Dans
Grande traversée : Céleste Albaret chez monsieur Proust*, pas contre le fait de rendre épicène le mot "témoin" : "
Céleste Albaret, témoin extrêmement précieuse", comme dans "un/une enfant". Agissons de même avec "mannequin". Mais...
Mais alors que fait-on pour "victime" ou "star", dira-t-on ? Lu en effet récemment plusieurs articles parlant d'hommes décrits tout au long du texte avec des accords au féminin en partant de chacun des mots.
S'il n'y a aucune ambiguïté sur le sexe de la personne, pourquoi modifier quoi que ce soit ?
Céleste étant un prénom exclusivement féminin, comme chacun sait, pourquoi féminiser l'adjectif de "témoin" épithète du nom ?
Et va-t-on au nom de l'égalitarisme, écrire et dire "Untel, victime malheureux de cet accident" ou "Anner Bylsma, star flamboyant du violoncelle" ?
* Deux versants à ce descriptif : en premier le branché, la bonne sait mieux que tout les savants, c'est le côté franceculture.com à la Chloé Leprince et consorts ("consortes" ?) ; en second l'inoxydable Tadié qui ramène les choses à plus de raison, moins féministe, moins bon sens populaire. À suivre, un jour.