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Accueil / France Culture

Les sujets obsessionnels de France Culture (et ses icônes)    Page 36 sur 36

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Philaunet 


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351
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Le sexe, obsession majeure de France Culture - Dim 19 Mai 2024, 10:10

Curly(https://regardfc.1fr1.net/t194p470-la-direction-de-france-culture-et-son-projet-culturel#39576) a écrit:Dans Téléram'
ou sur les rézo soss',                                                    
ça pleurniche dur.
Extrait de l'article téléramou :
                                                           Les sujets obsessionnels de France Culture (et ses icônes) - Page 36 Oper2570
(...)
« Sous les radars », discusse niveau BFMTV sur des sujets d’actu qui sont passés partout mais certainement pas sous les radars, et autres discusses d’actu qui brassent généreusement du vide et des euh sont menacées de disparition.
Le dernier numéro de Sous les radars avec cette fameuse question dont la réponse implique forcément "oui" pour la station et dont les verbes reflètent cette violence radicale sous-jacente des employés dans toute question : "il faut" (la contrainte) et "en finir avec" (l'éradication complète).

Les sujets obsessionnels de France Culture (et ses icônes) - Page 36 Scre2390
C’était le 5 mai dernier : 2 500 personnes se rassemblaient place de la république à Paris (ils étaient 10 000 dans toute la France)  contre "l’offensive transphobe".
On note  que ces "personnes" sont devenues "ils", en raccord avec la confusion générale promue par la station.
En cause : L’ouvrage Transmania de Dora Moutot et Marguerite Stern, une "enquête sur les dérives de l’identité transgenre" où elles se présentent comme « femellistes », un mouvement conservateur qui défend la femme comme "femelle humaine".
Assez étrange de présenter ce livre ainsi  : "l'ouvrage où elles se présentent" au lieu "l'ouvrage qui aborde...". Non, pas étrange, mais sciemment orienté "contre".
Face à ce qu’elle désigne comme des discours de haine, l’association SOS Homophobie a déposé plainte contre les deux autrices, qualifiées par ailleurs de "TERF", soit "Féministe radicale excluant les personnes trans" par les militants LGBT, ce qui leur vaut d’être la cible de nombreuses menaces de mort.
Tiens, un élément intéressant. Notons que les deux auteurs n'ont encore reçu aucune invitation de la part de France Culture. Évidemment.
Comment expliquer la violence de ces débats ? Pourquoi la qualification d’homme, ou de femme produit il [sic] autant de polémiques ?
Oui, c'est vraiment curieux, ça  Smile

Autres sujets récents dont la présentation et le traitement reflètent le paradigme politique de la station :
Exil des musulmans : un gâchis français Samedi 11 mai 2024
L'animalité, symptôme de notre humanité ? Samedi 6 avril 2024


Sous les Radars, une émission militante de plus, créée par l'ex-directrice, Sandrine Treiner, pour faire sa propagande. Il était largement de temps l'arrêter.

Curly 

Curly

352
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Laissez-vous allumer par les sorcières misandres du Bouc Cleub à Mariri - Mer 22 Mai 2024, 18:06

Circuit fermé, militantisme, mais en voilà un beau service public qu'il faut pas toucher tellement c'est un service public.
Pourquoi vouloir crier partout que faut pas casser le service public alors qu'il est déjà tout déglingos ? Mystère et boule de gomme.

Un exemple marvellous, parmi plein d'autres, le Bouc Cleub à Mariri.

Circuit fermé, militantisme, tout y est. Marvellous on vous dit !

Figure 1, émission du 16 mai.

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Figure 2, au cas où vous n'auriez pas comprenu, annonce du cont'nu & guest.

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Promo, militantisme, il manque le circuit fermé, mais z'inquiétez pas, ça arrive.                                                            

D'abord, l'invitée, annoncée comme journaliste, se transforme en filozofe dans le texte de présentation. Qu'est-ce qu'un filozofe ? Z'inquiétez pas la réponse arrive.
Un filozofe est une personne qui a fait des études de filo. Eh bien par conséquent, elle devient filozofe.
Imaginez, fermez les yeux, imaginez.
Vous avez fait des études de lettres ? Chipotationnez pas : vous êtes écrivain.
Z'avez une agreg' de maths ? Tergivationnez pas : z'etes mathématicien, en route pour le Nobel.

Il est incompréhensible, alors que la filozofe a écrit aussi un livre sur la cuisine rennaise (c'est de la filo multitache), qu'elle n'ait pas été invitée pour en faire sa promo (que faire d'autre sur le service public à Radio France ?). La cuisine quoi merde, c'est aussi important que la filo, non ?

On s'éloigne un peu du militantisme, mais on va y revenir, tout en restant à Rennes.

Figure 3, la bio de l'invitée.

                                                                        Les sujets obsessionnels de France Culture (et ses icônes) - Page 36 Oper2586


Où nous constatons que nous restons à Rennes.

Figure 4, le commentaire de l'auditrice (oui, y'en a qu'un), sur la page de l'émission à Mariri. Ça s'appelle une "note vocale". Un petit message sur le répondeur, et magie de la radio, passage à l'antenne. Oh ! Marvellous !

Une seule note. Ç'aurait pu être un do, un ré, un mi, ou un fa dièse, mais non, ce fut

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dont le seul pseudo laisse augurer un message qui en effet lui va molto bene.

Mais qui est cette personne qui annote l'émission à Mariri ?
Cela nous emmène à la

Figure 5, la noteuse vocale

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Mais mais mais mêêêh... nous revoilà à Rêêênnes ! Mais mais mais mêêêh... c'est une librêêêre !

Figure 6, la librêêêrie

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Une librairie engagée, à "tonalité féministe et écologique", cf Ouest-France du 09-10-2021.

Figure 7, le coup de cœur du moment de la libraire qui lâche des notes vocales chez Mariri.

                                                                                Les sujets obsessionnels de France Culture (et ses icônes) - Page 36 Oper2589

Vous reconnaîtrez, ou pas, le livre de l'invité en promo à Mariri.

Reste l'indispensable complément, car nous sommes à Rennes, dans une librairie militante...

Figure 8,

                                                 Les sujets obsessionnels de France Culture (et ses icônes) - Page 36 Oper2590

Il est pas marvellous, le petit monde minuscule à France Cu ?

Curly 

Curly

353
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Nuit iconique - Dim 23 Juin 2024, 10:28

Ah, une Nuit philosophique sur France Cu !
Oui, mais avec Jean Baudrillard, une icône de la chaîne, qui avec Bruno Latour-prends-garde et quelques autres avait été au centre de l’affaire Sokal, déclenchée par un ouvrage, « Impostures intellectuelles  » (1997), signé de deux universitaires qui mettaient en lumière le creux enrobé de mots complexes de ces pensées multiples & complexes de notre monde complexe.
Dans son article « Qu’appellent-ils ‘‘penser’’ ? », Jacques Bouveresse enfonçait le clou, face à la marée déferlante qui tentait d’écrabouiller par des arguments populistes (comme quoi, rien de neuf sous le soleil) l’étude Sokal/Bricmont, qualifiés (rien de neuf je vous dis) d’anti-français et de gros méchants de droite (alors que non, mais tordre la réalité pour la faire rentrer dans la sienne est toujours ben pratique).
«  Il est clair, en tout cas, que, comme le remarquait déjà Musil, ce ne sont pas de simples bévues occasionnelles et pardonnables qui sont en cause dans l'affaire Sokal, mais bel et bien un mode de pensée et un style de pensée, qui plaisent à notre époque et passent même pour spécialement profonds. C'est là que réside, en fait, le véritable problème que soulève cette affaire et c'est aussi, je dois le dire, ce qui me rend pessimiste sur les effets positifs qu'elle pourrait avoir à court ou à long terme. On aimerait croire qu'elle suscitera une prise de conscience et un examen de conscience salutaires chez les intéressés et ceux qui auraient envie de les imiter. Mais je ne vois personnellement pas beaucoup de raisons pour que cela soit effectivement le cas. Combattre des erreurs est une chose, combattre un style de pensée qui a réussi à ce point à s'imposer comme exemplaire en est une autre. Et il ne faut pas oublier que la communauté des intellectuels, en France probablement encore plus qu'ailleurs, est, quoi qu'on en pense, unifiée bien davantage par une forme de piété envers les héros qu'elle se choisit et qu'elle considère toujours un peu comme sacrilège de contester que par le libre examen et l'usage critique de la raison. Une bonne partie des réactions, parfois consternantes, qui ont été suscitées par l'affaire Sokal relèvent précisément de ce que j'appellerais un comportement pieux et, pour tout dire, d'une forme de piété qui a quelque chose de proprement infantile. »

Baudrillard est donc une icône France Cu.
D'ailleurs, regardons la présentation par le sémillant producteur des Nuits. Constatons par l'expérience que lui aussi n'y comprend que pouic à Baudrillard. Mais c'est une icône, et les auditeurs vont se défoncer la tronche à passer sept heures avec lui. Merde. Sept heures.

Une présentation claire, précise. Bravo au sémillant, qui a compris, grâce à sa fifiche wiki, que "pour le philosophe Jean Baudrillard, nous vivons dans une forme d’hyperréalité, où nous n’avons accès qu’à une copie du monde. Pris dans un flux incessant d’informations et de représentations fausses, l’individu est submergé."
Par exemple, la guerre du Golfe 90-91 n'a pas eu lieu because pas de soldats sur le terrain dans des tranchées en train de se foutre sur la gueule, mais des ordis, des scuds dans un ciel opaque, des petits points sur des écrans tévé. Donc, pas de guerre. CQFD.

Le sémillant, qui vient de torcher en une phrase sa fifiche wiki, a déjà vidé son sac, il se doit de meubler avec le vocabulaire habituel, ce qui donne :
"pensée complexe et hybride du philosophe et sociologue (la base, le minimum vital si tu veux exister sur France Cu) français. C'est l’occasion de (si tu cases pas cette expression pour présenter une émission sur France Cu, t'es foutu) se rendre compte que l’on vit dans une forme d’hyperréalité, où nous n’avons accès qu’à une copie du monde. (bis repetita)
(...) nombreuses polémiques (la base si tu veux avoir une vie franceculturée).
S’inscrivant dans une double démarche à la fois philosophique et d’écriture, le philosophe et sociologue (rappel indispensable) Jean Baudrillard est interrogé en 1983  (…) sur ce qui déclenche sa réflexion et sur les grandes lignes de sa pensée.
(Le coup de la double démarche est très bien trouvé. Il écrit ce qu’il pense, d’où la double démarche. Classe. Niveau 1 sur l’échelle Baudrillard : atteint.)
(…) une porte d’entrée vers une pensée à la croisée de nombreuses disciplines et concepts
(…) tenter comprendre cette pensée tentaculaire, à cheval sur des disciplines et des influences très différentes.

(Mieux vaut dire les choses deux fois plutôt qu'une. Niveau 1, 5 : atteint.)
(…) critiquer l’art contemporain qui ne se préoccuperait plus d’explorer des champs nouveaux. Une analyse critique qui résonne pleinement avec notre époque.
(Faire résonner le hier avec l’aujourd’hui, c’est comme « à l’occasion de », il doit y avoir une clause sur les contrats des producteurs. Tu cases pas la résonance, tu peux aller chez Plumeau.)
Grâce au “Bon plaisir”, une émission au long cours (...) nous abordons autrement et en prenant le temps, la pensée inclassable du philosophe.
(Inclassable : casé. C’était soit inclassable, soit insaisissable. Le sémillant a fait son choix. Moi personnellement je, j’aurais pris l’autre.)
''Vous descendez à la prochaine ou la civilisation du walkman'' interroge en 1983 des intellectuels et personnalités de la culture sur cette nouveauté technologique qu'est le walkman. Dans le premier le premier des quatre épisodes, c’est Jean Baudrillard qui en propose une analyse.
Réponse probable mais qui n’existe pas : le walkman fait partie de l’hyper-réalité, tout comme l’ensemble des programmes de cette nuit.
Le meurtre du réel ? Un crime parfait, sans motivation et sans auteur. C’est l'hypothèse défendue par Jean Baudrillard (...)»
Comme quoi, quand on tient un bon concept, faut pas le lâcher.

Les adorateurs d’icônes devrait quand même se méfier. Le philosophe, mais surtout sociologue, a attiré l’attention d’une grande institution, le Collège de Pataphysique, qui lui proposa, suite à ses travaux hyper-réels et post-modernes, de devenir satrape. CQFD bis.

Philaunet 

Philaunet
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354
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La cabane anticapitaliste, sinon rien - Mar 25 Juin 2024, 11:47

Un des derniers numéros d'Entendez-vous l'éco ?, émission qui, enfin, est remplacée dans la grille 2024-2025. Enfin ! Mais ce qui la remplacera cultivera-t-il les mêmes obsessions ?

Il faudra faire plus tard un relevé de cette obsession de la station pour la yourte et la cabane que ce forum a amplement documentée : De la yourte à la cabane : prendre la clé des champs le 18 juin 2024.

Un chapeau de tract politique comme on a aimé en faire à France Culture durant le mandat de l'ex-directrice Sandrine Treiner et encore aujourd'hui sous Emelie De Jong : "Comment les modes de vie alternatifs ruraux constituent-ils un contrepoint à la modernité capitaliste ?".

Qui avons-nous en première invitée (toute l'émission est en sororité exclusive, comme à Lsd ou ailleurs encore) :
Geneviève Pruvost sociologue des modes de vie écologiques, du genre, du travail et de l’éco-féminisme, co-directrice du parcours de master “Etudes environnementales” de l’EHESS
Doit-on aller plus loin ? Toutes les phrases sont prévisibles.

la 2e invitée, entre autres "productrice en arts visuels contemporains" :  "mettre en avant une volonté de rupture avec la société, à faire sortir d’un mode de vie polluant et stressant. Ils mettent moins en avant le message politique des années 1970 pour remettre au premier plan de leur action l’idée de communauté et ne se positionnent pas comme anticapitalistes. Malgré tout, ils promeuvent un modèle de simplicité volontaire et de décroissance".

Geneviève Pruvost  : "Le mode de vie alternatif est un mode de vie de subsistance, mais avant tout d’abondance et de redistribution. Dans la partie ethno-comptabilité de mon ouvrage, on voit que Florian et Myriam vivent dans leur yourte comme des paysans".

Les habitats dits alternatifs sont toujours présentés en photo au printemps et en été et leurs habitants en T-shirt et en jeans. L'hiver n'existe pas ou bien il est passé dans de capitalistes maisons en dur.

Les sujets obsessionnels de France Culture (et ses icônes) - Page 36 Scre2466

Curly 

Curly

355
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Histoire d'amour marxiste - Mer 26 Juin 2024, 15:56

Antonio Gramsci, une histoire d'amour marxiste avec France Cu.

Précédemment sous X :
                                                                    
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                                                        Les sujets obsessionnels de France Culture (et ses icônes) - Page 36 Captur86

                                                        Les sujets obsessionnels de France Culture (et ses icônes) - Page 36 Captur83

12, c'est peu. Ne sont pas comptabilisées les multiples émissions dans lesquelles Gramsci est appelé à la rescousse sans pour autant être ouvertement le sujet central.
Cela donne, entre 2010 & 2024, non pas 12 mais 101 émissions ou chroniques (merci l'INAthèque).
Exemple : Le temps du débat, 5/10/23
    
                                                                Les sujets obsessionnels de France Culture (et ses icônes) - Page 36 Oper2668
                                                Les sujets obsessionnels de France Culture (et ses icônes) - Page 36 Oper2669

Mais sous X, l'ex de touitteur, le matraquage est plus intense. La même émission peut décrocher la timbale. Qui empêcherait de freiner la cadence (d'usine bien sûr) de trois/quatre touittes pour la même émission alors que la pensée du penseur est bonne, juste, donc marxiste ?

En la bagatelle de cinq années, France Cu n'y est pas allée de main morte.

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Philaunet 

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L'été des obsessions à France Culture - Mer 14 Aoû 2024, 21:50

Le monde n'est que saccage et l'homme, européen, est un affreux jojo. Tout va mal, l'apocalypse est pour demain (refrain entendu depuis 1000 ans au moins). Le 14 août, une journée mémorable sur France Culture, bien que semblable à celle de la veille et des précédentes.

Affirmations péremptoires niveau école élémentaire " (...) l'homme avait déjà la main sur le climat", etc.

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Un doublé "climat" ce jour avec une question à laquelle la réponse affirmative est de rigueur :

Les sujets obsessionnels de France Culture (et ses icônes) - Page 36 Scre2597

Lecture obligatoire : l'ouvrage de l'invitée , "L'écoféminisme"


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Une urgence : rediffuser dans la grille d'été une série de 2023 toujours en ligne. Discrètement, mais sûrement, l'antienne de l'antenne depuis L. Adler 1999, année où France Culture est devenue instrument de lutte sociale et politique : "Comment faire advenir le socialisme".

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Une journée serait incomplète à France Culture s'il n'y était pas fait la promotion de l'anarchisme et du féminisme.

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Avec des lectures obligatoires ↓ On recommande le bréviaire de France Culture : "La liberté ou rien : contre l’État, le capitalisme et le patriarcat".

Les sujets obsessionnels de France Culture (et ses icônes) - Page 36 Scre2595

Curieux, non, ce paradigme idéologique présent dans la grille de France Culture, semaine après semaine depuis plusieurs années ? Comme s'il n'existait aucune autre science sociale ou naturelle digne de figurer au programme.

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Petit complément de joie estivale ↓

"Violences conjugales : 'Dans deux heures, je te défonce'"

Les sujets obsessionnels de France Culture (et ses icônes) - Page 36 Scre2596


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Enfin, l'espoir est au bout de la nuit et dans les fleurs à 4h44, il y a 44 ans :

Les sujets obsessionnels de France Culture (et ses icônes) - Page 36 Scre2598

Des noms qui donnent confiance, associés au meilleur de la production radiophonique culturelle : Jacqueline Kelen, productrice, Frédérique Cantrel (excellente lectrice à "De bouche à oreille"), Michel Abgrall, réalisateur.

Philaunet 

Philaunet
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What should one do to survive? - Mar 27 Aoû 2024, 11:40

Premier numéro de la "nouvelle" émission du soir de Quentin Lafay sobrement et modestement baptisée "LES IDEES". Les mots-clés : Effondrement, disparition, calamités, survie, s'inquiéter, chaos, fin du monde. Comme c'est intéressant ! Ce n'est pas comme si ces mots étaient tous les jours martelés à l'antenne depuis au moins quinze ans, non ! Voir le moteur de recherche à ces termes...

Lafay, en bon petit soldat qui a décidé de faire carrière à France Culture et donc de suivre le paradigme idéologique de la station, pratique le grand écart intellectuel avec une hypocrisie qui prend les auditeurs pour des imbéciles : il s'agit officiellement d'éclairer l'actualité (what else ?) mais attention, hein, sans faire d'anachronisme quand il s'agit d'aborder un sujet historique, aujourd'hui "La survie des civilisations : Après 1117 av. J.-C." nom du livre promu par l'antenne (nom de l'éditeur mentionné à maintes reprises) sous le titre L'après fin du monde, selon Eric Cline [lundi 26 août 2024].

Aussi, voici la question faux-cul du préposé à la com' de l'éditeur : "Comment ne pas tomber dans le piège de la comparaison entre ce qui s'est passé hier et ce que l'on vit aujourd'hui ?". Amusant, puisque l'auteur et son intervieweur font gaiment cette comparaison durant toute l'émission, à savoir dire qu'hier c'est à peu près comme aujourd'hui et que l'effondrement c'est maintenant, qu'il faut faire quelque chose sinon, et blablabla. Du rabâchage entendu un million de fois au micro de cette antenne autrefois culturelle et désormais podcast activiste.

Pour prendre quelques doses de vide (on n'y reviendra pas), le début de l'émission : [son mp3="https://rf.proxycast.org/302ca242-ce78-493a-872f-b77640f89abd/25343-26.08.2024-ITEMA_23838349-2024C53458S0239-21.mp3" debut="00:08" fin="03:54"]

La définition de l'effondrement (pour les archi-nuls = les néo-auditeurs de la radio), super-archi-méga complexe, heureusement qu'Eric est là : [son mp3="https://rf.proxycast.org/302ca242-ce78-493a-872f-b77640f89abd/25343-26.08.2024-ITEMA_23838349-2024C53458S0239-21.mp3" debut="03:54" fin="05:43"]

''What should one do to survive?'' (rires). Tout cela est en effet pris comme une blague (le meilleur humoriste de l'éffondrement, le matinalier G. Erner) quand on vit dans le confort produit par la vente de la peur et des recettes pour ne pas mourir demain : [son mp3="https://rf.proxycast.org/302ca242-ce78-493a-872f-b77640f89abd/25343-26.08.2024-ITEMA_23838349-2024C53458S0239-21.mp3" debut="08:51" fin="10:35"]
Comment se reconstruit une civilisation ? Qu’est-ce qui rend une civilisation fragile ou, au contraire, résiliente ? Ce sont les questions que pose Eric H. Cline à propos des civilisations antiques, qui ont dû faire face ou s'adapter aux risques et aux périls de l'Effondrement de l'âge du bronze. Avec Eric H. Cline Professeur d'histoire ancienne à l'université de George-Washington. Historien et archéologue.

Philaunet 

Philaunet
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Naufrage et dévastation, les réjouissances quotidiennes de France Culture - Dim 08 Sep 2024, 08:28

Comme l'année dernière notre station soi-disant culturelle commence sa saison en fanfare : c'est la terreur, la fin du monde, la mort, plusieurs fois par jour, chaque jour. On va tous mourir demain. Les plaies d'Égypte, en regard de ce qui nous attend, c’est roupie de sansonnet. Heureusement, il y a une lueur d'espoir si l'on suit les conseils simples (par exemple adopter le mode de vie d'avant le néolithique, voir ci-dessous) des prophètes de malheur respectueusement écoutés par tel ou tel employé de la station.

L'esprit du programme général de la station tient donc dans le descriptif du "podcast" (le terme émission n'existe plus) L'Idée La dévastation selon Dominique Bourg - Jeudi 5 septembre 2024.

Cette séquence de 25 minutes fait partie de l'émission du soir dont le programme du 05/09 est annoncé avec la malice, ou plutôt la malignité, habituelle :

Les sujets obsessionnels de France Culture (et ses icônes) - Page 36 Scre2671

Reproduisons l'intégralité du résumé descriptif rédigé par une petite main de l'équipe pour nous y référer lors des futures diffusions de ses multiples déclinaisons tout au long de l'année. Le résumé est en effet le réservoir lexical et idéologique de tous les programmes sociopolitiques de la station. C'est une caricature qui ne se sait pas telle.

Quelques mots et phrases-clés ont été mis en gras pour mémoire.

France Culture a curieusement une fascination pour les sectes et ne cesse de relayer des émission sur le sujet. Mais attention, les sectes bien identifiées, pas comme celle des disciples du gourou Bourg, énième prophète millénariste annonçant la fin des temps et suggérant le retour aux cavernes ou peut-être, pour les plus délicats et surtout les plus délicates, des cabanes et des yourtes autour desquelles les vivants humains (et les humaines vivantes) feraient de la cueillette, à la bonne saison, cela va de soi, tout en épargnant les vivants non-humains autres nous-mêmes.

Latour (le plus grand penseur du monde, dixit tel invité entendu sur France Culture, référence ultime en matière d'information vraie), Latour, donc, est mort ! Vive Bourg ↓
Alors que court la catastrophe climatique et que s'enlisent les guerres, nous serions arrivés à un moment historique, où guerre et consumérisme se joignent et mènent l'espèce humaine comme la planète à la dévastation. Mais comment en sommes-nous arrivés là ?
Avec
• Dominique Bourg Philosophe

Dans son entretien autour de son ouvrage "Dévastation, la question du mal", Dominique Bourg expose une réflexion profonde sur les crises contemporaines en les reliant à la notion de mal.
La notion de mal : un cadre explicatif pour notre époque
Dominique Bourg part de l’idée que le concept de mal, bien qu’ancré dans des traditions philosophiques anciennes, reste pertinent pour comprendre la dévastation écologique et sociale actuelle. Il relie cette notion à la capacité humaine de détruire, qu’il perçoit à une échelle inédite aujourd’hui. Comme il l’explique, « la notion de mal est vraiment liée à nos capacités de détruire ». Dans ce contexte, il critique la vision occidentale qui oppose moralement le bien et le mal, et préfère aborder le mal comme une réalité concrète, notamment à travers la notion de crime, qu’il étend à la destruction de l’environnement.

L’habitat de la Terre en péril

Dominique Bourg alerte sur un phénomène unique dans l’histoire : ce n’est pas seulement la planète elle-même qui est menacée, mais son « habitabilité », c’est-à-dire sa capacité à accueillir la vie, quelle qu'elle soit. Selon lui, l’enjeu va bien au-delà des questions politiques ou environnementales habituelles, puisqu’il touche à la survie des espèces, y compris humaine. L'origine de cette menace doit se trouver dans des agir humains très destructifs : « Aujourd’hui, c’est une guerre aux vivants en général », souligne-t-il, évoquant la double menace de l’arme nucléaire et du consumérisme destructeur.

Une bifurcation historique au néolithique

Il situe l’origine de cette destructivité dans une « bifurcation » survenue au néolithique. Il identifie trois types de domination apparus à cette époque : la domination de la nature, la domination de genre et la domination des pauvres par les riches. Selon lui, la sédentarisation et l’agriculture ont permis l’émergence d’une domination sur la nature qui est à l’origine de notre crise écologique actuelle. L’agriculture a, selon lui, transformé notre rapport à la nature, la ployant à un mode de production « totalement contraire à la façon dont la nature produit ».

Les racines du mal et le retour de la destructivité

Dominique Bourg évoque une récurrence du mal à travers l’histoire, notamment à travers les totalitarismes du XXe siècle et les guerres contemporaines, comme celle en Ukraine. Il voit dans la banalité du mal, conceptualisée par Hannah Arendt, une forme de continuité, avec la responsabilité collective face à des gestes quotidiens qui peuvent nourrir des systèmes destructeurs. La détention massive d’armes nucléaires, dont « 6 000 ogives nucléaires » pour la Russie, rend la situation actuelle particulièrement inquiétante.

A travers une approche philosophique et historique, il dénonce l’inaction des dirigeants et la passivité des sociétés face aux crises écologiques et sociales, tout en appelant à une prise de conscience urgente du « mal » qui menace la Terre et ses habitants.

L'usage de la science, cause des maux de notre époque ?

Dans son ouvrage, Dominique Bourg critique non pas la science elle-même, mais l'utilisation qui en est faite. Il fait un parallèle entre les avancées scientifiques, telles que la métallurgie néolithique ou les découvertes en physique, et leurs applications militaires, culminant avec les bombes atomiques et thermonucléaires. Il souligne que la science physique, symbole des progrès intellectuels de l'humanité, a souvent conduit à une escalade de la violence et de la destruction, nous menaçant d'une apocalypse nucléaire.

Cette critique se divise en deux volets : d’une part, l'usage militaire de la science, qui, avec l'automatisation des armes, rend la guerre plus dangereuse ; d’autre part, ses applications civiles, notamment le consumérisme, qui détruisent la planète. Il cite Alexandre Grothendieck, mathématicien français qui, dans les années 1970, appelait les chercheurs à cesser leurs travaux pour limiter les dégâts. S’il reconnaît que la science a apporté des progrès notables en santé, il estime que les aspects négatifs dominent.

Un mal indépassable ?

Le dérèglement climatique actuel en est une illustration frappante : il va provoquer des millions de morts et rendre de vastes zones inhabitables. Dominique Bourg explique que les régions tempérées, où la température moyenne est entre 11 et 20 degrés, sont les plus peuplées. Toutefois, à partir de 27 degrés, et plus encore à 29, l'habitation humaine devient impossible, surtout lorsque l’humidité s'ajoute à la chaleur.

Pour sortir de cette situation, il propose une perspective à double détente. Il prévoit une "première décennie noire", avec une hausse des températures pouvant atteindre 2 degrés d'ici peu. Toutefois, il voit dans l'effondrement des sociétés actuelles une opportunité de développer des modèles alternatifs. La seconde étape serait l'occasion de développer d'autres modèles, où "On rejouerait différemment ces trois formes de domination" propres aux sociétés actuelles. Il cite l'exemple de l'agroécologie, une forme de production alimentaire respectueuse de l’environnement, mais regrette qu’elle ne soit pas encore assez développée.


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Deux jours plus tard, un clone de Bourg nous emmène À la source : Le naufrage, signe des temps Samedi 7 septembre 2024. Franchement, il nous déçoit. Bien sûr, le naufrage décrit "l'effondrement" universel englobant "nos existences", mais aucune mention d'une apocalypse nucléaire et d'une destruction de la planète par le "consumérisme". C'est jouer petits bras !
Le naufrage a une place à part dans la métaphore maritime. Le mot guide notre perception des crises. “Naufrage climatique”, “naufrage politique”, “naufrage moral”. Il est l’image constamment renouvelée de l’effondrement. Remontons à la source !

La métaphore maritime comme récit du monde

Il suffit de saisir le mot pour s’en rendre compte, la navigation est une image utile par gros temps : donner le cap, le maintenir, ne pas perdre sa boussole ou naviguer à vue. Amener à bon port, éviter les écueils. L’histoire de nos sociétés peut se raconter sur un bateau. Mais le naufrage a une place à part dans la métaphore maritime. Le mot guide notre perception des crises. “Naufrage climatique”, “naufrage politique”, “naufrage moral”. Il est l’image constamment renouvelée de l’effondrement et de nos existences, et il mérite que l’on remonte à la source

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L'idéologie apocalyptique à France Culture - Jeu 03 Oct 2024, 10:32

La conscience biophile selon Jeremy Rifkin le lundi 23 septembre 2024.

Ce Jeremy Rifkin n’est pas la mascotte la plus présente sur les ondes, mais dès qu'il sort un livre de ses élucubrations (voir le descriptif dont le développement atteste l'importance que le personnel de FrCu lui accorde) il est prié de venir prêcher la bonne parole aux auditeurs déjà endoctrinés de la station.

Les sujets obsessionnels de France Culture (et ses icônes) - Page 36 Screen23

Il faudra donc relever tous les éléments de langage qui fondent une idéologie, celle-là même qui irrigue la plupart des émissions de France Culture, devenue station militante. L'absence de contradictoire sera donc une évidence. Au programme : millénarisme apocalyptique, révolution, collectivisme, soutien à l'activisme radical, utopie. On croirait lire les contenus quotidiens de la station anciennement culturelle !

- les êtres humains ont entrepris de dominer la nature
- la chute de la civilisation urbaine hydraulique
- Comment se reconnecter à l'hydrosphère
- Changer notre rapport à
- appeler une révolution profonde dans notre manière de
- Il propose une rupture radicale
- de nouvelles formes de gouvernance et un changement de paradigme
- nous sommes à l’aube d’une catastrophe environnementale majeure
- l’hydrisme, qui soutient la régénérativité et l’épanouissement
- cohabiter avec l’hydrosphère, au lieu de la dominer
- gér[er] de façon collaborative
- une gouvernance bio-régionale
- les jeunes générations. Il se réjouit de les voir manifester en masse pour le climat, « se considérant comme une espèce en danger » et appelant à une réponse globale



Depuis six millénaires, les êtres humains ont entrepris de dominer la nature et la ressource en eau. Alors que le stress hydrique s'accroît, touchant déjà 2,6 milliards de personnes, assistons-nous à la chute de la civilisation urbaine hydraulique? Comment se reconnecter à l'hydrosphère?
Avec Jeremy Rifkin Économiste et essayiste

L'économiste Jeremy Rifkin propose de changer notre rapport à la Terre et à la ressource en eau. Désirant installer une utilisation plus durable de l'eau, il réhabilite le terme d'hydrosphère pour valoriser l'eau en tant que composante essentielle du vivant et de notre mode de vie. Jeremy Rifkin appelle à une révolution profonde dans notre manière de comprendre et de gérer l’eau, à travers de nouvelles formes de gouvernance et un changement de paradigme philosophique, où l’eau et la nature ne seraient plus exploitées mais respectées et protégées.

Une prise de conscience globale sur l’eau

Dès le début de la discussion, Jeremy Rifkin décrit une planète en crise. Il explique que nous sommes à l’aube d’une catastrophe environnementale majeure, avec des événements climatiques extrêmes comme des inondations, sécheresses, et des feux de forêt. La cause principale est l'exploitation des énergies fossiles qui ont saturé l’atmosphère de dioxyde de carbone, entraînant des bouleversements hydrologiques. « Pour chaque degré centigrade de montée de la température sur cette Terre, en raison des gaz de brûlure des énergies fossiles, il y a 7% de moins de précipitations », souligne-t-il.

La fin de la civilisation urbaine hydraulique

Jeremy Rifkin met en lumière la fin de ce qu’il appelle la « civilisation urbaine hydraulique », vieille de 6 000 ans. Pour lui, cette ère, où l’eau est dominée et gérée par de grands ouvrages comme les barrages, touche aujourd'hui à sa fin. Il propose une rupture radicale avec les méthodes de gestion de l’eau héritées de l’industrialisation, affirmant que « cette planète d'eau se rebelle ». Cette crise est aussi une opportunité, explique-t-il, pour repenser nos relations avec l'eau : non plus comme une ressource à consommer, mais comme une source de vie.

Du capitalisme à l’hydrisme

Le livre Planète Aqua présente une nouvelle vision philosophique et économique de la société qu’il nomme l'« hydrisme ». Jeremy Rifkin oppose le capitalisme, qui valorise la productivité et la croissance, avec l’hydrisme, qui soutient la régénérativité et l’épanouissement. « Le capitalisme considère la nature comme une ressource passive. L’hydrisme, au contraire, voit en elle une source de vie animée », explique-t-il. Pour Rifkin, cette révolution philosophique est indispensable si nous voulons cohabiter avec l’hydrosphère, au lieu de la dominer.

Les micro-réseaux d’eau, une alternative aux barrages

L’essayiste critique sévèrement les grands barrages, affirmant qu'ils dessèchent les rivières et causent d’immenses dégâts écologiques. En réponse, il préconise le développement de « micro-réseaux d’eau » : des systèmes locaux et décentralisés permettant de collecter et de distribuer l’eau de manière plus durable. À l’instar des réseaux d’énergie solaire et éolienne, ces infrastructures seraient gérées de façon collaborative, permettant aux communautés de stocker l'eau en fonction de ses arrivées naturelles.
Vers une gouvernance bio-régionale

Selon Jeremy Rifkin, la crise hydrique et environnementale exige de repenser la gouvernance mondiale. Les frontières politiques, dit-il, sont obsolètes face aux défis climatiques. Il plaide pour une gouvernance bio-régionale, où les écosystèmes partagés entre plusieurs pays seraient gérés collectivement, à l’image de la coopération entre la France et l’Espagne pour les Pyrénées. « Le changement climatique s'en fiche des limites et frontières politiques », rappelle-t-il, invitant la France à montrer l’exemple en Europe.
À lire aussi : Pourquoi l'eau est devenue une ressource menacée

Les villes éponges et la conscience biophile

Jeremy Rifkin introduit également le concept de « ville éponge », une approche urbanistique inspirée de la nature. Ces villes seraient capables d’absorber les excès d’eau pour prévenir les inondations et sécheresses. Par ailleurs, il met en avant la « conscience biophile », une forme d’empathie et de respect pour le vivant. Inspirée du biologiste E.O. Wilson, cette conscience, selon Jeremy Rifkin, est particulièrement présente chez les jeunes générations. Il se réjouit de les voir manifester en masse pour le climat, « se considérant comme une espèce en danger » et appelant à une réponse globale.

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Coup de poing et pied de nez audacieux au patriarcat, sinon rien ! - Sam 12 Oct 2024, 12:30

Donc dans la pastille sonore de ↓
Curly(https://regardfc.1fr1.net/t948p140-les-matins-de-france-culture#39924) a écrit:La Mamate du 11 prise au hasard. Du concentré des obsessions d’France Cu en une poignée de s’condes. Je me suis demandé si c’était une parodie… avant de me dire que bin merde c’est pas possible, eux à France Cu, ils ont l’humour d’une huitre dépressive.
Notons les applaudissements d’usage à l’arrivée de l’Icône (« Merci d’être là ! »), spécialiste du Moyen-Âge et de la Renaissance, ce que Guillaume-le-Minutier-des-Mamates  va rappeler avec une régularité métronomique (ça ronronnait tellement bien que je me suis rendormu) pour rebondir sans cesse sur la Sainte Actu, transformant ainsi l’Icône éternelle en commentateur d’actu de l’époque contemporaine de style BFM/LCI, sous des applaudissements de style Quotidien (TMC, depuis 2016 après J-C).

                                                                                                                [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/10075-11.10.2024-ITEMA_23889614-2024C6608S0285-21.mp3" debut="72:41" fin="74:02"]
on retrouve : "la lutte contre les inégalités et la discrimination" ; "déconstruire les mécanismes de domination, une œuvre coup de poing, pied de nez audacieux au patriarcat". Un "partenariat France Culture" s'imposait, vu la correspondance de ces manifestations avec les obsessions de la station (anti-capitalisme, effondrisme, inégalitarisme).

Ce média public est toujours plus idéologiquement aliéné.

Philaunet 

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Un entre-femmes à Paris pour ''Country Girls” - Sam 09 Nov 2024, 16:40

Le féminisme au Book club de Richeux, l'éternelle fausse rebelle adolescente, pour vendre  “Country Girls” le 5 novembre 2024.

En passant, l'obsession de Marie Richeux pour la sexualité doit se déduire de la sélection des livres et des thèmes de ses émissions. Ce 05/11, c'était "Offrir un récit féministe qui raconte la sexualité de deux jeunes filles dans la campagne irlandaise". Possible.

Et puis les choses sont bien faites : est invitée pour faire la promotion du livre l'éditrice de la présentatrice Marie Richeux, cette dernière ayant probablement été intégrée au catalogue des auteurs plutôt comme relais d'influence bienveillant dans un média public que comme écrivain, sinon on ne voit pas. Eût-il fallu signaler ce conflit d'intérêts ? Oui. Mais à France Culture les accommodements avec la déontologie sont depuis longtemps autorisés par la direction. D'ailleurs, France Culture est-elle quelquefois autre chose qu'un moyen de faire carrière pour ses employés ? Se servir plutôt que servir...

Quatrième de couverture de l'émission :
Edna O’Brien est née en 1930 dans un petit village reculé de l’ouest de l’Irlande. Elle grandit avec frères et sœurs, dans une ferme isolée, sous le regard autoritaire et catholique de sa mère, et auprès d'un père violent et alcoolique.  (...)
Le combo des parents est parfait : "autoritaire et catholique ; violent et alcoolique", bref, que des tares, non, non, il n'y a pas d'intrus et puis ça rime.

Une œuvre féministe et politique
Féministe, donc intime, donc intime et politique, comme tout sur cette antenne depuis plusieurs années.

"Au début, la littérature d’Edna O’Brien était politique au sens large du terme. Mais comme elle parlait de femmes, de passion amoureuse, elle a beaucoup été moquée par ses pairs, masculins notamment, parce qu’elle parlait de « trucs de bonnes femmes ». Elle était profondément féministe, parce qu’elle a autorisé les autrices irlandaises à parler de la vie des femmes dans le détail, et ce n’était pas possible en Irlande avant Edna O’brien. En cela, son œuvre est absolument politique. (...) S.W.
Et c'est donc forcément bien, car la littérature qui serait une œuvre d'art, ah non ! À part ça, le vil patriarcat a pointé le bout de son nez. Saura-t-on si le style et la composition ont fait des romans d'O'Brien des œuvres littéraires ou si ces livres ne sont que des essais sociopolitiques travestis en romans ?

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