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La Direction de France Culture et son projet culturel Page 40 sur 49
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Admin
392''Des nouveautés très conséquentes dans le domaine des arts''... - Mar 25 Aoû 2020, 07:35
Dans une langue de bois remarquable et dans un style indigent si approprié à la présentation d'une radio culturelle nationale, Sandrine Treiner "dévoile les premières nouveautés de cette rentrée 2020/2021".
Et comme l'écrit Curly, c'est inouï de chez inouï (cf. Rentrée 2020 : une rentrée exceptionnelle).
La directrice a inventé "de nouvelles émissions, belles et ambitieuses" (on croirait lire la post-ado Richeux).
Nous avons donc en cette rentrée bouleversifiante, des "nouveautés très conséquentes dans le domaine des arts"
À suivre...
Récapitulatif hebdomadaire : 21 contributions du lundi 17 au dimanche 23 août 2020 (semaine 34)
Et comme l'écrit Curly, c'est inouï de chez inouï (cf. Rentrée 2020 : une rentrée exceptionnelle).
La directrice a inventé "de nouvelles émissions, belles et ambitieuses" (on croirait lire la post-ado Richeux).
Nous avons donc en cette rentrée bouleversifiante, des "nouveautés très conséquentes dans le domaine des arts"
Traduction :Arnaud Laporte crée Affaires Culturelles, du lundi au vendredi de 19h à 20h et interroge chaque jour un artiste dans Les Matins de Guillaume Erner à 8h55 : À quoi pensez-vous ? ; Lucile Commeaux réinvente La Critique, le vendredi de 12h à 13h30 ; le romancier et prix Goncourt Mathias Enard inaugure La Salle des machines pour parler comme personne de la vie de la littérature le dimanche de 17h à 18h.
- Laporte va parler des spectacles comme les années précédentes et il intègre dans son équipe (Yeahhhh ! Joie! Super!!! Enfin ! Youpi !) une intellectuelle de renom qui va "interrog[er] à l’aune de questions de société un objet culturel dans l’actualité". Inouï !
- Lucile Commeaux de l'ex-Dispute remplace son chef et poursuit l'émission qui prend un autre nom (elle la "réinvente"). C'est une nouveauté très conséquente dans le domaine des arts.
- "le romancier et prix Goncourt (jamais sans mon titre ronflant) Mathias Enard inaugure La Salle des machines pour parler comme personne de la vie de la littérature". Il va "parler", ça rassure ; "comme personne" (personne n’est comme personne à France Culture) ; "de la vie de la littérature", diantre, qu'est cette vie ? Bref, Enard remplace Charles Dantzig de Personnages en personne. Une tête de gondole succède à une tête de gondole. Sur Twitter les employés de FC appellent ça "le mercato", sur le modèle du football : embaucher une vedette pour attirer les fans.
À suivre...
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Récapitulatif hebdomadaire : 21 contributions du lundi 17 au dimanche 23 août 2020 (semaine 34)
Philaunet
Admin
393Son projet ? ''Dire merde'', c'est ça, oui - Jeu 27 Aoû 2020, 12:37
L'inénarrable G. M-S a remplacé Bellanger. Allez, utilisons l'expression, avec la bonne orthographe, c'est passer de Charybde en Scylla... Que d'argent gaspillé pour payer des inutiles ! Dans Carnet de philo on trouve ces passages affligeants de... quoi ? De prétention, de narcissisme, de vide de la pensée.
G.M-S a de l'avenir comme billettiste dans un magazine féminin (pour jeunes, cf. son acné). Que fait-elle à France Culture ? Pardon, qu'est ce que sa présence dit de France Culture ?
- se passer de la politesse est-il la voie de la libération et de l'amour ?
- je me suis demandée [sic] : le problème des inégalités et de toute domination a-t-il quelque chose à faire avec la politesse ou l’impolitesse ?
- J’ai toujours été fascinée
- Autant le dire, je ne suis pas la seule : dans son Discours sur les sciences et les arts, en 1750, le philosophe des Lumières, Jean-Jacques Rousseau, disait
- Au fond, et je suis bien d’accord avec Rousseau
- la politesse a quelque chose de suspect et d’aliénant
- c’est tout ce qui m’interpelle
- abattre la politesse serait-il la solution à nos problèmes, la fin du patriarcat et des inégalités ?
- Se débarrasser de la politesse serait-il enfin la possibilité d’être soi, sans attaches, en toute indépendance ?
- Comme beaucoup de monde, je rêve de dire “merde”
- à ma mère qui me reprend justement quand je dis “merde”
- Et j’aurais [sic] beau dire “merde” à tout va, je crois que le monde, et la société, seront toujours un peu les mêmes.
- j’aurais pu dire à Rousseau
- existe-t-il autant d’insultes que de personnes et de situations d’inégalité?
- est-elle suffisante à renverser les choses et à être soi ?...
- ce serait dire qu’elles ne sont qu’un problème de formes, que le patriarcat ne serait qu’un problème de forme,
G.M-S a de l'avenir comme billettiste dans un magazine féminin (pour jeunes, cf. son acné). Que fait-elle à France Culture ? Pardon, qu'est ce que sa présence dit de France Culture ?
Philaunet
Admin
394Les ''sciences sociales'' pour lutter, sinon rien. - Ven 28 Aoû 2020, 08:03
À l'intérieur de l'émission d'A. Laporte : "Comment les sciences sociales éclairent notre perception de la culture". Popo.
"éclairent notre perception" ? Du France Culture tout craché : une enfilade de mots qui ne disent rien mais qui mènent toujours au même but : victimiser, dénigrer, faire s'indigner.
De Mme Sorbier on avait eu : « interroger à l’aune de questions de société un objet culturel dans l’actualité », on a dans Souffrance : "le procès de l'atmosphère au travail chez France Telecom, dont les conditions de vie des employés ont été souvent décriées" [chez Pierre/ à France Telecom ; "dont les conditions de vie des employés"...]
Concernant le catastrophisme : "retranscrire ce quotidien cauchemardesque" ; "Sandra Lucbert constate l'impossibilité de prendre conscience de la violence de cette réalité"
Et puis pour bien commencer l'année, un commentateur récurrent pour "se réapproprier" et "s'interroger", car que faire d'autre à France Culture sinon s'interroger sur nos rapports ?
Avec Bernard Lahire, professeur de sociologie à l'Ecole Normale Supérieure de Lyon, nous nous interrogeons aujourd'hui sur un des possibles pouvoir [sic] de la littérature : celui de se réapproprier, par un langage qu'elle crée elle-même, une réalité dont les extrêmes dépassent l'entendement.
La réalité qui dépasse l'entendement, c'est ce qui est proposé par la direction de France Culture et le niveau de plusieurs de ses employées.
"éclairent notre perception" ? Du France Culture tout craché : une enfilade de mots qui ne disent rien mais qui mènent toujours au même but : victimiser, dénigrer, faire s'indigner.
De Mme Sorbier on avait eu : « interroger à l’aune de questions de société un objet culturel dans l’actualité », on a dans Souffrance : "le procès de l'atmosphère au travail chez France Telecom, dont les conditions de vie des employés ont été souvent décriées" [chez Pierre/ à France Telecom ; "dont les conditions de vie des employés"...]
Concernant le catastrophisme : "retranscrire ce quotidien cauchemardesque" ; "Sandra Lucbert constate l'impossibilité de prendre conscience de la violence de cette réalité"
Et puis pour bien commencer l'année, un commentateur récurrent pour "se réapproprier" et "s'interroger", car que faire d'autre à France Culture sinon s'interroger sur nos rapports ?
Avec Bernard Lahire, professeur de sociologie à l'Ecole Normale Supérieure de Lyon, nous nous interrogeons aujourd'hui sur un des possibles pouvoir [sic] de la littérature : celui de se réapproprier, par un langage qu'elle crée elle-même, une réalité dont les extrêmes dépassent l'entendement.
La réalité qui dépasse l'entendement, c'est ce qui est proposé par la direction de France Culture et le niveau de plusieurs de ses employées.
Curly
395Journée culturelle spéciale trouille, avec bonus ASMR - Lun 31 Aoû 2020, 18:17
Aujourd’hui à la une
Mais si vous n’avez pas assez les jetons, ne vous rassurez pas, comme tous les jours, aujourd'hui est une journée spéciale « La grande frousse » sur France Cullcultre
Mais heureusement le journal de 12h30 est là pour vous donner l’info du siècle de la journée. Un journal qui peut remplacer facilement un post-it sur le frigo ou une croix dans un agenda
« Bientôt », d’accord, mais quand exactement ? Il faudrait être plus précis à France Turcule.
Et puis la rentrée de qui ?
Éclairez-nous, France Trucure ! Quéquissepasse ? Maman j’ai peur !
Continuons cette journée spéciale avec
puis le moment bricolage
Pour la réparation, il faut une clé de 12 ou de 16 ?
Toujours aussi flou, chez France Tructrure.
Le moment migraine avec le Captain Iglo
Migraine parce que :
- journée spéciale frousse
- c’est la rentrée. Mais quand et pour qui ? Vite un Doliprane !
Vite, un autre Doliprane !
Culture avec deux mots clés casés spécialement pour la journée spéciale : dissonance/résilience
Et retour à la fameuse rentrée de la terreur :
C’est une journée exceptionnelle, qui fait, suite aux rentrées
2019
2018
2017
2016
…
C’est rassurant de constater qu’il y a toujours une raison pour que la rentrée (de qui ? quand ?) amène toujours son lot de catastrophes qu’il va falloir cultiver jusqu’à la rentrée prochaine.
Je vous laisse, c’est l’heure de mon Doliprane.
Par contre, si certains d'entre vous n'ont pas besoin de Doliprane à ce stade, c'est qu'ils leur manque la touche finale, l'ASMR du jour [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/13983-31.08.2020-ITEMA_22413275-2020C16450S0244-1779455909.mp3" debut="43:26" fin="44:38"]
Mais si vous n’avez pas assez les jetons, ne vous rassurez pas, comme tous les jours, aujourd'hui est une journée spéciale « La grande frousse » sur France Cullcultre
Mais heureusement le journal de 12h30 est là pour vous donner l’info du siècle de la journée. Un journal qui peut remplacer facilement un post-it sur le frigo ou une croix dans un agenda
« Bientôt », d’accord, mais quand exactement ? Il faudrait être plus précis à France Turcule.
Et puis la rentrée de qui ?
Éclairez-nous, France Trucure ! Quéquissepasse ? Maman j’ai peur !
Continuons cette journée spéciale avec
puis le moment bricolage
Pour la réparation, il faut une clé de 12 ou de 16 ?
Toujours aussi flou, chez France Tructrure.
Le moment migraine avec le Captain Iglo
Migraine parce que :
- journée spéciale frousse
- c’est la rentrée. Mais quand et pour qui ? Vite un Doliprane !
Vite, un autre Doliprane !
Culture avec deux mots clés casés spécialement pour la journée spéciale : dissonance/résilience
Et retour à la fameuse rentrée de la terreur :
C’est une journée exceptionnelle, qui fait, suite aux rentrées
2019
2018
2017
2016
…
C’est rassurant de constater qu’il y a toujours une raison pour que la rentrée (de qui ? quand ?) amène toujours son lot de catastrophes qu’il va falloir cultiver jusqu’à la rentrée prochaine.
Je vous laisse, c’est l’heure de mon Doliprane.
Par contre, si certains d'entre vous n'ont pas besoin de Doliprane à ce stade, c'est qu'ils leur manque la touche finale, l'ASMR du jour [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/13983-31.08.2020-ITEMA_22413275-2020C16450S0244-1779455909.mp3" debut="43:26" fin="44:38"]
Curly
396Plus de page pour certaines émissions des Nuits - Dim 13 Sep 2020, 12:48
En terme de visibilité des programmes, France Tructrure innove : tout ce qui ne rentre pas peu ou prou dans la Ligne Générale, hop, plus de page !
La Ligne ne tolère plus une certaine idée de la radio, qu’elle ne veut plus mettre en valeur.
La radio, ce doit être une table ronde avec deux/trois personnes qui bafouillent des platitudes et qui nous invitent fortement à consommer de la came culturelle en reprenant tous les poncifs pondus dans les dossiers de presse, le productriceteur ne se souciant que vaguement de savoir ce qu’il vend, faute parfois peut-être d’y avoir goûté…
Deux exemples admirables [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/13983-12.09.2020-ITEMA_22425125-2020C26725S0256-1779455909.mp3" debut="27:23" fin="27:57"] [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/13983-12.09.2020-ITEMA_22425125-2020C26725S0256-1779455909.mp3" debut="02:51" fin="03:15"]
Mais pour en revenir à ces émissions sans page, soyez encore heureux qu'elles soient déjà programmées. On peut les télécharger pendant 3 mois - et plus un an mais ça c’est le cadeau surprise de la rentrée de la direction de Radio France - alors n’allez pas en plus vous plaindre qu’elles n’ont aucune page de présentation sur le site, comme c'est le cas normalement pour toutes les émissions.
Il était possible de croire à une erreur passagère, ou à un relâchement dû aux vacances estivales, mais non.
Voici ces émissions (août/septembre 2020), de qualités forcément diverses, mais là n’est pas le propos.
La liste est bien trop longue pour que soit un simple accident :
- Etranger, mon ami - John Keats (14/02/1967)
- Mardis du Cinéma - Fernandel (19/03/1991)
- A travers chants - William Sheller ( 29/07/2006)
- Soirée de Paris - L'Afrique loin des villes (12/10/1958 Chaîne Nationale)
- Les après-midi de France Culture - Deux cents minutes pour comprendre : La cuisine, tout un art (19/06/1975)
- Les grandes conférences - Amour et Ambition : "Le Rouge et le noir" de Stendhal (14/02/1949 Chaîne Nationale)
- La matinée des autres - La bière ou l’œuvre au malt (25/06/1996)
- Une vie une œuvre - Pierre Dac, 1893-1975 (20/03/2011)
- Opus - La Nostalgie est ce qu'elle était : 1948-1988, Anniversaire de St Germain des Prés (11/06/1988)
- Atelier de Création Radiophonique - Grandola Portugal (15/06/1975) – La gaffe ! Une émission sur la révolution des Œillets ! Mais la création radiophonique, non, c’est pas possible, pas dans la Ligne.
- Nuits magnétiques - Robert Musil (18/02/1981) –
- Thèmes et controverses - L'héritage d'Héraclite (04/05/1962 France 3 Nationale)
- Nuits magnétiques - Le grand cirque de la Formule 1 (18,19,20 et 21/06/1985)
- Les Grandes Conférences - Conférence De L'Université des Annales : La Femme Parlementaire (03/09/1956 Chaîne Nationale) Autre gaffe ! Un crime anti-féminisme ! Une honte ! Eh oh, France Ctruture, osez le féminisme un peu !
- Parti pris - Germaine Beaumont (27/11/1975)
- Tribune de Paris - Y-a-t-il encore une avant-garde au cinéma ? (02/12/1953)
- L'autre scène ou les vivants et les Dieux - L'Odyssée de la conscience déchirée (22/01/1979)
- Les écrits intimes de Roger Vailland (31/01/1969)
- La voix de l'Amérique : Broadway Melody - Les USA en traîneau, vœux de bonne année (01/01/1951)
- Soyez témoins - Bombardement de Bordeaux en juin 1940 et l'arrivée du gouvernement à Bordeaux (01/03/1956 Chaîne Parisienne)
- Soyez les bienvenus 25/51 : Annie Cordy (20/09/1959)
- Le cinéma des cinéastes - Léon Schwartzenberg (29/10/1978)
- Le bon plaisir - François Caradec (22/05/1999)
- Tous les plaisirs du jour sont dans la matinée - Benoîte et Flora Groult (29/09/1962 France II Régionale)
- Les samedis de France Culture - Montherlant par lui-même (22/09/1973)
- Tribune de la musique vivante - Mstislav Rostropovitch et Samson François (06/01/1963 France III Nationale)
- Les samedis de France Culture - La mer, le rêve et la réalité (10/06/1978)
- Tous les plaisirs du jour sont dans la matinée - Haroun Tazieff (21/11/1959 France II Régionale)
- Nuits magnétiques - L'âme multipliée : portrait de Madame Jeanne Tsastsos (28/03/1978)
- Surpris par la nuit - Fragments napolitains (12, 13, 14, 15 & 16/01/2004)
- Un livre, des voix - La ligne et l'ombre : Silvia Baron Supervielle (02/02/1999)
- Soyez les bienvenus 19/51 : Mick Micheyl (05/06/1959)
- La mémoire en chantant - Robert Doisneau (24/10/1992)
- La Société des Comédiens Français - Célimare le Bien aimé ; La Lettre chargée (03/07/1977) A noter que la Lettre chargée n’est pas diffusée, bien que signalée dans la présentation par Philippe Garbit.
- Les samedis de France Culture - La nouvelle glaciation (06/02/1971)
- Soyez les bienvenus 17/51 : Christine Bally (15/05/1959)
- La France dans les archives de l'Europe - La campagne d'Italie et l'instauration par Napoléon Bonaparte de la République cisalpine (19/08/1982)
- Les après-midi de France Culture - L’invité du lundi : Nicolas Schöffer (07/04/1975)
- Magie et vérité des sons 9/12 : Jean-Marie Grenier (14/08/1964)
- Les samedis de France Culture - A la rencontre de Mario Praz (20/08/1977)
- Hommage à Valery Larbaud ou "Le riche amateur" (30/09/1977)
- L’échappée belle - Vélivoles (27/09/1985)
- Le réveil musculaire 3/5 (06/10/1953 Paris Inter)
- Mises en scène 8/17 : "Isabella Morra" d'André Pieyre de Mandiargues par Jean-Louis Barrault (12/05/1974)
- Clap sur trois cinéastes français (23/01/1974)
- Les Ecrivains masqués (16/03/1950 Chaîne Nationale)
- Le bon plaisir - Bronislaw Geremek (04/09/1993)
- Lectures à une voix - Doit-on le dire ? : Une émission de Michel Polac (28/02/1954 Paris IV) – On mentionne le nom du producteur pour attirer le chaland qui passe, mais pas celui de l’interprète ni de l’auteur de la pièce...
- Impromptu de vacances - Pierre Seghers (27/07/1965)
- Les samedis de France Culture - Lecture collective de Charles Péguy (13/01/1973)
- Soyez les bienvenus 16/51 : Noëlle Norman (08/05/1959)
- La France dans les archives de l'Europe - Un grand marchand en son palais (26/08/1982)
- Mardis du cinéma - François Truffaut et Henri-Pierre Roché, une affinité créatrice (07/05/1991)
- Magie et vérité des sons 8/12 : Jean Rouvet (12/08/1964)
- Atelier de Création Radiophonique - Les colosses aux pieds d'argile (28/06/1998)
- Les chemins du jour - Michel Simon (12/08/1956)
- Nuits magnétiques - Fela Anikulapo Kuti (19/01/1981)
- Le cinéma des cinéastes - Jean Gruault (18 & 25/06/1978)
- L’échappée belle - Voyage en Haïti, sur les pas de Toussaint Louverture (10/05/1985)
- Les lundis de l’histoire - Le monde chinois (03/07/1972)
- Atelier de Création Radiophonique - Extra-muros, chronique de la folie à Bondy (12/03/1995)
- Soyez les bienvenus 13/51 : Jacqueline Albert-Lambert (10/04/1959)
- Clap sur les rencontres du jeune cinéma à Toulon (27/06/1973)
- Faits divers - Il est plus tard que tu ne crois (26/06/1956 Chaîne Parisienne)
- Mardis du cinéma - La Résistance française au cinéma (07/06/1994)
- Soyez les bienvenus 18/51 : Geneviève Kervine et Jean Bretonnière (29/05/1959)
Ce mois-ci, une autre nouveauté dans les nuits : aucune dramatique, aucune fiction, ni même de lecture, et moins d’émissions de création aussi…
Et la tendance se confirme dans ce qui est publié des programmes du mois d’octobre.
La Ligne ne tolère plus une certaine idée de la radio, qu’elle ne veut plus mettre en valeur.
La radio, ce doit être une table ronde avec deux/trois personnes qui bafouillent des platitudes et qui nous invitent fortement à consommer de la came culturelle en reprenant tous les poncifs pondus dans les dossiers de presse, le productriceteur ne se souciant que vaguement de savoir ce qu’il vend, faute parfois peut-être d’y avoir goûté…
Deux exemples admirables [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/13983-12.09.2020-ITEMA_22425125-2020C26725S0256-1779455909.mp3" debut="27:23" fin="27:57"] [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/13983-12.09.2020-ITEMA_22425125-2020C26725S0256-1779455909.mp3" debut="02:51" fin="03:15"]
Mais pour en revenir à ces émissions sans page, soyez encore heureux qu'elles soient déjà programmées. On peut les télécharger pendant 3 mois - et plus un an mais ça c’est le cadeau surprise de la rentrée de la direction de Radio France - alors n’allez pas en plus vous plaindre qu’elles n’ont aucune page de présentation sur le site, comme c'est le cas normalement pour toutes les émissions.
Il était possible de croire à une erreur passagère, ou à un relâchement dû aux vacances estivales, mais non.
Voici ces émissions (août/septembre 2020), de qualités forcément diverses, mais là n’est pas le propos.
La liste est bien trop longue pour que soit un simple accident :
- Etranger, mon ami - John Keats (14/02/1967)
- Mardis du Cinéma - Fernandel (19/03/1991)
- A travers chants - William Sheller ( 29/07/2006)
- Soirée de Paris - L'Afrique loin des villes (12/10/1958 Chaîne Nationale)
- Les après-midi de France Culture - Deux cents minutes pour comprendre : La cuisine, tout un art (19/06/1975)
- Les grandes conférences - Amour et Ambition : "Le Rouge et le noir" de Stendhal (14/02/1949 Chaîne Nationale)
- La matinée des autres - La bière ou l’œuvre au malt (25/06/1996)
- Une vie une œuvre - Pierre Dac, 1893-1975 (20/03/2011)
- Opus - La Nostalgie est ce qu'elle était : 1948-1988, Anniversaire de St Germain des Prés (11/06/1988)
- Atelier de Création Radiophonique - Grandola Portugal (15/06/1975) – La gaffe ! Une émission sur la révolution des Œillets ! Mais la création radiophonique, non, c’est pas possible, pas dans la Ligne.
- Nuits magnétiques - Robert Musil (18/02/1981) –
- Thèmes et controverses - L'héritage d'Héraclite (04/05/1962 France 3 Nationale)
- Nuits magnétiques - Le grand cirque de la Formule 1 (18,19,20 et 21/06/1985)
- Les Grandes Conférences - Conférence De L'Université des Annales : La Femme Parlementaire (03/09/1956 Chaîne Nationale) Autre gaffe ! Un crime anti-féminisme ! Une honte ! Eh oh, France Ctruture, osez le féminisme un peu !
- Parti pris - Germaine Beaumont (27/11/1975)
- Tribune de Paris - Y-a-t-il encore une avant-garde au cinéma ? (02/12/1953)
- L'autre scène ou les vivants et les Dieux - L'Odyssée de la conscience déchirée (22/01/1979)
- Les écrits intimes de Roger Vailland (31/01/1969)
- La voix de l'Amérique : Broadway Melody - Les USA en traîneau, vœux de bonne année (01/01/1951)
- Soyez témoins - Bombardement de Bordeaux en juin 1940 et l'arrivée du gouvernement à Bordeaux (01/03/1956 Chaîne Parisienne)
- Soyez les bienvenus 25/51 : Annie Cordy (20/09/1959)
- Le cinéma des cinéastes - Léon Schwartzenberg (29/10/1978)
- Le bon plaisir - François Caradec (22/05/1999)
- Tous les plaisirs du jour sont dans la matinée - Benoîte et Flora Groult (29/09/1962 France II Régionale)
- Les samedis de France Culture - Montherlant par lui-même (22/09/1973)
- Tribune de la musique vivante - Mstislav Rostropovitch et Samson François (06/01/1963 France III Nationale)
- Les samedis de France Culture - La mer, le rêve et la réalité (10/06/1978)
- Tous les plaisirs du jour sont dans la matinée - Haroun Tazieff (21/11/1959 France II Régionale)
- Nuits magnétiques - L'âme multipliée : portrait de Madame Jeanne Tsastsos (28/03/1978)
- Surpris par la nuit - Fragments napolitains (12, 13, 14, 15 & 16/01/2004)
- Un livre, des voix - La ligne et l'ombre : Silvia Baron Supervielle (02/02/1999)
- Soyez les bienvenus 19/51 : Mick Micheyl (05/06/1959)
- La mémoire en chantant - Robert Doisneau (24/10/1992)
- La Société des Comédiens Français - Célimare le Bien aimé ; La Lettre chargée (03/07/1977) A noter que la Lettre chargée n’est pas diffusée, bien que signalée dans la présentation par Philippe Garbit.
- Les samedis de France Culture - La nouvelle glaciation (06/02/1971)
- Soyez les bienvenus 17/51 : Christine Bally (15/05/1959)
- La France dans les archives de l'Europe - La campagne d'Italie et l'instauration par Napoléon Bonaparte de la République cisalpine (19/08/1982)
- Les après-midi de France Culture - L’invité du lundi : Nicolas Schöffer (07/04/1975)
- Magie et vérité des sons 9/12 : Jean-Marie Grenier (14/08/1964)
- Les samedis de France Culture - A la rencontre de Mario Praz (20/08/1977)
- Hommage à Valery Larbaud ou "Le riche amateur" (30/09/1977)
- L’échappée belle - Vélivoles (27/09/1985)
- Le réveil musculaire 3/5 (06/10/1953 Paris Inter)
- Mises en scène 8/17 : "Isabella Morra" d'André Pieyre de Mandiargues par Jean-Louis Barrault (12/05/1974)
- Clap sur trois cinéastes français (23/01/1974)
- Les Ecrivains masqués (16/03/1950 Chaîne Nationale)
- Le bon plaisir - Bronislaw Geremek (04/09/1993)
- Lectures à une voix - Doit-on le dire ? : Une émission de Michel Polac (28/02/1954 Paris IV) – On mentionne le nom du producteur pour attirer le chaland qui passe, mais pas celui de l’interprète ni de l’auteur de la pièce...
- Impromptu de vacances - Pierre Seghers (27/07/1965)
- Les samedis de France Culture - Lecture collective de Charles Péguy (13/01/1973)
- Soyez les bienvenus 16/51 : Noëlle Norman (08/05/1959)
- La France dans les archives de l'Europe - Un grand marchand en son palais (26/08/1982)
- Mardis du cinéma - François Truffaut et Henri-Pierre Roché, une affinité créatrice (07/05/1991)
- Magie et vérité des sons 8/12 : Jean Rouvet (12/08/1964)
- Atelier de Création Radiophonique - Les colosses aux pieds d'argile (28/06/1998)
- Les chemins du jour - Michel Simon (12/08/1956)
- Nuits magnétiques - Fela Anikulapo Kuti (19/01/1981)
- Le cinéma des cinéastes - Jean Gruault (18 & 25/06/1978)
- L’échappée belle - Voyage en Haïti, sur les pas de Toussaint Louverture (10/05/1985)
- Les lundis de l’histoire - Le monde chinois (03/07/1972)
- Atelier de Création Radiophonique - Extra-muros, chronique de la folie à Bondy (12/03/1995)
- Soyez les bienvenus 13/51 : Jacqueline Albert-Lambert (10/04/1959)
- Clap sur les rencontres du jeune cinéma à Toulon (27/06/1973)
- Faits divers - Il est plus tard que tu ne crois (26/06/1956 Chaîne Parisienne)
- Mardis du cinéma - La Résistance française au cinéma (07/06/1994)
- Soyez les bienvenus 18/51 : Geneviève Kervine et Jean Bretonnière (29/05/1959)
Ce mois-ci, une autre nouveauté dans les nuits : aucune dramatique, aucune fiction, ni même de lecture, et moins d’émissions de création aussi…
Et la tendance se confirme dans ce qui est publié des programmes du mois d’octobre.
Curly
397La culture de la part d'audience - Jeu 17 Sep 2020, 16:48
Le programme culturel de l’été :
Le contenu - mais quelle importance ! - tant que ça fait du clic.
La direction secouée dans tous les sens (la pulpe doit circuler sans créer d’embouteillages) nous fait gober que cliquer, c’est écouter.
Prenons un exemple et allons dans l’excès si vous le voulez bien. Si vous voulez porter Didine en triomphe (j'ai vraiment pris un exemple au hasard), vous téléchargez son œuvre complète sur votre ordi, vous jetez à la poubelle sans écouter et vous recommencez jusqu’à ce que Didine devienne cheffe du monde de la philo (et des conseils beauté intérieure).
Au lieu de mettre en avant la qualité des programmes, la direction du vent met en avant le nombre de clics, et ça, c'est un cygne, un cygne d'étang, un cygne qui prend l'époque à bras le corps (quelle belle image !).
Qu’est-ce qu’un documentaire iconique ? Un documentaire religieux ? Est-ce que le documentaire est une icône ? Ou le documentaire est à la gloire d’une icône ?
Bref, peu importe cette histoire de culte de la personnalité, le mot icône, c’est le mot qui fait de la vente, qui brille, bien clinquant, qui attire bien les cliqueurs.
Ce qu’il faut en retenir : 350 000 cliqueurs par jour.
De quoi ça parlait ? Mais tout simplement de tous les domaines, de tout on vous dit ! De la socio-popo, de la socio, de la popo, sans oublier le people. Le tour complet de tous les savoirs ! De tout ! Et puis quel intérêt de détailler ! Le tout, c’est que les mots brillent comme un néon au dessus d'une boîte de nuit, qu’ils accrochent bien l’œil, pas les oreilles.
Bilan de l’été de toutes les culturrrres :
France Curturre est une boîte qui fonctionne bien, qui fonctionne comme une bonne petite entreprise capitaliste dont le fond de commerce est l'anti-capitalisme.
La direction du vent méprise tellement les chiffres qu'elle les offre aux auditeurs assoiffés de savoirs. Merci !
Le contenu - mais quelle importance ! - tant que ça fait du clic.
La direction secouée dans tous les sens (la pulpe doit circuler sans créer d’embouteillages) nous fait gober que cliquer, c’est écouter.
Prenons un exemple et allons dans l’excès si vous le voulez bien. Si vous voulez porter Didine en triomphe (j'ai vraiment pris un exemple au hasard), vous téléchargez son œuvre complète sur votre ordi, vous jetez à la poubelle sans écouter et vous recommencez jusqu’à ce que Didine devienne cheffe du monde de la philo (et des conseils beauté intérieure).
Au lieu de mettre en avant la qualité des programmes, la direction du vent met en avant le nombre de clics, et ça, c'est un cygne, un cygne d'étang, un cygne qui prend l'époque à bras le corps (quelle belle image !).
Qu’est-ce qu’un documentaire iconique ? Un documentaire religieux ? Est-ce que le documentaire est une icône ? Ou le documentaire est à la gloire d’une icône ?
Bref, peu importe cette histoire de culte de la personnalité, le mot icône, c’est le mot qui fait de la vente, qui brille, bien clinquant, qui attire bien les cliqueurs.
Ce qu’il faut en retenir : 350 000 cliqueurs par jour.
De quoi ça parlait ? Mais tout simplement de tous les domaines, de tout on vous dit ! De la socio-popo, de la socio, de la popo, sans oublier le people. Le tour complet de tous les savoirs ! De tout ! Et puis quel intérêt de détailler ! Le tout, c’est que les mots brillent comme un néon au dessus d'une boîte de nuit, qu’ils accrochent bien l’œil, pas les oreilles.
Bilan de l’été de toutes les culturrrres :
France Curturre est une boîte qui fonctionne bien, qui fonctionne comme une bonne petite entreprise capitaliste dont le fond de commerce est l'anti-capitalisme.
La direction du vent méprise tellement les chiffres qu'elle les offre aux auditeurs assoiffés de savoirs. Merci !
Philaunet
Admin
398France Culture fabrique des déprimés pour augmenter la clientèle des psy. - Jeu 24 Sep 2020, 17:29
Curly
399Programme spécial normal - Ven 02 Oct 2020, 19:22
France Culllttture se saisit de la Fête de la science et nous concocte un programme spécial normal, puisque vous ne verrez aucune différence par rapport aux programmes habituels.
C’est ce qui s’appelle faire de l’événementiel sans évènement :
C'est très fort, follement original, excitant au plus haut point, et surtout ne nous écartons pas de la Ligne tout info.
Enfin, ça nous changera de
et aussi de
etc...etc...etc...
C’est ce qui s’appelle faire de l’événementiel sans évènement :
C'est très fort, follement original, excitant au plus haut point, et surtout ne nous écartons pas de la Ligne tout info.
Enfin, ça nous changera de
et aussi de
etc...etc...etc...
Curly
400Le samedi de tous les dangers - Sam 10 Oct 2020, 11:50
Ce samedi, encore un samedi d’Exception sur la chaîne de tous les savoirs.
Vous allez tout de suite me couper pour me dire : « Bin oui bougre d’âne, comme la semaine dernière, et puis encore avant et encore avant etc... »
Je vous répondrai alors tout de suite pas plus tard que maintenant : « Tut tut tut, silence les agneaux, ce samedi contient encore plus de vitamines de savoirs de créations et de connaissances que n’importe quel autre jour avant et moins de vitamines que les jours qui vont venir dans le futur. »
Alors déjà, plein d’émissions se déplacent à Blois, aux frais du contribuable, pour nous offrir à l’occasion des Rendez-vous de l’Histoire les mêmes émissions spéculatives de moulinages on the actu of the day sur les mêmes thèmes avec les mêmes invités. On dit merci qui ? Merci France Tuture !
Et c’était idem avec la Fête de la Science où la chaîne de tous les savoirs et des créations les plus folles nous avait offert sur un plateau d’argent une nouvelle couche de Covid.
Trêve de remerciements, on est pas là pour cirer les pompes, mais pour saisir le moment où, dans la journée, nous allons franchir le point Métro Godwin Mayer.
Parcourons les programmes…
- « Le journalisme peut-il être autre chose qu’anxiogène ? »
Tactique habituelle, la station fonce droit dans le sensationnalisme et pis après se demande si par hasard elle ne serait pas allée trop loin. L’opération promue ici « La France des solutions ». Un titre trompeur : il ne s’agit pas de trouver des solutions pour la France, mais pour les journalistes.
- « De quoi souffre donc notre démocratie »
- « Le confinement, une longue histoire »
- « Les secousses du monde post-soviétique »
- « Comment gouverner en temps de crise ? » se demande une trente-six milliardième fois Hervé Granule Gardette, qui persiste et signe avec cette réflexion de haute volée : « Crise économique et financière, crise migratoire, crise sécuritaire, crise climatique, crise sanitaire, crise sociale : gouverner désormais, n’est-ce pas avant tout se confronter à l’imprévisible ? »
Zut ! Nous pensions tous que gouverner, dans l'idéal, c'était faire face à un avenir pépère tranquille, où tout est bien planifié avec un super plan quinquennal des familles.
- « Les très riches, toujours plus riches (et les Français plus encore…) »
- « Entre autres choses, la pandémie de Covid-19 aura peut-être été l’occasion pour nombre d’entre nous de réfléchir de manière plus approfondie encore à la question des représentations graphiques »
Admirez le « peut-être » magique, qui sert toujours à se couvrir quand on en balance une bien grosse.
- « Les oubliés du paquebot Afrique... Récit embarqué de la pire catastrophe civile maritime française »
- « "Israël, le voyage interdit" ou le retour du refoulé » avec « Jean-Pierre Lledo (...) marxiste (…) pro-Palestinien et antisioniste »
- Leni Riefenstahl, notre point Metro Godwin Mayer est franchi, en plus avec un spécialiste du genre, l'inamovible Johann Chapoutot. Le titre est vraiment classe : « Ein Volk, ein Reich, eine Leni »
- Sciences : « Nos discours sur la nature de la lumière seraient-ils contradictoires, incohérents, absurdes ? La lumière ne nous serait-elle intelligible que grâce à un joli bazar conceptuel ? »
Etienne Klein reçoit dans son émission de bazar conceptuel. Combien de temps laissera-t-il parler son invité ?
- Cours de français créatif et soporifique lu par l’hôtesse d’accueil maison, suivi d’une dictée dont le texte est disponible avant même sa diffusion. Avis aux tricheurs et aux sado-masochistes.
- « Peut-on critiquer les mesures anti-covid ? »
Faut-il une autorisation spéciale ? Critiquer, est-ce démocratique ? Est-ce que cela signifie qu’on est pro-Covid ?
- « La préhistoire américaine est-elle aux mains d’idéologies ? »
Soirée culture avec deux fictions variées (l’une d’elle est une redif’ de juillet, une éternité) puisque ce sont des lectures de lettres (Kafka, Rilke).
Et une nuit magique, une saturday night fever, avec une personnalité peu connue du grand public, Alain Juppé. Le thème ? Comment peut-on gouverner aujourd’hui avec la crise, que dis-je, les crises, car il y en a plein partout qui s’additionnent les unes aux autres, elles s'empilent en gros tas bien puants.
Résultat : « Gouverner aujourd'hui, pour des tas de raisons, est peut-être plus difficile que cela ne l'a été dans le passé »
Notons s'il vous plaît le retour du fameux « peut-être ».
Toute la nuit pour jouer avec les tas de raisons et les tas de crises dans notre bac à sable.
C’est vrai, la journée n’avait pas suffi.
Vous allez tout de suite me couper pour me dire : « Bin oui bougre d’âne, comme la semaine dernière, et puis encore avant et encore avant etc... »
Je vous répondrai alors tout de suite pas plus tard que maintenant : « Tut tut tut, silence les agneaux, ce samedi contient encore plus de vitamines de savoirs de créations et de connaissances que n’importe quel autre jour avant et moins de vitamines que les jours qui vont venir dans le futur. »
Alors déjà, plein d’émissions se déplacent à Blois, aux frais du contribuable, pour nous offrir à l’occasion des Rendez-vous de l’Histoire les mêmes émissions spéculatives de moulinages on the actu of the day sur les mêmes thèmes avec les mêmes invités. On dit merci qui ? Merci France Tuture !
Et c’était idem avec la Fête de la Science où la chaîne de tous les savoirs et des créations les plus folles nous avait offert sur un plateau d’argent une nouvelle couche de Covid.
Trêve de remerciements, on est pas là pour cirer les pompes, mais pour saisir le moment où, dans la journée, nous allons franchir le point Métro Godwin Mayer.
Parcourons les programmes…
- « Le journalisme peut-il être autre chose qu’anxiogène ? »
Tactique habituelle, la station fonce droit dans le sensationnalisme et pis après se demande si par hasard elle ne serait pas allée trop loin. L’opération promue ici « La France des solutions ». Un titre trompeur : il ne s’agit pas de trouver des solutions pour la France, mais pour les journalistes.
- « De quoi souffre donc notre démocratie »
- « Le confinement, une longue histoire »
- « Les secousses du monde post-soviétique »
- « Comment gouverner en temps de crise ? » se demande une trente-six milliardième fois Hervé Granule Gardette, qui persiste et signe avec cette réflexion de haute volée : « Crise économique et financière, crise migratoire, crise sécuritaire, crise climatique, crise sanitaire, crise sociale : gouverner désormais, n’est-ce pas avant tout se confronter à l’imprévisible ? »
Zut ! Nous pensions tous que gouverner, dans l'idéal, c'était faire face à un avenir pépère tranquille, où tout est bien planifié avec un super plan quinquennal des familles.
- « Les très riches, toujours plus riches (et les Français plus encore…) »
- « Entre autres choses, la pandémie de Covid-19 aura peut-être été l’occasion pour nombre d’entre nous de réfléchir de manière plus approfondie encore à la question des représentations graphiques »
Admirez le « peut-être » magique, qui sert toujours à se couvrir quand on en balance une bien grosse.
- « Les oubliés du paquebot Afrique... Récit embarqué de la pire catastrophe civile maritime française »
- « "Israël, le voyage interdit" ou le retour du refoulé » avec « Jean-Pierre Lledo (...) marxiste (…) pro-Palestinien et antisioniste »
- Leni Riefenstahl, notre point Metro Godwin Mayer est franchi, en plus avec un spécialiste du genre, l'inamovible Johann Chapoutot. Le titre est vraiment classe : « Ein Volk, ein Reich, eine Leni »
- Sciences : « Nos discours sur la nature de la lumière seraient-ils contradictoires, incohérents, absurdes ? La lumière ne nous serait-elle intelligible que grâce à un joli bazar conceptuel ? »
Etienne Klein reçoit dans son émission de bazar conceptuel. Combien de temps laissera-t-il parler son invité ?
- Cours de français créatif et soporifique lu par l’hôtesse d’accueil maison, suivi d’une dictée dont le texte est disponible avant même sa diffusion. Avis aux tricheurs et aux sado-masochistes.
- « Peut-on critiquer les mesures anti-covid ? »
Faut-il une autorisation spéciale ? Critiquer, est-ce démocratique ? Est-ce que cela signifie qu’on est pro-Covid ?
- « La préhistoire américaine est-elle aux mains d’idéologies ? »
Soirée culture avec deux fictions variées (l’une d’elle est une redif’ de juillet, une éternité) puisque ce sont des lectures de lettres (Kafka, Rilke).
Et une nuit magique, une saturday night fever, avec une personnalité peu connue du grand public, Alain Juppé. Le thème ? Comment peut-on gouverner aujourd’hui avec la crise, que dis-je, les crises, car il y en a plein partout qui s’additionnent les unes aux autres, elles s'empilent en gros tas bien puants.
Résultat : « Gouverner aujourd'hui, pour des tas de raisons, est peut-être plus difficile que cela ne l'a été dans le passé »
Notons s'il vous plaît le retour du fameux « peut-être ».
Toute la nuit pour jouer avec les tas de raisons et les tas de crises dans notre bac à sable.
C’est vrai, la journée n’avait pas suffi.
Curly
401Vous l'avez rêvée, la voici, enfin : une journée spéciale de débats sur les débats. - Mer 14 Oct 2020, 10:02
Ras le bol des raz-de-marée de débats d’actu sur la chaîne de toulésavoirs ?
N’attendez plus, changez d’air avec la journée spéciale de « débats sur les débats ».
Le débat public se dégrade. Saloperie de buzz d’internet et de réseaux sociaux à la manque.
Mais la dégradation, ce ne sont pas uniquement les insultes et injonctions des réseaux soss’. Heureusement que la chaîne Detouteléculturs veille à nous enrichir en débats et chroniques en prenant de la hauteur, de la distance, en s’envolant au-delà des cimes de la profondeur (c’est une antithèse) de la connaissance (c’est une antiphrase).
C’est d’autant plus urgent de débattre du débat parce que je connais une radio qui se prétend culturelle et qui brasse du clash et du buzz à longueur de journée et qui en abuse juste un peu (c'est un euphémisme).
Je ne souhaite pas la citer, car dénoncer, ce n’est pas ma spécialité. Mais quand même, passer ses journées à spéculer sur des hypothèses sur les catas qui nous arrivent, qui sont arrivées, qui sont derrière nous mais qui annoncent les prochaines, à spéculer sur les petites phrases du jour oubliées le lendemain, les popolémiques jetables, c’est carrément abaisser le débat, et là ce n’est pas une antiphrase.
Exemples de débats non dégradés (puis-je préciser que c’est le retour de l’antiphrase ?) :
Peut-on critiquer les mesures anti-covid ?
Trump, mauvais perdant ?
Peut-on considérer Cyril Hanouna comme un philosophe ?
Budget : l'argent est-il devenu magique ?
Télécovid, le lapsus du premier ministre Jean Castex
Le sujet dont ne parlera pas Emmanuel Macron ce soir : Génial Fabrice Says à Waterloo, ne résistons pas à l’envie d’en citer un passage non dégradé : « ce sujet n'a rien pour lui. Il n'est pas « sexy », comme on dit dans le jargon des rédactions. Trêve de suspense : il s'agit du dossier Veolia-Suez.
(…) Il cumule les tares et risque fort de ne jamais être évoqué, ce soir, lors de l'interview télévisée d'Emmanuel Macron. Pour plusieurs raisons.
1 – Parce que ce n'est pas l'objet de cette interview… »
Le reste est de la même eau, et prouve une nouvelle fois que les idées puissantes ne se dégradent jamais sur la chaîne de Toulésavoars. On ne peut abîmer du vide.
Trump démissionnaire et "auto-pardonné" : l'improbable scénario (une rumeur, mais on en fait une chronique)
Les anti-précautionnistes ou le fantasme de la vie sans masques
Etc.. etc..., comme d’habitude.
Cette journée spéciale de débats sur les débats, elle fait rêver, et nous avons trop hâte d’entendre Didine répondre dans son carnet de philo précieux à cette question : «L’opinion publique peut-elle se réguler d’elle-même ? »
Et pis aussi « Comment faire entendre un débat d’idées à l’heure du buzz et des diatribes expéditives ? avec Frédéric Taddei »
Pis « Salons, polémiques, espace public : est-ce qu’on débattait mieux au 18ème siècle ? », « La critique artistique au prisme des débats sociétaux. », «Peut-on débattre de la science ? Avec Etienne Klein », « Est-il si difficile de débattre aujourd'hui ? »,
et le bouquet final, «A présent / Frédéric Worms, Qu’est-ce qu’un vrai problème ? Avec Dominique Méda » + « Par les temps qui courent / Marie Richeux, avec Médine, rappeur ».
Pour conclure cette journée dans un climat de débat non dégradé, plongeons-nous dans la chaîne de Toulésavoars avec le rappeur Médine.
Extraits de la fiche Wiki de l’Artiss :
« Dans le titre Don't Laïk, certaines de ses paroles font polémiques, comme : « crucifions les laïcards comme à Golgotha », « je mets des fatwas sur la tête des cons » (…) Le rappeur (...) compare ses détracteurs avec les frères Kouachi (…) Marianne publie, après écoute des albums, un article très critique sur les textes de Médine. Le journal juge que le discours du rappeur, intellectuellement très construit, est empreint d'une logique communautariste et d'attaques contre la laïcité, auxquelles se mêlent également des remarques homophobes.
(…) En juin 2018, le groupuscule terroriste d'extrême droite Action des Forces Opérationnelles (AFO) est démantelé, sans qu'on sache sur le moment quels étaient ses projets exacts. En juillet 2018, l'enquête montre que l'un de leurs projets était d'assassiner Médine.
Médine réagit en ironisant sur Twitter : ''Quelqu'un aurait le code gilet pare-balles de GTA parce que ça devient chaud.'' »
Pas de doute : cette journée spéciale est encore une journée normale sur la chaîne curturelle.
« Le débat public apparaît bien dégradé » lit-on en intro dans le communiqué.
Il faut se méfier des apparences, et écouter cette journée spéciale normale pour constater que rien n’est dégradé, et surtout pas la chaîne de la découverte, de la création, et de tous les savoirs, si je puis me permettre une ultime antiphrase.
N’attendez plus, changez d’air avec la journée spéciale de « débats sur les débats ».
Le débat public se dégrade. Saloperie de buzz d’internet et de réseaux sociaux à la manque.
Mais la dégradation, ce ne sont pas uniquement les insultes et injonctions des réseaux soss’. Heureusement que la chaîne Detouteléculturs veille à nous enrichir en débats et chroniques en prenant de la hauteur, de la distance, en s’envolant au-delà des cimes de la profondeur (c’est une antithèse) de la connaissance (c’est une antiphrase).
C’est d’autant plus urgent de débattre du débat parce que je connais une radio qui se prétend culturelle et qui brasse du clash et du buzz à longueur de journée et qui en abuse juste un peu (c'est un euphémisme).
Je ne souhaite pas la citer, car dénoncer, ce n’est pas ma spécialité. Mais quand même, passer ses journées à spéculer sur des hypothèses sur les catas qui nous arrivent, qui sont arrivées, qui sont derrière nous mais qui annoncent les prochaines, à spéculer sur les petites phrases du jour oubliées le lendemain, les popolémiques jetables, c’est carrément abaisser le débat, et là ce n’est pas une antiphrase.
Exemples de débats non dégradés (puis-je préciser que c’est le retour de l’antiphrase ?) :
Peut-on critiquer les mesures anti-covid ?
Trump, mauvais perdant ?
Peut-on considérer Cyril Hanouna comme un philosophe ?
Budget : l'argent est-il devenu magique ?
Télécovid, le lapsus du premier ministre Jean Castex
Le sujet dont ne parlera pas Emmanuel Macron ce soir : Génial Fabrice Says à Waterloo, ne résistons pas à l’envie d’en citer un passage non dégradé : « ce sujet n'a rien pour lui. Il n'est pas « sexy », comme on dit dans le jargon des rédactions. Trêve de suspense : il s'agit du dossier Veolia-Suez.
(…) Il cumule les tares et risque fort de ne jamais être évoqué, ce soir, lors de l'interview télévisée d'Emmanuel Macron. Pour plusieurs raisons.
1 – Parce que ce n'est pas l'objet de cette interview… »
Le reste est de la même eau, et prouve une nouvelle fois que les idées puissantes ne se dégradent jamais sur la chaîne de Toulésavoars. On ne peut abîmer du vide.
Trump démissionnaire et "auto-pardonné" : l'improbable scénario (une rumeur, mais on en fait une chronique)
Les anti-précautionnistes ou le fantasme de la vie sans masques
Etc.. etc..., comme d’habitude.
Cette journée spéciale de débats sur les débats, elle fait rêver, et nous avons trop hâte d’entendre Didine répondre dans son carnet de philo précieux à cette question : «L’opinion publique peut-elle se réguler d’elle-même ? »
Et pis aussi « Comment faire entendre un débat d’idées à l’heure du buzz et des diatribes expéditives ? avec Frédéric Taddei »
Pis « Salons, polémiques, espace public : est-ce qu’on débattait mieux au 18ème siècle ? », « La critique artistique au prisme des débats sociétaux. », «Peut-on débattre de la science ? Avec Etienne Klein », « Est-il si difficile de débattre aujourd'hui ? »,
et le bouquet final, «A présent / Frédéric Worms, Qu’est-ce qu’un vrai problème ? Avec Dominique Méda » + « Par les temps qui courent / Marie Richeux, avec Médine, rappeur ».
Pour conclure cette journée dans un climat de débat non dégradé, plongeons-nous dans la chaîne de Toulésavoars avec le rappeur Médine.
Extraits de la fiche Wiki de l’Artiss :
« Dans le titre Don't Laïk, certaines de ses paroles font polémiques, comme : « crucifions les laïcards comme à Golgotha », « je mets des fatwas sur la tête des cons » (…) Le rappeur (...) compare ses détracteurs avec les frères Kouachi (…) Marianne publie, après écoute des albums, un article très critique sur les textes de Médine. Le journal juge que le discours du rappeur, intellectuellement très construit, est empreint d'une logique communautariste et d'attaques contre la laïcité, auxquelles se mêlent également des remarques homophobes.
(…) En juin 2018, le groupuscule terroriste d'extrême droite Action des Forces Opérationnelles (AFO) est démantelé, sans qu'on sache sur le moment quels étaient ses projets exacts. En juillet 2018, l'enquête montre que l'un de leurs projets était d'assassiner Médine.
Médine réagit en ironisant sur Twitter : ''Quelqu'un aurait le code gilet pare-balles de GTA parce que ça devient chaud.'' »
Pas de doute : cette journée spéciale est encore une journée normale sur la chaîne curturelle.
« Le débat public apparaît bien dégradé » lit-on en intro dans le communiqué.
Il faut se méfier des apparences, et écouter cette journée spéciale normale pour constater que rien n’est dégradé, et surtout pas la chaîne de la découverte, de la création, et de tous les savoirs, si je puis me permettre une ultime antiphrase.
La Direction de France Culture et son projet culturel Page 40 sur 49
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