"Ca a déjà été dit, il s’agit d’un proçès"
"d’abord, évidemment, étant donné la magnitude "
"cet hors-norme"
Signes des temps
Vous n'êtes pas connecté. Connectez-vous ou enregistrez-vous
Langue française, le meilleur et le pire Page 11 sur 11
Bas de page ↓"Ca a déjà été dit, il s’agit d’un proçès"
"d’abord, évidemment, étant donné la magnitude "
"cet hors-norme"
La pianiste Anne Queffélec a joué sous la direction des plus grands chefs, dont Boulez, et interprété un large répertoire allant de Bach à Satie, en passant par Schubert et Beethoven.
Surtout, elle a atteint une popularité hors du commun, ayant été nommée "Meilleure interprète de l’année" aux Victoires de la Musique en 1990, et les ventes de ses albums dépassent souvent ceux des grands chanteurs de variété.
Néanmoins, Anne Queffélec s’est toujours tenue à distance de la surmédiatisation.
Elle nous présente aujourd'hui son dernier disque : Mozart : Piano concertos No. 20 K.466, No. 27 K.595 sorti sous label Mirare.
A noter également que Anne Queffélec se produira lors de plusieurs concerts, notamment lors d'un récital avec son fils Gaspard Dehaene à Fréjus 22 décembre, au Théâtre le Forum.
Mozart, un compagnon de route
Mozart, nous dit Anne Queffélec, l'accompagne depuis toujours : “Mozart, je l’ai joué très jeune, et plus j'avançais dans mon parcours de musicienne, plus je me suis réjouie de cette familiarité immédiate avec ce composteur”.
Elle rappelle que son père, l'écrivain Henri Queffélec, écoutait ce compositeur avec passion, et elle-même l'a joué plusieurs fois, notamment pour le film de Milos Forman, Amadeus (1984).
Le génie de Mozart
Anne Queffélec souligne le génie et la richesse dramaturgique du compositeur, considéré comme l'un des plus difficiles à interpréter, notamment parce qu'il exige une forme de mise à nue [sic] et de transparence.
En outre, dit-elle, son écriture est dit-elle “parfaite, limpide, clarifiante”.
Elle rappelle aussi que les manuscrits de Mozart n'ont pas de rature, car tout le travail s'est fait en amont, dans la tête du compositeur.
De la musique pour tous
Anne Queffélec s’oppose à une vision élitiste de la musique dite “classique”. Pour elle, mettre les enfants au contact de la musique dès le plus jeune âge est une nécessité.
“J’aime énormément joueur [sic] pour les ingénus” dit-elle, évoquant l’humilité qu’elle ressent en jouant ces chefs d’oeuvres inépuisables.
La parité selon France Culture :Quelle est l’histoire des 1ers enregistrements sonores ? Quels ont été les pionniers, concepteurs d’appareils à capter la voix ? A quels usages, ces machines étaient-elles destinées ? Quelle évolution dans l’histoire du support et principalement du disque ?
Au PhonoMuseum de Paris, Jalal Aro, créateur de cet antre phonomuséique raconte la préhistoire et l’histoire de l’enregistrement sonore, de manière vivante et vibrante, en faisant sonner les 1ères machines parlantes conçues pour enregistrer la voix humaine.
Avec l’historien Ludovic Tournes, nous découvrons la longue évolution éprouvée par les supports (cylindres ou disques) avant qu’ils ne se démocratisent et soient pris au sérieux, passant d’un usage de dictaphone à un autre plus récréatif. En effet, Ludovic Tournes nous rappelle : "Il y a une chose absolument fondamentale dans l'enregistrement sonore et qui traverse toute l'histoire de l'enregistrement jusqu'à aujourd'hui, c'est la volonté de fixer pour l'éternité d'abord la voix et puis ensuite les sons, la musique. Mais c'est vrai que l'histoire ultérieure de l'enregistrement sonore qui a privilégié la musique fait un peu oublier qu'au départ, il s'agissait d'abord d'enregistrer la voix, la voix parlée, et non pas d'enregistrer des musiciens”.
La problématique de l’archivage, de la restauration et du mastering de nouveaux vinyls est abordée au sein d’un studio de mastering ou dans l’immense hangar tenu secret de la discothèque de Radio France.
Langue française, le meilleur et le pire Page 11 sur 11
Haut de page ↑Permission de ce forum:
Vous pouvez répondre aux sujets dans ce forum