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Les matins - Commentaires d'auditeurs de 2009 à 2014    Page 74 sur 86

Bas de page ↓   

Nessie 


731
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Finalement la matinale c'est mieux en Actu qu'en Cultu - Mer 05 Mar 2014, 18:19

./...

Ensuite vint l'hommage à Alain Resnais, que Marc Voinchet doit orthographier "Alin Réné" si on en juge à la prononciation.

Alain Resnais en tant que personnage, m'agaçait considérablement. Après le dégoulinant hommage de ce lundi, je dois reconnaitre que ma détestation a été considérablement accrue, autant par l'étalage de dévotion que par la stupidité des questions que Voinchet inflige à un Bruno Podalydès de plus en plus gêné au moment de répondre. Voinchet feint de poser des questions, en fait il pratique le forçage, histoire de bien faire dire à son interlocuteur ce que lui Voinchet il veut entendre. De là systématiquement une hésitation de Podalydès, qui dégage en touche "ah c'est difficile de vous répondre de façon simple comme ça". Eh oui à une question à la fois aussi fermée et aussi bêtement préparée, il n'y a que deux réponses possibles : a) "oui, admettons, si c'est ça que vous voulez entendre". Ou alors : b) "Non c'est complètement idiot ce que vous cherchez à me faire dire". Mais Voinchet s'en fout comme il se fout bien de ce que Poda cherche à dire, alors il l'interrompt en pleine phrase pour lui tirer de la glotte un titre de film car il n'y a que ça qui l'intéresse : pouvoir lancer le bobineau qu'il a fait préparer. Et là on le voit le digne successeur de Jean Lebrun qui chaque jour sabotait sa propre émission en interrompant l'invité pour placer la camelote sonore soigneusement numérotée sur sa fiche. Au prix de ce forçage Voinchet atteint son objectif : lui faire dire le titre du film dont on a soigneusement préparé un extrait. Et là, d'un geste le Von Karajan de la matinale lance l'envoi du bobineau et tant pis si du coup la fin de phrase de Podalydès est shuntée, l'essentiel est que l'enchaînement soit réussi.

Et quel enchainement, misère ! Il s'agissait de forcer une minute de "Mon oncle d'Amérique", film qui eut été rigoureusement sans intérêt s'il n'y avait eu Laborit, si Resnais n'avait renoncé à une forme usuelle de cinéma au profit d'un bricolage mi-documentaire mi-presse du coeur. Et l'extrait est particulièrement bien choisi puisqu'on y entend un exemple du gauchisme niais d'Henri Laborit stupidement qualifié de "scientifique" par Voinchet. Oui stupidement car Laborit n'est pas un savant des sciences sociales mais un savant de la biologie, mais de cela Voinchet n'en a pas la moindre idée, lui qui serait probablement incapable de produire une définition moyennement acceptable du mot "scientifique". Oui, bien choisi l'extrait, car ainsi le cinéaste est recruté post-mortem pour servir le paradigme idéologique de la chaine, chose qu'il eut d'ailleurs fait très volontiers de son vivant, à l'image d'autres artistes qui sortent le mouchoir sur l'humiliation du prolétariat tout en roulant eux-mêmes sur l'or gagné dans leur complicité avec le capitalisme le plus aliénant, celui de l'industrie du spectacle. A ce titre, il faut reconnaitre que les parasites sociaux qui pérorent autour du micro sont de tout petits joueurs.

Ca ne s'arrangera pas avec la contorsion rhétorique et hypocrite de Xav'e qui fidèle à ses habitudes, n'a retenu de Resnais que ses gadgets au moins ça lui permet de saluer le grand innovateur en cinéma qu'était le disparu. Personne ne semble savoir que le grand innovateur était mort depuis une bonne quarantaine d'années, et avait laissé la place à un fabricant de gadgets pour les prédateurs du nutella, chose que confirme l'admiration tardive et énamourée de Xav'e. Ca continue à ne pas s'arranger avec les ridicules conclusions de Matthieu Conquet qui théorise sur la valse comme structure typiquement Resnaisienne, dans un tortillage niaisement Conquettien. Bien en phase sera la chute de Voinchet, des plus affligeantes et typiquement XavierDelaportienne : soudons les titres de son premier et de son dernier film, et ça donne "Nuit et Brouillard, aimer rire et chanter". Oh que c'est finaud ça, dommage que ce soit complètement foireux mais pas si étonnant de la part de Marc Voinchet le super-cinéphile de France Culture la radio super-culturelle. Car cette lebrunade loupée est non seulement un mauvais bon mot, pas drôle pas brillant et pas malin, mais en plus même pour faire Culture c'est raté. Comment, "Nuit et brouillard" c'est pas le premier film de Resnais ? Eh non mon pauvre ami, ni le premier long ni même le premier court-métrage de Resnais. D'ailleurs personne ne peut plus dire maintenant quel fut le premier court, mais enfin avant Nuit et brouillard il y en avait au moins quatre : d'abord son 'Van Gogh', ensuite un 'Gauguin', puis 'Guernica' et 'Les statues meurent aussi'. Pour cette bourde, je me demande combien il en aura reçu des twitts ce Marc Voinchet, l'homme qui prépare ses interviews en recopiant les bons mots de Gilles Jacob plutôt qu'en ouvrant un dictionnaire du cinéma.

Pour autant, l'hypocrisie culturelle de ce petit aréopage est tout de même bien en phase avec celle du disparu : "Je suis un moule à gaufres où la pâte se répand librement". Ca semble brillant comme ça et aneffet c'est aussi brillant que du Godard, du Bourdieu ou du Duchamp, entendez qu'une fois passé l'effet de sidération c'est particulièrement idiot, enfin de la part de Resnais, plus fin que ça et n'ayant jamais fait deux fois le même film, c'est plus probablement un coup d'ironie au 6eme degré que seuls les commentateurs n'auront pas repéré. Mais l'important est qu'en se cantonnant au premier degré pour signaler lourdement le génie de la métaphore, tout le monde est content, les Trissotins du studio tombent en pâmoison, et comme le temps passe, les voila tous les trois dispensés de la moindre remarque sur le fond de l'oeuvre. De toutes façons, on n'a jamais vu ni entendu Marc Voinchet produire une analyse. Marc Voinchet est une machine qui répète comme un perroquet les clichés ressassés dans les cocktails par des cinéphiles WoodyAlleniens qui les ont eux-mêmes pêchés dans les hebdomadaires du grand public cultivé. En clair : si vous voulez ne rien entendre qui soit pensé ou réfléchi sur un sujet culturel de votre choix, alors écoutez ce qu'en dira Marc Voinchet.

De ce naufrage qui aura probablement mis en joie les Resnaisoophiles à l'écoute, je conclus que le mieux qu'on pouvait faire de Voinchet, c'était de le sortir des émissions culturelles et notamment de celle du midi qui a remplacé le Panorama. Tant qu'à faire, qu'on lui donne à saboter les émissions d'actualité avec ses blagues de Bernard Pivot, c'est tout de même un moindre mal. Cela dit, comme sur la tranche de midi on a mis à la place du Voinche successivement un narcisse vaniteux et maintenant une cruche ignare, l'auditeur n'est pas gagnant pour autant.

Alain Machefert 


732
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Napoléon par Lionel Jospin - Jeu 06 Mar 2014, 23:49

Bien sûr, les deux compères Voinchet/Couturier nous ont vite ramené sur le terrain de l'actualité et des comparaisons vaseuses. D'un livre écrit par un homme qui a exercé le pouvoir et non par un historien, on aurait pu tirer plus d'enseignements sur la responsabilité de ce pouvoir et ses conséquences, beaucoup plus désastreuses à l'époque troublée de Napoléon.  
Pour une analyse sérieuse du pouvoir de Napoléon, on devra donc en rester avec Chateaubriand, qu'un prof d'histoire de 3ème me fit découvrir il y a très longtemps.
Chateaubriand, dans ses "Mémoires d'outre-tombe", parle longuement de Napoléon et on ne peut qu'être frappé par la qualité du style et la lucidité de l'analyse. Petit extrait:

"Bonaparte appartenait si fort à la domination absolue, qu’après avoir subi le despotisme de sa personne, il nous faut subir le despotisme de sa mémoire. Ce dernier despotisme est plus dominateur que le premier, car si l’on combattit quelquefois Napoléon alors qu’il était sur le trône, il y a consentement universel à accepter les fers que mort il nous jette. "

Curieusement, les deux compères n'ont pas fait référence à Chateaubriand (ou cela m'a échappé).

Invité 


Invité

733
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Chateaubriand et rien - Ven 07 Mar 2014, 10:55

Alain Machefert a écrit:Bien sûr, les deux compères Voinchet/Couturier nous ont vite ramené sur le terrain de l'actualité et des comparaisons vaseuses. D'un livre écrit par un homme qui a exercé le pouvoir et non par un historien, on aurait pu tirer plus d'enseignements sur la responsabilité de ce pouvoir et ses conséquences, beaucoup plus désastreuses à l'époque troublée de Napoléon.  
Pour une analyse sérieuse du pouvoir de Napoléon, on devra donc en rester avec Chateaubriand, qu'un prof d'histoire de 3ème me fit découvrir il y a très longtemps.
Chateaubriand, dans ses "Mémoires d'outre-tombe", parle longuement de Napoléon et on ne peut qu'être frappé par la qualité du style et la lucidité de l'analyse. Petit extrait:

"Bonaparte appartenait si fort à la domination absolue, qu’après avoir subi le despotisme de sa personne, il nous faut subir le despotisme de sa mémoire. Ce dernier despotisme est plus dominateur que le premier, car si l’on combattit quelquefois Napoléon alors qu’il était sur le trône, il y a consentement universel à accepter les fers que mort il nous jette. "

Curieusement, les deux compères n'ont pas fait référence à Chateaubriand (ou cela m'a échappé).
Souffrez, Alain Machefer, que cette excellente citation soit complétée :
« Bonaparte n'est point grand par ses paroles, ses discours, ses écrits, par l'amour des libertés qu'il n'a jamais eu et n'a jamais prétendu établir ; il est grand pour avoir créé un gouvernement régulier et puissant, un code de lois adopté en divers pays, des cours de justice, des écoles, une administration forte, active, intelligente, et sur laquelle nous vivons encore ; il est grand pour avoir ressuscité, éclairé et géré supérieurement l'Italie ; il est grand pour avoir fait renaître en France l'ordre du sein du chaos, pour avoir relevé les autels, pour avoir réduit de furieux démagogues, d'orgueilleux savants, des littérateurs anarchiques, des athées voltairiens, des orateurs de carrefours, des égorgeurs de prisons et de rues, des claque-dents de tribune, de clubs et d'échafauds, pour les avoir réduits à servir sous lui ; il est grand pour avoir enchaîné une tourbe anarchique ; il est grand pour avoir fait cesser les familiarités d'une commune fortune, pour avoir forcé des soldats ses égaux, des capitaines ses chefs ou ses rivaux, à fléchir sous sa volonté ; il est grand surtout pour être né de lui seul, pour avoir su, sans autre autorité que celle de son génie, pour avoir su, lui, se faire obéir par trente-six millions de sujets à l'époque où aucune illusion n'environne les trônes ; il est grand pour avoir abattu tous les rois ses opposants, pour avoir défait toutes les armées quelle qu'ait été la différence de leur discipline et de leur valeur, pour avoir appris son nom aux peuples sauvages comme aux peuples civilisés, pour avoir surpassé tous les vainqueurs qui le précédèrent, pour avoir rempli dix années de tels prodiges qu'on a peine aujourd'hui à les comprendre.
  Le fameux délinquant en matière triomphale n'est plus ; le peu d'hommes qui comprennent encore les sentiments nobles peuvent rendre hommage à la gloire sans la craindre, mais sans se repentir d'avoir proclamé ce que cette gloire eut de funeste, sans reconnaître le destructeur des indépendances pour le père des émancipations : Napoléon n'a nul besoin qu'on lui prête des mérites ; il fut assez doué en naissant.
   Ores donc que, détaché de son temps, son histoire est finie et que son épopée commence, allons le voir mourir : quittons l'Europe ; suivons-le sous le ciel de son apothéose ! Le frémissement des mers, là où ses vaisseaux caleront la voile, nous indiquera le lieu de sa disparition : " A l'extrémité de notre hémisphère, on entend, dit Tacite, le bruit que fait le soleil en s'immergeant, sonum insuper immergentis audiri ." »
Dans sa présentation (évidemment désastreuse), M. Voinchet semble considérer les quatre  grands auteurs qu'il nomme (de façon désordonnée) comme des thuriféraires de Napoléon Bonaparte :
« Certes Napoléon a construit sa gloire, mais, hélas, trois fois hélas selon Lionel Jospin, ses ambitions n’ont pas servi durablement la France et l’Europe. Faut-il alors ranger Balzac, Hugo, Chateaubriand, Stendhal au placard [sic] ? Y’a-t-il en France une fascination malsaine pour Bonaparte et sa légende ? A force de s’asseoir dans son fauteuil, ne risque-t-on pas de casser de bon ? »
http://www.franceculture.fr/emission-les-matins-napoleon-et-son-influence-vus-par-lionel-jospin-2014-03-06

Invité 


Invité

734
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Entre-soi - Lun 10 Mar 2014, 11:34

Voici tout d'abord deux nouvelles voinchèteries :  
« (…) vous publiez La France au défi chez Fayard où vous ne parlez exclusivement ou presque que de la France (...) » (première minute). On doit dire ou bien : « (…) où vous parlez exclusivement de la France (...) », ou bien : « (…) où vous ne parlez que de la France (…). » Il s'agit d'une alternative grammaticale « rigoureusement disjonctive ».  
« Tout collaborateur de France Culture qui écrit un livre à son droit de passage évidemment sur la chaîne » (deuxième minute).  Munstead vient de relever sous une autre rubrique cette précision de Marc Voinchet, dont le caractère hautement déontologique n'échappe sans doute qu'à moi seul.
http://www.franceculture.fr/emission-l-invite-des-matins-1
Enfin, le mitterrandolâtre Hubert Védrine a dit ceci : « (…) deuxièmement l'Europe c'est un mot-valise, comme disent les ''lingouistes'', ça a toutes sortes de sens différents (...) » (seizième minute de la seconde partie ).  
http://www.franceculture.fr/emission-les-matins-crise-ukrainienne-les-enjeux-d-un-conflit-2014-03-10
Ainsi, « mot-valise » désigne désormais tout terme qui signifie n'importe quoi ; dorénavant, est nommé « mot-valise » n'importe quel fourre-tout sémantique (à ce titre, chosier vaudrait mieux que mot-valise) ! Or le « mot-valise » (traduction française (un peu malheureuse) du « portmanteau (word) » de Lewis Carroll) consiste à peu près en une crase que Genette appelle « mot-chimère » et dont il offre de nombreux exemples  (tel le très suggestif « pipolitique »). A France (in)Culture, l'expression « mot-valise » n'est (presque ?) jamais employée dans son sens propre. Enfin, M. Védrine prononce le substantif linguiste de façon fautive : « J'attends toujours, et toujours en vain, le moment où un ''lingouiste'' plus à cheval sur la prononciation et un peu moins pétri de respect pour les médias osera répondre à son interlocuteur : ''On dit linguïste, monsieur. Vous ne dites pas encore trouisme, ou altrouisme, que je sache'' »  (Genette, Epilogue, p. 165).

Alain Machefert 


735
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Re: Les matins - Commentaires d'auditeurs de 2009 à 2014 - Lun 10 Mar 2014, 20:21

Alain Machefert a écrit:Bien sûr, les deux compères Voinchet/Couturier nous ont vite ramené sur le terrain de l'actualité et des comparaisons vaseuses.

Malheureusement, cette phrase d'introduction pourra resservir plus d'une fois avec nos deux complices.
En plus, pour rester dans l'actualité, Brice Couturier a fait un billet puis une question portant exclusivement sur l'Ukraine pour l'auteur d'un livre introduit comme parlant exclusivement, ou presque, de ...la France.
Mais B. Couturier n'avait peut-être pas eu le temps de lire le livre.

munstead 


736
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Lamy - Mar 11 Mar 2014, 09:37

Pascal Lamy, ce matin. Il a évidemment encore droit au sobriquet de bébé-Delors (il a 65 ans et l'essentiel de s carrière derrière lui), mais bébé-Delors est sur la fiche de Voinchet, de même que le veau aux hormones , alors qu'il s'agit de bœuf (les Américains, consomment peu de veau, mais énormément de bœuf et il faut garder les veaux pour avoir des bœufs…), mais ce n'est pas grave. Ce qui est grave, c'est l'introduction filandreuse, bafouillée, d'une longueur extraordinaire de Voinchet qui semble vouloir battre le record de la phrase la plus longue sans ponctuation ni respiration. Nous ne savons pas très bien où il veut en venir, ni lui non plus. Lamy doit reprendre à plusieurs reprises Couturier sur ses erreurs factuelles, montrant une fois de plus que BC ne tient pas la route en économie, et nous assène quelques chiffres sur la balance commerciale de la France et la surcote dénoncée de l'euro. Là, aucune réaction de l'aréopage de spécialistes - Voinchet, Couturier et Fourest (que MV appelle Caroline Eliacheff) - alors que c'est un des arguments fondamentaux des adversaires de l'euro. Puis Fourest s'écrase en beauté en mélangeant eurosceptiques, pro-Europe, gauche et droite au Parlement européen. Mais pourquoi intervient-elle ici dans des domaines un peu techniques qu'elle ne connait visiblement pas? Enfin MV rappelle que Lamy fait de la course à pied, aime le tennis en fond de court et utilise à deux reprises cette image. C'était sans doute aussi sur sa fiche. On fait avec ce que l'on a.
Côté style: la présentatrice météo commence par un superbe "Ça restera assez beau aujourd'hui…“ . Bonne matinée.

Alain Machefert 


737
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Les Matins vs le 7/9 de France Inter - Mar 11 Mar 2014, 20:10

Je profite, lâchement, du passage de l'équipe du 7/9 de France Inter à Saintes, ma ville natale, pour proposer une comparaison de cette émission avec les Matins.

Malgré ses nombreux défauts, longuement illustrés chez  (( Wink Philaunet) Regards sur FC, l'émission des Matins domine largement sa "rivale." France Inter a réussi à glisser peut-être une 20aine (eh, eh) de minutes sur Saintes, ce qui, dans une émission de 120 minutes, est quand même minimale. De plus ces minutes étaient très "saucissonnées", rompant tout rythme. Et puis, Saintes et la Saintonge, ce n'est pas que le Cognac. Trés superficiel, tout cela, et même inutile.

http://www.franceinter.fr/emission-le-79-7

Philaunet 

Philaunet
Admin

738
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Le clavecin « C'est beau, hein - Ouais, c'est beau » - Ven 14 Mar 2014, 20:24

Une parole (celle de Matthieu Conquet) qui respire l'ignorance totale du sujet et qui montre une grande précipitation (d'où le bafouillage). Les interventions de Marc Voinchet par derrière sont parfaitement incompréhensibles (heureusement ?). Sans épinette ni virginal

[son mp3="http://franceculture.fr/sites/default/files/sons/2014/03/s11/NET_FC_2600fba5-5d20-4784-ad74-23adb45aeff8.mp3" debut="03:15" fin="03:35"]

La page contient les références utiles. Les compositeurs n'ont droit qu'à l'initiale de leurs prénoms.

Nessie 

Nessie

739
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Chez Voinchet tout est faux, sauf la vanité - Sam 15 Mar 2014, 11:17

Philaunet a écrit:[...]Les interventions de Marc Voinchet par derrière sont parfaitement incompréhensibles (heureusement ?).

Pendant les chroniques des habitués ou les interventions des invités, on peut entendre maintenant de façon systématique le rire faussement silencieux, plus ou moins étouffé mais pas trop, de Marc Voinchet. Notons bien en quoi il diffère des autres rires affectés qu'on peut entendre dans la Dispute, le rENdEZ-vOUS, les Papous et la Grande table : le rire affecté du Voinche c'est un rire non voisé, une sorte de halètement qui pour un auditeur sourdingue ou pas du tout psychologue, signalerait une crise d'asthme, un malaise respiratoire, un os de poulet dans le gosier ou une miette de croissant qui passe mal et de là qui sait (pour l'auditeur plein d'espoir) les premiers pas d'une agonie en direct. Hélas il faut déchanter.

A quoi sert ce rire faussement retenu, en fait délibérément dispensé en fond sonore pendant que les autres causent (pour ne rien dire de drôle, il faut le rappeler) ? Réponse : culturellement parlant, bien évidemment il ne sert à rien. Pour ce qui est de la qualité de l'émission, encore plus évidemment c'est nullissime. Mais radiophoniquement parlant, il est le naturel complément des interruptions et des incises superflues quand elles ne sont pas carrément du brouillage. La fonction est la même : signaler la présence de celui qui n'a qu'une peur : qu'on ne l'entende pas assez, et de là qu'on l'oublie pendant quelques secondes. Comme un moutard envahissant qui ne supporterait pas que l'attention se porte ailleurs.

Et on pourrait dire aussi : "télévisuellement parlant". Pourquoi ? Pour la raison suivante : après les tics de Bernard Pivot, après la présentation Boy&Girl du journal de 8h, Voinchet colle dans sa boite à outils une autre des grosses ficelles de la télé : le rire forcé pendant les émissions de table-ronde-plateau-gross-rigolad'. On rit pour montrer qu'on est là. On rit parce qu'on sait qu'en régie, la règle étant la valse des caméras (jamais un plan de plus de 20 secondes) du coup, en bruissant on augmente ses chances d'accrocher l'attention du réalisateur. En clair : le rire superflu est un des tricks usuels dans le jeu des Narcisse. C'est l'indice de la foire d'empoigne pour passer à l'image. Voinchet se situe exactement dans cette logique.

Voila le niveau vers lequel on tire la matinale de France Culture : le challenge narcissique. Pour autant, dans une radio faite moins pour ceux qui l'écoutent que pour ceux qui la font, le tour ne manque pas vraiment de logique ni de cohérence car en fin de compte (offond), comme tous ces gens Marc Voinchet est parfaitement inutile et singulièrement ridicule. Donc dans un sens (offond), avec ces rires stupides tout est dans l'ordre et tout va pour le mieux dans la plus trissottine des radios.



Dernière édition par Nessie le Dim 16 Mar 2014, 20:56, édité 5 fois

munstead 


740
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Mais aussi et autres remarques - Sam 15 Mar 2014, 11:52

Il y a ce rire gloussé, mais aussi les "mmm", "grumpf, grumpf" et râclements de gorge de plus en plus fréquents comme si Voinchet ne pouvait plus supporter de ne pas être présent à l'antenne en permanence.
Autre pratique énervante, du réalisateur cette fois : mettre sous l'annonce des titres du journal une sorte de percussion répétitive qui crée une tension très désagréable quand on écoute FC sur une chaîne de bonne qualité. Ce petit truc sonore n'apporte rien et crée une ambiance déplaisante, angoissante, comme si toute actualité devait être par définition dramatique. Régulièrement, lors du journal de 12H30, le débutant aux manettes envoie des accents sonores sur Antoine Mercier (trois fois de suite l'autre jour) au point ou celui-ci commence à s'énerver en direct. "Il ne faut jamais laisser trainer ses doigts sur le clavier" disait un ingénieur du son de mes amis ,il y a des années, ou tout simplement, il faut écouter ce qui se dit de l'autre côté de la vitre.
Avant- hier, le journal du matin était à peine commencé que Voinchet assénait à la Moissonnière (qui moissonne d'ailleurs beaucoup trop de sujet pour ses capacités)," Allez, on se dépêche on est en retard" qui a forcé Mathilde à "bouler" son texte. Mais on était en retard sur quoi? Par rapport à quoi? Il n'y a pas d'impératifs publicitaires. Un sujet précédent était un peu long, peut-être, mais pour une fois bien traité. Le luxe, ou la raison d'être, de FC n'est-il pas un rapport au temps différent des autres stations? Non, il faut du temps pour que Voinchet puisse annoncer de façon incompréhensible (en une seule phrase) les programmes de la journée, pour qu'il ait tout loisir de s'étaler (dans tous les sens du mot) dans ses présentations de sujet à base de banalités et de clichés, dans ses questions filandreuses (une question à Slama cette semaine a duré près de 45 secondes, ce qui est énorme, pour lui demander son avis sur l'aspect politique des affaires Sarkozy en cours.

Nessie 

Nessie

741
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Le janissaire est bon enfant - Jeu 20 Mar 2014, 07:45

Le lamentable Marc Voinchet qui reprend (gentiment) la députée roumaine parce qu'elle vient d'employer le mot "outsourcing".

Mais l'ambiance est chaleureuse et le ton est bon enfant : "Je vous rappelle que c'est la journée de la francophonie". Et badaboum dans la même réponse même pas 20 secondes plus tard le voila qui réussit à placer "hotline".

Encore une matinale qui commence bien.



Dernière édition par Nessie le Jeu 20 Mar 2014, 09:25, édité 1 fois

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Re: Les matins - Commentaires d'auditeurs de 2009 à 2014 -

Les matins - Commentaires d'auditeurs de 2009 à 2014     Page 74 sur 86

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