homme désigné pour la faire – que le monde s’est amusé à manger des pommes vertes ; à ses yeux, en fait, le globe est une grosse pomme verte, qu’il y a un affreux danger de penser que les enfants des hommes puissent grignoter avant qu’elle soit mûre ; sur quoi voilà sa philanthropie drastique en quête des Esquimaux et des Patagons, et qui embrasse les villages populeux de l’Inde et de la Chine ; ainsi, en quelques années d’activité philanthropique, les puissances, dans l’intervalle, usant de lui en vue de leurs propres fins, pas de doute, il se guérit de sa dyspepsie, le globe acquiert un semblant de rouge sur une ou les deux joues, comme s’il commençait à mûrir, et la vie perdant de sa crudité est une fois encore douce et bonne à vivre. Je n’ai jamais rêvé d’énormités plus grandes que je n’en ai commises. Je n’ai jamais connu, et ne connaîtrai jamais, d’homme pire que moi."
Pour qui penserait à tort que la traduction ne flatte pas l'original consulter la page 121 de l'édition Penguin American Library, par exemple. On a vu plus clair prosateur...