« Rien à signaler » signale dès poltron-mimine
le boss de la mamate, Guillaume-au quatrième-top-tout-va-péter-Erner.
Il a raison, c’est une bonne définition de la journée radiophonique qui nous attend.
Le boss du mat’ applique un vieux truc de spécialistes du vide pour remplir du vide : parler d’un évènement qui ne s’est pas produit, qui aurait pu se produire, mais qui donne à réflexion bon Dieu nous sommes peu de choses et nous nous contentons de peu, voire de rien, surtout lorsque ce rien a fait le buzz durant une journée sur les chaînes infos. Sous couvert de socio-popo, Guillaume-un-deux-quatre-six-huit-il-est-l’heure-tic-tac-toc-Erner ramasse les miettes du buzz, comme si les chaînes infos étaient l’alpha, l’omega, et surtout le bêta de notre pain quotidien.
Bérézina Man balance tout ce qui reste d’
un autre buzz, montrant une fois de plus la capacité de la chaîne à prendre du recul pour défricher des territoires inconnus des chaînes infos.
Encore du rien dont les miettes satisfont les pros du savoir et de la connaissance.
Mais que fait Bérézina Man de ces miettes ? Rien justement, il a pris les mots clés, qui sont : écologie / arbre mort / sapins de Noël… et il en fait des pensées profondes qui donnent effectivement beaucoup à réfléchir, comme celle-ci par exemple : « Les fêtes de Noël en particulier représentent un rituel extrêmement puissant à travers lequel on montre son attachement à la famille, on renoue avec son passé, on revient à ses racines. Et le sapin autour duquel on se retrouve en est le symbole. »
Beau, non ?
Enfin, l’auditeur a entendu les mots clés, et la conclusion importe peu. D’ailleurs lisons-la cette conclusion, qui cause de la méfiance envers les élus écolos : « L’une des principales questions que se posent les français à propos d’un candidat, c’est : Peut-on lui faire confiance ? Peut-on lui confier les clefs de la maison ? Si on imagine qu’il peut mettre le feu au sapin, évidemment, il n’en est pas question. »
Bérézina Man est grand. La preuve, c’est que les écolos ne veulent pas foutre le feu aux sapins, au contraire, ils veulent pas y toucher.
Explication de la cata : Ne pas toucher aux sapins = foutre le feu aux traditions zéternelles.
Certes, Cata Man a casé son jeu de mots, mais c’est un mauvais placement qui fout le feu à son billet popolitique.
Le Granule revient sur
les empreintes carbones, sur lesquelles il
s’était déjà scratché il y a peu. Ce qui serait sympa, c’est que nous tous nous ayons un quota d’empreinte carbonara à ne pas dépasser sous peine de … (pour la sanction le chantier de réflexion est tout vert).
Bien sûr, le Granule n’a rien trouvé, il fait du copier/coller de trucs qu’il a lus. Aujourd’hui il ne prend pas de risque, il ne rajoute rien, l’autre fois, ce fut the big plantade.
« Bref, ce ne sont pas les idées qui manquent », dit-il en guise de pensée personnelle après la farandole de copier/coller.
Le Grand Mamamouchi demande aux grands artisses de notre monde qu’on a de la chance de les avoir ceux là ils sont les boussoles de notre contemporain en ruine, ce qu’ils pensent là présentement.
Le grand titre du jour : « Être actrice, c'est autoriser ses sens à être en alerte. »
Si vous n’êtes pas actrice, vos sens, vous pouvez les ranger dans un carton avec les photos de famille et balancer le tout au grenier ou à la cave. Nous autres, les non-actrices, nous ne donnons pas d’autorisation à nos sens d’appuyer sur le signal d’alarme, nous sommes insensibles. Et pour le prouver, nous nous gaussons de cette phrase ridicule et en même temps poilante, parce que nos sens, on leur a foutu une taloche en pleine poire pour bien les assommer, alors du coup nous sommes sans pitié, nous écrasons les autorisations des sens en trois exemplaires en alignant les sarcasmes.
Fin de la citation : « Être actrice (...) c'est avant tout regarder le monde, les autres et non pas se regarder soi même. », dit-elle après s’être regardée le nombril.
Autre citation : « Je pense à beaucoup de choses, au chaos dans lequel nous vivons, qui est un chaos complexe... »
Imaginez dans quelle tranquillité nous vivrions si nous avions seulement un chaos simple, pas complexe. Le bonheur.
Il reste
la philo à Didine. Vous savez, le meilleur du rien, il faut toujours le garder pour la fin.
« Les tétons apparents et Geoffroy de Lagasnerie »
Alors Didine l’annonce d’emblée : y’a rien à voir entre les deux. Nous si, on voit : ce sont deux buzz. Didine a trouvé le 'deux en un', elle est la meilleure, la plus forte, la plus mieux.
Si on interdit les tétons apparents, il faut aussi interdire Geoffroy de Machinbidule. Ou alors, si l’on veut être dans les clous, il faut autoriser les tétons cachés et Geoffroy de Machinchose en le masquant. Ou alors planter des clous dans les tétons de Geoffroy à conditions d’autoriser de ne montrer que les clous de Geoffroy de Bouillon, ou alors, plus compliqué, d’interdire les tétons non apparents et autoriser uniquement les tétons apparents cloutés de Geoffroy parce que Spinoz’ autorise de ne pas interdire Geoffroy à moins que ses tétons soient bien apparents.
Trop compliqué tout ça, alors on va simplifier. On écrase tout le monde en interdisant tout.
Mais alors, quand on a abusé de sa toute puissance, comment fait-on pour montrer ses biceps apparents si ils servent plus à rien, comme la chronique à la divine Didine ?