- Vers 7h48, un petit coup de savonette radiophonique : en même temps que l'interview d'Achille Mbembe, on entend le calage d'un bobineau prévu pour le journal 12 minutes plus tard. 3 essais, 3 reprises, une bonne minute de brouillage. Bravo et merci pour Achille membe.
- Vers 8h 11, le reportage de Sébastien Pahour fait chou blanc mais ça fait rien on le passe quand même : malgré ce que vient d'annoncer Amélie Perrier il ne se passe strictement rien dans le village d'enfance de Mandela. Bravement le journaliste envoyé décrit ce rien, sans sembler très conscient du ridicule de son papier, bien représentatif de la pertinence journalistique de la Rédac'
A part ça, Voinchet tente désespérément d'imiter le style de Jean Lebrun, et il y parvient pour le pire : la parole hachée, les tout petits semis de narquoiserie lancés d'une fausse éminence qu'est cette simulation de la hauteur de vue, car le dernier trait de Lebrun, la réflexion en mouvement est ici entièrement simulée tant il est évident que le pauvret n'en a pas les moyens intellectuels. Résultat c'est encore et toujours la chanson des opprimés chantée par un enfant gâté dont chacune des médiocrités est récompensée. Quelle crédibilité dans ce militantisme en pantoufles ? Et quelle vérité, quelle dignité, pourraient en sortir ?
Dernière édition par Nessie le Jeu 02 Jan 2014, 08:49, édité 1 fois