Faut-il passer sous silence les ratages ? Celui de Caroline Broué, par exemple dans L'Invité culture avec Raphaël Pichon qui se trouve bien embêté de répondre à quelqu'un qui ne connaît rien à la musique ("je vous mets de l'opéra parce que vous êtes chef d'orchestre"...). Introduction "Vous êtes en train de m'écouter très attentivement" (oui, enfin, pas tout le monde, quand même...!). Pour la pastille, c'est le post suivant dans une nouvelle page (les extraits sont longs à télécharger sur cette page en raison de leur nombre) .../...
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Admin
82Bouton stop - Mer 04 Oct 2017, 13:17
Philaunet(https://regardfc.1fr1.net/t261p70-la-musique-a-france-culture#29044) a écrit:Faut-il passer sous silence les ratages ? Celui de Caroline Broué, par exemple dans L'Invité culture avec Raphaël Pichon qui se trouve bien embêté de répondre à quelqu'un qui ne connaît rien à la musique ("je vous mets de l'opéra parce que vous êtes chef d'orchestre"...). Introduction "Vous êtes en train de m'écouter très attentivement" (oui, enfin, pas tout le monde, quand même...!). Pour la pastille, c'est le post suivant dans une nouvelle page (les extraits sont longs à télécharger sur cette page en raison de leur nombre) .../...
[son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/13983-23.09.2017-ITEMA_21443280-1.mp3" debut="00:02" fin="02:55"] De 0'02 à 2'55
On passe, donc.
Philaunet
Admin
83Le festival de musique ancienne de Lanvellec - Sam 07 Oct 2017, 18:51
"Coup de projecteur sur le festival de musique ancienne de Lanvellec, dans les côtes d'Armor". Quelle excellente idée de parler de culture dans un journal d'information de France Culture ! On pourra s'étonner de cette remarque (vu le nom de la radio), mais la rédaction mettant en permanence le paquet sur le sociopolitique, considérons l'exception comme remarquable. Le sujet avait attiré mon attention lors du billet La Rédaction de France Culture et les photos qui contient le lien vers le journal. Cécile de Kervasdoué, dite la mitraillette chantante, a même réussi à faire passer son reportage en Une du portail de ce jour. On y lit peu ou prou ce que l'on entend dans le journal.
Mais on ne lit pas que " la thématique baroque n'est pas ce qu'il y a de plus évident pour des adolescents de 16 ans" (Professeur),"pourtant il y a des liens avec le présent : les turqueries du XVIIe siècle par exemple, cette manière dont les musiciens de l'époque ont empoigné la peur des Turcs dans leur musique" (CdK). [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/14310-05.10.2017-ITEMA_21454686-7.mp3" debut="16:23" fin="17:55"]
"Empoigner la peur des Turcs" ? Kesako Kervasdoué ?
Entendu : "Si un festival de musique baroque se tient ici, ça permet de s'ouvrir sur une nouvelle culture. Comprendre la culture des autres, c'est comprendre les autres. En comprenant les autres on peut arriver à se comprendre soi" dit Maël (spontanément ? ça n'y ressemble pas) un lycéen. La page de France Culture transcrit peut-être l'original reproduit ici : "Ça nous change des binious et du rap. C'est important dans la campagne bretonne d'avoir accès à une autre culture. Ça permet de comprendre l'autre; de se comprendre soi même. Mael, lycéen de 17 ans à Guingamp".
Est-il question de musique dans ce reportage sonore ? Non. De plaisir esthétique ? Non. De découverte d'une pratique musicale ? Non. Mais d'un festival comme instrument social pour créer du lien, pour lutter contre le racisme et pour se comprendre soi.
Heureusement le texte nous en dit plus sur les perspectives artistiques et pédagogiques de l'événement, encore faut-il aller le lire :
"Transmettre, diffuser auprès des plus jeunes
C'est le plus grand défi du festival. Avec un budget actuel de seulement 300 000 euros, dont une majorité de fonds publics, il fait vivre un festival d'automne, des rencontres de printemps, une académie d'été, des résidences de création. Mais l'objectif est encore et toujours d'aller à la rencontre du public, et notamment des plus jeunes. Les artistes en résidence ont ainsi à mener une vingtaine d'ateliers d'éducation artistique dans les établissements scolaires de la région. C'est bien, mais c'est encore trop peu pour permettre à cette musique d'aller dans toutes les oreilles. C'est ainsi que l'édition 2017 du festival de Lanvellec a démarré devant des lycéens de Guingamp par une conférence philosophique et musicale sur le baroque."
Mais on ne lit pas que " la thématique baroque n'est pas ce qu'il y a de plus évident pour des adolescents de 16 ans" (Professeur),"pourtant il y a des liens avec le présent : les turqueries du XVIIe siècle par exemple, cette manière dont les musiciens de l'époque ont empoigné la peur des Turcs dans leur musique" (CdK). [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/14310-05.10.2017-ITEMA_21454686-7.mp3" debut="16:23" fin="17:55"]
"Empoigner la peur des Turcs" ? Kesako Kervasdoué ?
Entendu : "Si un festival de musique baroque se tient ici, ça permet de s'ouvrir sur une nouvelle culture. Comprendre la culture des autres, c'est comprendre les autres. En comprenant les autres on peut arriver à se comprendre soi" dit Maël (spontanément ? ça n'y ressemble pas) un lycéen. La page de France Culture transcrit peut-être l'original reproduit ici : "Ça nous change des binious et du rap. C'est important dans la campagne bretonne d'avoir accès à une autre culture. Ça permet de comprendre l'autre; de se comprendre soi même. Mael, lycéen de 17 ans à Guingamp".
Est-il question de musique dans ce reportage sonore ? Non. De plaisir esthétique ? Non. De découverte d'une pratique musicale ? Non. Mais d'un festival comme instrument social pour créer du lien, pour lutter contre le racisme et pour se comprendre soi.
Heureusement le texte nous en dit plus sur les perspectives artistiques et pédagogiques de l'événement, encore faut-il aller le lire :
"Transmettre, diffuser auprès des plus jeunes
C'est le plus grand défi du festival. Avec un budget actuel de seulement 300 000 euros, dont une majorité de fonds publics, il fait vivre un festival d'automne, des rencontres de printemps, une académie d'été, des résidences de création. Mais l'objectif est encore et toujours d'aller à la rencontre du public, et notamment des plus jeunes. Les artistes en résidence ont ainsi à mener une vingtaine d'ateliers d'éducation artistique dans les établissements scolaires de la région. C'est bien, mais c'est encore trop peu pour permettre à cette musique d'aller dans toutes les oreilles. C'est ainsi que l'édition 2017 du festival de Lanvellec a démarré devant des lycéens de Guingamp par une conférence philosophique et musicale sur le baroque."
fred de rouen
84De la musique avant toute chose - Mar 17 Oct 2017, 11:43
On ne compte plus les courriers d'auditeurs ni les contributions sur ce forum qui s'élèvent contre les infléchissements d'une station qui n'a plus désormais à nous offrir qu'une version étriquée, partisane et parfois erronée de la culture. Un exemple de capture d'écran, ce matin, qui pourrait être de tous les matins :
Cela n'amuse plus personne. Le mauvais goût le dispute désormais aux obsessions.
Alors je suis retourné 20 ans en arrière, en m'intéressant à la part que la station ménageait aux émissions musicales. Observons la grille hebdomadaire de la saison 97-98. Le résultat est édifiant :
On me dira que la sociologie, la politique, l'économie font partie de la culture. Bien sûr. Mais l'histoire, la littérature, les arts, les sciences et la musique également. Il y a vingt ans, des producteurs érudits, passionnés, cultivaient cet art subtil de la transmission, de la curiosité, de l'ouverture. Combien d'auditeurs doivent à des émissions comme Décibels, les chemins de la musique ou Black & Blue une grande partie de leurs connaissances. On voyait large, on offrait, mû par une démarche humaniste et lucide. Aujourd'hui? La musique est un accompagnement sonore lardé de commentaires ineptes, une occasion promotionnelle, ou l'objet d'erreurs consternantes. France Culture semble avoir abandonné à France Musique le champ culturel musical. Un reniement et une abdication qui révèlent, plus encore qu'une incompétence, des choix erratiques, étriqués et méprisants. Nous assistons, chaque jour un peu plus, à l'abandon cynique d'une mission humaniste.
Il fut un temps, sur France Culture, où l'on nous délivrait de magnifiques cours d'histoire par le biais de compositeurs et de leurs œuvres. Un exemple. J'avais alors découvert - et compris - avec un réel enthousiasme intellectuel, que la meilleure façon d'appréhender, presque intuitivement, les drames et la complexité de la guerre de Trente ans était de parcourir l’œuvre du compositeur allemand Heinrich Schütz...
Modération : la discussion sur l'évolution de la station suscitée par cette contribution a été placée dans le fil France Culture avant et maintenant à partir du post 85.
Cela n'amuse plus personne. Le mauvais goût le dispute désormais aux obsessions.
Alors je suis retourné 20 ans en arrière, en m'intéressant à la part que la station ménageait aux émissions musicales. Observons la grille hebdomadaire de la saison 97-98. Le résultat est édifiant :
On me dira que la sociologie, la politique, l'économie font partie de la culture. Bien sûr. Mais l'histoire, la littérature, les arts, les sciences et la musique également. Il y a vingt ans, des producteurs érudits, passionnés, cultivaient cet art subtil de la transmission, de la curiosité, de l'ouverture. Combien d'auditeurs doivent à des émissions comme Décibels, les chemins de la musique ou Black & Blue une grande partie de leurs connaissances. On voyait large, on offrait, mû par une démarche humaniste et lucide. Aujourd'hui? La musique est un accompagnement sonore lardé de commentaires ineptes, une occasion promotionnelle, ou l'objet d'erreurs consternantes. France Culture semble avoir abandonné à France Musique le champ culturel musical. Un reniement et une abdication qui révèlent, plus encore qu'une incompétence, des choix erratiques, étriqués et méprisants. Nous assistons, chaque jour un peu plus, à l'abandon cynique d'une mission humaniste.
Il fut un temps, sur France Culture, où l'on nous délivrait de magnifiques cours d'histoire par le biais de compositeurs et de leurs œuvres. Un exemple. J'avais alors découvert - et compris - avec un réel enthousiasme intellectuel, que la meilleure façon d'appréhender, presque intuitivement, les drames et la complexité de la guerre de Trente ans était de parcourir l’œuvre du compositeur allemand Heinrich Schütz...
Modération : la discussion sur l'évolution de la station suscitée par cette contribution a été placée dans le fil France Culture avant et maintenant à partir du post 85.
Philaunet
Admin
85La norme en matière de goût musical selon France Culture - Jeu 19 Oct 2017, 22:29
Pour se rendre compte du goût des responsables de l'antenne culturelle en matière musicale et de ce qu'ils croient être celui des auditeurs (h/f), c'est simple, il suffit de prendre connaissance de la liste répertoriant les titres de la bande-son de grève signalée dans ce post : Recherche bande-son de grève digne d'une station culturelle. Voilà le niveau.
Pendant ce temps-là les antennes culturelles de la BBC dans In Tune Mixtape et de SWR dans Radiophon produisent chaque semaine des bandes-son soigneusement construites, de 30 minutes et d'une heure.
Le constat fait par certain contributeur selon lequel on assiste a une baisse du niveau culturel du fait de la mondialisation est complètement faux. On trouve des émissions d'excellent niveau sur Internet et sur des antennes étrangères.
France Culture souffre de maux précisément identifiés et répertoriés dans des contributions de ce forum depuis sa création en 2009.
France Culture, qui adore les lanceurs d'alerte, a bien raison de lire ce forum pour prendre connaissance des observations et conseils prodigués gracieusement par des contributeurs (h/f), spécialistes ou non de l'écoute radiophonique. Mais lire ne suffit pas, il faut agir : France Culture, ressaisissez-vous !
Pendant ce temps-là les antennes culturelles de la BBC dans In Tune Mixtape et de SWR dans Radiophon produisent chaque semaine des bandes-son soigneusement construites, de 30 minutes et d'une heure.
Le constat fait par certain contributeur selon lequel on assiste a une baisse du niveau culturel du fait de la mondialisation est complètement faux. On trouve des émissions d'excellent niveau sur Internet et sur des antennes étrangères.
France Culture souffre de maux précisément identifiés et répertoriés dans des contributions de ce forum depuis sa création en 2009.
France Culture, qui adore les lanceurs d'alerte, a bien raison de lire ce forum pour prendre connaissance des observations et conseils prodigués gracieusement par des contributeurs (h/f), spécialistes ou non de l'écoute radiophonique. Mais lire ne suffit pas, il faut agir : France Culture, ressaisissez-vous !
Yann Sancatorze
86Re: La musique à France Culture - Jeu 19 Oct 2017, 23:05
Nous le tenons, le slogan de ce forum Merci pour les références des bandes sons, Lust auf Kultur!
Philaunet
Admin
87La meilleure émission culturelle du mois de novembre ? - Mar 07 Nov 2017, 09:12
Il faut écouter Chants sacrés syriaques et arméniens, avec Gérard Kurkdjian* dans Chrétiens d'Orient par Sébastien de Courtois (un dimanche sur deux de 8h07 à 8h30).
Une émission exemplaire par sa composition, son art de l'interview, la parole cultivée de l'invité, les insertions musicales. La matière fournirait facilement une série de cinq fois 30 ou 60 minutes. L'antenne remplirait alors sa mission culturelle. Au lieu de cela, c'est dans le cadre confidentiel d'une émission dite religieuse qu'est confiné ce joyau. Cela rappelle la contribution d'antonia mentionnant la trop courte intervention d'un invité dans la case Divers aspects de la pensée contemporaine avec "l’Union rationaliste" sur le sujet de L'intelligence artificielle.
Pour revenir à l'émission avec Gérard Kurdjian, l'introduction de Sébastien de Courtois et la première réponse : [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/10492-05.11.2017-ITEMA_21485017-0.mp3" debut="00:05" fin="03:33"]
Premier titre avec son introduction : [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/10492-05.11.2017-ITEMA_21485017-0.mp3" debut="05:26" fin="09:27"]
* Gérard Kurdjian est un amoureux des musiques sacrées et un passionné des spiritualités du monde. Son coeur vibre au contact des grandes traditions de l’Orient chrétien. Ce matin, il nous propose un voyage entre les chants de l'Eglise Syriaque dont il avait programmé, au Festival de Fès des musiques sacrées du monde, le Choeur Mésopotamia, dirigé par le Père Elie Kesrouani, avec la grande chanteuse libanaise Fadia Tomb el-Hage, et les chants d’Arménie.
La première tradition nous permet d'évoquer la figure du grand saint Ephrem de Nisibe, diacre et théologien syrien du IVe siècle, auteur d'hymnes qui occupent une place centrale dans la liturgie de l’Eglise syriaque. Quant à la tradition arménienne, elle nous est présentée par les « sharagans », qui sont des chants et des poésies sacrés du VIIe au XIIIe siècle, écrits par des moines, poètes et compositeurs extraordinaires.
Références discographiques dans l'ordre:
1- Supplication de saint Ephrem - CD Chants Syriaques de Mésopotamie - Tous droits réservés Ensemble Mésopotamia, 2002.
2- Nor Dzarigh - CD Les Maîtres de musique d'Arménie et Anna Mayilian/Arakatz paru chez Buda Musique /Distribution Universal.
3- Havoun Havoun - CD Grigor Naregatsi, Sacred Songs Anna Mayilian - Production Naregatsi Art Institute (Arménie)
Le grand livre des musiques sacrées du monde, Gérard Kurkdjian, Albin Michel, 2016
Une émission exemplaire par sa composition, son art de l'interview, la parole cultivée de l'invité, les insertions musicales. La matière fournirait facilement une série de cinq fois 30 ou 60 minutes. L'antenne remplirait alors sa mission culturelle. Au lieu de cela, c'est dans le cadre confidentiel d'une émission dite religieuse qu'est confiné ce joyau. Cela rappelle la contribution d'antonia mentionnant la trop courte intervention d'un invité dans la case Divers aspects de la pensée contemporaine avec "l’Union rationaliste" sur le sujet de L'intelligence artificielle.
Pour revenir à l'émission avec Gérard Kurdjian, l'introduction de Sébastien de Courtois et la première réponse : [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/10492-05.11.2017-ITEMA_21485017-0.mp3" debut="00:05" fin="03:33"]
Premier titre avec son introduction : [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/10492-05.11.2017-ITEMA_21485017-0.mp3" debut="05:26" fin="09:27"]
* Gérard Kurdjian est un amoureux des musiques sacrées et un passionné des spiritualités du monde. Son coeur vibre au contact des grandes traditions de l’Orient chrétien. Ce matin, il nous propose un voyage entre les chants de l'Eglise Syriaque dont il avait programmé, au Festival de Fès des musiques sacrées du monde, le Choeur Mésopotamia, dirigé par le Père Elie Kesrouani, avec la grande chanteuse libanaise Fadia Tomb el-Hage, et les chants d’Arménie.
La première tradition nous permet d'évoquer la figure du grand saint Ephrem de Nisibe, diacre et théologien syrien du IVe siècle, auteur d'hymnes qui occupent une place centrale dans la liturgie de l’Eglise syriaque. Quant à la tradition arménienne, elle nous est présentée par les « sharagans », qui sont des chants et des poésies sacrés du VIIe au XIIIe siècle, écrits par des moines, poètes et compositeurs extraordinaires.
Références discographiques dans l'ordre:
1- Supplication de saint Ephrem - CD Chants Syriaques de Mésopotamie - Tous droits réservés Ensemble Mésopotamia, 2002.
2- Nor Dzarigh - CD Les Maîtres de musique d'Arménie et Anna Mayilian/Arakatz paru chez Buda Musique /Distribution Universal.
3- Havoun Havoun - CD Grigor Naregatsi, Sacred Songs Anna Mayilian - Production Naregatsi Art Institute (Arménie)
Le grand livre des musiques sacrées du monde, Gérard Kurkdjian, Albin Michel, 2016
Philaunet
Admin
88Johnny Cash, Lumberjack et le whistle punk - Lun 13 Nov 2017, 07:04
Dans l'émission Métronomique d'Amaury Chardeau (le vendredi de 14h00 à 15h00), le numéro Mathilde, ou le songe de la forêt du 10/11/2017 contenait la chanson de Johnny Cash, Lumberjack (1960) [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/16999-10.11.2017-ITEMA_21490989-0.mp3" debut="21:34" fin="24:57"]
La chanson fait entendre trois fois le conseil : ''ask a whistle punk''. What is a ''whistle punk'' ? Heureusement Woodopedia est là ! Whistle Punk - The Forestry Forum.
Et puis, pour ceux qui n'auraient pas tout compris, ce documentaire à la gloire des bûcherons américains The Risky Life Of Lumberjack évoque à partir de 11'50'' le fameux travail du whistle punk. Cette tâche consistant à prévenir les bûcherons d'un danger en actionnant une sirène était réalisée par un jeune employé ou un ancien (le sens de ''punk'' est multiple : jeune inexpérimenté, cri bruyant, blague).
Selon Amaury Chardeau, la chanson dit qu'il ne faut pas bûcheronner les jours de grand vent (cf. en gras dans la chanson ci-dessous), sinon l'on risque "une déconvenue". Se faire écraser par un tronc d'arbre peut-il être considéré comme "une déconvenue" ? La chanson dit bien "sinon tu ne seras pas vivant au moment du salaire"...
À part ça l'histoire sans queue ni tête contée par le producteur n'a aucun intérêt, elle est le prétexte d'une "bande-originale" qui a pour but selon les mots du producteur de "rêvasser en musique".
Version vidéo de Johnny Cash dans Lumberjack
I lived on a farm out in Iowa
I pulled the corn and I worked in the hay
Got trapped by a girl but I wiggled free
Heard the Oregon timber callin' me
Will you tell me somethin', Mr lumberjack?
Is it one for forward and three for back?
Is it two for stop or four for go?
Boy, ask a whistle punk I don't know
Well, I learned this fact from a logger named Ray
You don't cut timber on a windy day
Stay out of the woods when the moisture's low
Or you ain't gonna live to collect your dough
Will you tell me somethin', Mr lumberjack?
Is it one for forward and three for back?
Is it two for stop or four for go?
Boy, ask a whistle punk I don't know
Well you work in the woods from morning to night
You laugh and sing and you cuss and fight
On Saturday night you go to Eugene
And on a Sunday morning your pockets are clean
Will you tell me somethin', Mr lumberjack?
Is it one for forward and three for back?
Is it two for stop or four for go?
Boy, ask a whistle punk I don't know
La chanson fait entendre trois fois le conseil : ''ask a whistle punk''. What is a ''whistle punk'' ? Heureusement Woodopedia est là ! Whistle Punk - The Forestry Forum.
Et puis, pour ceux qui n'auraient pas tout compris, ce documentaire à la gloire des bûcherons américains The Risky Life Of Lumberjack évoque à partir de 11'50'' le fameux travail du whistle punk. Cette tâche consistant à prévenir les bûcherons d'un danger en actionnant une sirène était réalisée par un jeune employé ou un ancien (le sens de ''punk'' est multiple : jeune inexpérimenté, cri bruyant, blague).
Selon Amaury Chardeau, la chanson dit qu'il ne faut pas bûcheronner les jours de grand vent (cf. en gras dans la chanson ci-dessous), sinon l'on risque "une déconvenue". Se faire écraser par un tronc d'arbre peut-il être considéré comme "une déconvenue" ? La chanson dit bien "sinon tu ne seras pas vivant au moment du salaire"...
À part ça l'histoire sans queue ni tête contée par le producteur n'a aucun intérêt, elle est le prétexte d'une "bande-originale" qui a pour but selon les mots du producteur de "rêvasser en musique".
Version vidéo de Johnny Cash dans Lumberjack
I lived on a farm out in Iowa
I pulled the corn and I worked in the hay
Got trapped by a girl but I wiggled free
Heard the Oregon timber callin' me
Will you tell me somethin', Mr lumberjack?
Is it one for forward and three for back?
Is it two for stop or four for go?
Boy, ask a whistle punk I don't know
Well, I learned this fact from a logger named Ray
You don't cut timber on a windy day
Stay out of the woods when the moisture's low
Or you ain't gonna live to collect your dough
Will you tell me somethin', Mr lumberjack?
Is it one for forward and three for back?
Is it two for stop or four for go?
Boy, ask a whistle punk I don't know
Well you work in the woods from morning to night
You laugh and sing and you cuss and fight
On Saturday night you go to Eugene
And on a Sunday morning your pockets are clean
Will you tell me somethin', Mr lumberjack?
Is it one for forward and three for back?
Is it two for stop or four for go?
Boy, ask a whistle punk I don't know
Philaunet
Admin
89Francis Wolff et « Le clavier tempéré de Bach » - Dim 03 Déc 2017, 21:57
L'Idée culture Le samedi de 8h48 à 08h53 - 02/12/2017
Francis Wolff : "Le clavier tempéré de Bach c'est l'émotion esthétique elle-même"
Le philosophe Francis Wolff nous parle des préludes et fugues de Bach, une musique "qui n'exprime ni tristesse ni joie, et c'est précisément ce qui la rend bouleversante".
Avant ceci, non (Broué braille) [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/16740-02.12.2017-ITEMA_21512592-4.mp3" debut="00:40" fin="04:30"] après, non plus (Broué hurle).
Pas de références d'interprétation sur la page de la chronique. Celle-ci sert-elle à promouvoir discrètement le nouveau livre de l'interviewé et à s'exonérer de toute autre préoccupation culturelle dans cette matinale du samedi ?
Une suggestion, écoutable ici : Bach - The Well Tempered Clavier Book 1 & 2 (recording of the Century : Sviatoslav Richter).
Francis Wolff : "Le clavier tempéré de Bach c'est l'émotion esthétique elle-même"
Le philosophe Francis Wolff nous parle des préludes et fugues de Bach, une musique "qui n'exprime ni tristesse ni joie, et c'est précisément ce qui la rend bouleversante".
Avant ceci, non (Broué braille) [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/16740-02.12.2017-ITEMA_21512592-4.mp3" debut="00:40" fin="04:30"] après, non plus (Broué hurle).
Pas de références d'interprétation sur la page de la chronique. Celle-ci sert-elle à promouvoir discrètement le nouveau livre de l'interviewé et à s'exonérer de toute autre préoccupation culturelle dans cette matinale du samedi ?
Une suggestion, écoutable ici : Bach - The Well Tempered Clavier Book 1 & 2 (recording of the Century : Sviatoslav Richter).
Philaunet
Admin
90Makis Solomos, ''Ruptures musicales superficielles et profondes autour de 1914-1918''. - Mer 17 Jan 2018, 14:44
Au programme :
1. Arnold Schönberg, Six petites pièces pour piano, op. 19: n°1 / Piano: Glenn Gould
2. Claude Debussy, Jeux / The Cleveland Orchestra, direction Pierre Boulez
3. Arnold Schönberg, 5 pièces pour orchestre op. 16: n°3: « Farben » / London Symphony Orchestra, direction Anton Dorati /
4. Edgar Varèse, Ionisation / Royal Concertbouw Orchestra, Asko Ensemble, direction Riccardo Chailly
5. Anton Webern, Symphony op. 21 / London Symphony Orchestra, direction Pierre Boulez
Ce sont les extraits musicaux proposés par Makis Solomos, lequel a publié "De la musique au son. L'émergence du son dans la musique des XXe-XXIe siècles" aux Presses Universitaires de Rennes en 2013.
Il intervenait en seconde partie de Autour de 1914, nouvelles figures de la pensée : sciences, arts, lettres - 11/01/2018 pour une conférence fort intéressante et joliment illustrée, Dissonances et consonances : les avant-gardes "Ruptures musicales superficielles et profondes autour de 1914-1918".
Oui, ce sont les Les Cours du Collège de France, dont il a été question plusieurs fois sur ce forum, la dernière avec Antoine Compagnon et ''les effets de la guerre sur l’écriture''.
Makis Solomos au début de son intervention : [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/11921-11.01.2018-ITEMA_21552665-0.mp3" debut="32:41" fin="36:50"]
Pour ce qui est des dissonances, on pourra aussi revenir à Thelonious Monk (1917–1982), Une vie, une œuvre
Makis Solomos, professeur de musicologie à l’université Paris VIII et chercheur à Musidanse, s’attache à montrer, en émaillant son analyse de brefs extraits musicaux en deuxième partie, comment, de Claude Debussy à Arnold Schönberg, en passant par le « son organisé » d’Edgar Varèse, au-delà de la rupture de l’atonalité, aux alentours de 1914 et jusqu’à aujourd’hui, « le son est devenu un des enjeux majeurs de la musique. Tout s’est passé, dit-il, comme si durant un siècle environ, la musique avait amorcé un changement de paradigme , à savoir le passage d’une culture musicale centrée sur le ton à une culture du son ».
1. Arnold Schönberg, Six petites pièces pour piano, op. 19: n°1 / Piano: Glenn Gould
2. Claude Debussy, Jeux / The Cleveland Orchestra, direction Pierre Boulez
3. Arnold Schönberg, 5 pièces pour orchestre op. 16: n°3: « Farben » / London Symphony Orchestra, direction Anton Dorati /
4. Edgar Varèse, Ionisation / Royal Concertbouw Orchestra, Asko Ensemble, direction Riccardo Chailly
5. Anton Webern, Symphony op. 21 / London Symphony Orchestra, direction Pierre Boulez
Ce sont les extraits musicaux proposés par Makis Solomos, lequel a publié "De la musique au son. L'émergence du son dans la musique des XXe-XXIe siècles" aux Presses Universitaires de Rennes en 2013.
Il intervenait en seconde partie de Autour de 1914, nouvelles figures de la pensée : sciences, arts, lettres - 11/01/2018 pour une conférence fort intéressante et joliment illustrée, Dissonances et consonances : les avant-gardes "Ruptures musicales superficielles et profondes autour de 1914-1918".
Oui, ce sont les Les Cours du Collège de France, dont il a été question plusieurs fois sur ce forum, la dernière avec Antoine Compagnon et ''les effets de la guerre sur l’écriture''.
Makis Solomos au début de son intervention : [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/11921-11.01.2018-ITEMA_21552665-0.mp3" debut="32:41" fin="36:50"]
Pour ce qui est des dissonances, on pourra aussi revenir à Thelonious Monk (1917–1982), Une vie, une œuvre
Makis Solomos, professeur de musicologie à l’université Paris VIII et chercheur à Musidanse, s’attache à montrer, en émaillant son analyse de brefs extraits musicaux en deuxième partie, comment, de Claude Debussy à Arnold Schönberg, en passant par le « son organisé » d’Edgar Varèse, au-delà de la rupture de l’atonalité, aux alentours de 1914 et jusqu’à aujourd’hui, « le son est devenu un des enjeux majeurs de la musique. Tout s’est passé, dit-il, comme si durant un siècle environ, la musique avait amorcé un changement de paradigme , à savoir le passage d’une culture musicale centrée sur le ton à une culture du son ».
Philaunet
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91Fiodor Chaliapine (1873-1938) par Laetitia Le Guay en 1998 - Sam 20 Jan 2018, 23:02
Écoutons Laetitia Le Guay en 1998 nous présenter Fiodor Chaliapine, l'enfant de Kazan (Les Nuits de France Culture par Philippe Garbit, le 26/11/2017).
Laetitia Le Guay était une référence pour la musique et la littérature à France Culture, sa voix, son style, sa préparation, tout respirait toujours la qualité. Tiens, on avait parlé d'elle à propos d'un Uvuo Sandor Marai de 2014
Fiodor Chaliapine (1873-1938) a laissé des traces dans la mémoire. Quelques enregistrements subsistent. Laetitia Le Guay diffuse, entre autres, la scène de la mort de Don Quichotte de Massenet
Sans lui, l'art lyrique du XXème siècle n'aurait sans doute pas été tout à fait le même. Fiodor Chaliapine, immense célébrité en son temps, fut parmi les premiers à associer à une voix extraordinaire à une présence scénique et une intelligence des rôles qui participèrent de sa renommée. Ami de Rachmaninov, inoubliable Boris Godounov dans l'Opéra de Moussorgski, Don Quichotte pour la caméra de Pabst, Chaliapine avait aussi la particularité d’être un autodidacte. En 1998, Laetitia Le Guay retraçait son parcours dans l’émission « Les grands musiciens », en commençant par un portrait du chanteur, et de cette trajectoire singulière. « Fiodor Chaliapine : l'enfant de Kazan », une émission diffusée pour la première fois le 3 juillet 1998.
Par Laetitia Le Guay
Réalisation : Marianne Manesse
Les grands musiciens - Fiodor Chaliapine 1/5 : L’enfant de Kazan
1ère diffusion : 06/07/1998
Indexation web : Documentation Sonore de Radio France
Archive Ina-Radio France
Laetitia Le Guay était une référence pour la musique et la littérature à France Culture, sa voix, son style, sa préparation, tout respirait toujours la qualité. Tiens, on avait parlé d'elle à propos d'un Uvuo Sandor Marai de 2014
Fiodor Chaliapine (1873-1938) a laissé des traces dans la mémoire. Quelques enregistrements subsistent. Laetitia Le Guay diffuse, entre autres, la scène de la mort de Don Quichotte de Massenet
Sans lui, l'art lyrique du XXème siècle n'aurait sans doute pas été tout à fait le même. Fiodor Chaliapine, immense célébrité en son temps, fut parmi les premiers à associer à une voix extraordinaire à une présence scénique et une intelligence des rôles qui participèrent de sa renommée. Ami de Rachmaninov, inoubliable Boris Godounov dans l'Opéra de Moussorgski, Don Quichotte pour la caméra de Pabst, Chaliapine avait aussi la particularité d’être un autodidacte. En 1998, Laetitia Le Guay retraçait son parcours dans l’émission « Les grands musiciens », en commençant par un portrait du chanteur, et de cette trajectoire singulière. « Fiodor Chaliapine : l'enfant de Kazan », une émission diffusée pour la première fois le 3 juillet 1998.
Par Laetitia Le Guay
Réalisation : Marianne Manesse
Les grands musiciens - Fiodor Chaliapine 1/5 : L’enfant de Kazan
1ère diffusion : 06/07/1998
Indexation web : Documentation Sonore de Radio France
Archive Ina-Radio France
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