On, en tout cas je, s'est bien gondolé avec la Part one, le Livre 2, et l'Acte III.
Mais tout a une fin, le pire comme le moins meilleur. Donc voici l'interminable quatrième partie, qui s'intitule Chapitre 5.
Résumé : voir Part one, Livre 2 et Acte III.
Allez, autre question sur la fiche, lue à toute berzingue : « Autre problème assez passionnant qui continue à vous faire euh vous arracher les cheveux c’est ce problème de masse (annoncé au début je vous rappelle). La totalité de la masse des quarks ne représente pas la masse du noyau du proton... (la fin est lue encore plus vite pour que l’auditeur suive bien.) »
Problème fascinant, l’auditeur néophyte en conviendra sans problème. La masse en fait elle est toute petite c’est juste quelques pourcents de la masse totale du proton et du… et là le minet coupe parce qu’il a une info sur sa fiche qui va redorer son blaze, « De l’ordre de 2 % je crois. »
Le chercheur lui répond poliment qu’en fait c’est plus compliqué, ça dépend… puis il appuie sur le champignon : « Elle vient d’où la masse ?, s’auto-questionne le chercheur 1. Elle ne peut venir en gros que des gluons qui collent les quarks entre eux. Les gluons qui sont eux-mêmes deux masses nulles, c’est ça qui est rigolo, et donc en fait là le plus gros de notre masse c’est essentiellement l’énergie (…) qui colle les quarks entre eux dans nos protons et nos neutrons. Nous ne sommes que glu et énergie. »
La chatoune a compris, c’est sur sa fiche, « La masse manquante du proton d deux d hadrons (sic) en règle générale c’est juste de l’énergie. »
Le chercheur 2 confirme qu’aussi étonnant que cela puisse paraître, c’est bien ça.
Et maintenant, le saltimbanque à poils nous ronronne que c’est le moment d’ « attacher nos ceintures, on va rentrer dans le dur. » Jusqu’à présent c’était de la pure rigolade.
Il se fout vraiment de notre gueule.
Reportage sur un logiciel qui localise les quarks au sein du proton.
« Accrochez vos ceintures, répète le gugus, ça va secouer les neurones…
- Pas du tout » confirme la reportrisse.
Rires. Et promesse que comme c’est compliqué on va tout nous réexpliquer dans le détail juste après. Alors, du coup, le reportage, il sert à quoi s’ils reprennent tout après ? Et dans le détail ? Mais il restera cinq minutes à tout casser !
Nappe de synthé anxiogène qui va enrober l’entretien super compliqué, où, surprise, Monsieur Moutarde, c’est son nom, va d’abord reprendre de manière plus claire tout l’embrouillamini sur la masse que les trois zigs ont pesé tout à l’heure. Alignements de chiffres, et le spin par ci, alors qu’on sait toujours pas ce que c’est, et explication du logiciel par là, « vous voyez ici des tableaux avec des observables compliqués... » Aucun descriptif, rien, Monsieur Moutarde croit qu’y a une caméra, et la reportrisse oublie qu’y en a pas. Bref, de la grande radio. Heureusement, Dieu merci, merci mon Dieu, la nappe de synthé qui fout les chocottes est là.
« Alors je vais vous montrer une courbe qui sera beaucoup plus parlante (mais bien dans le micro merci) vous voyez ici en abscisse la fraction d’impulsion qui est portée par un quark, donc le quark qui est à l’intérieur du proton, il porte une certaine fraction d’impulsion du proton, et en ordonnée nous voyons la distance du quark en question par rapport au centre de masse du proton, et donc nous avons accès à une sorte de dissection du proton fraction d’impulsion par fraction d’impulsion (…) donc le but c’est de voir où sont placés individuellement les quarks, les gluons, comparer tout ceci et voir en quoi cette distribution spatiale de masse ou de charge électrique nous renseigne sur le mécanisme qui a conduit à la former ». Synthé de la mort. Et digère ça, auditeurtrice.
Retour en studio où le saltimbanque rentre direct ses griffes. Plus question de réexpliquer tout dans le détail, le minet a changé son sac à croquettes d’épaule, mais plutôt « quelques mots pour expliciter » la mixture qui vient de débouler dans nos tympans.
Explications brèves du n°1 et du n°2, à savoir qu’on essaie de comprendre la structure détaillée de la dynamique des quarks à l’intérieur du proton.
Question suivante. Le retour sur le reportage dura deux minutes en tout.
Alors le fameux spin. Il serait temps. d’autant plus que l’heure est grave, il y aurait « une crise du spin ». Ce serait pas mal de nous expliquer d’abord ce que c’est que le spin, mais non, on commence direct par la fin.
La crise, minouchet nous l’a un peu survendue. Le chercheur n°1 fait redescendre la tension, après un petit moment de gêne. La crise, c’est un peu de l’histoire ancienne, on va dire qu’on peut remonter aux années 80, et là il se rend compte que nulle part avant quelqu’un a eu l’idée de définir un spin. On promet monts et merveilles au début et puis l’heure tourne et on oublie tout, pas seulement sous le soleil de Mexico.
Définition du spin à la vitesse de la lumière. Il faut tendre l’oreille tellement il articule bien le zig : « c’est un moment cinétique intrinsèque je rentre pas trop dans les détails » Fin, démerde toi avec ça, et rire du chatoune.
En tout cas, cette crise, « ça indique que cette vision simpliste de la mécanique quantique n’est pas suffisante pour comprendre la dynamique du proton, ce qui est une bonne chose, malheureusement on arrive un peu aux limites de notre compréhension de la manière dont l’interaction forte agit entre les quarks, c’est à nouveau ce problème. »
Séquence rire du chaton : « On appréciera la conception du moment simpliste de type (?) mécanique quantique » Suivent plusieurs secondes de rires forcés, pendant lesquels il demande au n°1 sur quoi il bosse en ce moment c’est-à-dire sur des plasmas quarks gluons. Oui, y avait la réponse dans la question alors on va en rajouter une deuxième : à quoi ils servent vos travaux finalement, vous pouvez nous expliquer ça ? Mec ?
Le mec articule toujours aussi mal, et il cause aussi vite qu'une Ferrari sur le circuit de Monza.
« Ouais alors la chromodynamique quantique et de l’interaction forte dit (…) que si on arrive à chauffer ou à comprimer une grande quantité de hadrons en principe on libère les quarks et les gluons c’est-à-dire que les hadrons fondent, comme de la glace c’est pas plus compliqué, et les quarks et les gluons se libèrent c’est ça qu’on appelle le plasma à ???. Mon métier c’est un peu de militer pour la liberté des quarks (rire forcé du chaton) et des gluons. » On prend des noyaux, on les accélère très fort, on joue aux autos tamponneuses avec, et on regarde ce que ça donne.
Ce plasma quark gluon a-t-il existé à l’état naturel ? Oui, on en a déjà parlé tout à l’heure il a été dans cet état-là quelques micro secondes avant euh après le big bang.
Et arrive « la dernière question pour conclure ». Une dernière question pour commencer aurait été malvenue, de même qu’une première question pour conclure. Donc soyons logique, merci chatounet.
Pourquoi qu’on peut pas couper encore le quark ? Un demi quark est-il possible ?
Alors les particules « élémentaires » c’est « plutôt de l’orgueil de physicien » mon minet. Rires. On n’en sait que nib, tout reste ouvert.
« On on je on on trouve dans la littérature (?) la notion de préon…», relance le saltimbanque à poil dur.
Attention c’est sans filet, le n°1 bombe comme un dingue pour répondre « oui ça a été avancé à un moment pour régler je sais plus trop quel problème théorique, mais c’est plus trop à la mode parce qu’ on est allé regarder enfin quand on diffuse sur des protons et des neutrons on voit qu’y a des quarks, on peut avoir une idée de la taille maximale de ces objets-là et c’est de l’ordre de dix moins dix-huit mètres donc c’est vraiment tout petit, euuuuuuuuh et donc on en est là on sait que y a rien de plus gros euh d’élémentaire au d’ssus de dix moins dix-huit mètres. A l’échelle de dix moins dix-huit mètres les constituants élémentaires ce sont les quarks et les électrons et les autres... » Les préons, naturellement discrets de par leur taille, sont passés à la trappe, complètement oublius.
« … et le fait que l’on continue à augmenter en énergie avec le LHC sans avoir eu d’indication particulière de ce côté-là indique simplement que l’on a pas besoin de cette hypothèse-là pour le moment. »
C’est quoi le LHC ? Va te faire, fume, tu peux crever. LHC = Large Hadron Collider = Le Grand collisionneur de hadrons. Minouchat a fait pause croquettes, et les chercheurs ont oublié qu’y avait un micro ouvert. C’est peu dire que voilà un bien beau moment de radio.
Le miaou revient en force, he have a dream, il veut accélérer l’énergie dans les accélérateurs de particules afin de pouvoir :
1- réduire
2- réduire
3- réduire
ce sont trois hypothèses ma foi tout à fait plausibles. Tout ce qui n’a pas été possible peut devenir possible, et tout ce que le scientifique n’a pas trouvé reste trouvable. L’avenir est dans le futur.
« En montant en énergie on ouvre des fenêtres de masses qui sont nouvelles (…) on va pas faire des bonds en échelle de distance colossaux avec un instrument comme le FCC que vous mentionniez à demi-mots (tout ça est quasi inarticulé, et pour le FCC, tiens, reprends un oinje mec, fume) (…) on va voir des particules complètement nouvelles euuuuuuuuuuh et c’est là on en attend certaines pour régler certains problèmes dans l’univers comme la matière noire ou ce genre de choses. »
Après cette promesse d'infini, Minouche miaule le générique de fin.
Les quarks n'ont plus aucun secret pour moi, j'ai tout compris, je suis un as. J'ai dîné hier soir avec un ami quark, car maintenant le quark est mon ami. Nous avons été au cinéma, il a même dormi après dans mon lit car son accélérateur ferme à 22h, mais là ça devient un peu trop personnel.
En tout cas, avec des explications claires et une émission aussi bien préparée que celle-ci par un chaton si soucieux de transmettre un savoir exigeant à un public assoiffé de quarks, avec des spécialistes qui ont un véritable sens de la pédagogie, le courant passe comme sur des roulettes. Et je sais pas si vous avez déjà vu du courant sur des roulettes, mais c'est vraiment le pied qui pédale dans la semoule.
Mais tout a une fin, le pire comme le moins meilleur. Donc voici l'interminable quatrième partie, qui s'intitule Chapitre 5.
Résumé : voir Part one, Livre 2 et Acte III.
Allez, autre question sur la fiche, lue à toute berzingue : « Autre problème assez passionnant qui continue à vous faire euh vous arracher les cheveux c’est ce problème de masse (annoncé au début je vous rappelle). La totalité de la masse des quarks ne représente pas la masse du noyau du proton... (la fin est lue encore plus vite pour que l’auditeur suive bien.) »
Problème fascinant, l’auditeur néophyte en conviendra sans problème. La masse en fait elle est toute petite c’est juste quelques pourcents de la masse totale du proton et du… et là le minet coupe parce qu’il a une info sur sa fiche qui va redorer son blaze, « De l’ordre de 2 % je crois. »
Le chercheur lui répond poliment qu’en fait c’est plus compliqué, ça dépend… puis il appuie sur le champignon : « Elle vient d’où la masse ?, s’auto-questionne le chercheur 1. Elle ne peut venir en gros que des gluons qui collent les quarks entre eux. Les gluons qui sont eux-mêmes deux masses nulles, c’est ça qui est rigolo, et donc en fait là le plus gros de notre masse c’est essentiellement l’énergie (…) qui colle les quarks entre eux dans nos protons et nos neutrons. Nous ne sommes que glu et énergie. »
La chatoune a compris, c’est sur sa fiche, « La masse manquante du proton d deux d hadrons (sic) en règle générale c’est juste de l’énergie. »
Le chercheur 2 confirme qu’aussi étonnant que cela puisse paraître, c’est bien ça.
Et maintenant, le saltimbanque à poils nous ronronne que c’est le moment d’ « attacher nos ceintures, on va rentrer dans le dur. » Jusqu’à présent c’était de la pure rigolade.
Il se fout vraiment de notre gueule.
Reportage sur un logiciel qui localise les quarks au sein du proton.
« Accrochez vos ceintures, répète le gugus, ça va secouer les neurones…
- Pas du tout » confirme la reportrisse.
Rires. Et promesse que comme c’est compliqué on va tout nous réexpliquer dans le détail juste après. Alors, du coup, le reportage, il sert à quoi s’ils reprennent tout après ? Et dans le détail ? Mais il restera cinq minutes à tout casser !
Nappe de synthé anxiogène qui va enrober l’entretien super compliqué, où, surprise, Monsieur Moutarde, c’est son nom, va d’abord reprendre de manière plus claire tout l’embrouillamini sur la masse que les trois zigs ont pesé tout à l’heure. Alignements de chiffres, et le spin par ci, alors qu’on sait toujours pas ce que c’est, et explication du logiciel par là, « vous voyez ici des tableaux avec des observables compliqués... » Aucun descriptif, rien, Monsieur Moutarde croit qu’y a une caméra, et la reportrisse oublie qu’y en a pas. Bref, de la grande radio. Heureusement, Dieu merci, merci mon Dieu, la nappe de synthé qui fout les chocottes est là.
« Alors je vais vous montrer une courbe qui sera beaucoup plus parlante (mais bien dans le micro merci) vous voyez ici en abscisse la fraction d’impulsion qui est portée par un quark, donc le quark qui est à l’intérieur du proton, il porte une certaine fraction d’impulsion du proton, et en ordonnée nous voyons la distance du quark en question par rapport au centre de masse du proton, et donc nous avons accès à une sorte de dissection du proton fraction d’impulsion par fraction d’impulsion (…) donc le but c’est de voir où sont placés individuellement les quarks, les gluons, comparer tout ceci et voir en quoi cette distribution spatiale de masse ou de charge électrique nous renseigne sur le mécanisme qui a conduit à la former ». Synthé de la mort. Et digère ça, auditeurtrice.
Retour en studio où le saltimbanque rentre direct ses griffes. Plus question de réexpliquer tout dans le détail, le minet a changé son sac à croquettes d’épaule, mais plutôt « quelques mots pour expliciter » la mixture qui vient de débouler dans nos tympans.
Explications brèves du n°1 et du n°2, à savoir qu’on essaie de comprendre la structure détaillée de la dynamique des quarks à l’intérieur du proton.
Question suivante. Le retour sur le reportage dura deux minutes en tout.
Alors le fameux spin. Il serait temps. d’autant plus que l’heure est grave, il y aurait « une crise du spin ». Ce serait pas mal de nous expliquer d’abord ce que c’est que le spin, mais non, on commence direct par la fin.
La crise, minouchet nous l’a un peu survendue. Le chercheur n°1 fait redescendre la tension, après un petit moment de gêne. La crise, c’est un peu de l’histoire ancienne, on va dire qu’on peut remonter aux années 80, et là il se rend compte que nulle part avant quelqu’un a eu l’idée de définir un spin. On promet monts et merveilles au début et puis l’heure tourne et on oublie tout, pas seulement sous le soleil de Mexico.
Définition du spin à la vitesse de la lumière. Il faut tendre l’oreille tellement il articule bien le zig : « c’est un moment cinétique intrinsèque je rentre pas trop dans les détails » Fin, démerde toi avec ça, et rire du chatoune.
En tout cas, cette crise, « ça indique que cette vision simpliste de la mécanique quantique n’est pas suffisante pour comprendre la dynamique du proton, ce qui est une bonne chose, malheureusement on arrive un peu aux limites de notre compréhension de la manière dont l’interaction forte agit entre les quarks, c’est à nouveau ce problème. »
Séquence rire du chaton : « On appréciera la conception du moment simpliste de type (?) mécanique quantique » Suivent plusieurs secondes de rires forcés, pendant lesquels il demande au n°1 sur quoi il bosse en ce moment c’est-à-dire sur des plasmas quarks gluons. Oui, y avait la réponse dans la question alors on va en rajouter une deuxième : à quoi ils servent vos travaux finalement, vous pouvez nous expliquer ça ? Mec ?
Le mec articule toujours aussi mal, et il cause aussi vite qu'une Ferrari sur le circuit de Monza.
« Ouais alors la chromodynamique quantique et de l’interaction forte dit (…) que si on arrive à chauffer ou à comprimer une grande quantité de hadrons en principe on libère les quarks et les gluons c’est-à-dire que les hadrons fondent, comme de la glace c’est pas plus compliqué, et les quarks et les gluons se libèrent c’est ça qu’on appelle le plasma à ???. Mon métier c’est un peu de militer pour la liberté des quarks (rire forcé du chaton) et des gluons. » On prend des noyaux, on les accélère très fort, on joue aux autos tamponneuses avec, et on regarde ce que ça donne.
Ce plasma quark gluon a-t-il existé à l’état naturel ? Oui, on en a déjà parlé tout à l’heure il a été dans cet état-là quelques micro secondes avant euh après le big bang.
Et arrive « la dernière question pour conclure ». Une dernière question pour commencer aurait été malvenue, de même qu’une première question pour conclure. Donc soyons logique, merci chatounet.
Pourquoi qu’on peut pas couper encore le quark ? Un demi quark est-il possible ?
Alors les particules « élémentaires » c’est « plutôt de l’orgueil de physicien » mon minet. Rires. On n’en sait que nib, tout reste ouvert.
« On on je on on trouve dans la littérature (?) la notion de préon…», relance le saltimbanque à poil dur.
Attention c’est sans filet, le n°1 bombe comme un dingue pour répondre « oui ça a été avancé à un moment pour régler je sais plus trop quel problème théorique, mais c’est plus trop à la mode parce qu’ on est allé regarder enfin quand on diffuse sur des protons et des neutrons on voit qu’y a des quarks, on peut avoir une idée de la taille maximale de ces objets-là et c’est de l’ordre de dix moins dix-huit mètres donc c’est vraiment tout petit, euuuuuuuuh et donc on en est là on sait que y a rien de plus gros euh d’élémentaire au d’ssus de dix moins dix-huit mètres. A l’échelle de dix moins dix-huit mètres les constituants élémentaires ce sont les quarks et les électrons et les autres... » Les préons, naturellement discrets de par leur taille, sont passés à la trappe, complètement oublius.
« … et le fait que l’on continue à augmenter en énergie avec le LHC sans avoir eu d’indication particulière de ce côté-là indique simplement que l’on a pas besoin de cette hypothèse-là pour le moment. »
C’est quoi le LHC ? Va te faire, fume, tu peux crever. LHC = Large Hadron Collider = Le Grand collisionneur de hadrons. Minouchat a fait pause croquettes, et les chercheurs ont oublié qu’y avait un micro ouvert. C’est peu dire que voilà un bien beau moment de radio.
Le miaou revient en force, he have a dream, il veut accélérer l’énergie dans les accélérateurs de particules afin de pouvoir :
1- réduire
2- réduire
3- réduire
ce sont trois hypothèses ma foi tout à fait plausibles. Tout ce qui n’a pas été possible peut devenir possible, et tout ce que le scientifique n’a pas trouvé reste trouvable. L’avenir est dans le futur.
« En montant en énergie on ouvre des fenêtres de masses qui sont nouvelles (…) on va pas faire des bonds en échelle de distance colossaux avec un instrument comme le FCC que vous mentionniez à demi-mots (tout ça est quasi inarticulé, et pour le FCC, tiens, reprends un oinje mec, fume) (…) on va voir des particules complètement nouvelles euuuuuuuuuuh et c’est là on en attend certaines pour régler certains problèmes dans l’univers comme la matière noire ou ce genre de choses. »
Après cette promesse d'infini, Minouche miaule le générique de fin.
Les quarks n'ont plus aucun secret pour moi, j'ai tout compris, je suis un as. J'ai dîné hier soir avec un ami quark, car maintenant le quark est mon ami. Nous avons été au cinéma, il a même dormi après dans mon lit car son accélérateur ferme à 22h, mais là ça devient un peu trop personnel.
En tout cas, avec des explications claires et une émission aussi bien préparée que celle-ci par un chaton si soucieux de transmettre un savoir exigeant à un public assoiffé de quarks, avec des spécialistes qui ont un véritable sens de la pédagogie, le courant passe comme sur des roulettes. Et je sais pas si vous avez déjà vu du courant sur des roulettes, mais c'est vraiment le pied qui pédale dans la semoule.