L’esprit d’ouverture tourne tellement en rond, mais des petits petits ronds, tout pitchounets, que Téléram’ doit suivre toute cette créativité en republiant d’anciens articles. On appelle ça dans le milieu
« une mise à jour ».
Donc, « Ayn Rand, écrivaine odieuse et moderne, vue par Xavier de La Porte
Publié le 24/07/17 mis à jour le 27/07/20 »
Mise à jour parce que rediff’ de « Avoir raison avec... », titre que certains trouvent débiles alors qu’ils n’ont pas compris que c’est une invitation, et même plus, à s’immerger (forcément) dans la pensée du penseur au point de ne faire plus qu’un avec.
Mais là y’a un problème, c’est que Ayn Rand, clame le producteur, c’est difficile d’avoir raison avec.
« auteure peu connue en France », mais qui depuis 2017, donc la première diffusion de la série « Avoir raison avec…mais pas trop », a eu le bonheur de remplir la grillade de France Trucutre de long en large et en travers. Ce qui explique l’urgence de rediffuser cette série. Parce que l’esprit d’ouverture tourne en rond, de petits petits ronds, tout pitchounets.
Depuis 2017, il y a eu, dans le désordre. Vous mettrez l’ordre chronologique vous-même, j'ai pas le temps ni l'envie, et puis vous non plus en fait, alors faites rien.
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LE 04/01/2019
- " La grève" d'Ayn Rand
DEUX MINUTES PAPILLON
LE 13/06/2017
- PENSER L'ÉCONOMIE AVEC...
Épisode 5 : Ayn Rand
ENTENDEZ-VOUS L'ÉCO ?
LE 04/01/2019, rediffusé LE 08/05/2020
- QUATRE FEMMES PHILOSOPHES PRENNENT LA PAROLE
Épisode 2 : Le cas Ayn Rand
LE JOURNAL DE LA PHILO
LE 12/11/2019
- PHILOSOPHIE DE LA GRÈVE
Épisode 3 : Ayn Rand, les libéraux font de la résistance
LES CHEMINS DE LA PHILOSOPHIE
LE 08/01/2020
- Portrait d’une femme capitale
LE JOURNAL DE LA PHILO
LE 31/01/2018
« Haïe ou adorée, fascinante en tout cas, Stéphane Legrand fait le portrait de cette femme à la pensée mythique : Ayn Rand.»
Pourquoi Ayn Rand est-elle ainsi mise en valeur sur l’antenne depuis trois ans ? Parce que, même si elle est très critiquée, c’est une femme, et une femme d’influence, donc hop, on mouline. Si Ayn avait pensé pareil mais s’était appelée Burt, il aurait été l’équivalent de zéro minute d’antenne d’esprit d’ouverture.
Extrait de l’entretien-promo téléramesque : « ce qui me fascine avec Ayn Rand, c’est comment je peux me taper 1 500 pages d’un truc qui me dégoûte. », puis, un peu plus loin, « je suis dégoûté face à cette pensée, mais c’est à la fois agaçant et intéressant de lire quelqu’un avec qui on n’est pas d’accord. »
D’accord, mais entre n’être pas d’accord et être dégoûté, il y a un pas, et ce pas n’est pas franchi. Quand on est pas d’accord = on est dégoûté, donc. Tout en finesse.
Et comment peut-on lire, dans l’hypothèse où elles ont été lues, 1500 pages qui dégoûtent ?
« Même si la vie sexuelle de ses personnages commence souvent par des viols, ses figures féminines sont très puissantes. Elle est fondamentalement antiraciste, et hyper athée. Tout en étant capitaliste et anti-socialiste, elle partage donc des idées défendues par la gauche ! C’est perturbant. »
Il faut s’en remettre mon gars. Les gens n’ont pas forcément une pensée aussi simpliste que celle de certains.
Mais quand même, bravo pour la contorsion qui achève de mettre le producteur dans la droite Ligne Générale : elle dit quelque chose de notre époque !
« cette penseuse dit aussi quelque chose de la période qu’on vit en France. Macron, bien-sûr, n’est pas randien, mais Ayn Rand, à sa manière, n’est ni de gauche, ni de droite. »
Bravo, car c’était pas facile.
« ses théories un peu effrayantes sont trop utopiques pour qu’on ait quelque chose à en craindre ! » Ouf ! On a eu chaud. Finalement, Ayn Rand, qui aurait mieux fait de s’appeler Burt, est inoffensive !
Nous allons tous pouvoir dormir comme des bébés cette nuit. Merci. Et bonne nuit.