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Télérama    Page 6 sur 8

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Philaunet En ligne


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Re: Télérama - Sam 07 Nov 2020, 16:07

Curly(https://regardfc.1fr1.net/t67p50-atelier-de-creation-radiophonique#36308) a écrit:(...) Prenons la dernière « Expérience », l’équivalent de ce qui se nommait dans des temps pas si anciens que cela « L’Atelier de Création Radiophonique ». Sont considérées, la quasi totalité du temps, comme créations radiophoniques : des documentaires sociétaux, ou des enregistrements de spectacles en public, les « concerts-fictions », cf le douloureux dernier prix Phonurgia Nova de la fiction sonore, dont une publicité démesurée, avec vocabulaire excessivement délirant, se trouve sur Téléram’. Publicité qui ne fait pas honneur au « concert-fiction », puisqu’à l’écoute le choc est cataclysmique entre le dithyrambe lu et l’écoute du « chef d’œuvre sonore ». (...)
"Télérama", enfin, c'est... qui ?  En bas du papier apparaît une photo et un nom, celui d'Élise Racque (déjà citée plusieurs fois ici), qui l'année dernière annonçait l'obtention, à 26 ans, d'un CDI dans l'entreprise de presse. Elise Racque a pondu, à la sortie du lycée ou presque, divers papiers de complaisance tel celui sur Enard 2020 ou  Van Reeth 2018, ou encore un relais de dossier de presse “Imagine le monde de demain” sur France Culture, sans parler de son invitation chez Frédéric Martel dans Soft Power.  

Bref, on ne va pas s'étonner que quelqu'un qui n'a aucune culture radiophonique, ni aucune culture tout court, se mette au service de la direction de France Culture, il ne faut pas insulter l'avenir... De toute façon la connivence règne entre la directrice de FC et Fabienne Pascaud, directrice de la rédaction de Télérama depuis 2005, qui a longtemps participé aux émissions de France Culture (chez Laporte), quand Sandrine Treiner était directrice-adjointe sous Poivre d'Arvor. Alors...

Curly En ligne

Curly

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Amies dépressives, amis dépressifs, bonsoir ! - Ven 27 Nov 2020, 19:32

Téléram’ nous propose un bol d’air, « Cinq podcasts pour échapper à l’actu anxiogène ».
« L’actu anxiogène » a la vie dure, c’est un concept que vous pouvez retrouver dans les articulets des scribouillards en mal d’inspiration depuis plusieurs générations de plumitifs au kilomètre. L’actu, elle a toujours été anxiogène, c’est à ça qu’on la reconnaît.

A Téléram’, l’inspiration, elle a disparu corps et âme, elle s’est fait bouffer par un catalogue d’expressions toutes faites dans lequel on puise un peu au pif, sans toujours se soucier que des fois, ça veut rien dire. Comme par exemple l’article sur la résistante Michèle Agniel, qui se retrouve « motus et bouche décousue sur France Inter ».

« Cinq podcasts pour échapper à l’actu anxiogène », ça sent la promesse d’évasion du tonnerre.

Évadons-nous, mais pas longtemps, parce que y en a pour « 5 minutes à lire ». C’est une super méga idée de nous donner systématiquement le temps que va nous bouffer l’articulet sur le temps qui nous reste à vivre ! Cooooooool !

Alors l’espace détente en cinq temps, le voici :
- “L’Appel des abysses”, un machin bourré d’idées made in France Trucretutre :
« un adolescent révolutionnaire qui découvre être étroitement lié au pouvoir en place »
«  Sur fond de catastrophe naturelle »
« dans cette société dystopique fracturée entre deux eaux : en dessous, les riches, dans « La Cité », totalement immergée ; au-dessus, les pauvres, sur « Le Territoire », bidonville flottant à la surface, où l’air est devenu irrespirable en raison de la pollution. Marin et sa sœur Rachel tentent de fomenter une révolution contre un régime dictatorial qui achète la population, suffocante, à coups de médicaments. »
Ça vaut bien un tube d’antidépresseur, tout ce micmac truffé d’idées jamais vues, jamais entendues, jamais lues et sans aucun rapport avec l'actu anxiogène.

- Des fictions amoureuses de la RTBF :
« La série met en lumière des histoires d’amour LGBT, entre jeunes ados ou entre patients et aides-soignants. »
Tellement fiction qu’on dirait un docu.
La télérameuse a flashé : « les références au plat pays restent : « Angèle n’avait pas encore sorti un disque, mais je pouvais déjà dire “Tout est devenu flou”… »
Quel manque total d’esprit, de tout, c’est complètement hallucinant !
C’est bien une fiction, car même la vraie vie réelle n’est pas aussi creuse.

- Arte nous propose une évasion extraordinaire : une énième auto-fiction d’une autrisse qui part à la recherche de son père et qui «  remonte le temps à coups de photos, de journaux intimes et de coups fils passés à des inconnus, autrefois proches de son papa. »
Géant.
L’évasion de l’actu anxiogène est bien réelle, puisque nous remontons dans le temps pour nous plonger dans l’actu anxiogène d’il y a soixante ans : « un road-movie des années 1960 et ses événements politiques marquants. »

- Une « saga spatiale épique » qui s’adresse aux nostalgiques des années 90.
L’intrigue est à pleurer : « une star de la pop locale, Jessica, parvient à convaincre deux flics désœuvrés de se mettre en quête d’une relique venue d’une autre ère… la game boy. »
Super drôle, les magasins Ikea sont devenus les magasin Ekia. A pleurer !
La série « emprunte volontiers aux codes vus et revus des pires sagas de justiciers de notre enfance, mais aussi de l’univers geek de notre adolescence. »
La plumitive de téléramoche s’adresse uniquement aux trentenaires, et encore, pas à tous...
Les autres, les pas trentenaires, allez vous faire cuire un 9.
Ah ! Les années 90 : encore des années  où l’actu était sacrément anxiogène.
Cette saga est inécoutable : le second degré a bon dos, quand une réplique comme « Je suis totalement une princesse, et je vous piiiiiisse dans la bouuuuuche ! » (4’35 pour les masos) est censée provoquer l’hilarité.

- Il manquait quelque chose qui nous fasse vraiment nous évader de l’actu anxiogène : l’écologie.
« Nous, les êtres vivants, sommes attirés par tout ce qu’il l’est aussi. » C’est vrai, l’actu nous le démontre tous les jours.
Dans l’émission proposée par la sélection spéciale « évasion » de Téléram’, nous allons direct au service neuro du CHU de Nancy qui s’occupe de patients atteints d’Alzheimer.

Que d’imagination ! Ce ne sont que des docus, des docu-fictions, des fictions d’actu.
C’est la grande échappée vers l’inconnu, l’échappée belle, avec un nouveau concept breveté par la Téléram’ & France Cultrtute Cie : « L’évasion à 360° », qu’on appelle aussi « L’évasion en surplace ». Vous vous évadez, mais dans un ailleurs qui constamment vous rappelle le pire de l’actu du moment.

Philaunet En ligne

Philaunet
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''On n'aime pas du tout'' Télérama. - Dim 29 Nov 2020, 14:46

De la petite équipe d'employés du journal Télérama, on connaissait quelques noms de jeunes et moins jeunes femmes auteurs de papiers de complaisance avec des photos écrasant le tout. Sont venus confirmer cette médiocrité, les tweets et retweets infantiles aux accents féministes et gauchistes.

Il y a dix ans déjà, ce journal était étrillé dès la première page de ce fil, Télérama has been. Les 40 billets suivants font le constat d'une politique éditoriale parallèle à celle de France Culture (Fabienne Pascaud, directrice du journal a collaboré à FC sous la direction de Sandrine Treiner), à savoir le cap mis sur la flatterie aux fins de renvoi d'ascenseur et sur les sujets de société traités sous l'angle de l'indignation systématique et de la dénonciation. Quand il n'y a plus de culture dans le personnel d'un média, il reste les réactions superficielles ("c'est bôôôô !" ou "c'est à vomir !") et la starisation plutôt que l'analyse fondée.

Un petit nouveau est venu récemment se faire connaître de RegardFC en demandant à ce que la photo qu'il avait prise de quelques jeunes femmes masquées portant de petites pancartes de manif' bêtasses avec le logo du journal n'apparaisse pas dans un billet sous prétexte de droit d'auteur. Risible. Un contributeur a retrouvé la première mouture de cette prise de vue, billet Tous droits réservés.

Détail : la photo des employées de Télérama était légendée, "On a fait les meilleures pancartes ou pas ?". Certains n'ont visiblement pas encore quitté le lycée...

Il n'est pas utile d'employer davantage de temps à faire connaître la variété de crétinisme qui se couvre du nom d'un hebdomadaire qui fut en son temps un journal de référence.



Dernière édition par Philaunet le Mer 02 Déc 2020, 09:33, édité 2 fois

Curly En ligne

Curly

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Tous droits réservés - Mar 01 Déc 2020, 19:46

Un Téléramane a, à juste titre, exigé que l'on retire de ce message la reproduction de sa belle photo de manif'.
C'est une honte, on ne devrait pas citer de telles photos, aussi bien copyrightées.
Le Téléramane , il est certainement pour la liberté d'expression, et nous aussi, mais faut que l'expression aille dans le bon sens, le nôtre.

Rendons justice ici-même, qu'elle triomphe même, dans une apothéose de bonté, afin que le droit soit respecté stricto sensu.

Voici le message corrigé comme il se droit :

Télérama - Page 6 Opera701

Photo (reconstitution historique) :

Télérama - Page 6 Imag0010

Télérama - Page 6 Opera702

Philaunet En ligne

Philaunet
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Re: Télérama - Mer 02 Déc 2020, 21:43

Chaque semaine ou presque, la belle histoire entre Perrine Kervran de France Culture, Paris, et les employées du journal Télérama, Paris ("Toutes ensemble, Toutes ensemble, oui !"). Ici  pour une série de documentaires de nouveau fort culturels :

Télérama - Page 6 Scre1584

Voir aussi Le documentaire politique et ses multiples (boules à) facettes.

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Curly

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La bubulle Téléram'/France Cultrure - Jeu 03 Déc 2020, 22:15

Erratum : dans l'article de Téléramiche à la gloire des « Pieds sur terre » intitulé « Podcast : quand la jeunesse dorée remet (un peu) “Les pieds sur terre” » signé Matilde Meslin plusieurs coquilles sont tombées dans le potage.

Ainsi, au lieu de

« Ils ont grandi dans l’extrême opulence, et la prise de conscience de leurs privilèges prend parfois un effet comique. À écouter dans “La bulle”, un épisode des “Pieds sur terre”, sur France Culture.
« Si j’arrêtais d’être snob, c’est comme si j’arrêtais de porter mon nom de famille. » Dans La bubulle : jeunes des beaux quartiers, diffusé dans Les pieds sur terre, sur France Culture, trois jeunes témoignent du fait d’avoir grandi dans l’opulence. Avec une sincérité touchante mais néanmoins comique à certains moments, ils racontent leur entre-soi parfois pesant : « Moi, j’ai grandi dans une bulle à Neuilly, où tout le monde est catho, blanc, a un certain train de vie. Au collège public de la Légion, j’ai dû m’adapter et ouvrir les yeux sur le fait que tout le monde n’avait pas des doudounes Canada Goose ou des appartements de 300 mètres carrés à Neuilly. J’ai vu la vraie vie, en fait. » Comme la jeune femme noble qui témoigne en premier au micro d’Alice Babin, Victor et Noël confient l’ambiguité dans laquelle ils ont grandi, entre plaisir de jouir de la fortune familiale et honte de profiter malgré eux d’un luxe pour lequel ils n’ont fait aucun effort. Un mal-être vite oublié à bord d’un yatch ou sur une piste de ski. »

il fallait lire

« Ils n’ont pas peur du ridicule, et la prise de conscience de leurs privilèges prend parfois un effet comique. À écouter toute la journée dans « La bubulle » sur France Culture.
« Si j’arrêtais d’être snob, c’est comme si j’arrêtais d’inviter toujours les mêmes ami,e,s dans mes émissions. » Dans « La bulle » : jeunes travailleurs du XVIème, diffusée toute la journée sur France Culture, trois jeunes témoignent du fait d’être ridicule. Avec une sincérité touchante mais néanmoins comique à certains moments, ils racontent leur entre-soi parfois pesant : « Moi, je travaille dans un milieu ridicule et précieux, un milieu où tout le monde est marxiste à tendance dépressif, blanc, avec un certain train de vie. Quand je suis sorti des studios, j’ai dû m’adapter et ouvrir les yeux sur le fait que tout le monde ne parlait pas en émojis ou adorait les spectacles, les livres ou les disques qui tissaient des liens avec nos corps qui pensent le monde complexe d’aujourd’hui à bras le corps. J’ai vu la vraie vie, en fait. » Comme la jeune femme précieuse qui témoigne en premier au micro d’Alice Babin, Raphaël et Sylvain confient l’ambiguïté dans laquelle ils ont grandi, entre plaisir de militer sans conviction et honte de profiter de la crédulité des auditeurs pour lesquels ils n’ont fait aucun effort. Un mal-être vite oublié au moment des résultats des audiences de chez Médiamétrie ou lorsqu’il faut demander à des ami,e,s d’écrire des articles élogieux sur « La bubulle », à écouter toute la journée sur France Culture. »

Et d'un coup tout s'éclaire, on comprend mieux.

Curly En ligne

Curly

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''Militantismes, sociologie, collapsologie, sensationnalisme…, la recette indigeste de France Culture'' - Jeu 10 Déc 2020, 08:11

Un article de Téléramache a été publié encore une fois, tel une dinde de Noël, complètement farci. Mais comme c’est un article de Téléramiche, il était farci de coquilles.
Nous avons une fois de plus réussi à tout corriger.
Même le titre d’origine de l’article, trop musclé, a dû être repris : « Qui osera fermer la bouche des moulineurs de France Culture »
Un appel à la censure, c’est vrai que c’était un peu osé.

C’est donc devenu
« Militantismes, sociologie, collapsologie, sensationnalisme…, la recette indigeste de France Culture »
« L’HUMEUR DU JOUR – Propos creux, militantismes, sensationnalisme à tout prix, lutte des classes, ou banalisation de l’ignorance… Le Forum Regard sur France Culture a bravement écouté le programme de France Culture pendant cinq semaines (et même un peu plus). À l’arrivée, un bilan effroyable qui exige une réaction rapide.
366 séquences de bavardages creux sur 36 heures d’écoute de 24 émissions. 159 déclarations marxistes (de salon), soit une toutes les onze minutes. 66 déclarations militantes et sociologisantes, présentes dans 83 % des émissions. Voilà le bilan sordide dressé par le Forum, qui a bravement écouté France Culture pendant cinq semaines (et même un chouille de plus).
Sur son site, dans plein de billets complétés souvent par des citations incroyables, le Forum détaille toute l’année la mécanique qui systématise les propos militants, marxistes (de salon de thé), et creux de Dinguedinguedong-les-matins-7h-9h-Guillaume-Erner-dounguedounguedoung. Les chroniqueurs hommes/femmes sont notamment sans cesse contraints de brasser du vide, piquant les recettes des radios généralistes les plus racoleuses. Ils sont, au choix, sans humour, sans idée, ennuyeux, ou, au mieux, soporifiques. Le manque d’esprit et le remplacement de la culture par le militantisme le plus clivant est presque constamment au menu.
Pis : près d’une émission sur deux contient des propos excluant toute idée de savoirs. C'est-à-dire, faut-il le rappeler, un délit de racolage pour augmenter l’audimamate. Comme le rappelle le Forum dans un nombre de billets qu’il est à ce jour difficile encore de quantifier, cette ligne éditoriale a pour conséquence de valider l’ignorance et d’annihiler toute velléité de création radiophonique un tant soit peu originale. Au fil des billets, la Mamate à Guillaume-tululululu-France-Culture-l'esprit-d'ouverture-tililili apparaît comme un îlot du monde excluant les savoirs et les connaissances, où les positions les plus clivantes et l’actualité la plus brûlante auraient toute leur place sous couvert de sociologie.
Fonds de commerce
Car, pour reprendre les mots de la Direction-Secouez-moi-secouez-moi-sinon-la-pulpe-elle-reste-en-baaaaas, les producteurs sont là pour « prendre le monde d’aujourd’hui et de maintenant à bras le corps ». Peu importe les ficelles employées. Certes, le principe de la mamate requiert son lot de chroniques inutiles. Mais quand ces dernières (« l’humeur popo de Guillaume-wake-up-shake-your-body », « le billet popolitique », « l’humeur écolo », « le carnet filo de Didine »…) consacrent l’ignorance et le vide sous prétexte qu’il faut s’adresser à tous, on ne rit plus. La récurrence des remarques militantes relève ici du fonds de commerce. Peu étonnant, certes, quand on connaît l’esprit de la grille de France Culture, acceptée comme telle (et en majesté) par les cireurs de pompes de Télérama depuis des années… Parfois, il faut des chiffres pour ouvrir les yeux – ici, se déboucher les oreilles.
France Culture est écoutée chaque jour par plus de 1,5 million d’auditeurs et auditrices. Selon Médiamétrie, elle atteint 32,2 millions d'écoutes à la demande en 2020. Cette audience engage une responsabilité. Depuis 2009, Regard sur France Culture rappelle que plus de plein de % des chroniques et émissions radiophoniques ne contiennent que de l’actu, et plus de culture. Il serait temps de réagir. »

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Curly

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Fracassage d'articulets téléramiques - 2 minutes à lire à l'endroit, 4mn à l'envers, 30mn au ralenti, 0mn sans le lire - Mar 09 Fév 2021, 18:38

Téléramoche, l’organe officiel de la culture minimale, vous propose ses meilleurs podcasts zintimes.

Soyons honnêtes, présentons les choses comme elles sont :
- au niveau du savoir et de la création : niveau zéro. Sinon ça fait fuir les auditeurtrisses.
- des confessions intimes à tout va : le voyeurisme, ce n’est pas qu’avec les yeux, ça marche aussi avec les oreilles.

Les rédacteurs, qui mitraillent trois clichés par ligne minimum (ils piochent dans un catalogue de deux pages), ne vont pas vous le dire ainsi. Ils vont vous donner bonne conscience, vous donner l’impression que vous êtes dans le temple de l’intelligence, de la création atomique radiophonique. De la bombe.

Ce qui peut donner, dans l'article au titre moultement clichetonnesque « La révolution podcast : quand la parole se libère »,
« S’affranchissant des contraintes propres aux grilles radio, de jeunes journalistes, souvent des femmes, investissent le Web. »
Ce sont des journalistes qui parlent d’elles, ou qui ouvrent le micro à des personnes qui vont raconter leur vie intime, telles des Narcisse se mirant dans l’eau, étalant leur vie intime, ne laissant aux auditrisséteurs qu’une petite place pour mater un coup. Egos surdimensionnés tels des youtubeurs de base. Le but est de se foutre à poil au micro.
Sur le plan de la réalisation = zéro.
Imagination = zéro.
A Téléramute, ils ne vont pas vous le dire ainsi, ils vont sortir le dico des clichés et vont
« Partir de son intimité pour évoquer l’universel »
C’est pareil, mais vous n’avez plus du tout l’impression de mater de l’intime comme des gros pervers. C'est le vernis made in Téléramate.

« les auditeurs approuvent »
Tu m’étonnes avec une pareille recette, et surtout en ne proposant rien d’autre, comment vouliez-vous que l’autridiciteur n’approuvât pas ?
Mater, c’est trop bon !

En plus, avec Téléramichémoche, vous avez la caution culturelle, alors que, franchement, vous pouvez écouter en long en large et en travers, culturellement parlant = zéro.

A terme, ça donne
« Notre top des podcasts qui racontent l'intime »
A Téléranul, ils font des top pour tout et n’importe quoi, s’amusent à trier, compter, classer tout ce qui traîne, parce que la compétition, ça attire toujours, avec un bonus maximus de name dropping (classements obligent) pour empiler du cultureux.
Contenu = zéro.
Ce top des podcasts est un article VIP, réservé aux abonnés.
Temps de lecture = 1mn.
Ils en ont de la chance, les abonnés, d’avoir accès à de tels articles de fond sur des sujets aussi pointus.

Les sujets intimes ? Toujours les mêmes. Ouverture sur le monde = zéro.
Ouverture sur le nombril = dans le mille.

Alors de quoi qu’il est question ?
De la sexualité féminine sous toutes les coutures et à forte dose. Le féminisme ? Mon cul ! C’est un filon qui cartonne, on va foncer dedans, et en plus ça coûte pas cher.
On va dire que c’est politique, universel et que ça dit quelque chose de notre monde, et c’est emballé.

Le dernier conseil de Téléramate : une podcasteuse de Arte Radio qui raconte sa ménopause.
La lassitude peut naître juste du fait que c’est encore quelqu’un qui, à la première personne, se met littéralement à nu.
En fait, heureusement qu’il n’y a pas l’image dans ces podcasts nattes & tifs, parce que tout le monde s’y balade à poil, la zezette et la zigounette à l’air, dans toutes les positions et à tout âge.
Le monde radiophonique se réduit à :
- ma vie intime à moi
- des fictions pathétiques. C'est de la radio alors les « scénaristes » ne se foulent pas, par manque d’envie ou incompétence, je n’ai pas envie de creuser la question, mais le résultat est là, des scénarios tellement mal fichus qu’adaptés à la tévé ils n'arriveraient même pas aux chevilles des séries et téléfilms français les plus platounets.
Mais en tant que podcasts nattes & tifs, ils ont la côte chez Téléramotte, qui de toute façon a laissé tout esprit, même critique, au vestiaire, pas seulement en ce qui concerne la radio.

Un autre article de Télérabim déploie toutes ses ailes pour glorifier le palmarès du festival Longueur d’ondes 2021, sans se poser la question une seule seconde (questionner et réflexionner, c’est pas leur truc) sur la pauvreté de ce palmarès, qui laboure les terres du documentaire sur des sujets toujours identiques, comme si la radio ne pouvait pas proposer autre chose. Impossible de critiquer quoi que ce soit de toute façon quand on est partenaire de l’évènement.

Le bilan du festival : « Radicalisation et enquêtes familiales », les deux mamelles radiophoniques qui pointent drues. De l’actu et de l’intime.

Radicalisation + nazisme = les lauréats qui représentent le top de la radio.

Le problème est le même que sur France Trucure : comme tout le monde est partenaire de tout le monde, il est impossible de donner des pistes de réflexion aux lecteurs ou aux auditeurs, pris pour des moutons qu’on va envoyer paître n’importe où en abusant de leur crédulité.
Parce que lorsque la sincérité se planque derrière des intérêts financiers, on ne peut plus accorder une quelconque crédibilité à ces prescriptions médicalement culturelles.

Philaunet En ligne

Philaunet
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Re: Télérama - Mer 03 Mar 2021, 15:22

À la Une du grand hebdomadaire culturel français de référence (on ne pouffe pas, svp) :

Télérama - Page 6 Scre1697


Ouvrons l'onglet radio. Premier item :

Télérama - Page 6 Scre1698

Un hebdo culturel "de référence" (on peut maintenant pouffer).

Philaunet En ligne

Philaunet
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''Chantres de la nouvelle morale intersectionnelle et féministe'' - Dim 07 Mar 2021, 12:24

Gainsbourg/gainsbarre: l'épine dans le pied de la nouvelle morale [Signes des temps par Marc Weitzmann, Le 07/03/2021}

Télérama - Page 6 Scre1701

Voyons si ce descriptif résistera au comité de "lecture" de la direction après la diffusion de l'émission.
Dans les médias, à l’exception de Lio, qui l'a traité de harceleur et du site auféminin.com, l’unanimisme est de règle. Les Inrocks, l’Obs, Télérama, en particulier, autrement dit les chantres de la nouvelle morale intersectionnelle et féministe, se sont tous inclinés devant le chanteur misogyne, amoureux des nymphettes, jouant avec la perspective de l'inceste et la violence, et dont chacun sait que très peu voire aucun de ses albums ne pourrait sortir aujourd’hui, tant ils semblent avoir été écrits contre les temps conformistes et effrayés qui sont les nôtres. Notre époque si vertueuse s'ennuierait-elle elle-même?

Philaunet En ligne

Philaunet
Admin

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Re: Télérama - Lun 29 Mar 2021, 22:11

Texte datant de deux ans sur le site OJIM : Puritanisme et chasse à l’homme à Télérama où il est question d'un cabinet de "formation" d'une des idoles de France Culture dont le nom est devenu tout un symbole.

Fabienne Pascaud ayant par ailleurs participé à nombre d'émissions de France Culture, les papiers actuels à propos de la station sont exclusivement louangeurs et, comme c'est bizarre, écrit par des femmes trouvant "extra" les semaines féministes de la station (cf. les séries lsd de l'équipe féminine de Perrine Kervran).

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Re: Télérama -

Télérama     Page 6 sur 8

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