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Accueil / Regards sur France Culture

Les chroniques belles et ambitieuses de la matinale    Page 1 sur 5

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Curly 

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1
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France Tarticule, la radio du 3ème millénaire - Lun 02 Sep 2019, 17:05

Le saviez-vous ?
France Trucure est la seule radio au monde, et même au delà, à avoir un journaliste dont la chronique radio n'est pas diffusée à la radio.
Il existe une chronique radio, j'insiste, radio, dont la diffusion est même tous les vendredis à 11h53 précises.
Le puni, il s'appelle Brice Couturier.
Le vendredi à 11h53, notez bien, vous pouvez enfin lire la radio. Si toutefois votre poste est équipé. Cette innovation 3.0, c'est, au choix, de l'avant garde, ou de la semi-mise au placard.

Explication technique de France Urtucle :
"Le vendredi la chronique de Brice Couturier n'est pas diffusée à l'antenne mais vous est proposée à la lecture."

La radio DAB ? Déjà ringardisée par Radio France. Les mauvaises langues qui sévissent sur ce forum n'ont plus qu'à fermer leur boîte à calendos.

Curly 

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Les chroniques belles et ambitieuses de la matinale - Ven 28 Aoû 2020, 09:46

Le 28/08/2020

Robertine Hompfhoompfhompff : « Si on meurt tous, qui va acheter mon livre ? »


A QUOI PENSEZ-VOUS ? par Le Grand Mamamouchi

Un court entretien comme une humeur du jour à partir de cette question : A quoi pensez-vous ? Robertine Hompfhoompfhompff, romancière au féminin singulier, qui signe à la pointe Bic un roman singulièrement pluriel puisque toi qui me lis regarde bien l’écran...là…regaaaarde...après avoir lu cet entretien au présent de l’indicatif d’énonciation tu vas au présent de futur très proche sortir acheter le dernier Robertine Hompfhoompfhompff, "Le reblochon coulera comme un ruisseau dans le frigo de ma grand-mère qui habite à Saint-Nazaire depuis l’année dernière, mais avant elle habitait Coulommiers et c’était meilleur pour ses artères" aux éditions Tartiflures, y répond bien tout comme il faut dedans le micro du Grand Mamamouchi. Un moment au conditionnel présent passionnément subjonctif...

                                                        Les chroniques belles et ambitieuses de la matinale Dsc_0213
                                                               Robertine Hompfhoompfhompff • Crédits : S.K.Tology – Agence GetUp/StayOnTheScene/LikeASexMachine

A quoi pensez-vous ?


Robertine HompfhoompfhompffJe pense maintenant au moment présent que je vis au moment où je vous parle, et que ce matin j’ai oublié d’acheter deux pains au chocolat pour prendre avec mon café, et que je trouve que c’est la misère, un monde sans deux pains au chocolat, surtout le matin avec le café, et qu’un monde qui n’en prendrait qu’un au lieu de deux, je ne sais pas si je suis claire et si je m’exprime au mieux de ma forme, serait un monde qui annoncerait toutes les catastrophes possibles et impossibles, que même moi je n’imagine pas dans mes rêves, parce que je ne sais pas si vous savez, mais je rêve, surtout la nuit quand je fais un gros dodo. Un seul pain au chocolat au lieu de deux le matin, c’est moins de manger pour tout le monde, c’est moins de travail pour toutes les dames et les monsieurs qui fabriquent les pains au chocolat le matin avec leur petit cœur à eux, et s’il y a moins de cœur dedans nous, il y a moins d’amour, et ça, ça me rend inquiète au plus profond de mon angoisse. A part ça, je suis très contente d’être là à parler avec vous, en plus c’est la rentrée, les petits oiseaux ils chantent c’est joli youpi youpi.

Cette rentrée anxiogène, inconnue, est-elle malgré tout porteuse de récits possibles ?

L’avenir est dans les possibles, mais un seul possible demeure sûr à 100 %, notre mort à tous, car nous allons tous mourir. Alors pour que ça arrive le plus tard possible, il faut à tout prix éviter les pires cataclysmes imaginés par moi pour cette rentrée, et il n’y a qu’une chose à faire, un seul possible : acheter «Le reblochon coulera comme un ruisseau dans le frigo de ma grand-mère qui habite à Saint-Nazaire depuis l’année dernière, mais avant elle habitait Coulommiers et c’était meilleur pour ses artères », mon dernier livre paru chez Tartiflures.  Si vous ne le faites pas massivement, je peux vous prédire que vont s’ajouter aux catastrophes présentes la malaria, le choléra, et la sardinite, une maladie terrible et toute nouvelle que je viens d’inventer : votre corps se couvre d’écailles, votre corps sécrète en continu de l’huile d’olive vierge extra et vous mourez au bout de trois jours dans d’atroces souffrances noyé dans des tomates, des oignons et du vin blanc. Terrible. Mais par contre, si vous allez tous acheter « Le reblochon coulera comme un ruisseau dans le frigo de ma grand-mère qui habite à Saint-Nazaire depuis l’année dernière, mais avant elle habitait Coulommiers et c’était meilleur pour ses artères », mon dernier livre paru chez Tartiflures, je ne vois que des possibles inondés d’arcs-en-ciel de bonheur, de l’amour partout, la disparition de toutes les maladies. Tout le personnel médical va pointer au chômage, les plus malins d’entre eux iront s’isoler dans des laboratoires secrets dans le désert d’Arizona pour chercher de nouvelles maladies pas trop grave, toutes mignonnes, pour retrouver un peu de travail, sans faire trop de mal aux gens, parce que les gens qui achètent «Le reblochon coulera comme un ruisseau dans le frigo de ma grand-mère qui habite à Saint-Nazaire depuis l’année dernière, mais avant elle habitait Coulommiers et c’était meilleur pour ses artères », mon dernier livre paru chez Tartiflures, ils sont tous gentils.

Robertine Hompfhoompfhompff, le 28 août 2020

Philaunet En ligne

Philaunet
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IlsElles sont toustoutes colères à France Culture - Ven 28 Aoû 2020, 15:22

En complément de
Curly(https://regardfc.1fr1.net/t907-les-chroniques-belles-et-ambitieuses-de-la-matinale#35983) a écrit:Le 28/08/2020

Robertine Hompfhoompfhompff : « Si on meurt tous, qui va acheter mon livre ? »

A QUOI PENSEZ-VOUS ?
par Le Grand Mamamouchi

Un court entretien comme une humeur du jour à partir de cette question : A quoi pensez-vous ?

A quoi pensez-vous ? Alice Zeniter, romancière : (...) "Comment va-t-on pouvoir vivre nos colères ?"

"A quoi pensez-vous ? Fabrice Caro, dit Fabcaro, bédéiste et romancier" : "Alors là, je pense pas forcément à quelque chose de très intéressant. J'étais en train de me dire qu'on est déjà fin août, que c'est passé très vite et que pas j'ai vu passer l'été". Une pensée qui méritait d'être recueillie.

"A quoi pensez-vous ? JR." : "(...) je suis curieux de voir comment ils interprètent ce sujet et comment cela sera perçut". (rime visuelle avec uppercut). "Que représente le film La Haine pour vous ?" : (...)  il m’a qui m'a beaucoup marqué.

Curly 

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La semaine au Granule - Dim 30 Aoû 2020, 11:57

La semaine au Granule

Lundi -
« De toutes mes bonnes résolutions pondérales prises au début de l’année 2020, il en est une qui a miraculeusement réussi à passer le cap du mois de janvier, du confinement, du déconfinement et de l’élimination des Lyonnais en demi-finale de la Ligue des champions : je ne mets plus de sucre dans mon café. Véritable sacrifice, tant il est avéré que cette boisson perd énormément de son intérêt sans cet additif. »
Faux = Le café perd énormément de son arôme, donc de son intérêt, lorsqu’il est bu avec du sucre. Mais l'erreur est compréhensible, la blague scoubidou (parce qu'elle est tordante) sur la Ligue des Champions a déconcentré le Granule, blague qui prend tout son sel uniquement si on l’arrose abondamment de sucre afin de cacher son absence d’arôme.

Mais le Granule se reprend, et vous fout les jetons : le sucre, en outre que c’est une vraie saloperie pour la santé, est lié à l’esclavage, et encore aujourd’hui, «sa culture fait toujours appel à une main d’œuvre malléable et sous-payée ».
Conclusion pour vous donner mauvaise conscience : «Pensez-y la prochaine fois que vous sucrerez votre café. »
Qu’il est drôle !
Mais honte ! Honte au Granule qui prend son café sans sucre, alors qu’il faut absolument prendre son café sans sucre et sans café. Car le café aussi est une sale affaire d’esclavage. Alors malgré le commerce équitable, bio, que sais-je encore, c’est un devoir de mémoire de ne plus jamais boire de café.
Maintenant, la question est : Peut-on boire de l’eau ?

Mardi -
« J’ai regardé ‘Soleil vert’ de Richard Fleischer pour la 1ère fois ce week-end. »
Alors le Granule raconte la fin du film dès le début, sans complexe, et sans penser que peut-être il y en a parmi vous qui n’ont pas vu le film.
Tout ça pour en arriver au famoso Jour du dépassement, qui est, je citationne, «avant tout un coup de génie marketing, davantage qu’une vérité scientifique incontestable. »
Mais comme le Granule n’a pas d’idée, et ceci dès le deuxième jour, il nous verse une bassine de marketing-fin du monde sur la tête afin de nous rafraîchir un peu.
Et de conclure en nous proposant le cannibalisme comme, je citationne derechef «un exemple parfait d’économie circulaire », parce que c’est ce qu’il a vu dans le film qu’il a vu pour la 1ère fois ce week of the end.

Mercredi -
«  On peut trouver beaucoup de défauts aux écologistes et aux formations politiques qui défendent leurs idées, mais on ne peut pas leur enlever le sens de l’horizontalité, qui tourne parfois d’ailleurs à l’obsession. C’est la réflexion que je me faisais samedi dernier aux journées d’Europe Ecologie les Verts à Pantin, à côté de Paris, en faisant la queue pendant de longues minutes pour pouvoir accéder au comptoir du seul bar disponible (et y boire un café…sans sucre). »
Pourquoi autant reflexionner du bourrichon dans une queue ? Parce que le Granule n’a pas d’accès VIP, il est un nobody, comme everybody, c’est ce qui s’appelle « l’horizontalité ».
Un beau point de départ pour développer le principe d’horizontalité, qui implique de débattre de manière démocratique de problèmes urgents, ce qui est, constate le granulomètre, assez contradictoire.
Il propose donc, car il faut conclure, l’horizontalité par la verticalité de Greta Thunberg, qui, elle, a un pass VIP pour couper les files d’attentes horizontales.

Jeudi -
Rentrée littéraire & écologie, afin de suivre le carnet de route de la Ligne Générale de la mamate.
Or, il convient ici de faire un signalement à la Direction afin que sanction(s) soi(en)t prise(s) à l’encontre du Granule qui a fait une entorse considérable à la Ligne. Je citationne toujours : « Il faut se méfier de l’argument marketing, qui veut qu’un auteur et son œuvre seraient d’autant plus intéressants qu’ils nous parlent encore aujourd’hui. »
Non, faux. Je rappelle la Ligne : toute œuvre du passé doit dire quelque chose de l’aujourd’hui et du maintenant, sans ça on est plus dans l’actu, et dans la Ligne (verticale) Générale.
J’espère que cette dénonciation sera suivie de la/des sanction(s) qui convien(nen)t.

Vendredi -
« Je suis tombé cette semaine sur une publicité pour un magasin d’ameublement, lequel propose, pour la modique somme de 55 euros, l’achat d’une patère à vélo. Vous ne savez pas où garer votre bicyclette ? Le local de l’immeuble dédié à cet usage est plus que saturé ? Accrochez-là à un porte-manteau ! »
C’est vendredi, c’est promo-Granule, qui se permet du haut de sa verticalité de critiquer une pub pour nous en sortir une autre horizontalement. Conclusion 1 : eh, toi, achète le beau livre sur le vélo qui vient de sortir.
Conclusion 2 : le Granule nous apprend que les transports en commun, c’est ce qu’il y a de plus écolo et solidaire. Je pense que là nous tenons l’info de la semaine, il serait temps maintenant de partir en week of the end of the world.

Curly 

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Le journal de la semaine à Didine - Ven 04 Sep 2020, 20:00

 Le journal à Didine

Cher journal à moi, quelle semaine j’ai vécute. Quelle semaine.
Il faut que je te raconte tout dans l’ordre, que je rassemble mes pensées par ordre chronologique du lundi au dimanche samedi vendredi.
Cette semaine, j’ai beaucoup pensé, comme toutes les semaines, et c’est ce que je me dis chaque semaine au moment où je me le disa dit dis.

Le lundi
Hannah Harendt, j’ai trouvé une citation sur une banderole de la manif anti-masque et ça tombe bien parce que Hannah Harendt je connais bien, d’habitude c’est moi qui la cite tous les jours, et je me suis demandée si par hasard cette citation n’était pas là pour moi, pour me donner de quoi penser le lundi.
Je me suis dit tout de suite que c’était étonnant, pour me dire juste après que non c’était pas étonnant. Mais je me suis dis dit qu’il y avait un paradoxe, parce que moi j’aime bien les paradoxes, c’est la base de ma pensée au niveau de mon journal à moi.
Le paradoxe est étonnant : citer quelqu’un qui déplore la disparition des opinions pour soutenir une opinion, c’est finalement pas étonnant, parce que moi cette citation je l’aime bien, c’est la 4X4 de la pensée, elle est tout terrain. Mais je me suis vingt dix dit que c’est vraiment fâcheux qu’elle soit tout terrain. Et voilà pour le lundi, maintenant le mardi.

Le mardi
Je me suis interrogée en pensant au soulagement. Dans ma vie réelle une amie à moi a était été soulagée d’avoir lela covid-18 19 et du coup je me suis demandée si faire le pipi faisait pareil que cohabiter au dedans de son corps avec la maladie. C’était intéressant parce que là encore il y avé avez avais avait un paradoxe que j’ai résoudu en solutionnant un autre paradoxe. Vite le dictionnaire des antonymes et c’est bon pour la le mardi. Alors on va dire que se soulager d’avoir le covid-06 16 17 18 19 allo j’écoute c’est être enfin sûr de l’avoir chopé alors qu’avant on savait pas, d’où le soulagement.

Le mercredi
J’ai mélangé deux disputes avec des mots pour discuter des clash & buzz de la semaine. C’est du deux en un que je regroupe dans ma pensée du mercredi. Ce qui est étonnant dans ce qui m’interroge, c’est que dans « discute », si j’enlève le « c » et que je mets un « p » ça donne un autre mot qui veut dire quelque chose.
Moi ça me rappelle une dispute où j’ai discuté en voiture avec un ami, parce que j’ai beaucoup d’amie et d’amis qui me servent d’exemples pour mes pensées de mon journal. Comme j’étais pas d’accord avec lui, j’ai eu envie de lui mettre un pain avant de rétrograder en réalisant que c’était lui qui avait le volant et qu’en fait c’était moi que j’avais la place du mort.
Mais maintenant que je suis sortie de la caisse, je veux bien en mettre un à ceux qui nous les brisent avec le sens des mots.
Bref, ce mercredi, j’ai découvert un truc étonnant, c’est que les mots c’est pas seulement des sons rigolos, c’est aussi des sons qui veulent dire des trucs de notre réalité.

Le jeudi
J’ai découvert ma pensée du jeudi sur les réseaux sociaux. Moi je pensais que le bookporn c’était un livre cochon, mais en fait non, c’est pas cochon : tu montres en photo moche ce que tu lis sur le réseau. Moi, savoir que mon ami ou mon amie li lis lit « La queue en tire-bouchon », un inédit de Paul Claudel, je trouve ça très pas intéressant du tout, et j’irais même plus loin : mon ami ou mon amie je l’aurais devant moi, c’est un pain direct, et quand je suis vénère, je suis comme Jésus, je les multiplie.
J’ai quand même trouvé un paradoxe à ajouter à ma collection : à quoi ça sert de faire une photo de catalogue de décoration à trois balles avec le livre, tout ça pour au contraire (c’est le paradoxe) se faire passer pour l’intello du coin. Moi, le livre de la photo, je trouve que ça sert que pour la gonflette.  J’ai passé la journée à mater des photos sur bookporn.com, et ça m’a gonflé grave parce qu’au lieu de mater j’aurais pu lire un inédit de Claudel.

Le vendredi
J’aime bien le vendredi parce que c’est mon dernier paradoxe de la semaine avant le week-end - mon anti-semaine - le 24ème épisode de ma grande série d’anti-manuel en 23 épisodes :

Les chroniques belles et ambitieuses de la matinale Opera675

Le vendredi je suis toujours fatiguée d’avoir trop écrite dans mon journal. Moi, la fatigue, ça me fatigue, et c’est bien compréhensible. Pourtant, si je suis tout le temps fatiguée d’écrire mon journal, c’est que la fatigue, comme mon journal, c’est mieux qu’un shot de protoxyde d’azote.
Alors mon plan pour cette anti-semaine, c’est de passer mes journées à faire des nuits blanches, et mes nuits à rêver de mes insomnies.
Je te fais, mon cher journal, un gros bisou.
On se retrouve l’anti-week-end prochain.

Philaunet En ligne

Philaunet
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Re: Les chroniques belles et ambitieuses de la matinale - Sam 05 Sep 2020, 08:27

Quand on lit ceci, on se demande comment France Culture peut être tombée  dans une sottise aussi vaste et aussi démonstrative :

Les chroniques belles et ambitieuses de la matinale Scre1422

La directrice, qui se réjouit de faire accéder au micro des "jeunes femmes talentueuses", aveuglée par son féminisme et son jeunisme, ne se rend même pas compte de la nullité des personnes qu'elle embauche sur les seuls critères de sexe et d'âge.

L'argent versé et le temps d'antenne ne sont pas ainsi consacrés à des personnes qui méritent d'être connues et dont l'apport serait utile aux auditeurs. Il y a là une véritable discrimination de l'intelligence.

Curly(https://regardfc.1fr1.net/t907-les-chroniques-belles-et-ambitieuses-de-la-matinale#36022) a écrit: Le journal à Didine

Cher journal à moi, quelle semaine j’ai vécute. Quelle semaine.
Il faut que je te raconte tout dans l’ordre, que je rassemble mes pensées par ordre chronologique du lundi au dimanche samedi vendredi.
Cette semaine, j’ai beaucoup pensé, comme toutes les semaines, et c’est ce que je me dis chaque semaine au moment où je me le disa dit dis. (...)

Le vendredi
J’aime bien le vendredi parce que c’est mon dernier paradoxe de la semaine avant le week-end - mon anti-semaine - le 24ème épisode de ma grande série d’anti-manuel en 23 épisodes :

Les chroniques belles et ambitieuses de la matinale Opera675

Le vendredi je suis toujours fatiguée d’avoir trop écrite dans mon journal. Moi, la fatigue, ça me fatigue, et c’est bien compréhensible. Pourtant, si je suis tout le temps fatiguée d’écrire mon journal, c’est que la fatigue, comme mon journal, c’est mieux qu’un shot de protoxyde d’azote.
Alors mon plan pour cette anti-semaine, c’est de passer mes journées à faire des nuits blanches, et mes nuits à rêver de mes insomnies.
Je te fais, mon cher journal, un gros bisou.
On se retrouve l’anti-week-end prochain.

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Le monde merveilleux des zatomes de la mamate - Mer 16 Sep 2020, 10:57

Les atomes virevoltants du jour :

- Popolitique avec Fabrice à Waterloo : un ministre a dit que la drogue c’est de la merde pour qu’on parle un peu plus de lui. Fab’ ne réfléchit pas et marche dedans. Le ministre qu’a dit merde a gagné : on parle de lui toute la journée sur les chaînes info, et donc chez Fab’, qui se dit que de toute façon, en attendant, grâce à cette merde, il a trouvé une idée pour remplir trois minutes d’antenne. Ouf !

- Le Granule et son transit : La 5G contre les Amish.
Le Granule adopte la même stratégie que Fab’, il parle de ce dont on parle un peu partout. La plus-value du Granule : aucune, c’est de la tartine de vide pour remplir trois minutes, afin que l’auditeur vaguement attentif entende les mots clés de l’actu du jour en boucle. C’est rassurant.
Le contenu : Granuloman réconcilie les technophiles et les technophobes. Même Jésus n’a pas réussi, faute peut-être d’avoir vécu suffisamment longtemps sur Terre. L’argument : il nous invite à acheter un  livre qui vient de paraître sur le sujet. Franchement, le hasard fait bien les choses.
A l’aide de citations glanées ça et là (supposons que le livre a été lu en entier avec attention, soyons fair play, voire naïf un peu de temps en temps) il nous explique que les philes comme les phobes donnent tous deux un sens certain et indiscutable à l’Histoire, même si ce n’est pas le même, sans tenir compte que des évènements imprévus peuvent se produire à tous moments, comme par exemple la 5G ou la fin du monde.
Pour résumer, ces gens plein de certitudes sont sûrs de leurs certitudes. Merci Super Granule !

- Didine et sa philo, aujourd’hui Bergson avec la question bidon qui se pose mais qui n’est pas la question :
« Aujourd'hui, une question qui revient régulièrement dans ma vie. Je me demande d’ailleurs si d’autres se la posent aussi, à quelle fréquence, ou alors peut-être jamais. Bon, voilà, j’aime acheter des gros bidons de gel douche, de manière générale j’aime le format bidon, mais là n’est pas ma question... »
La vraie question :
« Non, ma question, c’est que, systématiquement, à chaque ouverture d’un bidon, je me demande à quelle personne je ressemblerais quand je l’aurais fini. » Tout dépend de l’intensité d’utilisation du gel douche. Un paramètre qui n’a pas été pris en compte, mais je fais confiance en Didine pour en causer bien dedans le micro un de ces jours.
Jetons un voile pudique sur la confusion conditionnel présent/futur (''je ressemblerais''), parce que la conjugaison c'est pour les blaireaux qui font la dictée du samedi aprèm' (une idée de génie, alors que les dictées en ligne pullulent à tout va sur le net).

                                                                    Les chroniques belles et ambitieuses de la matinale Aquoip10

Oui c’est vrai ça, à quoi que pense l’invité du Grand Mamamouchi ?
Il pense à la beauté du monde, aux films qui montrent la complexité du monde, à ses films, et plus exactement au petit dernier qui sort en ce jour, unique raison qui explique la participation de l’invité-promo à ce questionnaire de merde, comme le dirait si bien le ministre sus-cité.

Philaunet En ligne

Philaunet
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Une transcription qui n'a aucun sens, allez hop ! - Mer 16 Sep 2020, 13:51

Vous entendez ceci : [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/21165-16.09.2020-ITEMA_22428772-2020C39680E0053-1779455909.mp3" debut="03:14" fin="03:26"]

Écrivez-vous cela pour le retranscrire ?  "on peut observer le monde sans avoir à prendre part. On apprend par l'un contre l'autre, d'une certaine manière."

Il est vrai que ce n'est pas clair sur le coup. Mais n'était-il pas possible de demander à Emmanuel Mouret de clarifier ce qu'il veut dire avant d'écrire ? Ou bien de réfléchir (oui, c'est dur) seulement une minute ? Une petite minute ? Car il dit : " (sans avoir) à prendre part de l'un contre l'autre" [= sans que l'un prenne part contre l'autre]

Pour France Culture, c'est : "On apprend par l'un contre l'autre"...

Voilà le niveau de cette station.

Curly 

Curly

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Le combat des zatomes en cinq rounds - Lun 28 Sep 2020, 18:49

Les zatomes décrochus de ce mamate sont exceptionnellement normaux, ce qui est en soi particulièrement exceptionnel.

                                                                                           Les zatomes du lundi 28 - combat en cinq rounds

                                                                           
Premier round – L’humeur peccante de Guillaume-bonjouuuuuur-il-est-sept-heures-il-est-huit-heures-il-est-neuf-heures-au-revoiiiiiiiir-les-troufions-Erner.
Assortiment de blagues sur le reconfinement, sujet quasi unique des mamates à Guillaume-coucou-il-est-sept-heures-quinze-Erner.
Il a trouvé dans les journaux du mamate une méthode compliquée pour reconfiner l’hexagone. La méthode est compliquée, efficace, mais source de migraines parce que compliquée. That is the joke.  
But...Guillaume-il-est-sept-heures-trente-couuuucouuuu-Erner a réussi à caser le mot clé qui garantit définitivement le non-rire dans tous les foyers terrorisés par les programmes de France Culturcure.
Le mot qui compte triple chez Guillaume-il-est-coucouuuuu-sept-heures-quarante-cinq-Erner : Thermomix.
Je sais je sais, ça commence à sentir la grosse private joke, tellement private que seul Guillaume-il-est-huit-heures-quinze-bonjouuuuuur-Fabrice-à-Waterloooooo-Erner rit à sa joke.

Second roundFabrice à Waterloo est en ce jour remplacé par son boss à reluire, Bérézina Man.
En ce jour = les résultats des élections sénatoriales, un sujet qui inspire moyennement notre analyste à l’esprit aiguisé.
Bérézina Man a lu les camemberts et il est catégorique : au sénat, rien de nouveau, sauf un groupe d’écolos qui s’est formé suite à une agglomération de cellules de grands électeurs.
Une stabilisation qui accentue pour Bérézina Man une rupture entre le national et le local.
Une chronique de première bourre : les nouveaux partis ne prospèrent youp-la-boum que quand y’a les présidentielles, et les vieux partis restent implantés en Plouquie (= en régions).
Une bien belle analyse, qui nous invite à passer directement à l’atome suivant.

Troisième roundup : le transit au Granule. Aujourd’hui, le Granule mène l’enquête, il a sorti sa loupe pour examiner notre empreinte carbone.
L’analyste granulatoire a fait cette constatation qui rendrait jaloux Bérézina Man et son acolyte Fabrice à Waterloo : plus on est riche, plus on a une grosse empreinte qui marque bien la planète là où ça fait mal.
Et là, le Granule bondit, puis réfléchit sur son transit dans son transat, et se dit que bon Dieu, il fait partie des riches, donc ça craint pour ses empreintes et son matricule carboné.
Il a sorti un livre qui vient de sortir et qui permet de calculer sa propre émission. Le Granule nous raconte son test : ouf, il n’est pas assez riche pour trop saloper la planète ! Hosannah in excelsis deo au plus haut de la couche d’ozone.
Le Granule termine par une blague sur les impôts qui ressemble aux blagues que sort le tonton complètement beurré en fin de repas de famille…

Et il termine aussi par une note où l’on apprend qu’il s’est complètement trompu depuis le début entre les 10 % les plus riches de la population mondiale et les 10 % les plus riches de France qui ne sont peut-être pas les mêmes mais il n’y avait pas pensu. Son atome ne s’autodétruira pas et continuera à polluer le site de France Curtercru durant de nombreuses années.

Quatrième round – La philo à Didine
Didine accumule les paradoxes jours après jours, sans discontinuer, sans jamais se fatiguer, car un paradoxe n’est jamais fatiguant, et c’est ça qui est fatiguant (en voilà un, il ne coûte rien, nous pouvons en aligner 100 à l’heure sans mollir une seconde).
Conclusion : « être dégoûté par nos dégoûts, ce serait plus qu’un comble ! »
A demain pour un nouveau paradoxe.

Mais retournons plus avant, car il y avait un passage qui méritait que l’on se retournât : « je dois le reconnaître, je suis toujours fascinée en me réveillant le matin de lire un commentaire sur Twitter me disant, peu ou prou, que je suis "conne" (je cite). »
Non Didine, non, ce n’est pas possible autant de haine. Alors, non, mille fois non. Clamons bien haut, bien fort dans un porte-voix, que quelqu’un qui a écrit « j’aime acheter des gros bidons de gel douche, de manière générale j’aime le format bidon » ne peut pas être ‘’conne’’, c’est mathématiquement impossible, logiquement inadmissible, paradoxalement impensable.
Didine, ici, nous vous aimons, et nous combattrons ceux qui vous traitent de toutes nos forces.

                                                                               Les chroniques belles et ambitieuses de la matinale 1103

Cinquième round – Le Grand Mamamouchi cire les pompes d’un metteur en scène qui nous dit à quoi il pense.
Il pense surtout à faire la promo de son spectacle, ce qui résume bien l’ensemble de l’atome.
Le scénographe n’est pas plus que ça surpris par la situation sanitaire actuelle, parce que «  je suis un artiste de la catastrophe depuis longtemps » et que « pour l'instant, on est dans une fiction qui ressemble très fort à mon univers. »
En voilà un qui doit écouter France Structure toute la journée…

                                                                                            K.O. technique

                                                                           Les chroniques belles et ambitieuses de la matinale 288

Curly 

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Rien à signaler - Jeu 01 Oct 2020, 20:17

« Rien à signaler » signale dès poltron-mimine le boss de la mamate, Guillaume-au quatrième-top-tout-va-péter-Erner.
Il a raison, c’est une bonne définition de la journée radiophonique qui nous attend.
Le boss du mat’ applique un vieux truc de spécialistes du vide pour remplir du vide : parler d’un évènement qui ne s’est pas produit, qui aurait pu se produire, mais qui donne à réflexion bon Dieu nous sommes peu de choses et nous nous contentons de peu, voire de rien, surtout lorsque ce rien a fait le buzz durant une journée sur les chaînes infos. Sous couvert de socio-popo, Guillaume-un-deux-quatre-six-huit-il-est-l’heure-tic-tac-toc-Erner ramasse les miettes du buzz, comme si les chaînes infos étaient l’alpha, l’omega, et surtout le bêta de notre pain quotidien.

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Bérézina Man balance tout ce qui reste d’un autre buzz, montrant une fois de plus la capacité de la chaîne à prendre du recul pour défricher des territoires inconnus des chaînes infos.
Encore du rien dont les miettes satisfont les pros du savoir et de la connaissance.
Mais que fait Bérézina Man de ces miettes ? Rien justement, il a pris les mots clés, qui sont : écologie / arbre mort / sapins de Noël… et il en fait des pensées profondes qui donnent effectivement beaucoup à réfléchir, comme celle-ci par exemple : « Les fêtes de Noël en particulier représentent un rituel extrêmement puissant à travers lequel on montre son attachement à la famille, on renoue avec son passé, on revient à ses racines. Et le sapin autour duquel on se retrouve en est le symbole. »
Beau, non ?
Enfin, l’auditeur a entendu les mots clés, et la conclusion importe peu. D’ailleurs lisons-la cette conclusion, qui cause de la méfiance envers les élus écolos : « L’une des principales questions que se posent les français à propos d’un candidat, c’est : Peut-on lui faire confiance ? Peut-on lui confier les clefs de la maison ? Si on imagine qu’il peut mettre le feu au sapin, évidemment, il n’en est pas question. »
Bérézina Man est grand. La preuve, c’est que les écolos ne veulent pas foutre le feu aux sapins, au contraire, ils veulent pas y toucher.
Explication de la cata : Ne pas toucher aux sapins = foutre le feu aux traditions zéternelles.
Certes, Cata Man a casé son jeu de mots, mais c’est un mauvais placement qui fout le feu à son billet popolitique.

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Le Granule revient sur les empreintes carbones, sur lesquelles il s’était déjà scratché il y a peu. Ce qui serait sympa, c’est que nous tous nous ayons un quota d’empreinte carbonara à ne pas dépasser sous peine de … (pour la sanction le chantier de réflexion est tout vert).
Bien sûr, le Granule n’a rien trouvé, il fait du copier/coller de trucs qu’il a lus. Aujourd’hui il ne prend pas de risque, il ne rajoute rien, l’autre fois, ce fut the big plantade.
« Bref, ce ne sont pas les idées qui manquent », dit-il en guise de pensée personnelle après la farandole de copier/coller.

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Le Grand Mamamouchi demande aux grands artisses de notre monde qu’on a de la chance de les avoir ceux là ils sont les boussoles de notre contemporain en ruine, ce qu’ils pensent là présentement.
Le grand titre du jour : « Être actrice, c'est autoriser ses sens à être en alerte. »
Si vous n’êtes pas actrice, vos sens, vous pouvez les ranger dans un carton avec les photos de famille et balancer le tout au grenier ou à la cave. Nous autres, les non-actrices, nous ne donnons pas d’autorisation à nos sens d’appuyer sur le signal d’alarme, nous sommes insensibles. Et pour le prouver, nous nous gaussons de cette phrase ridicule et en même temps poilante, parce que nos sens, on leur a foutu une taloche en pleine poire pour bien les assommer, alors du coup nous sommes sans pitié, nous écrasons les autorisations des sens en trois exemplaires en alignant les sarcasmes.
Fin de la citation : « Être actrice (...) c'est avant tout regarder le monde, les autres et non pas se regarder soi même. », dit-elle après s’être regardée le nombril.
Autre citation : « Je pense à beaucoup de choses, au chaos dans lequel nous vivons, qui est un chaos complexe... »
Imaginez dans quelle tranquillité nous vivrions si nous avions seulement un chaos simple, pas complexe. Le bonheur.

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Il reste la philo à Didine. Vous savez, le meilleur du rien, il faut toujours le garder pour la fin.
« Les tétons apparents et Geoffroy de Lagasnerie »
Alors Didine l’annonce d’emblée : y’a rien à voir entre les deux. Nous si, on voit : ce sont deux buzz. Didine a trouvé le 'deux en un', elle est la meilleure, la plus forte, la plus mieux.
Si on interdit les tétons apparents, il faut aussi interdire Geoffroy de Machinbidule. Ou alors, si l’on veut être dans les clous, il faut autoriser les tétons cachés et Geoffroy de Machinchose en le masquant. Ou alors planter des clous dans les tétons de Geoffroy à conditions d’autoriser de ne montrer que les clous de Geoffroy de Bouillon, ou alors, plus compliqué, d’interdire les tétons non apparents et autoriser uniquement les tétons apparents cloutés de Geoffroy parce que Spinoz’ autorise de ne pas interdire Geoffroy à moins que ses tétons soient bien apparents.
Trop compliqué tout ça, alors on va simplifier. On écrase tout le monde en interdisant tout.
Mais alors, quand on a abusé de sa toute puissance, comment fait-on pour montrer ses biceps apparents si ils servent plus à rien, comme la chronique à la divine Didine ?

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