Forum des auditeurs passionnés et critiques de France Culture

C 'est dire s'il est insignifiant.
Mème s'il se hausse du col, heu heu heu
Bref ce que je déduis des questions qu'il pose c'est qu'il n'a aucune notions scientifiques , comme si on pouvait être cultivé généralement sans s'être intéressé au soc qui a remué la glèbe dans laquelle les grains ont germé, ont poussé pour se reproduire par centaines.

Allons, somme toute, ce n'est qu'un homme et ce n'est pas de sa faute s'il a été choisi et maintenu à ce poste.
Marc Voinchet doit plaire à mémère, ma belle-mère, qui connait la direction du ciel parce qu'elle défèque de l'autre coté. C'est une question de point de réfèrence, comprenez-vous ?
Mémère, ma belle-mère, donc la mère de la mère de mes enfants, pauvres gosses, n'aime que ce qu'elle peut maitriser, saisir ; son savoir-faire c'est la cuisine, ce qui n'est pas méprisable, mais dans lequel s'épanouit l'atavisme sécuritaire : l'aventure est au bord de l'assiette, pas dans le plat qu'on vous sert.

Elle aime Marc Voinchet pour sa texture de purée maison, dans laquelle on laisse des morceaux pour BIEN la diffèrencier de la mousline. Car le gout ne suffit pas, surement.
Elle aime Marc Voinchet parce qu'il se sert avec la purée, c'est un jambon, de Paris, elle va pouvoir le servir aux enfants sans qu'ils bargouinent.

Les matins n'ont jamais été mon émission préférée, mais jambon purée tout les jours, mème avec des morceaux de "heu heu heu" qui prouvent le fait-maison, c'est pas possible.

Mais Marc Voinchet n'est que le sommet de l'iceberg, le panache blanc : france culture donne envie de quitter la france, c'est mieux que les autres qui donnent envie de se suicider pour distribuer sa propre viande aux petits africains.
Merci à ce forum de me permettre d'exprimer mon horreur face à la sensation de claustration que les matins m'ont encore laissé aujourd'hui pour une fois je m'étais forcé à allumer ma radio, en souvenir . Et "la fabrique de l'histoire" sur "l'histoire dans les romans de la rentrée" avec talk du café ...mème pas du commerce. J'éteins avant de vomir ... Non ... trop tard...

Mais quelle vulgarité dans la préciosité, quelle innocuité de la pensée, quelle agressivité dans le nivellement, on se croirait sur France2.
Si c'est ça la culture... ha mais non, c'est celle de la vieille capitale bourgeoise. OUF. vivement qu'elle crève quand mème.

Je m'éveille avec la radio. Aujourd'hui les Matins sont à la Sucrière, à Lyon, "à l'occasion de la biennale d'art contemporain", nous dit l'animateur. Vague espoir d'entendre parler culture, art, esthétique... Mais non, bien sûr que non. "L'occasion" est trop belle d'inviter... Gérard Collomb, le maire de Lyon (peut-être peintre ou vidéaste à ses heures). Après les courbettes d'usage de Voinchet (Monsieur le maire...blablabla), Hubert Huertas pose la première salve de questions. On est tout de suite dans le coeur du sujet: cumul des mandats, élections municipales, insécurité, Manuel Valls. Brice Couturier doit enchaîner, après les infos, sur la question de la sociale-démocratie, ou du socialisme de l'offre (bref la question de savoir quand les socialistes français, décidément encore trop de gauche, vont enfin devenir vraiment de droite). Évidemment, je coupe. Je suis bien sur France Culture.

La nouvelle ponctuation sonore des Matins est trop lourde. A tout bout de champ, un gingle appuyé, trop long, qui sonne non comme une virgule mais comme un trait gras de séparation. En sus, le titre de l'émission ou de la rubrique, qui force le trait. Ce pas supplémentaire dans le sur-habillage sonore n'est pas propre à la Matinale : il vient alourdir toutes les émissions. Il est en cohérence avec la tendance observée déjà l'an dernier : multiplication des gingles ou annonce d'identification en cours d'émission. Peut-être utile ou nécessaire, mais quand on interrompt carrément le propos pour glisser "il est 14h30 et vous êtes sur France Culture", on prend l'auditeur soit pour un imbécile, soit pour un pigeon de passage qu'il convient d'attraper. Quand à la qualité et à la clarté de l'émission, bah en fait on s'en fout.

Avec ces manies qui résultent probablement de principes justes appliqués avec une fidèle stupidité, le style radio de France Culture se distingue par un crétinisme radiophonique bien particulier. Et si l'on glose volontiers, durablement à bon droit sur la bétise des radios abrutissantes, France Culture donne de plus en plus souvent l'impression d'être fait par les abrutis de la culture. Toujours soucieux de faire la course en tête, l'animateur de la matinale n'en loupe pas une. Notamment avec son habitude, en tant que mettre de ses rémonies, de s'obstiner à beugler le nom de chaque intervenant à chaque prise de parole, allant jusqu'à couvrir les voix et donc brouiller leur propos, l'important étant qu'on sache qui ils sont. Qui donc apprendra au Voinche la pertinence, et qui donc saura l'inciter à hiérarchiser un peu intelligemment ses préoccupations : le nom de l'invité doit-il être répété 150 fois au détriment de la clarté ? Ou bien est-ce cette dernière qu'il convient de privilégier ? La question semble anodine et même élémentaire, mais justement elle en dit long sur la définition de la culture dans l'inconscient de Voinchet : la culture c'est des  noms, plutôt que des idées. Eh oui.

En organisant avec zèle le brouillage sonore de sa propre émission, Voinchet continue à s'affirmer comme un digne continuateur des défauts de Jean Lebrun, hélas sans en avoir les qualités

       

Yann Sancatorze a écrit:Peut-être qu'en ce moment même, Ali Baddou est en train de coacher Marc Voinchet pour améliorer sa barking technique en vue de sa première matinale demain matin :

"- Quand tu laisses la parole à ton chroniqueur, il faut que tu l'annonces bien fort, comme ça : HARKRAVETZ!

- Attends, j'essaie : "marcravaitse"

- Non non, faut pas que t'hésite : HARKTRAVETZ!

- "MarkravETZ!"

- C'est presque ça. Il faut que tu détendes ton larynx, que tu te penches vers le micro, tout dans la colonne d'air, et ça sort naturellement : HÂÂÂÂÂRKRAVEETZ!

- la vache c'est impressionnant quand on est juste à côté."







J'espère que Marc Voinchet ne va pas recycler une brillante idée qu'il avait eue pour son magazine de cinéma (je ne me souviens plus du titre) : commencer avec la rubrique nécrologique : "aujourd'hui, nous déplorons la disparition de Jean-Sebastien Luminaire, l'assistant restaurateur de la cantine de tournage de Jacques Rivette pour trois de ses films."

Plus on avance, plus cette matinale est une émission de beaufs.

- Thierry Pech : Quand va-t-on en finir avec cette aristocratie qui a le monopole de la santé ? Juste après il précise : en finir avec la médecine libérale (comme toujours quand il pilonne l'ennemi idéologique, Pech prend un air exaspéré, exaspérant).
- Ecoutons Marc Voinchet c'est pas mieux. Il lui faut une bonne minute à délayer lourdement ce qui tient en 10 secondes. Et le plus souvent c'est une connerie, misère ! Vers 8h35, dans un des moments où il s'attache à feindre de jouer la contradiction face à l'invité, il en rajoute des couches et des couches : "allons dit-il , le message de la Santé est passé puisque tout le monde est obligé de manger des fruits cela dit les fruits du marché sont hors de prix" (je reformule en allégeant car l'écran de nos PC n'est pas encore mural).

J'isole ces deux âneries à titre d'exemple. Elles sont représentatives des deux gus, et donc de l'ambiance des matins.  Je passe sur Pech qui mérite un fil à lui tout seul : la quasi totalité de ses interventions sont de cette eau, je veux dire qu'elles contiennent en présupposé (en postulat) un biais imposé, en général c'est une condamnation, une moquerie, un mépris.  La bétise de Voinchet (qui a déjà son fil et nous y sommes) mérite, comme toujours, d'être décortiquée car elle contient deux énormités : en premier lieu, de l'omniprésence de la pub cette crème d'andouille s'autorise à déduire que les comportements ont changé. L'invité rectifie gentiment cette bêtise stratosphérique, pendant que Voinchet continue son baratin de pipelette : "en plus les fruits au marché c'est hors de prix". Deuxième connerie : il n'a qu'à aller chez Coop ou au Familistère, du moins si ça existe encore dans son VIIeme arrondissement de bourge obsédé par l'inégalité. Avec mes ressources mensuelles (600 €/mois et ça ne va très bien, mais c'est à peine 10% de celles du Voinche) j'achète des fruits chaque jour au marché et ça n'est pas sur ce poste de dépense que je sens mon budget en danger. Voila un propos anodin et quotidien pour rectifier la connerie de Voinchet, anodine et hélas quotidienne, mais quoi qu'il en soit, sans intérêt autre que d'entendre la voix de Voinchet un peu comme un thermomètre qui nous renseigne sur le niveau de sa connerie.

De fait, c'est toujours comme ça : enfilant connerie sur connerie, Voinchet intervient au moins une fois toutes les 30 secondes car telle est sa doctrine de l'animation : parler pour ne rien dire mais pour faire entendre sa voix ; cabotiner comme un chiot jappant au milieu des adultes. C'est désolant désolant désolant pour l'auditeur, devoir se farcir tant de sornettes et tant de beaufferies alors qu'une lourde journée de labeur nous attend. Voila pourquoi, si l'invité ne me semble pas être intéressant et rare, en général je coupe après la première intervention de Voinchet.

Et puis pendant que j'écris ce post, Xav'e Delaporte tartine sur l'herpès. Tout le monde a de l'herpès dit-il et l'herpès ça vous bousille une soirée de drague. Ah bon, tout le monde ? Première nouvelle ! ( la formule "tout le monde" pour dire que quelque chose est répandu, est un des signes les plus sûrs du parler vulgaire - La vulgarité du Xav'e est certaine). Comme souvent avec ce moutard, la suite de la chronique n'est pas sans intérêt mais on a bien du mérite à tenir au delà de son intro de boutonneux attardé.  


Beau trio de baudets...

Nessie est en grande forme !!! Pas pu écouter les matins ce matin ! Mais bien d'accord sur Thierry Pech qui me gâche l’Esprit Public, tous les dimanche à 11h !

"Et puis pendant que j'écris ce post, Xav'e Delaporte tartine sur l'herpès. Tout le monde a de l'herpès dit-il et l'herpès ça vous bousille une soirée de drague. Ah bon, tout le monde ? Première nouvelle ! ( la formule "tout le monde" pour dire que quelque chose est répandu, est un des signes les plus sûrs du parler vulgaire - La vulgarité du Xav'e est certaine). Comme souvent avec ce moutard, la suite de la chronique n'est pas sans intérêt mais on a bien du mérite à tenir au delà de son intro de boutonneux attardé."
Extrait du message de Nessie en date de ce 23 septembre.

Vous n'y êtes pas du tout, Nessie !
A France Culture, tout le monde a de l'herpès ! L'ensemble du personnel, depuis une bonne dizaine d'années, oui, je m'étonne qu'un auditeur aussi attentif que vous, aussi fidèle que vous, ne l'ait pas saisi. Non, vraiment Nessie, vous ne savez pas ??? Oh la la la, grand naïf, va !
Delaporte, simple journaliste de pallier, pas grand reporter pour un sou ( à Europe 1, personne n'a d'herpès, on a de l'impétigo, c'est différent), a rendu fidèlement compte de ses observations.
Demeure une question ... Qui est les a contaminés à l'origine ?
Des pistes ?

Ah! il n'en rate pas une, notre Marc Voinchet: la jeune russo-tchétchène présente ce matin, écrivaine,déclare qu'ayant à sa disposition dans sa famille, une très riche bibliothèque dont elle faisait grand usage, elle aimait beaucoup Zola et Romain Rolland. . Marc Voinchet, de reprendre vivement: "mais aussi Victor Hugo, les chandeliers, je suppose!". cette jeune femme s'est , évidemment , crue obligée de répondre que , oui. Je me demande si M.V. connait Romain Rolland. Enfin, voilà, sachez que si vous n'appréciez pas l'épisode des chandeliers, vous êtes incultes.

Eh bien il était en forme ce matin, Voinchet. A 8h55, occupé à lire on ne sait quoi pendant la rubrique de Matthieu Conquet qui lui pose la question "Vous lisez vos tweets, Marc ?". Non non répond le mettre de ses rémonies, je lis les nouvelles et voila celle qui vient de tomber : la cour d'appel a maintenu la mise en examen de Nicolas Sarkozy dans l'affaire Bettencourt. Oh la la c'est tellement important et tellement jouissif que ça méritait d'être dit, ça. Même hors-journal, même en pleine rubrique musicale.

Seulement il va falloir punir le chroniqueur qui a vendu la mèche. Alors hop un coup de rétorsion : elle n'est pas belle votre musique Monsieur Conquet. Voila Voinchet qui fait le tour de tout le studio pour faire dire aux participants qu'ils n'aiment pas ça. Si ç'avait été un rap identitaire du 9-3, Voinchet n'aurait pas moufté car c'est idéologiquement correct. Remarquez, il aurait peut-être trouver autre chose pour punir Conquet et lui faire payer son insolence. Pauvre Voinche on dirait un marmot dans une cour d'école qui savate le petit camarade qui vient de le moucher.

Comme tous les jeudis, 5 minutes de discussion entre Marc Voinchet et Etienne Klein.

Etienne Klein ne manque ni de panache, ni d'une bien légitime soif de montrer sa lumineuse intelligence. Du coup chacun de ces dialogues du jeudi matin nous donne le spectacle d'une formidable dénivelée : Voinchet c'est du métier radiophonique et même beaucoup de métier, tandis qu'Etienne Klein n'est qu'un amateur. Mais pour ce qui est de l'intelligence du propos c'est l'inverse : Klein vise l'Himalaya tandis que Voinchet se complait dans une fosse des Mariannes de la bêtise. Est-ce cela qu'a voulu dire Klein quand matin il mentionne  la "radioactivité beta" en précisant que ça n'est pas l'activité qui consiste à dire des bétises à la radio ?

Voinchet se fait facilement coincer par une question que Klein lui pose à brûle-micro : "comment connaître l'âge d'une femme sans le lui demander". Il ne s'agit que d'introduire une incise facétieuse mais Marc Voinchet doit ici se défendre sur deux tableaux en affirmant d'abord sa mainmise sur le domaine de la blague lourde ; et surtout, désespérément occupé à manifester un sens de la repartie qui lui fait défaut, il ne peut faire appel qu'à son immense et profonde culture : "à part le piège à fille de Jacques Dutronc, celui qui fait Crac-Boum-Hue, je ne vois pas". C'est beau la répartie instantanée, non ? Sauf que ça n'a aucun rapport avec la chanson qui ne traite pas de l'âge de filles vous me direz que c'est anecdotique mais à mon avis c'est au contraire tout à fait révélateur de la méthode Voinchet : occuper l'espace autant que possible, montrer qu'il est là, ne pas se faire oublier, ne pas même endurer la perspective qu'on puisse l'oublier fut-ce pendant une demi-minute, et pour ça il faut ne jamais être à court, ne jamais seulement paraître rester en carafe. Eh bien mon bon Voinchet c'est précisément avec ce genre d'obsession que vous nous faites une radio de merde.  

Mais c'est pas le tout car maintenant il faut réaffirmer la hiérarchie radiophonique et marquer quelques points, surtout ne pas laisser Klein butiner dans les plates-bandes de la niaiserie. Voila sans doute pourquoi Voinchet se paye le luxe de se montrer agacé par le jeu (agaçant) des anagrammes. Moi aussi je suis régulièrement agacé par ce gadget d'Etienne Klein. Et même fichtrement agacé je fus en voyant France Culture s'en saisir pour sa propre promotion, en isolant un anagramme foireux "Lancer ce futur". Foireux car si l'anagramme est juste et l'expression syntaxiquement correcte, elle est quasi privée de sens. Mon agacement s'est considérablement réduit quand fut dévoilée l'autre solution donnée par Etienne Klein : "France Culture" c'est aussi : "Le futur cancre". Est-ce cela que le Voinche n'a pas apprécié, peut-être parce qu'il a obscurément conscience de sa mission : maintenir le cap de la bétise à FC où il se doit d'être le cancre de maintenant et de toujours.

Il est maintenant 7h20 et la question qui se pose est : "Vais-je tenir jusqu'à l'arrivée de l'invité ?" (il se pointe à 7h45)
A 7h45, la question qui se pose est : "Combien de temps vais-je tenir ?"
Marc Voinchet accueille son invité,  : "Vous avez été élevé à la dignité de  chapelain de sa sainteté par le pape donc on peut vous dire "Monseigneur" mais je n'en abuserai pas car nous sommes une radio de service public".

Ah bon, une radio de service public interdit de dire "Monseigneur" aux dignitaires qui méritent le titre ? Depuis quand ? Et en vertu de quelle règle de bienséance ?

Par contre, la même radio de service public s'autorise à donner des consignes de vote en faveur d'un camp, s'acharne à dégommer les leaders du bord adverse quand ils viennent dans le studio, présente toute l'année de l'info biaisée en faveur de tous les mouvements sociaux, de tous les corporatismes, et déroule le tapis rouge à tout ce qui adhère à fond la caisse à un certain paradigme idéologique, qui n'a de loin ou de près aucune caution "service public".

Et tout ça passe comme une lettre à la poste...