Impression très nette de préférer l'atmosphère générale des Matins d'été à celle des Matins d'hiver. L'entretien avec Leonetti, par exemple, se disait à un rythme normal et l'invité avait le temps de s'exprimer. Par gentillesse, il n'a pas critiqué le reportage sur une soi-disant Maison de fin de vie avec longue intervention bateau d'une auxiliaire. Pour avoir fréquenté deux de ces maisons, bien tenues, j'imagine mal les malades en fin de vie que j'ai connus,en soins palliatifs, placés dans "une chambre décorée, personnalisée", descendant prendre leurs repas avec les autres." j'ai plutôt vu des agonisants, quasi inconscients, bourrés de médicaments anti-douleur, alzheimeriens parfois, qui, lorsqu'ils pouvaient s'exprimer clairement (rare) souhaitaient en finir, et dont le dernier souci était d'avoir une chambre personnalisée ou de descendre prendre leurs repas parce qu'ils étaient bien incapables de marcher depuis des mois. Cette maison objet du reportage n'était sans doute pas une unité de soins palliatifs.
Puis la revue de presse de Claire X généralement intéressante, bien menée. Enfin arrive un entretien avec un historien des transports sur le vélo. Et là dérapage. Martin a sous les yeux un déroulé d'entretien, des questions à poser, des fiches, et des clichés en tête. Cela commence par "comment le vélo, à l'origine, moyen de transport populaire est devenue celui des bobos" et autres inexactitudes. L'historien rectifie et est coupé par un sec "Bon, on ne va pas jouer à Vrai ou faux" bien incorrect. Puis le récit historique, intéressant, est sans cesse interrompu par "l'animateur" qui tient à son canevas, quitte à couper de développements intéressants, non prévus par l'assistant qui a préparé l'entretien en consultant Internet. Donc, on a un spécialiste qui est sommé de se ranger à un plan sorti d'une "Encyclopédie pour tous". Pour l'animateur, il n'est là que pour étayer le constat de l'assistant, en gros on fait moins de vélo à Paris qu'à Berlin ou Amsterdam.
Au fait, j'ai du partir, a-t-on abordé les arguments de bon sens ? Berlin et Amsterdam sont des villes parfaitement plates, pas Paris aux multiples faux-plats et côtes épuisants. La circulation des voitures à Berlin et Amsterdam est beaucoup moins dense qu'à Paris. On trouve partout dans ces deux villes de vraies pistes cyclables, isolées du flux de la circulation, protégées. Elles sont moins polluées. Le stationnement des vélos est mieux organisé et accepté… Donc pas grand chose à voir avec les bobos, mais avec les mollets, les risques et l'organisation.
Puis la revue de presse de Claire X généralement intéressante, bien menée. Enfin arrive un entretien avec un historien des transports sur le vélo. Et là dérapage. Martin a sous les yeux un déroulé d'entretien, des questions à poser, des fiches, et des clichés en tête. Cela commence par "comment le vélo, à l'origine, moyen de transport populaire est devenue celui des bobos" et autres inexactitudes. L'historien rectifie et est coupé par un sec "Bon, on ne va pas jouer à Vrai ou faux" bien incorrect. Puis le récit historique, intéressant, est sans cesse interrompu par "l'animateur" qui tient à son canevas, quitte à couper de développements intéressants, non prévus par l'assistant qui a préparé l'entretien en consultant Internet. Donc, on a un spécialiste qui est sommé de se ranger à un plan sorti d'une "Encyclopédie pour tous". Pour l'animateur, il n'est là que pour étayer le constat de l'assistant, en gros on fait moins de vélo à Paris qu'à Berlin ou Amsterdam.
Au fait, j'ai du partir, a-t-on abordé les arguments de bon sens ? Berlin et Amsterdam sont des villes parfaitement plates, pas Paris aux multiples faux-plats et côtes épuisants. La circulation des voitures à Berlin et Amsterdam est beaucoup moins dense qu'à Paris. On trouve partout dans ces deux villes de vraies pistes cyclables, isolées du flux de la circulation, protégées. Elles sont moins polluées. Le stationnement des vélos est mieux organisé et accepté… Donc pas grand chose à voir avec les bobos, mais avec les mollets, les risques et l'organisation.