Les prétendues "Matières à penser" sont un bon objet d'observation pour qui veut connaître les orientations et le monde mental de France Culture. Aucun des cinq producteurs ne déroge à la ligne idéologique décidée par la direction. De toute façon, c'est ça ou la non reconduction du contrat, et comme la soupe est quand même bonne (mais c'est surtout la notoriété acquise par la présence au micro qui accroit la valeur des présentateurs sur le marché professionnel), on entend et lit plus ou moins toujours la même chose.
Ce 19 juin, c'était de nouveau le contrôle social que les neurosciences permettraient (pour un épisode précédent du "contrôle social", voir la question des prothèses... connectées ?) : "on fait également appel aux neurosciences cognitives pour déchiffrer les comportements sociaux tels que : la délinquance, toutes formes d’éducation, voire même le malaise au travail".
La mécanique des passions* avec Alain Ehrenberg, sociologue, directeur de recherche émérite au CNRS (Cermes3), auteur de "La mécanique des passions. Cerveau, comportement, société" (Odile Jacob) qui porte un regard critique sur l’utilisation qui peut être faite des neurosciences.
En passant, dans le descriptif, un rappel très France Culture de l'opportunité de la psychanalyse associée à la médecine psychiatrique : "Les neurosciences cognitives et comportementales ont-elles supplanté la psychiatrie et la psychanalyse ou en font-elles partie ?"
* (...) Alain Ehrenberg insiste sur la partie cachée de chaque individu, il parle de la mise à nu, de l’étincelle qui permettrait à chacun de devenir acteur du changement et pouvoir ainsi développer la confiance en soi.
Un langage très FC : "mise à nu" ; "l’étincelle qui permettrait à chacun de devenir acteur du changement". Ressemble à du Gesbert ou du Richeux (surtout, pour cette dernière, la mise à nu).
Ce 19 juin, c'était de nouveau le contrôle social que les neurosciences permettraient (pour un épisode précédent du "contrôle social", voir la question des prothèses... connectées ?) : "on fait également appel aux neurosciences cognitives pour déchiffrer les comportements sociaux tels que : la délinquance, toutes formes d’éducation, voire même le malaise au travail".
La mécanique des passions* avec Alain Ehrenberg, sociologue, directeur de recherche émérite au CNRS (Cermes3), auteur de "La mécanique des passions. Cerveau, comportement, société" (Odile Jacob) qui porte un regard critique sur l’utilisation qui peut être faite des neurosciences.
En passant, dans le descriptif, un rappel très France Culture de l'opportunité de la psychanalyse associée à la médecine psychiatrique : "Les neurosciences cognitives et comportementales ont-elles supplanté la psychiatrie et la psychanalyse ou en font-elles partie ?"
* (...) Alain Ehrenberg insiste sur la partie cachée de chaque individu, il parle de la mise à nu, de l’étincelle qui permettrait à chacun de devenir acteur du changement et pouvoir ainsi développer la confiance en soi.
Un langage très FC : "mise à nu" ; "l’étincelle qui permettrait à chacun de devenir acteur du changement". Ressemble à du Gesbert ou du Richeux (surtout, pour cette dernière, la mise à nu).