Un
vaste entretien-article-promo plus grand que nature dans Téléram’, le mag’ de la promo approfondie, avec rédacteurtrices à la culture gé au ras des profondeurs maritimes.
Un article entièrement consacré aux Nuits de France Culture avec portrait de type poster de chambre d’ado en amorce. A part que la cible marketée par la diva vise donald, ou pluto, les vingtrentenairesquadra de la hype qui n’en ont pas encore fini avec l’infinitude adolescente. Un ado de 16 ans, ça va, mais un ado de trente, zarma la honte.
La nuit est entièrement laissée à l’abandon, comme toutes les nuits de samedi à dimanche, à des invités triés sur le volet.
Cette semaine, l’invitée méritait qu’on lui fasse l’article dans Téléram’ car c’est une artiss’ label Téléram’, donc France Aculture.
On se le fait cet article ? Allez, zou.
Le titre,
« Barbara Carlotti réveille la nuit sur France Culture »Oxymore à trois balles pour commencer. Après, pour la réveiller, la nuit, vous allez voir, vous allez pas être déçus.
La cantatrice est une chanteuse électro-pop-new-tout-ce-que-vous-voulez qui représente dignement toute la tuture musicale de France Noculture.
« La Corse, les songes ou la new wave… La chanteuse Barbara Carlotti a puisé dans le stock d’archives de Radio France pour concocter un programme éclectique – jusqu’à l’aube magnétique –, ce samedi 1er février sur France Culture. » Trois blagues :
« puisé dans le stock », vous allez voir vous allez rire.
« programme éclectique », vous allez revoir, vous allez rerire.
« samedi 1er février », sachant que, si on cherche la p’tite bête, à partir de minuit, début du programme , nous sommes dimanche 2.
« Les nuits de dérives ont trouvé un miroir et le monde immatériel a pris le pas sur la réalité. » C’est sur ces mots que Barbara Carlotti ouvre Les nuits de France Culture, avec une voix profonde comme une invitation à sombrer dans le sommeil. »Là, est-ce de la promo, cette invite à roupiller direct d’entrée dès le début ? Bien sûr. C’est à prendre au premier degré, partez, roupillez braves gens, ou vaquez à vos occupations, mais en tout cas, fuyez ! Fuyez France Nietculture.
La suite accumule les expressions culcul la praline avec bonheur :
« La productrice Albane Penaranda a confié à la chanteuse les clés des songes des auditeurs. Jusqu’à l’aube, l’artiste bercera l’inconscient collectif avec une sélection de programmes faite notamment de l’étoffe de ses rêves. » Avec surtout un zoom sur un rappel de son dernier disque à acheter vite, chez Elektra/Warner.
Après on va
« projeter son cinéma intérieur si particulier et traverser ses champs de création comme dans un laboratoire onirique. » Vite un doudou, et c’est parti !
Question :
« Programmer toute une nuit pour les auditeurs de France Culture, est-ce une tâche vertigineuse ? »Bien sûr que oui, la Castafiore ne va pas, ne va jamais dire le contraire. C’est une tâche ardue mais elle l’a accomplie pour l’amour de toi l’auditeur, qui va acheter/a acheté son disque.
« Bien sûr, c’est beaucoup de temps et il faut s’atteler à esquisser un portrait de ce qui m’occupe en tant qu’artiste, des différentes facettes de mon travail et de ce qui l’enrichit — tout ceci à l’aide des archives de Radio France et de l’INA. »
« Cette Nuit ne vous est-elle pas finalement apparue trop courte ? »
L’éclectisme, c’est dur, il faut choisir entre électro, pop, new age, dur dur…
Alors,
« Malheureusement je n’ai rien trouvé sur le réalisateur Blake Edwards, c’est fou ! »Or, une recherche approfondie de 2 secondes et
Fou !
« À partir d’une liste de sujets qui me sont chers, Albane Penaranda a fait diverses propositions pour « angler » les sujets, puis a cherché comment les raconter avec des archives. En programmant pour la radio, j’ai retrouvé une grande excitation, et un formidable plaisir du partage blablabla hyper excitant blablablou un plaisir du partage formidable que j’ai retrouvé. »Bon en gros c’est la productrice qui a fait les 3/4 du boulot, si ce n’est un peu plus, et pour la fouille dans les archives, elle a été archéologique. Certaines émissions sont tellement anciennes que leur première diffusion est encore disponible à l’écoute sur le site.
Et c’est que du rêve en cinémascope radiophonique qui atteint son acmé au cœur de la night :
Le clip qui conclut l'article, je vous en épargnerai la vision. Toutefois, le texte de la chanson, le voili. Un texte nullement ampoulé, plein de simplicité, de poésie, et de modesteté. Lirez-vous jusqu'au bout ou serez-vous enveloppé dans les brumes du sommeil avant le début ?
"J'avance sans peur dans la dead zone
De toute labeur tenir la chose
À marcher seule sur le volcan
Le feu déclenche parfois le vent
Le doute est un collier d'épines
Je reste pour percer l'énigme
L'énergie sismique qui nous guide
Déclenche parfois de longs soupirs
J'ai toujours aimé danser sur les chemins de traverse
Le temps est mon allié il n'y a rien que je regrette
Une seule crainte peut être à force de tant parier
C'est un jour ou l'autre de voir les étoiles tomber
Toujours je tremble face à l'éclipse
La lumière est mon meilleur guide
C'est contrôlé, pas de côté
Il faut être bien accompagnée
Toute chance n'est pas bonne à saisir
La peur du vide et ses abysses
Ne prenons plus les autoroutes
Où se posent nos pieds l'herbe repousse (I live, I die)
J'ai toujours aimé danser dans les jardins de l'ivresse
Le temps est notre allié il n'y a rien que l'on regrette
Une seule crainte peut être à force de tant planer
C'est un jour ou l'autre de voir les étoiles tomber
J'ai toujours aimé danser sur les chemins de traverse
Le temps est mon allié il n'y a rien que je regrette
Une seule crainte peut être à force de tant parier
C'est un jour ou l'autre de voir les étoiles tomber
J'ai toujours aimé danser dans les jardins de l'ivresse
J'ai toujours aimé danser sur les chemins de traverse
J'ai trop d'feu, trop de violence
Trop d'énergie, trop de désirs
Trop d'peurs
Trop d'mouvements contraires, trop d'agitation
Et j'ai l'impression que si j'arrive pas à canaliser tout ça
Si j'arrive pas à trouver le point d'équilibre
J'vais m'consumer d'un coup
Mon cœur va lâcher
J'vais m'consumer d'un coup
Mon cœur va lâcher"