Les Nuits de France Culture, « une mémoire radiophonique ».
Une mémoire de poisson rouge radiophonique pourrait-on corriger.
Nuit du 19, « La musique au futur, le GRM et après ».
Enfin au futur, c’est vite dit, puisque nous sommes plutôt dans le passé. Le futur dans le passé éventuellement, mais dans le passé quand même.
Les émissions de France Culture regorgent d’émissions créatives, originales, ayant fait appel à la musique dite concrète.
Rien qu’un exemple, les « Coda - Notations sur La Fontaine » de Pierre Henry, diffusées sur… France Culture. Pierre Henry signa aussi une autre grande série sur Maldoror de Lautréamont.
On ne va pas empiler les exemples, parce que, sans surprise hélas, ce ne sont pas ces programmes que les préposés aux Nuits ont choisis.
Non, ils ont choisi, pour s’aligner sur le jour : des entretiens et des débats. Des œuvres radiophoniques, niet. Un Atelier de Création Radiophonique par exemple, ç’aurait été trop.
Rien que pour les ACR, L’INAthèque en a répertorié pas moins d’une soixantaine comprenant une ou plusieurs pièces sortant des ateliers du GRM.
Nous parlions de « mémoire radiophonique » en ouverture, et de poisson rouge. Disons plutôt d’absence de culture radiophonique.
La preuve tout de suite, je vous sens impatients.
On passe sur les titres qui apparaissent dans les programmes, citations définitives, pensées profondes censées résumer la totalité de l’émission puisque choisies comme titre, ou alors titres chocs du genre « Quand la musique du futur faisait peur » ou, piquée dans un programme des Nuits de 2017 pour resservir ici, « Bernard Parmegiani, l'influenceur musical ».
Eh oui, il y avait un point commun entre Parmegiani et les Kardashian. Important, ça peut racoler du jeune, doivent penser les boss de France Cu.
Nous pouvons fortement en douter. Très fortement.
Présentation par la préposée.
« En dépit du peu audience de cette musique d'avant-garde, le travail de ce virtuose de la bande magnétique est connu du grand public pour le célèbre générique qu'il signa pour l'émission "Stade 2", et encore pour le sonal adopté par l'aéroport de Roissy-Charles de Gaulle des années 1970 aux année(s) 2000.
Compositeur de jingles, génériques et bandes sons, Bernard Parmegiani en créé une quantité impressionnante pour la radio, la télévision, et tous les genres de films et spectacles. L'œil écoute, Jeux d'artifices, l'Écran transparent, Enfer, De Natura Sonorum, La Création du monde… »
Tiens, « pour la radio » ?
La présentatrice ne le précise pas, parce que ce n’est pas important. De toute façon souligne-t-elle lourdement, cette musique, franchement, qui l’écoute ?
D’ailleurs, nous ne l’écouterons pas, nous l’éviterons un maximum grâce à la programmation 100 % discussions en studio de cette nuit spéciale. Bin oui, pourquoi diffuser une musique que personne n’écoute ?
Et l’audimat, quoi, merde ! Faire découvrir des territoires inconnus à des auditeurs lambda ? Vous rigolez ? Y’a pas marqué service public ici, c’est France Culture !
Donc on passe des entretiens, des débats, avec des émissions retitrées afin de mieux racoler.
Bernard Parmegiani sur France Culture ? Mais c’est rien, nada, que dalle, d’ailleurs la boss des Nuits ne pense même pas à en parler, puisqu’on vous dit qu’il n’y a rien. S’il y a avait eu quelque chose, pensez qu’elle nous en aurait parlé, car on est sur France Cu, et sur France Cu, la culture, c’est sacré, on déconne pas avec.
Une mémoire de poisson rouge radiophonique pourrait-on corriger.
Nuit du 19, « La musique au futur, le GRM et après ».
Enfin au futur, c’est vite dit, puisque nous sommes plutôt dans le passé. Le futur dans le passé éventuellement, mais dans le passé quand même.
Les émissions de France Culture regorgent d’émissions créatives, originales, ayant fait appel à la musique dite concrète.
Rien qu’un exemple, les « Coda - Notations sur La Fontaine » de Pierre Henry, diffusées sur… France Culture. Pierre Henry signa aussi une autre grande série sur Maldoror de Lautréamont.
On ne va pas empiler les exemples, parce que, sans surprise hélas, ce ne sont pas ces programmes que les préposés aux Nuits ont choisis.
Non, ils ont choisi, pour s’aligner sur le jour : des entretiens et des débats. Des œuvres radiophoniques, niet. Un Atelier de Création Radiophonique par exemple, ç’aurait été trop.
Rien que pour les ACR, L’INAthèque en a répertorié pas moins d’une soixantaine comprenant une ou plusieurs pièces sortant des ateliers du GRM.
Nous parlions de « mémoire radiophonique » en ouverture, et de poisson rouge. Disons plutôt d’absence de culture radiophonique.
La preuve tout de suite, je vous sens impatients.
On passe sur les titres qui apparaissent dans les programmes, citations définitives, pensées profondes censées résumer la totalité de l’émission puisque choisies comme titre, ou alors titres chocs du genre « Quand la musique du futur faisait peur » ou, piquée dans un programme des Nuits de 2017 pour resservir ici, « Bernard Parmegiani, l'influenceur musical ».
Eh oui, il y avait un point commun entre Parmegiani et les Kardashian. Important, ça peut racoler du jeune, doivent penser les boss de France Cu.
Nous pouvons fortement en douter. Très fortement.
Présentation par la préposée.
« En dépit du peu audience de cette musique d'avant-garde, le travail de ce virtuose de la bande magnétique est connu du grand public pour le célèbre générique qu'il signa pour l'émission "Stade 2", et encore pour le sonal adopté par l'aéroport de Roissy-Charles de Gaulle des années 1970 aux année(s) 2000.
Compositeur de jingles, génériques et bandes sons, Bernard Parmegiani en créé une quantité impressionnante pour la radio, la télévision, et tous les genres de films et spectacles. L'œil écoute, Jeux d'artifices, l'Écran transparent, Enfer, De Natura Sonorum, La Création du monde… »
Tiens, « pour la radio » ?
La présentatrice ne le précise pas, parce que ce n’est pas important. De toute façon souligne-t-elle lourdement, cette musique, franchement, qui l’écoute ?
D’ailleurs, nous ne l’écouterons pas, nous l’éviterons un maximum grâce à la programmation 100 % discussions en studio de cette nuit spéciale. Bin oui, pourquoi diffuser une musique que personne n’écoute ?
Et l’audimat, quoi, merde ! Faire découvrir des territoires inconnus à des auditeurs lambda ? Vous rigolez ? Y’a pas marqué service public ici, c’est France Culture !
Donc on passe des entretiens, des débats, avec des émissions retitrées afin de mieux racoler.
Bernard Parmegiani sur France Culture ? Mais c’est rien, nada, que dalle, d’ailleurs la boss des Nuits ne pense même pas à en parler, puisqu’on vous dit qu’il n’y a rien. S’il y a avait eu quelque chose, pensez qu’elle nous en aurait parlé, car on est sur France Cu, et sur France Cu, la culture, c’est sacré, on déconne pas avec.